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LINGE SALE

En ce vendredi 24 octobre, Xavier Darcos, ministre de l’éducation s’est rendu dans la région de Rennes, les couches ne passent pas. 

Sa visite était très attendue par le syndicat FSU qui a préparé dignement son accueil.  Lors de sa  première visite de la journée, dans un lycée professionnel à Dinard, professeurs, parents et élèves l’on attendu de pied ferme. Même scénario à l’inspection académique où les manifestants ont brandit des couches pour marquer leurs révoltes à l’écoute de ces précédentes déclarations sur le sujet il y a quelques mois. Le ministre avait fait une déclaration particulièrement vexante envers les enseignants de petite section de maternelles: "est-ce qu'il est vraiment logique, alors que nous sommes si soucieux de la bonne utilisation des crédits délégués par l'Etat, que nous fassions passer des concours bac +5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches? Je me pose la question"... Les manifestants bretons voulaient aussi protester ce soir contre les suppressions de postes dans l’Education. Le pire de la journée pour le ministre s’est déroulé vers 20 h, où un débat public dans la commune de Tinténiac était prévu. « Nous sommes arrivés vers 19 h 45, raconte une jeune professeur de français, qui s’est mêlée aux manifestations. Nous sommes rentrés en force dans la salle et exprimant notre colère. Toutes les personnes qui sont venues assister  au débat public sont maintenant parties. Il ne viendra pas. Nous avons gagné ! », rigole-t-elle. [post_title] => XAVIER DARCOS VIRÉ PAR DES PROFS BRETONS [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => xavier-darcos-vire-par-des-profs-bretons [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2008-10-25 00:25:17 [post_modified_gmt] => 2008-10-24 22:25:17 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=2491 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 46 [filter] => raw ) [1] => WP_Post Object ( [ID] => 2488 [post_author] => 2 [post_date] => 2008-10-24 12:43:37 [post_date_gmt] => 2008-10-24 10:43:37 [post_content] => Depuis quelques jours certains d'entre vous désespèrent de ne pouvoir lire nos vidéos bloquées par une vilaine croix rouge. La réponse nous est venue de notre site hébergeur vidéo. Vpod n'est pas encore compatible avec Flash player 10 sorti la semaine dernière. La solution est en cours de développement chez Vpod en attendant si vous le désirezla version 9 marche toujours très bien. Merci de votre compréhension [post_title] => PROBLÈMES POUR LIRE LES VIDÉOS [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => problemes-pour-lire-les-videos [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2008-10-24 12:43:37 [post_modified_gmt] => 2008-10-24 10:43:37 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=2488 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 5 [filter] => raw ) [2] => WP_Post Object ( [ID] => 2481 [post_author] => 2 [post_date] => 2008-10-21 20:38:45 [post_date_gmt] => 2008-10-21 18:38:45 [post_content] =>

SURCHAUFFE CARCÉRALE

ARTICLE MODIFIÉ LE 22/10/08 (voir en fin)

« Blocage de toutes les prisons de France à compter du 13 novembre au matin ! » Un message clairement adressé à Rachida Dati, garde des Sceaux, « qui nous snobe depuis plus de trois semaines alors que nous ne pouvons plus attendre », explique Christophe Marquès, secrétaire général du Syndicat National Pénitentiaire Force Ouvrière.

Deux nouveaux détenus se sont suicidés en fin de semaine dernière. Dans un climat carcéral intenable (51 000 places pour 63 000 détenus au 1er octobre, selon l’Ufap), les gardiens de prison expriment leur ras-le-bol. Les trois principaux syndicats pénitentiaires (l’Union fédérale autonome pénitentiaire-Ufap, FO et la CGT), appellent au blocage de tous les établissements pénitentiaires à partir du 13 novembre. C’est la première fois depuis 2002 qu’une union syndicale est créée dans ce corps de métier.

Face à la dégradation quotidienne des conditions de vie dans les prisons, les syndicats souhaitent rencontrer Rachida Dati « pour réfléchir ensemble sur des solutions rapides », souligne Céline Verzeletti, secrétaire général de la CGT - Pénitentiaire. Le directeur de cabinet de la ministre a exposé aux syndicats des propositions, lundi 20 octobre et Rachida Dati a prévu de les recevoir le 7 novembre. Des avancées qui ne convainquent pas Jean-François Forget secrétaire général de l’Ufap. « Nous maintenons notre appel au blocage à partir du 13 novembre, et si la rencontre avec la ministre n’aboutis pas, les prisons resteront mortes. Il y a urgence : la mise en danger de la vie d’un détenu ou d’un agent est permanente.»

