Le paquebot du FN a été l’objet d’un « piratage » informatique : suite à la plainte de Jean-Marie Le Pen la semaine dernière pour « vol de fichier informatique », la police s’est rendue dans les locaux du parti pour constater que l’un des ordinateurs de leur réseau avait fait l’objet d’un piratage depuis un autre poste du siège avec lequel il était relié en réseau. Suite à la plainte du président du parti jeudi, quelqu’un travaillant dans les locaux a été arrêté vendredi puis relâché samedi en l’absence de preuves à son encontre. Jean-Marie Le Pen soupçonne depuis plusieurs semaines  l’existence d’une taupe qui aurait fourni à des petites mains de Philippe de Villiers, qu’il a accusé ouvertement dans le passé,  les noms des maires qui lui ont envoyé une promesse de signature afin de leur envoyer des menaces ou de répandre de fausses rumeurs en se faisant passer pour des journalistes locaux. La guerre des droites fait rage alors qu’il affirme manquer encore d’une centaine de signatures.

Nicolas Condom