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Le Forum Social Mondial ne pouvait se tenir que là car, si l’inquiétude est de mise, elle est une étape certainement nécessaire, moteur du processus révolutionnaire en cours.

La lutte pour la liberté et l’égalité continue, et la transition démocratique se poursuit ; des revendications nouvelles font surface chaque jour, chaque jour le débat s’alimente et égraine son désir profond de changement, ici au coin de la rue, là, dans les maisons… et prend racine dans l’esprit de chacun. La stérilité du débat identitaire qui n’attend d’autre réponse que celle de savoir qui est le plus tunisien de tous, le religieux ou le laïque, étouffe la merveille de la diversité des revendications sociales et des débats d’idées, dont celui sur la laïcité n’est qu’une partie de ce foisonnement. Les femmes, sources intarissables de cette créativité en acte.

Si l’intégrisme et la religion ne doivent pas occulter la diversité du débat, il est bien présent et se doit d’être pris en compte.

A l’ONU, la question sur les violences faites aux femmes a provoqué de violentes oppositions du Vatican et de plusieurs pays musulmans : certains réclamaient que les recommandations de l’ONU au sujet de la contraception, de l’avortement et des violences domestiques ne s’appliquent pas si les lois, les coutumes ou les traditions religieuses d’un pays s’y opposaient. En Tunisie, des manifestations de féministes ont été réprimées par les mouvements religieux ; en aout 2012, dans la proposition du parti islamiste (finalement rejetée en septembre), la femme passait d’ « égale » à « complémentaire de l’homme » ; et les agressions régulières envers les femmes ne sont pas de simples faits divers mais s’érigent en véritables actes politiques. Mais l’islamisme fondamentaliste auquel se confrontent les femmes tunisiennes aujourd’hui n’est pas venu de nulle part. Très présent dans les discours et la pratique politique depuis peu, il n’avait en fait jamais disparu et n’attendait que la Révolution pour éclore librement. Et si les mouvements de libération de la femme viennent de loin, ils ne se sont jamais libérés du carcan religieux. Le féminisme porté par Tahar Haddad dans les années 1930 n’était qu’une tentative de moderniser l’islam. Puis plus tard, en 1957, le Code du Statut personnel, bien qu’apportant des avancées considérables pour les femmes, a en fait été pensé et écrit par des théologiens et reste ainsi imprégné par la religion sans remettre fondamentalement en question la position de la femme dans la société tunisienne. En réalité, la Révolution, profondément mixte, n’a fait que lever le couvercle sur la menace, latente… Les femmes ont été bercées par un rêve, celui de l’égalité, vraie et entière. Mais voilà que sur les 230 sièges à l’Assemblée, on ne trouve que 40 femmes dont 9 seulement sont progressistes. Et dans le nouveau gouvernement annoncé le 8 mars : une seule femme ministre –et chargée des affaires de la femme... La Révolution ne fait donc que commencer et porte l’espoir d’un véritable changement de société. Les femmes, en première ligne de front.

Le combat des femmes n’est pas coupé du contexte global, il est même la condition pour un véritable changement démocratique.