Le ministère de la Justice prend acte de cet appel au blocage. « Pourtant, nous n’avons annoncé hier que de bonnes nouvelles aux organisations syndicales », s’interroge Guillaume Didier, porte-parole du garde des Sceaux. « Nous répondons à un certain nombre de leurs demandes comme la mise en place de groupes de travail pour réfléchir sur des thèmes soumis par les syndicats, d’un bureau d’action sociale et d’un audit dans chaque établissement. »

Un dialogue difficile avec la ministre

Le ministère réaffirme sa volonté de partager les mêmes intérêts. « Le dialogue est maintenu avec les organisations syndicales », affirme Guillaume Didier. « Les prisons restent une priorité et nous souhaitons aboutir à des solutions concrètes rapidement. Est-ce une marque de mépris que de créer des emplois dans le milieu carcéral ? »

Pourtant les représentants syndicaux ne partagent pas ce sentiment. « Lors de ses visites sur le terrain, elle nous rencontre rarement, se souvient Céline Verzeletti. Ses déclarations ne sont pas suivies d’actes concrets. Ses mesures sont impraticables et elle refuse de revenir dessus. Elle soulève donc l’irritation et la déception parmi le personnel pénitentiaire. » La CGT pointe certaines mesures émises par Rachida Dati qu'elle considère comme inefficaces. A titre d’exemple, la ronde des gardiens toutes les deux heures pour prévenir des suicides est jugée trop restrictive ou bien encore le recours quasi systématique à l’incarcération pour délit mineur est dénoncé : il facilite l’engorgement des prisons.

Une action compliquée

Le statut du personnel carcéral interdit la grève. Mais « le blocage sera relayé par le personnel en dehors de ces horaires de service, explique Céline Verzeletti. Mais il s’exposera quand même à des sanctions disciplinaires. Nous bloquerons l’entrée des intervenants extérieurs (Visiteurs, avocats, concessionnaires et travail pénal). En aucun cas nous ne perturberons les visites familiales, trop importantes aux yeux des détenus, le personnel de santé ne sera pas non plus perturbé. Ce dispositif est assez compliqué à mettre en place mais la sécurité des lieux ne sera pas menacée. » Les syndicats attendent une mobilisation « très forte » et inscriront leur mouvement dans la durée.

Marie Périssé

 

Modif du 22/10/11

Les syndicats pénitentiaires lèvent leur appel au blocage des prisons prévu pour le 13 novembre

Contactés par téléphone hier mardi  21 octobre, les représentants des syndicats Ufap, FO et CGT ont été convoqués par Rachida Dati à 8 h 30, aujourd’hui 22 octobre.  A l’issue de cette réunion, Guillaume Didier porte-parole de Rachida Dati a annoncé la levée du mot d’ordre de blocage des centres de détention lancé par les syndicats et prévu pour le 13 novembre.  Une information par la suite confirmée par Guillaume Marquez, secrétaire général de FO Pénitentiaire, qui estime avoir obtenu satisfaction sur les revendications émises. 

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QUAND LES PUBS RACONTENT, À LEUR INSU, LA LOGIQUE DU SYSTÈME CAPITALISTE  

Voici l'histoire d'une édifiante coïncidence entre le contenu d'un texte et la nature des publicités proposées par Google.

Sur un fil de commentaires de LaTéléLibre, Puerta, un habitué du site, publie un texte signé Agnès Maillard, qu'il a trouvé sur son blog, le monolecte.fr, (voir le texte ci-dessous).  Il y est question de la crise économique que l'on vit actuellement, ou plus exactement que l'on veut nous faire vivre, pour qu'on ait peur et qu'on accepte des solutions qui ne remettent pas en cause le système économique actuel. Un très beau texte que je décide de publier à part.  En me rendant sur le blog d'Agnès, je tombe avec stupeur sur les annonces Google. Non pas que je repproche le recours à la pub "pour nourrir la bête", comme il est indiqué au dessus des pubs, mais par le contenu des pubs. Il faut savoir que Google permet de rémunérer un blog sur le nombre de "clics" effectués par les visiteurs. Le choix des publicités n'est pas le résultat d'une décision d'un annonceur ou d'une agence, mais il se fait automatiquement, et varie en fonction des contenus texte du blog concerné. Regardez:  

Le télescopage est incroyable.

Dans son texte Agnès dénonce la logique du système, "tout ce qui compte, c’est de nous maintenir dans un état de panique permanent : le chômage, les talibans, la crise. Qu’on ait bien peur et que l’on soit prêt à suivre n’importe quel dogme, du moment qu’il sort de la bouche d’un homme providentiel" et conclu que "La vraie révolution, c’est de cesser de les croire, ne plus avoir peur et passer à autre chose, maintenant, ici et partout". Bref un appel à la mobilisation, au rassemblement collectif.

 

Le robot de  Google qui a "choisi" ces mots-clés, en "lisant" les textes du blog, a trouvé une réponse économique au contenu: les citoyens, travailleurs ou chômeurs, ne sont pas en colère contre la crise, ils sont anxieux, angoissés, malades, et doivent se soigner, dans leur coin. Le robot a donc une idéologie, il exprime ainsi l'intérêt du système en place: faire croire aux individus que leurs problèmes sont pathologiques.

Il existe bien une autre médecine: l'action collective. Mais Google n'a pas pensé répondre "syndicats", "manifestation" ou "révolution", ça n'est pas (encore) en magasin...

