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Notre correspondant aux Etats Unis, Nicolas Condom, décrypte depuis Atlanta, la préparation des élections américaines. Après les républicains la semaine dernière, ce sont les Démocrates que Nicolas nous présente cette semaine. Les vidéos qui accompagnent son texte sont anglais et nous n’avons pas le temps d’en faire une traduction complète.

Ainsi, si parmi vous des traducteurs souhaitent faire un résumé de chacune de ces vidéos pour les rendre accessible à tous, vous pouvez nous envoyer ces traductions à cette adresse mail : [email protected]

Chez les républicains comme chez les démocrates, ces élections primaires sont les plus ouvertes depuis de nombreuses années, avec un président républicain qui achève son deuxième mandat et ne peut plus se présenter. Son frère Jeb Bush, ancien gouverneur de Floride, qui aurait pu avoir des ambitions présidentielles et continuer la saga familiale, n’en a pas ou plus pour l’instant. Les jeux sont aussi ouverts chez les démocrates, même s’ils se retrouvent dans la situation des républicains en 2000, où concourrait le membre de la famille d’un ancien président. Les huit candidats sont Joe Biden, sénateur du Delaware, Hillary Rodham Clinton, sénatrice de New York et épouse de Bill Clinton, Chris Dodd, sénateur du Connecticut, John Edwards, avocat et directeur du Center on Poverty, Mike Gravel, maître de conférence, Dennis Kucinich, représentant de l’Ohio, Barack Obama, sénateur de l’Illinois, et Bill Richardson, gouverneur de l’état du Nouveau Mexique.

Hillary Clinton, épouse de l’ancien président Bill Clinton, a été élue sénatrice de New York en 2000, quelques mois avant la fin du mandat de son mari. Depuis sa prise de fonction, et dès ses premiers mois, les spéculations sur sa candidature en 2004 et 2008 n’ont eu cesse de s’amplifier.

Le principal danger qu’elle ait couru au début de la campagne était la question de son expérience : si son principal concurrent Obama n’en a pas, elle en avait peut-être trop et aurait été victime du renouvellement des générations. Ce n’est pas ce qui s’est passé, et elle le devance désormais de 10 à 20 points selon les états, d’après les sondages. Elle est la candidate qui a le plus recueilli de fonds pour l’instant. Son investiture semble de plus en plus assurée.

Ses concurrents lui reprochent notamment d’avoir voté en faveur de la guerre en Irak en 2003, contrairement à Barrack Obama qui s’y est opposé. Libérale au sens américain (favorable a une plus grande intervention de l’Etat dans le domaine public), elle lutte contre cette image depuis son élection en 2000 par un positionnement plus au centre : elle est par exemple favorable à la peine de mort, favorable à une lutte active contre l’immigration clandestine. Il semble que ses efforts ont réussi à toucher les républicains du centre. Elle reste cependant favorable à une extension de l’assurance maladie, contre les républicains, sur le modèle de ce que son mari avait tenté d’imposer durant son premier mandat, alors que la majorité était républicaine.

Les medias, qui cherchaient un moyen de l’attaquer tant elle paraissait lisse, ont finalement mis en avant ce qui n’est pas en soi une critique, mais l’objet de moquerie : son rire, comparé à un caquètement.

Barack Obama, principal concurrent de l’ancienne First Lady, semble en difficulté face à elle depuis quelques mois : son manque d’expérience, qu’il relativise par son engagement politique, semble être en passe d’être vaincu par l’expérience d’Hillary. Ce jeune sénateur de l’Illinois, Barrack Hussein Obama, âgé de 45 ans, est l’étoile montante du parti démocrate. Elu au Senat en 2005, son père est d’origine kenyane tandis que sa mère est une descendante directe du Président des Etats Confédérés Jefferson Davis. Barack signifie « béni » en swahili.

Son parcours personnel est exemplaire : étudiant à l’université de Harvard, il en est ressorti parmi les premiers du classement de sa promotion, devenant le premier rédacteur en chef noir de la prestigieuse Harvard Law Review. Il s’est fait remarquer en 2004 en faisant un discours important lors de l’investiture de John Kerry comme candidat démocrate, appelant à faire vivre le rêve américain, contre la vision de George W Bush. Un de ses principaux atouts est son opposition dès 2003 à la guerre en Irak, alors qu’Hillary Clinton s’y est opposé après avoir voté en faveur de son lancement.

