Lecteur vidéo

Faire un don

Faire un don

Envoyer l’article par mail
Télécharger le .torrent

Fichier indisponible pour l’instant

Qu’est-ce que le Torrent ?

Grâce à Bittorrent vous pouvez télécharger et partager la vidéo que vous êtes en train de visualiser.

Sous les Pavés… du Poisson !

Publié le | par

 

LE STREET FISHING, ÇA DONNE LA PÊCHE !

Nom d’une canne en bois ! Pour un p’tit pêcheur de province comme moi, le hobby du dimanche était à oublier en venant vivre dans la capitale. Mais que nenni ! La pêche à Paris, ça existe et pour la rendre plus « in », on l’appelle Street fishing. Même si le décor change, l’évasion et le plaisir restent identiques pour plus d’une centaine d’adeptes venus taquiner le poisson en ce dimanche d’octobre.

Ce qui diffère de la pêche traditionnelle de province, c’est l’aspect social. En effet, exit l’image du vieux pêcheur solitaire qui porte une casquette ornée de mouches pour leurrer le poisson. Ici, on pêche entre internautes au style urbain. En effet, lorsque nous sommes arrivés sur le parvis de Notre Dame le 24 octobre dernier, j’ai d’abord cru qu’on avait à faire à des skateurs. Mais non ! Cannes et moulinets remplaçaient planches et roulettes pour ces jeunes qui forment une immense communauté de copains.

Lors de ces « sorties pêche » sur les quais de la capitale, on s’évade. On parle matériel entre connaisseurs, taille des prises, type d’appâts et dernier cri en matière de cannes. Pas de noms, pas de prénoms, ici, ces cyber-pêcheurs s’appellent par le pseudo qu’ils se sont donné sur le Forum Pêche en Seine. Les tracas quotidiens et les malheurs du monde n’auront pas toujours leur place dans ce monde parallèle si convivial où l’on se nourrit de la bonne humeur des membres. Alors on se ballade de ponts en ponts, on s’amuse, on fait des noeuds avec les fils et surtout, on n’oublie pas de casser la croûte.

Et le pauvre poisson alors ?

Et bien il est relâché ! Plus considéré comme un camarade de jeu plutôt qu’une proie à abattre, chaque spécimen péché est remis à l’eau pour en faire profiter les comparses. Véritables connaisseurs de la Seine, les street-fisheurs peuvent également témoigner de l’évolution du fleuve et des progrès écologiques : ils repèrent les nouvelles espèces qui prolifèrent et surveillent l’amélioration de la qualité de l’eau. Une Seine malheureusement toujours polluée par des substances toxiques telles que le PCB : des déjections d’usines jaunâtres et insolubles dans l’eau, aux effets toujours inconnus sur le long terme.

Thibault Pomares
Images : Quentin d’Hainaut
Montage : Quentin d’Hainaut et Etienne Broquet

Partager cet article

Les commentaires (32)

  1. Les effets des pollutions ne sont pas inconnu, pour qui veux les voir.
    Révisons notre pensée, ce serait ça, la révolution vers une nouvelle ère d’amour pour le vivant. Vers le bien être de l’humanité.
    Si nous voulons sauver notre planète, notre humanisme, tentons de trouver des solutions et nous les trouverons.

    Aimer vous les uns les autres est un principe maintenant en adéquation avec la science.
    L’information est à votre disposition, jugez par vous même.

  2. Moi, une fois qu’on m’a accroché un hameçon dans la bouche, je préfère qu’on me mange… c’est une question de principe…
    (Géronimo)

  3. Oh, Giorgio ! Il est pas né celui qui te ramènera au bout de sa ligne, sauf si on s’est trompé dessus dés le début et qu’ad patres on se retrouve traîné par la bouche jusqu’à un gros barbu!

  4. Je n’ai jamais compris cette histoire de « no-kill »… Pour moi cela n’a aucun intérêt.
    L’acte de pêche est un acte de prédation, et pêcher sans manger sa proie ça revient à infliger des souffrances gratuites au poisson. Si tu ne le bouffes pas, fout lui la paix. C’est tout.
    Il y a d’autres moyens pour fabriquer du lien social que de se planquer derrière une démarche écologique…
    On est dans le grand n’importe quoi.

  5. @Gwendal : certains pêcheurs pratiquant le no-kill n’utilisent pas d’hameçons avec des « ardillons » (petite pointe qui esquinte le poisson). Je ne pense donc pas que le poisson souffre le martyr, il n’y a qu’à voir comme il repart après. Cela équivaut peut-être à une piqure d’aiguille comme l’on s’inflige souvent. Si on devait nous abattre à chaque fois qu’on se pique en recousant un bouton, bravo l’hécatombe. Ne touchons plus à rien.