John Paul Lepers

 

 

Voici l'intégralité du texte écrit pas Agnès Maillard, et publié sur son blog, monolecte.fr

 

Ceci n'est pas une crise

Depuis quelques jours, il y a un concert de tamtam dans la volière et c’est la panique à bord. Il n’est plus possible d’avoir la moindre petite connexion médiatique (journaux, radio, TV, web) sans se retrouver littéralement submergé par un tsunami de hurlements échevelés : “c’est la crise, c’est la crise, c’est la crise !”

Ça a l’air de franchement chier dans le ventilo, vu comme cela… Sans rire, vous n’en avez pas marre de vous faire dicter vos actions et émotions par les mêmes guignols, ceux-là mêmes qui ont rabâché sans rire pendant des années que le libéralisme et la dérégulation sont bons pour notre poil, qu’un bon citoyen est un citoyen qui se vautre comme un goret dans la consommation à outrance et à crédit, s’il vous plait, qu’il faut aimer les riches et les patrons, parce que ce sont eux les forces vives, eux qui créent la richesse, laquelle, si elle est assez abondante au sommet finira par ruisseler doucement jusqu’aux assoiffés parqués sous la table du banquet ? Cette agitation à la limite du Tourette viral serait drôle si elle n’était aussi pathétique. Mais, putain, c’est la crise ! À les écouter, on va tous se retrouver dans une galère pire que dans un roman qui aurait été écrit par Steinbeck, Dickens et Zola réunis. Il ne nous reste qu’une issue : les écouter, approuver leurs plans de relance et filer sans moufter le blé que nous avons épargné, mois après mois, années après années, péniblement, sur les maigres subsides qui nous tiennent lieu de salaires. Car ce sont les mêmes, qui se foutaient de la gueule des Cassandres qui prétendaient que les arbres de l’immobilier ne peuvent monter jusqu’au ciel, qui ramènent leur science aujourd’hui pour nous expliquer qu’ils nous l’avaient bien dit (même pas le courage de leurs erreurs et aveuglements, ces faisans!) et que pour s’en sortir, il faut filer plein, plein de pognon à leurs petits copains qui se sont bien gavés, jusqu’à vidanger le système et nous précipiter dans… la récession. Ouf, voilà, le gros mot est lâché. C’est pire qu’une crise, ce qui nous arrive, c’est une putain de récession, avec des millions de chômeurs, des boîtes qui ferment partout, des cantines compassionnelles pour pauvres et des SDF plein les rues des villes… comme d’hab’, quoi! Parce qu’en fait, la crise n’est pas le problème, elle est le mode normal de fonctionnement du capitalisme. Le scénario est toujours le même : des mecs qui ont l’argent et qui avec, veulent en gagner toujours plus, des montages financiers qui reposent sur du vent, l’emballement de la machine, le mythe de la croissance infinie dans un monde parfaitement fini, la prédation de tous contre tous, la montée des inégalités, le déferlement de la misère, encore plus de concentration de pouvoir et d’argent, le blanc-seing des politiques à cette curée hargneuse, la collaboration féroce des porte-flingues, des traîtres à leur classe, des sans-grade qui prennent les strapontins pour des marches-pieds, des politicards qui vont à la soupe avec la même avidité qu’ils envoient leurs électeurs benêts à l’équarrissage, et au bout du compte et des mauvais calculs, le château de cartes s’effondre sur la piétaille pendant que les nantis organisent la faillite des nations pour se refaire avant le prochain tour de poker menteur. Personnellement, je n’en ai rien à cirer de leur crise : je suis tombée dedans quand j’étais petite. Un soir, mon père est rentré du boulot avec une 4L. Il avait revendu, pour cause de crise du pétrole, la Commodore, la belle américaine morfale à la gigantesque banquette arrière où je m’allongeais pour les longs trajets. Depuis ce moment-là, ça a toujours été la crise : éteindre la lumière en sortant d’une pièce, pour économiser, mettre un gilet en hiver plutôt que de monter le thermostat, bosser dur à l’école pour échapper au chômage galopant, collectionner les diplômes et les emplois de merde sous-payés, des loyers qui grimpent avec des revenus qui stagnent au mieux, toujours rogner, accepter le SMIC comme plafond de verre et renoncer, petit à petit à toujours plus de choses : les sorties, les restos, les loisirs, les journaux (ça, ça a été facile!), les fringues, les déplacements, les livres (ça, ça a été vraiment dur!), les soins, le chauffage… Là, il ne reste plus grand-chose à rogner en dehors de la bouffe et du logement, mais même ce peu, ça fait encore envie aux charognards. La récession guette les classes moyennes prévoyantes qui avaient placé leur éconocroques dans des PEA pour leur faire gicler au moins du 15 % par an ? Vont-ils devoir renoncer à la résidence tertiaire ? Aux vacances d’entre saisons à Saint-Domingue (là où la vie des larbins est moins chère). Nous sommes des millions en face à nous être serrés la