Otage d’une bipolarisation de la vie politique tunisienne, la lutte féministe est enfermée dans l’obligation de choisir entre deux partis –l’un religieux, l’autre conservateur– et s’insérer dans le débat stérile, s’insérer, jusqu’à s’y fondre, et disparaître ; elle est instrumentalisée par cette vie politique qui sépare et qui étouffe la vision du monde que le mouvement des femmes propose. Ce n’est pas la violence d’un seul parti mais d’une volonté globale de présenter le droit des femmes comme isolé du contexte global, comme un problème secondaire appartenant seulement aux petites bourgeoises de Tunis, à mille lieues des vraies préoccupations du peuple. Les femmes, exclues de la réflexion globale productrice de changement sociétal. Pourtant, si le féminisme abrite en son nom même l’enfantement, c’est de l’enfantement des mondes possibles dont il est porteur. Et les tunisiennes construisent ce monde en devenir en brisant les carcans de la réflexion stérile et du faux débat. Ce monde où l’expression est libre et l’égalité entre les citoyen/nes de mise. Jour après jour les femmes militantes posent les fondations d’un changement véritable que les mouvements révolutionnaires leur ont permis de penser ; les fondations de la Révolution qu’elles façonnent ; de ce bouleversement sociétal dont elles sont les créatrices en action. En ce sens, l’écriture de la constitution est l’étape immanquable pour ces femmes de voir se concrétiser leur vision du futur tunisien. « Le débat actuel, c’est celui de la constitution » explique une des fondatrices de l’ATFD (Association tunisienne des femmes démocrates). « Il faut maintenant que la réflexion des mouvements des femmes tunisiennes se concrétise, on n’a pas le droit de dire “non, nous ne sommes pas prêt !“, un peu de courage : il est temps! ».

Parmi les débats portés par les femmes : la laïcité. Dans une nouvelle Tunisie, libre, démocratique et égalitaire, que doit on en faire ?

Une vraie réflexion sur ce terme et ce qu’il signifie est nécessaire afin de ne pas cristalliser le mouvement autour d’un débat identitaire. Dans les esprits, la laïcité est incroyance et répression de la foi et son image n’est pas belle : tout comme le mouvement féministe, elle est rattachée à l’Occident et à la bourgeoisie, et, tout comme le mouvement féministe, elle a été utilisée comme vitrine diplomatique sous Ben Ali et Liliane Trabelsi. Ainsi, le mouvement islamiste se sert de ce terreau et porte élégamment l’habit des modernistes, de la libre expression et de l’égalité… Pourtant « il n’y a pas de démocratie sans laïcité » disent la plupart des mouvements féministes. Dans l’Assemblée constituante, un homme va dans ce sens. Pour Fadhel Ben Moussa et le parti qu’il représente (le Bloc Démocratique, opposé à Ennhada), la laïcité est le fondement de la liberté de conscience. Il exige ainsi en permanence l’abrogation des lois tunisiennes inspirées de la religion. « La laïcité a mauvaise presse en Tunisie » raconte Chiraz Bitrou, une militante féministe. « Appelons-la sécularisation, ou séparation de l’Etat et de la Religion ou… quel que soit le nom qu’elle porte, elle est une valeur universelle indispensable à la construction d’un futur véritablement libre et démocratique ! ». Et ce futur ne se fera pas sans le monde mais au contraire en lien étroit avec les luttes des quatre coins du globe. Le Forum Social Mondial lance le défi de cette construction en réseaux. Pour cela, plus de 4500 associations et ONG de 127 pays des cinq continents organisent des milliers d’ateliers, de conférences et de débats auxquels participent 30 000 visiteurs. Les grandes thématiques pour bâtir des alternatives y sont débattues : démocratie, gouvernance, écologie, logement, consommation, développement, économie, éducation, relations nord/sud… Quatre jours pour que se concrétise, par les liens tissés au niveau international, l’ « autre monde possible » dont chaque Forum social mondial apporte une pierre supplémentaire depuis 2001. Les femmes, piliers de ces alternatives. Dès le 26 mars, le Forum s’est ouvert sur la grande marche d’ouverture, et sur l’Assemblée des femmes. Les femmes, en marche pour construire cet autre monde possible… Flore Vienot, à Tunis.

Des liens :

[post_title] => Au Forum Social Mondial 2013 à Tunis, les femmes s’abreuvent de liberté [post_excerpt] => Cette semaine, Flore Viénot de LaTéléLibre est partie suivre le Forum Social Mondial qui se tient cette année à Tunis. Elle nous fait parvenir sa première correspondance : un état des lieux de la liberté des Femmes en Tunisie depuis la chute de Ben-Ali. [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => au-forum-social-mondial-2013-a-tunis-les-femmes-sabreuvent-de-liberte [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2013-03-28 14:46:15 [post_modified_gmt] => 2013-03-28 13:46:15 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=27320 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 2 [filter] => raw ) [1] => WP_Post Object ( [ID] => 27300 [post_author] => 13 [post_date] => 2013-03-24 19:14:41 [post_date_gmt] => 2013-03-24 18:14:41 [post_content] =>

Faut-il aller voir Cloud Atlas ?