Il s’est déclaré candidat aux élections primaires le 16 janvier 2007.

Résumé traduit par Maxence : Dans un premier temps, Barack Obama se presente clairement sur la ligne de la rénovation du personnel politique. Il feint la surprise de se voir être a ce niveau de la course a la presidentielle, sans rappeler Segolene royale il fut un temps.
Il exprime surtout la nécessitée de changer la maniere de faire la politique, de s’adapter au pays qui change rapidement. Il ne cite comme premiers problemes, que rapidement les pensions, les difficultées d’inscrire les enfants au lycée. C’est aussi un fervent defenseur de la paix, ou tout du moins contre la guerre en Irak, une situation qui n’aurait « jamais du etre ». Il parle de corruption, ou sinon de l’influence des lobbys americains sur la politique, empechant de « traiter des vrais problemes ». Enfin, il appel au raliement du peuple Etats-uniens. A la maniere d’un fantome pas vraiment mort… »Ensemble tout devient possible ».

John Edwards n’est pas un nouveau venu pour ceux qui ont suivi les dernières élections présidentielles en 2004 : candidat aux élections primaires, il a fait partie du ticket présidentiel Kerry-Edwards et concourrait pour la vice-présidence. Il a été sénateur de Caroline du Nord de 1999 a 2004, pour ne pas se représenter ensuite afin de préparer la présidentielle de 2008.

Il est directeur du Center on Poverty, Work and Opportunity de l’université de Caroline du Nord, dans la prestigieuse école de droit de Chapel Hill. Il est particulièrement populaire dans les états du sud où il réalise de très bons scores, pouvant constituer une surprise. Dans ses discours il distingue notamment les deux Amériques, celle des riches, et celle des pauvres, qui vivent dans deux systèmes totalement distincts.


Pour finir, le premier débat entre Fred Thompson, deuxième dans les sondages nationaux, (qui, s’ils indiquent une tendance, n’ont pas de vraie valeur : les élections primaires ont lieu par états, et il semble que le troisième dans les sondages, Mitt Romney, soit au coude-à-coude avec Rudolph Giuliani dans les premiers états à voter) et ses concurrents républicains a eu lieu la semaine dernière, le 9 octobre. Voici deux courtes vidéos.

Dans la première, un institut, Mediacurve, a réuni des militants républicains, supporters de Thompson (en vert dans la vidéo), et des républicains qui ne le soutiennent pas (en rouge sur la vidéo), pour comparer leur satisfaction lorsque l’ancien sénateur parlait. On peut noter que la courbe de satisfaction augmente très rapidement, et que même les deux courbes se rejoignent, dès qu’il dit qu’il faut baisser les impôts et que le gouvernement dépense trop d’argent, idées communes à tous les républicains.

La seconde vidéo, plus humoristique, se termine par une blague faite par Mitt Romney que comprendront ceux qui connaissent la série Law and Order dans laquelle Fred Thompson joue.

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Les commentaires (5)

  1. Je suis juriste et avocat en RDC et je contre les Républicains qui tuent les innoncents en IRAK et je souhaite que les démocrates remportent ces élections pour mettre de l’ordre dans le monde et surtout je désire qu’un noir devienne président des état-unis et ca sera une bonne chose si vraiment tous les americains se rendaient compte de cela et faisaient passer barack, il ny aura plus wold traiteur et plus de haine pour le peuple americain avec les arabes.

  2. OBAMA C’est un sauveur des peuples du monde contre les dérives les plus cruelles de BUSH. que dieu l’aide à gagner les élections.

  3. merci pour l’elevation d’un Noir à la presidentielle des USA, à la personne du geant de BARACK en swahili BARAKA signifiant la benediction. j’ai foie qu’il remportera l’élogé et l’etandard des USA. ceci n’est pas un jeu du hasard cependant ça decoule de son leadership. dit et crie l’esclave dans la plantation de thé » we shall overcome », l’homme qui prêche la paix, la vertu morale(anti corruption), l’éducation des jeunes, les valeurs sociales, l’homme de progres, croissance économique, création des emplois, la coopération bilatérale nord sud, relationship l’intervation de l’Etat pour l’interet americain et planétaire, l’activiste du courant novateur dans la politique et administration(policy, admistration public, integration ecomonic…) votez pour BARACK .H, OB, serait pour un américain clairevoyant investir pour 5 ans,