ceinture cran après cran, depuis des années, pour leur servir leur putain de 15%, puis 20, puis 30%… jamais assez et jamais envie de savoir d’où vient le fric. C’est bien connu, quand tu ne sais pas, tu n’es pas coupable, même pas complice. Suffit de regarder ailleurs, de prendre l’oseille et d’en profiter à fond les ballons, comme Louis, le gentil retraité que décrit François Ruffin dans son livre La guerre des classes. Tout content d’avoir triplé sa mise en PEA en 10 ans et refusant de voir le lien avec l’explosion des bas salaires, des temps partiels, du chômage, des Smicards. Pas voir, tout prendre. L’économie Gillette Bref, la crise, c’est la leur. La récession, c’est un petit coup de canif dans le bling-bling, c’est juste un nouvel écrémage de vainqueurs dans le petit lot de ceux qui pensaient avoir réussi à s’extraire au-dessus de la masse laborieuse et souffrante, c’est un réajustement de compteurs. Il ne faut pas croire que le fric a disparu. L’argent ne s’est pas évaporé, ce sont les promesses de gains anticipés sur notre travail réel qui ont été réétalonnées, un temps, sur l’économie réelle. Parce qu’ils ne peuvent finalement pas nous prendre plus de fric que celui qu’ils consentent encore à nous lâcher, fort parcimonieusement, par ailleurs. C’est ça, la crise des subprimes. L’étonnement de voir que les pauvres payés au lance-pierre n’allaient pas pouvoir payer 2 fois leur valeur des baraques qui coûtent déjà plus d’une vie de labeur. C’est sûr, quelle surprise ! La vraie surprise, pourtant, pour les loqueteux, ça aurait dû être de découvrir que l’argent qui manquait connement il y a quelques jours pour leur éviter de crever la bouche ouverte, cet argent aujourd’hui sort de partout pour colmater les dettes de jeu de ceux qui avaient pourtant déjà tout. Pas de fric pour l’école, la recherche, la santé, les retraites, les banlieues, les chômeurs, les fonctionnaires. Mais 10 fois, 100 fois, 1000 fois plus de fric, comme ça, au débotté, pour combler les fouilles des banquiers. Ça, ça devrait être la putain de surprise, la vraie leçon de la crise. Et où comptent-ils trouver tout ce pognon qui leur faisait si cruellement défaut quand on en avait besoin pour honorer de simples engagements de l’État devant les citoyens ? Ils hésitent : le livret A, le LEP… les petits bas de laine des gagne-petit. Plus une dette supplémentaire qu’il n’est plus subitement honteux de faire peser sur notre descendance. La dette pour les investissements humains, c’est mauvais. La dette pour nourrir l’ogre financier, c’est bien. Le capitalisme, c’est comme les rasoirs Gillette : une première lame pour bien choper le pauvre et une seconde pour lui faire les poches. Puis une troisième, au cas où la seconde aurait oublié du pèze dans les coins inaccessibles. Et pourquoi pas une quatrième, pendant qu’on y est ? Pour finir d’essorer le pauvre avant qu’il ne se rétracte. Directement dans le vif. Tout ce qui compte, c’est de nous maintenir dans un état de panique permanent : le chômage, les talibans, la crise. Qu’on ait bien peur et que l’on soit prêt à suivre n’importe quel dogme, du moment qu’il sort de la bouche d’un homme providentiel. Pour que l’on soit dans l’urgence, pas dans la réflexion : “vite, on est dans la merde, videz vos poches… heu, mais pas vos comptes en banque (on en a encore besoin !)”. Il nous faut avoir peur de la misère noire qu’annonce la crise qui déferle. Cette crise qu’ils nous agitent sous le nez comme une mulletta pour que nous ne voyons pas que les seuls perdants, c’est nous, que le fric qui est aspiré goulûment par les boites noires commodément opaques des chambres de compensation, c’est le nôtre, que leur richesse, c’est notre pauvreté, qu’ils ont absolument besoin de nous pour continuer de la même manière alors que nous n’avons pas du tout besoin d’eux pour vivre mieux. Parce que nous n’avons pas besoin d’eux et de leur système confiscatoire mortifère, alors qu’eux colonisent nos vies pour bâtir leurs fortunes. Pas besoin d’eux pour construire autre chose, ici et maintenant. Et les laisser dans leur merde. Ce n’est pas une crise, c’est une révélation. Ce n’est pas le chaos, c’est la revanche du réel. Ce n’est pas la fin, mais peut-être bien le début. Ils vont tenter de nous vendre au prix du sang leur monnaie de singe(fr) et leurs rêves de pierre, pour perpétuer le système. Le leur. Celui qui leur profite. La vraie révolution, c’est de cesser de les croire, ne plus avoir peur et passer à autre chose, maintenant, ici et partout. C’est pour cela que l’âge de la critique se termine ici et que commence enfin l’âge de faire. (MONOLECTE - AGNES MAILLARD)    

 

La crise vue des pays sous-développés

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MÉDIAS

Ce vendredi 17 octobre, sort... Vendredi. Un journal papier hebdomadaire qui puise ses infos sur internet et les blogs.