C’est l’histoire d’un avocat qui vomit sur un bateau, d’un compositeur qui déprime sur un piano, d’une enquêtrice qui s’exprime dans les journaux, d’un éditeur que l’on comprime dans un hosto, d’une coréenne que l’on supprime comme un robot et d’un sauvage qui s’escrime  pour monter haut. Les histoires se répartissent dans six époques différentes, pâlement reliées par des grains de beauté en forme de comètes, une récurrence globale des acteurs et la réincarnation de l’âme humaine. Rien n’est connecté, tout est parallèle. Au global, c’est le bordel. Pour ajouter quelques pièges à loup sur ce champ de mines, les réalisateurs ont décidé de partager le boulot à trois, de monter toutes les histoires en même temps et de ressusciter une palanquée d’acteurs has-been (Tom Hanks, Halle Berry, Hugh Grant, Susan Sarandon…) pour les maquiller à la truelle et leur faire changer de sexe à loisir. Rien que pour ça. Ils méritent le respect. Mais au-delà de ce gigantesque hara-kiri, les réalisateurs parviennent à raconter leur(s) histoire(s) avec brio. Mieux, ils parviennent à être passionnants, virevoltant d’une époque à l’autre, voir même d’un style à son contraire sans presque jamais nous perdre. On rigole chaudement devant une comédie à l’anglaise, avant d’être ému la seconde suivante par le destin d’une cyborg rêveuse ou d’un compositeur précaire. C’est fort. Forcément périlleux, fatalement inégal mais tellement amoureux du cinéma qu’on ne peut que s’incliner devant ce gigantesque kaleïdoscope. Evidemment, tout cela ne fonctionne pas jusqu’au bout : on se rend rapidement compte que les six histoires ne sont pas aussi liées qu’on l’espérait, que la dernière vire au kitsch en combinaison blanche et que le message général est d’une innocence qui confine à la niaiserie (« Si tout le monde est gentil, le monde va mieux et si tu n’es pas heureux, tu le seras dans une autre vie »). Et puis ça dure, et c’est vrai qu’on s’ennuie un peu, pour peu que le siège soit pas très agréable et la salle trop chauffée. Mais une semaine après, on se demande encore ce qu’on a pensé de cette histoire qui nous hante. Ce qui n’arrive jamais avec un film de Jude Apatow.

En Bref :

Il faut aller voir Cloud Atlas. Parce que c’est un peu raté, mais plus ambitieux que tout ce que vous verrez au cinéma cette année. Parce qu’il y a de véritables moments de grâce dans ce monticule de cinéma et parce que ses auteurs semblent faire une telle confiance dans leurs spectateurs qu’on a pas envie de les décevoir. Et puis aussi, parce qu’ils ont raison, malgré les quolibets : si tout le monde était un peu plus gentil, le monde serait probablement plus chouette. En tout cas, la ligne 13 serait plus facile à vivre. Corentin Chrétien (Le Règne de l'Arbitraire) [easyembed field="Insert1"] Réalisateurs : Andy et Lana Wachowski, Tom Tykwer Casting : Tom Hanks, Halle Berry, Hugh Grant, Susan Sarandon [post_title] => MonCinéLibre #11 Cloud Atlas. Space Chorale [post_excerpt] => Je regarde ma feuille depuis une semaine, sans réussir à écrire sur ce film. Parce que j’ai pas le temps, mais aussi parce que il m’en a fallu pas mal pour savoir ce que je pensais vraiment de Cloud Atlas. [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => moncinelibre-11-cloud-atlas-space-chorale [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2013-03-24 19:14:41 [post_modified_gmt] => 2013-03-24 18:14:41 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=27300 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) [2] => WP_Post Object ( [ID] => 27211 [post_author] => 2 [post_date] => 2013-03-14 13:16:35 [post_date_gmt] => 2013-03-14 12:16:35 [post_content] => La Cour européenne vient de condamner la France pour avoir violé la liberté d'expression. En novembre 2008, Hervé Éon avait été condamné par la justice française pour avoir brandi en août 2008 un écriteau en carton marqué du slogan "Casse-toi pov'con" lors d'une visite présidentielle à Laval, en Mayenne. Pour la Cour européenne, ce recours à une sanction pénale était "disproportionné" et risque de provoquer "un effet dissuasif sur des interventions satiriques qui peuvent contribuer au débat sur des questions d'intérêt général"!  Qui a dit que l'Europe ne servait à rien?..