    Après, le fait de se « cacher derrière une démarche écologique », tu l’as inventé de toute pièce. La première chose que dit l’intervenant est que le no-kill n’a rien à voir avec l’écologie, c’est plus pour laisser le poisson vivre, le transmettre, c’est un camarade, ce n’est plus une proie et ils n’ont pas besoin de le manger.

    la pêche reste un loisir, un plaisir, si quelque chose ne change pas entre le street fishing et la peche « normale » c’est bien ça. En rien l’écologie n’aurait motivé ces pêcheurs. Il sont là pour le fun, le plaisir et leur respect de l’environnement n’est qu’un plus.

    bien à toi Gwendal, bonne journée !

  6. le street fishing ?

    … Parfois, mon père m’emmenait avec lui , à la pêche .
    Cet homme puissant et silencieux,
    qui savait apaiser un cheval pour le ferrer adroitement
    aimait aussi ferrer le poisson .
    Dans le canot, il disposait son attirail; il avait sa place ,debout,
    et moi à l’autre bout ,calée confortablement au fond.
    Surtout ne pas bouger,ne pas parler…
    Le bateau dérivait doucement sur Le Loir ,
    et moi dans les aventures de Matthias Sandorff ou Nemo …
    Attentif et calme, mon père surveillait son bouchon.
    Chaque éclair argenté finissait dans la musette :ablettes , gardons, perches,truites parfois .Tous avaient rendez-vous au fond noir du sac .
    Puis avec le soir, on rentrait; on attachait le bateau à sa place habituelle . Qui aurait osé y toucher ?
    On reprenait les vélos posés là …

    ma mère détestait nettoyer les poissons . Mon père le faisait .
    Tout prêts, tout farinés ils tombaient dans la friture ,grésillant joyeusement.
    Une pincée de sel,un petit coup de vin , (la piquette du coin, pas du Fendant ) le délice du dîner, le dîner des délices .

    — Luce, tu rêves !
    –Tu crois ? c’était le siècle d’avant , sur la planète d’avant .

    Certains rêves ne seraient-ils qu’un instant lumineux d’une réalité éteinte ?

  7. Une vie de chien !

    Un condamné à mort de 58 ans a été tué dans l’Oklahoma par injection du même produit dont se servent les vétérinaires pour « faire partir » les chiens. L’AFP rapporte que « l’Oklahoma, comme plusieurs autres Etats américains, n’a plus de thiopental, l’anesthésiant validé par la Cour suprême, en raison d’une rupture de stock chez Hospira, le seul laboratoire qui le fabrique sur le sol américain ». Même pas droit à 6 mois de plus en attendant les nouveaux stocks. Un pays qui est en train de devenir fou, vraiment. A mettre en relation avec le fils Madoff qui s’est suicidé avec la laisse de son chien et aussi l’impôt sur la longueur de la laisse du chien dans certaines villes anglaises. En clair, une vie de chien.

  8. Comme souvent Luce les commentaires sont plus intéressants que les vidéos. Le tien est une friandise. Merci

  9. Moi, pour pêcher, je vais dans la rivière, debout. Je chope une mouche, et la dépose sur l’eau. Ensuite, j’attends avec un bâton le premier poisson qui s’amènera et que j’assomerai.
    Non, en fait, je n’ai pêché qu’une fois (et encore…). Il y avait notamment du pain et du fromage pour accrocher à l’hameçon. Alors, j’ai accroché un sandwich. Un poisson est arrivé, le sandwich s’est décroché, et le poisson a pu aller manger tranquillement ce que j’avais préparé. Et j’étais bien content.

  10. La rue, c’est pour les morues, l’appât c’est elles.

    En plus des maquereaux qui se font les pigeons, rajoutons les chats, pour compléter le bestiaire piscicole. Avec le tout, fabriquons un nouvel anglicisme : « faster, pussycat, kill, kill !« , pour leur apprendre, aux sportifs !

  11. Je m’étonne qu’ils pêchent encore des poissons vivants, vu l’état de la Seine ! Peut-être des mutants, avec huit paires d’ouïes et des pattes de lézard ?

    Paris plage, Paris pêche, Paris champ de maïs, Paris piste de ski…nostalgie de la France profonde ? Et si on commençait déjà par parler le françois, comme dirait Brigitte…

  12. @Thibault : Merci de m’avoir répondu.