Une revue de web, dirigée par Philippe Cohen, qui a quitté le site de Marianne, et Jacques Rosselin, fondateur de Courrier International et de feu la première web TV, CanalWeb.
Dans la jungle du web, l'équipe de Vendredi se propose de faire le tri entre mauvaises et bonnes infos, et s'engage à rémunérer (50€), les auteurs des articles sélectionnés. Vendu 1€50, l'équilibre du journal est fixé à 50 000 exemplaires. 
Longue vie à Vendredi!
Voici leur pub:
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RÉFLEXION SUR LA CRISE

Publié par ContreInfo.info

"La liberté de circulation des capitaux et les libertés démocratiques sont en relation inverse, affirme Chomsky. Le « droit de vote » accordé aux investisseurs, qui peuvent désormais faire tomber une économie en retirant leurs capitaux, équivaut à une interdiction de fait des politiques qui pourraient leur nuire. Keynes, qui fut le négociateur Britannique à Bretton Woods, considérait que le plus grand succès de la conférence avait été la possibilité donnée aux états de restreindre la circulation des capitaux. Le temps est sans doute venu de l’entendre à nouveau.

Par Noam Chomsky, Counter Punch, 10 octobre 2008

Le déroulement simultané de la campagne présidentielle aux Etats-Unis et de la crise des marchés financiers présente l’une de ces occasions où les systèmes politiques et économiques révèlent clairement leur nature.

Les passions soulevées par cette campagne peuvent ne pas être universellement partagées, mais presque tous ressentent une angoisse lorsqu’un million de familles perdent leur domicile, et tous s’inquiètent des risques qui pèsent sur l’emploi, l’épargne et l’assurance maladie.

Les premières propositions de Bush pour faire face à la crise étaient tellement empreintes d’autoritarisme qu’elles ont du être rapidement modifiées. En raison des intenses pressions exercées par les lobbyistes, elles ont été reformulées et présentées comme « un net succès pour les plus grands établissements du secteur... Un moyen de se débarrasser de leurs actifs sans être acculés à la faillite ou la fermeture », ainsi que l’a écrit James Rickards, qui avait négocié le compte du gouvernement fédéral le renflouement du fonds d’investissement Long Term Capital Management en 1998. Tout ceci nous rappelle que nous sommes en terrain connu. Les origines immédiates de la crise sont à rechercher dans l’effondrement de la bulle immobilière née sous le mandat d’Alan Greenspan, le gouverneur de la Réserve fédérale. Greenspan avait soutenu l’économie défaillante des années Bush en relançant la consommation des ménages à crédit en même temps que par des emprunts à l’étranger. Mais les racines sont plus profondes. Elles tiennent en partie au triomphe de la libéralisation financière au cours des 30 dernières années - qui a libéré autant que possible les marchés de la réglementation gouvernementale.

Ces mesures, comme on pouvait le prévoir, ont conduit à une augmentation de la fréquence et de l’intensité des revers économiques, qui aujourd’hui menacent de se transformer en la pire crise depuis la Grande Dépression.

Comme c’était également prévisible, les secteurs privilégiés qui ont récolté d’énormes bénéfices de cette libéralisation demandent une intervention massive de l’Etat pour sauver les établissements financiers en faillite.

Cet interventionnisme est une caractéristique récurrente du capitalisme d’État, même si son ampleur aujourd’hui est inhabituelle. Une étude réalisée voila 15 ans par les économistes Winfried Ruigrok et Rob van Tulder, avait montré qu’au moins 20 entreprises présentes dans le classement des « Fortune 100 » n’auraient pas survécu si elles n’avaient pas été sauvées par leurs gouvernements respectifs. Parmi les autres entreprises du classement, nombreuses étaient celles qui s’étaient enrichies en exigeant que leurs gouvernements « socialisent leurs pertes », comme c’est le cas aujourd’hui dans le sauvetage organisé aux frais du contribuable. Ces interventions des gouvernements ont été « la règle plutôt que l’exception au cours des deux derniers siècles », concluaient-ils."

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[post_title] => LE CAPITALISME CONTRE LA DÉMOCRATIE PAR NOAM CHOMSKY [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => le-capitalisme-contre-la-democratie-par-noam-chomsky [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2008-10-16 20:03:54 [post_modified_gmt] => 2008-10-16 18:03:54 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=2454 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 2 [filter] => raw ) [6] => WP_Post Object ( [ID] => 2450 [post_author] => 2 [post_date] => 2008-10-15 23:50:47 [post_date_gmt] => 2008-10-15 21:50:47 [post_content] =>

L'ARGENT DETTE (MONEY AS DEBT)

L’argent Dette ou une leçon d’économie en vidéo !