Un reportage de LaTéléLibre lors d'une manifestation de soutien à Hervé Éon

http://www.dailymotion.com/video/xh738g_la-p-tite-manif-casse-toi-pov-con_news

Ci-dessous, notre article publié le 

30 € Pour « Casse-Toi Pov’Con » : Le Condamné fait Appel

ENCORE TROP CHER!

Hervé Eon, qui vient d’être condamné à 30 euros d’amende avec sursis pour « offense » à Nicolas Sarkozy, refuse l’avertissement ainsi signifié par le juge, et fait appel de sa décision. Il a fait parvenir ce communiqué à la presse. Une réunion publique aura lieu le lundi 1er décembre à 20h30 à Laval, avec Jean-Jacques Reboux, du Collectif pour une dépénalisation du délit d’outrage (CODEDO).

Communiqué de Hervé Eon: Le parquet de Laval a jugé utile de me poursuivre pour avoir brandi sur le parcours présidentiel à Laval le 28 août 2008 la pancarte sur laquelle était écrit « casse toi pov’con » et donc considéré que j’avais offensé le Président de la République.   Le jugement rendu à mon encontre fait état d’une condamnation de principe à une amende de 30 euros avec sursis. .   « Si le prévenu n’avait pas eu l’intention d’offenser, mais seulement l’intention de donner une leçon de politesse incongrue, il n’aurait pas manqué de faire précéder la phrase « Casse-toi pov’con » par une formule du genre « on ne dit pas », souligne le jugement.   En guise de « simple avertissement », le tribunal m’a condamné à « une amende de principe de trente euros avec sursis ». Je n’accepte pas ce verdict qui laisserait à penser que tel un potache je mérite un avertissement. Une leçon de politesse n’est pas incongrue qu’elle soit à destination du Président ou d’un simple citoyen. La fonction présidentielle ne dispense celui qui l’occupe d’être poli avec les citoyens même si la loi protège sa fonction. La décision est politique et doit être combattue, juridiquement et politiquement. Pour ma part, je continue le combat juridique et fais confiance à mes amis politiques pour que le combat politique soit aussi mené. J’y prendrais toute ma place. J’ai donc décidé, après conseil auprès de Me Dominique NOGUERES et de mes camarades politiques, de faire appel de la décision rendue le 6 novembre 2008. L’affaire sera jugée à la cour d’appel d’Angers (49), la date n’est pas connue à ce jour.
[post_title] => Affichette "Casse-toi pov' con" : la France Condamnée par la CEDH [post_excerpt] => Vive l'Europe! Le crime de lèse-majesté vient d'être sanctionné par la Cour européenne des droits de l'homme. On a le droit de dire "Casse-toi pov'con" à Sarkozy. Quelle bonne nouvelle, alors que l'auteur de la phrase annonce qu'il veut... revenir. [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => affichette-casse-toi-pov-con-la-france-condamnee-par-la-cedh [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2013-03-16 05:16:14 [post_modified_gmt] => 2013-03-16 04:16:14 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=27211 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) [3] => WP_Post Object ( [ID] => 27073 [post_author] => 2 [post_date] => 2013-03-07 00:41:10 [post_date_gmt] => 2013-03-06 23:41:10 [post_content] =>