    Je ne peux m’em-pêcher (Arf !) de penser qu’il y a quelque chose de pas naturel dans ce « steet-fishing ». L’acte en lui-même est dénaturé pour n’en conserver que le côté plaisir, ce qui le rend, à mon sens, pervers.

    Mais bon, cela n’engage que moi. Comme Luce, je pêchais avec mon père… Nous partions à la nuit et remontions des ruisseaux parfois pas plus larges que le bras à la recherche de la truite sauvage. Crapahutage dans les ronces garanti. Et parfois, rarement pour moi et plus surement pour lui, nous étions récompensés par de beaux poissons à la chair rosâtre. Le but premier en était de poser de la nourriture sur la table, et le plaisir de ces virées c’était juste la cerise sur le gâteau.
    D’où certainement mon incompréhension de ce type d’activité.

  13. pour une telelibre plus romantique plus poétique plus humaniste plus ouverte …. que tous les sujets soient représentés ok et même c’est à l’honneur de la tlt, mais qu’on laisse le venin se distiller ici ca m’écœure. parce que c’est un venin intelligent en plus! je préfère pêcher tous les gardons du monde que les gorges profondes et autres rascasses de bas fonds!
    père noël ou père jean paul fais quelque chose ou ton site sera probablement perçu à tort comme une filiale du FN!!! on t’aime JPLP mais pas les nouveaux extrémistes cultivés et missionnaires qui n’ont pas fait leur propre révolution.

    A quand une vidéo Stéphane Hessel?

    excuse moi Thomas pour ce hors sujet et bravo à luce

  14. @gwendal… On est dans le même cas et on a sensiblement la même histoire avec la pêche. Pour ma part, je pêche encore aujourd’hui, mais lorsque je suis en province, montagne, mer. Je n’ai pas pris de « plaisir » en péchant durant ce reportage car je n’étais pas au calme, les pêcheurs bougeaient tout le temps… Mais ce n’est pas grave. Ces jeunes se régalent et n’ont peut-être pas l’occasion/les moyens de partir de Paris tous les week-ends pour prendre l’air… Ce pourquoi ils ont toute ma sympathie.

    Bonne journée à toi, :)

  15. phiver pov type !!! apres avoir voulu et encouragé l’autonomie de tous les pays Africains, vous avez plongé ce continent dans le chaos et maintenant pour vous faire pardonner vous voulez accueillir tout la misere du monde, dont vous etes responsable …

  16. Bon reportage en bord de Seine ! Commentaires OK. Au quai comme on dit à NY City.
    Les poissons sont comme les pêcheurs, ils ne sont pas sur le marché ! Encore faudrait-il approfondir…
    A quand un reportage dans les bas-fonds de la métropole avec les plongeurs ou les pompiers de Paris ?

  17. C quoi cette histoire de « rue-pêche ». Le jour de Noyel, on s’en bat les couilles.

    Où le requin nique la rascasse, où la favouille suce le merlan, où le pageot taquine la raie, où l’anguille enfile le maquereau….

    Ce n »est que de la politique.

  18. rafraichissant ce petit reportage sur les citadins qui s’emmerdent le dimanche ….ça rend le poisson plus malin et ça fait travailler les boutiques de peches ….

  19. @18 : j’ai du mal à voir pourquoi moi je suis le pov’ type de la bande.
    justement je déteste ces rangers writers! peut être en êtes vous?
    en tout cas vos trois lignes sont incohérentes, incompréhensibles et aussi impolies…(c’est du lard ou du cochon?)
    j’ai péché un gros poisson ou un leurre ?

  20. Le Rantanplan est devenu un concept.
    On murmure, certain soir au coin de l’âtre, que le Rantanplan exista bel et bien en chair et en pixel… C’était au temps jadis, lorsque la TéléLibre était encore un espace où l’on pouvait discuter, échanger, se fritter, avec élégance et pertinence.

    Depuis, le Rantanplan a disparu. Et les anciens le regrette parfois, tant il est plus agréable de discuter avec un réac débonnaire aux élans argumentés, qu’avec une horde de nazillons aux idées aussi approximatives que leur orthographe.

  21. Du no kill ?? Quelle horreur !! S’amuser a blesser le poisson c’est comme la tauromachie : faire souffrir l’animal pour le plaisir de l’homme. Cela fait 20 ans que je peche et lorsque je remonte un poison, c’est pour le manger et non pas le remettre à l’eau, la gueule ecorchée par l’hameçon. Pour moi, la peche est avant tout alimentaire, meme si le plaisir de remonter un beau poisson est immense, l’essentiel etant de prelever le strict necessaire à ma consommation en faisant souffrir le moins possible