 

Plan Paulson américain de 700 milliards de dollars. « 360 milliards d’euros» accordés par le gouvernement français lundi pour « restaurer la confiance » dans un système bancaire déboussolé. Les plans de sauvetage de l’économie se succèdent. Et les journaux relaient une question que se posent beaucoup de Français: mais d’où vient cet argent ? La crise financière est donc le moment de suivre un cours de rattrapage en économie. Et de revenir sur les fondamentaux, à savoir la monnaie.

Un artiste et vidéographe québécois a essayé de répondre aux questions que vous vous posez peut-être en ce moment : qui crée la monnaie ? Comment circule-t-elle ? Comment fonctionnent les banques ? … grâce à un long-métrage.  Il s’appelle Paul Grignon. N’hésitez pas à partager des informations sur cet homme car il est un quasi inconnu sur la toile. Un vide curieux compte tenu du succès de son film d’animation sur l’origine de la monnaie.  L’argent dette ou Money as debt, circule sur l’internet et connait un tel phénomène que le réalisateur a renoncé à toute poursuite contre le piratage. Une version française est disponible. Une occasion pour la télé libre de vous le présenter.

 

Un film à charge contre les banquiers

Selon Paul Grignon, le système monétaire international repose entièrement sur les banques. Des institutions auxquelles les gouvernements, les entreprises comme les particuliers font confiance pour gérer leur argent. Mais aujourd’hui le système bancaire est caduc. Pourquoi ? Son raisonnement est simple : « La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour. D’où vient tout cet argent ? Comment peut-il y avoir tant d'argent à prêter ? La réponse est... qu'il n'y en a pas. De nos jours, l'argent s'est fait dette. S'il n'y avait pas de dette il n'y aurait pas d'argent ».

Ce long-métrage vaut le détour si vous avez du temps (il dure 52 minutes). Les dessins sont simplistes certes, l’incontournable famille Rothschild y est vaguement associée à une pieuvre ! Mais à part ce « détail » et quelques inexactitudes, à la fin, on a l’impression de mieux comprendre le système des banques et de circulation de la monnaie. De plus, Paul Grignon ne se contente pas de décrire un système mais propose des solutions.

Kelly Pujar

VERSION FRANÇAISE:

[video  L'Argent Dette de Paul Grignon (Money as Debt FR) from Bankster on Vimeo.]

 

VERSION ANGLAISE PARTIE 1: [video <div><object width="420" height="336"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/k3JrLgKX18Eg1KEgYf&related=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed src="https://www.dailymotion.com/swf/k3JrLgKX18Eg1KEgYf&related=1" type="application/x-shockwave-flash" width="420" height="336" allowFullScreen="true" allowScriptAccess="always"></embed></object><br /><b><a href="http://www.dailymotion.com/video/x5pq53_money-as-debt-vostfr-13_news">Money as Debt VOSTFR 1/3</a></b><br /><i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/maracouja972">maracouja972</a></i></div>] VERSION ANGLAISE PARTIE 2 [video <div><object width="420" height="336"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/k2ef0DWJ2k2BpMEgZE&related=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed src="https://www.dailymotion.com/swf/k2ef0DWJ2k2BpMEgZE&related=1" type="application/x-shockwave-flash" width="420" height="336" allowFullScreen="true" allowScriptAccess="always"></embed></object><br /><b><a href="http://www.dailymotion.com/video/x5pq7i_money-as-debt-vostfr-23_news">Money as debt VOSTFR 2/3</a></b><br /><i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/maracouja972">maracouja972</a></i></div>] VERSION ANGLAISE PARTIE 3 [video <div><object width="420" height="336"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/k6Jb6qaqihorjWEh1h&related=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed src="https://www.dailymotion.com/swf/k6Jb6qaqihorjWEh1h&related=1" type="application/x-shockwave-flash" width="420" height="336" allowFullScreen="true" allowScriptAccess="always"></embed></object><br /><b><a href="http://www.dailymotion.com/video/x5pqab_money-as-debt-vostfr-33_news">Money as Debt VOSTFR 3/3</a></b><br /><i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/maracouja972">maracouja972</a></i></div>] Plus d’infos sur les sites officiels :

Money as debt, version originale :  http://moneyasdebt.net/

 

  [post_title] => L'ARGENT POUR LES NULS [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => largent-pour-les-nuls [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2008-10-15 23:50:47 [post_modified_gmt] => 2008-10-15 21:50:47 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=2450 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 11 [filter] => raw ) [7] => WP_Post Object ( [ID] => 2443 [post_author] => 2 [post_date] => 2008-10-14 15:51:12 [post_date_gmt] => 2008-10-14 13:51:12 [post_content] =>

John McCain, « Le Survivant »

Editions Alphée, Paris, 2008.

  La journaliste Marjorie Paillon (BFM TV et Radio, rédactrice en chef du site d’informations “Ilovepolitics.info”) vient de publier le premier ouvrage écrit en français sur le candidat républicain John McCain. Ecrit cet été notamment grâce aux fruits d’une enquête sur le terrain, en collaboration avec le journaliste d’Europe 1 Martial You, ce livre nous rappelle combien John McCain a eu un parcours atypique, quand les medias ont pour la plupart une plus grande sympathie pour Barack Obama, qui peut conduire à assimiler le candidat républicain à l’actuel président. Que John McCain soit plus modéré ou plus radical dans sa politique que George W. Bush s’il était élu, il n’en sera pas moins très différent.   Marjorie Paillon remonte aux origines familiales et à la tradition de dévouement à la nation américaine depuis que l’arrière grand-père de McCain a quitté l’Ecosse durant la seconde moitie du XIXe siècle. Le grand malheur de John McCain a été de ne pas pouvoir devenir officier haut-gradé comme son père et son grand-père. Conscient de cela après ses cinq ans de détention au Vietnam, il s’est lancé dans une carrière politique avec le soutien de Ronald Reagan, succédant au Sénat à Barry Goldwater, qui avait été le candidat républicain face à Lyndon Johnson en 1964.   Impliqué dans le scandale financier des « Keaton Five » à la fin des années 80 (scandale que l’équipe de campagne d’Obama essaie de rappeler au moment de la crise financière qui donne l’avantage aux démocrates), il se lance ensuite dans une campagne de lutte contre la corruption qui lui crée de nombreux ennemis. Il est le rival malheureux de George W. Bush lors des élections primaires républicaines de 2000 durant laquelle il est battu par ceux qui sont aujourd’hui ses conseillers et qui formaient alors le bataillon de Karl Rove, éminence grise du nouveau président. Apres une opération due à son cancer, il retrouve sa réputation de « Maverick » : il lutte aux côtés du démocrate Joe Lieberman, qui deviendra l’un de ses meilleurs amis et qu’il aurait préféré comme colistier en 2008, contre l’autorisation de la torture suite au scandale de la prison irakienne d’Abu-Graib. Prisonnier lui-même, victime a nombreuses reprises du « waterboarding » (noyade simulée), il n’a eu cesse de s’opposer à ce traitement pour lequel les Etats-Unis ont juge des officiers japonais au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Contre l’avis de son parti, il a défendu une loi facilitant la régularisation des clandestins qui ont un travail.   Briguant l’investiture de son parti, il « flip-flope » et dit en janvier 2008 qu’il ne voterait pas pour cette loi si elle passait au Congres. C’est là le problème de John McCain : il n’est plus le Maverick qu’il était (un autre républicain joue ce rôle dans le parti : Chuck Hagel, opposant invétéré à George W. Bush, qui pourrait être Secrétaire d’Etat de l’administration Obama.) Ses changements d’avis sont certes moins caricaturaux que ceux de son ancien rival Mitt Romney (pro-choix, défenseur du mariage gay et d’un contrôle de la vente des armes, avant d’avoir des idées opposées) mais le mettent en difficulté quand il a par ailleurs voté pour 90% des lois présentées par George W. Bush. Il lui est d’ailleurs difficile de taxer Barack Obama d’élitisme quand il ne sait pas combien de maisons il possède. A ce titre, le choix de Sarah Palin est judicieux mais n’a aucune portée au final : les gaffes et l’inexpérience de la candidate à la vice-présidence associées à la crise financière donnent l’avantage aux démocrates.   Marjorie Paillon nous présente donc ce candidat atypique de façon synthétique, avec les témoignages de journalistes et de compagnons de route du sénateur de l’Arizona. Une lecture très intéressante si l’on veut comprendre cette élection qui restera historique, que le président élu soit Barack Obama ou John McCain. Nicolas Condom   [post_title] => UN LIVRE EN FRANÇAIS SUR MC CAIN [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => un-livre-en-francais-sur-mc-cain [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2008-10-14 15:51:12 [post_modified_gmt] => 2008-10-14 13:51:12 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=2443 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 1 [filter] => raw ) [8] => WP_Post Object ( [ID] => 2436 [post_author] => 2 [post_date] => 2008-10-12 20:21:07 [post_date_gmt] => 2008-10-12 18:21:07 [post_content] =>

Voici le communiqué que le bureau de Ségolène Royal vient d'envoyer aux rédactions, enfin des idées concrètes!

Propositions pour répondre à la crise économique et financière que Ségolène Royal a faites au cours de l'émission le grand rendez vous Europe 1/le Parisien/TV5, ce dimanche 
12 octobre

 

1 - Créer un ministère franco-allemand de l'économie préfigurant un futur gouvernement économique de la zone euro. La crise actuelle démontre en effet la nécessité d'une politique économique européenne forte et d'un plan de relance à l'échelle de l'Union. Ce ministère serait en particulier chargé de créer les conditions d'une croissance verte en investissant dans les technologies environnementales.

2 - Agir pour le pouvoir d'achat en révolutionnant la fiscalité française : fusion de la csg et de l'impôt sur le revenu et suppression d'une partie (20 milliards) de niches fiscales qui permettraient par exemple de redistribuer 1000 euros à 20 millions de familles, sous forme de baisse d'impôts.

3 - Pour soutenir et accompagner les entreprises dans leur développement, constituer une véritable banque publique. Constatant les insuffisances actuelles d'Oséo, cette banque serait adossée à la caisse des dépôts et consignations ; elle accorderait des crédits de court terme (trésorerie) et de long terme.

 4 - Imposer à l'ensemble des acteurs financiers le respect de la réglementation dite de Bale 2. Cette réglementation qui contraint les banques à détenir un euro de fonds propres pour 12 euros de crédits ne s'applique pas aujourd'hui à un certain nombre d'acteurs, notamment les fonds spéculatifs.

5 - Agir contre les paradis fiscaux de deux façons : d'une part engager une réflexion collective au sein de l'union européenne ; d'autre part interdire aux fonds et aux banques domiciliés dans les paradis fiscaux d'investir sur les marchés de l'union européenne

6 - Contraindre les banques à conserver dans leurs bilans les créances qu'elles revendent aujourd'hui à d'autres acteurs financiers. La  crise actuelle est en effet le résultat pour une large part de la « titrisation ». Cette réforme devrait être faite dans l'Union européenne et dans les pays du G7g.

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LaTéléLibre a besoin de vous!

Dans les jours ou les semaines qui viennent, nous cherchons, pour compléter notre équipe, des stagiaires sous conventions, ou bien des bénévoles motivés, plein d'idées et talentueux... Participez à une action collective tout en complétant votre formation. Nous sommes ouvert à des jeunes, mais aussi aux retraités qui ont envie d'être utiles. Nous demandons un engagement minimum de deux mois. - Un ou une journaliste junior , pour préparer les émissions, et participer à des tournages (plein temps) - Un ou une journaliste senior , pour accompagner des jeunes (un jour par semaine) - Un ou une Webmaster , pour assurer l'entretien du site et réaliser de petites modifications (un jour par semaine) - Un ou une assistant(e) de production (plein temps ou mi-temps) Si notre aventure vous intéresse, contacter Caroline Lançon (directrice de production):

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LINGE SALE

En ce vendredi 24 octobre, Xavier Darcos, ministre de l’éducation s’est rendu dans la région de Rennes, les couches ne passent pas. 

Sa visite était très attendue par le syndicat FSU qui a préparé dignement son accueil.  Lors de sa  première visite de la journée, dans un lycée professionnel à Dinard, professeurs, parents et élèves l’on attendu de pied ferme. Même scénario à l’inspection académique où les manifestants ont brandit des couches pour marquer leurs révoltes à l’écoute de ces précédentes déclarations sur le sujet il y a quelques mois. Le ministre avait fait une déclaration particulièrement vexante envers les enseignants de petite section de maternelles: "est-ce qu'il est vraiment logique, alors que nous sommes si soucieux de la bonne utilisation des crédits délégués par l'Etat, que nous fassions passer des concours bac +5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches? Je me pose la question"... Les manifestants bretons voulaient aussi protester ce soir contre les suppressions de postes dans l’Education. Le pire de la journée pour le ministre s’est déroulé vers 20 h, où un débat public dans la commune de Tinténiac était prévu. « Nous sommes arrivés vers 19 h 45, raconte une jeune professeur de français, qui s’est mêlée aux manifestations. Nous sommes rentrés en force dans la salle et exprimant notre colère. Toutes les personnes qui sont venues assister  au débat public sont maintenant parties. Il ne viendra pas. Nous avons gagné ! », rigole-t-elle. [post_title] => XAVIER DARCOS VIRÉ PAR DES PROFS BRETONS [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => xavier-darcos-vire-par-des-profs-bretons [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2008-10-25 00:25:17 [post_modified_gmt] => 2008-10-24 22:25:17 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=2491 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 46 [filter] => raw ) [comment_count] => 0 [current_comment] => -1 [found_posts] => 27 [max_num_pages] => 3 [max_num_comment_pages] => 0 [is_single] => [is_preview] => [is_page] => [is_archive] => 1 [is_date] => 1 [is_year] => [is_month] => 1 [is_day] => [is_time] => [is_author] => [is_category] => [is_tag] => [is_tax] => [is_search] => [is_feed] => [is_comment_feed] => [is_trackback] => [is_home] => [is_privacy_policy] => [is_404] => [is_embed] => [is_paged] => 1 [is_admin] => [is_attachment] => [is_singular] => [is_robots] => [is_favicon] => [is_posts_page] => [is_post_type_archive] => [query_vars_hash:WP_Query:private] => 4fbcb78938ddfb2f5af81fece2f7b0c9 [query_vars_changed:WP_Query:private] => [thumbnails_cached] => [allow_query_attachment_by_filename:protected] => [stopwords:WP_Query:private] => [compat_fields:WP_Query:private] => Array ( [0] => query_vars_hash [1] => query_vars_changed ) [compat_methods:WP_Query:private] => Array ( [0] => init_query_flags [1] => parse_tax_query ) )