mettezdurouge.com

[post_title] => Mettez du Rouge ! (jusqu'au 8 mars) [post_excerpt] => 250 femmes violées chaque jour en France. Un viol toutes les 6 minutes. Des hommes affirment leur solidarité avec les femmes pour refuser la violence. Ils ont jusqu'au 8 mars pour mettre du rouge, prendre une photo et l'envoyer à : [email protected] [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => mettez-du-rouge [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2013-06-07 22:09:18 [post_modified_gmt] => 2013-06-07 20:09:18 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=27073 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 1 [filter] => raw ) [4] => WP_Post Object ( [ID] => 27010 [post_author] => 7 [post_date] => 2013-03-01 14:53:18 [post_date_gmt] => 2013-03-01 13:53:18 [post_content] =>

Depuis maintenant 6 mois à LaTéléLibre, nos conférences de rédaction du lundi se terminent en débats passionnés mêlant sujets en cours, archives en stock et questions d'actualités pour tenter de répondre à cette nouvelle question hebdomadaire : « qui va dans le 5-7 d'Inter samedi pour raconter une histoire ? ». MOI moi moi Moi moi MOI !

Réaliser un reportage vidéo, compatible pour le format radio

Les premières questions auxquelles nous devions répondre avant de se lancer dans l'aventure étaient : est-ce que ce nouveau défi pour la rédac' va changer notre façon de bosser un sujet ? Va-t-on pouvoir continuer à faire parler des images, brutes et sans commentaires dans nos montages ? Devons-nous fabriquer de LaTéléLibre en pensant France Inter ? No way, we said ! Et la plus belle démonstration en est probablement le passage de notre artiste fou François Duteurtre qui a réussi à exporter ses rébus vidéo dans le 5-7, ou encore le magnifique « sans commentaire » intitulé De Tout Petits Gestes, raconté récemment par Yasmine au micro de Laurence Garcia.

Un autre regard sur nos reportages

Quel est le choix le plus complexe que doit prendre le reporter avant de partir sur le terrain ? Sans aucun doute, celui de fixer un « angle », s'y tenir, tout en restant ouvert à la réalité rencontrée. Si c'est une nécessité pour la bonne compréhension d'un sujet, l'angle est par ailleurs à l'origine de nombreuses frustrations pour les jeunes pousses de LaTéléLibre et Reporter Citoyen ! Curieux, passionnés, engagés et documentés, les journalistes invités à s'exprimer sur Inter peuvent désormais développer de nouvelles informations, raconter un « off » souvent absent du reportage d'origine, mais aussi apporter un nouveau regard sur leur propre travail. C'était le cas pour Olivier Rotrou, invité à raconter son séjour au Caire, mais aussi pour Johanna Clairet venue nous faire découvrir la vie des femmes tunisiennes pour l'anniversaire de la chute de Ben Ali.

Une façon de promouvoir et valoriser notre contenu

Parce que LaTéléLibre n'a pas la même audience que Radio France (!), nos passages sur France Inter sont aussi l'occasion d'inviter les auditeurs du 5-7 à consulter notre site. Un moyen efficace pour faire découvrir à un large public (entre 300 000 et 500 000 auditeurs par émission) notre utopie journalistique au-delà des frontières du web. Et pour rassembler et élargir notre communauté de Télélibristes, qui mieux que John Paul ?! C'est donc régulièrement que le boss passe à son tour dans le studio pour faire le point sur « l'actu de LaTéléLibre » et parler des projets en cours !

 ******

Après 6 mois de partenariat, il était temps de créer une rubrique spéciale sur notre site disponible dès aujourd'hui dans l'onglet « émission » en haut de la home-page de LaTéléLibre. Chaque semaine nous mettrons en ligne les nouveaux passages radio de la rédac'. Enfin, et c'est là tout l'objet de ce papier, l'ensemble de LaTéléLibre et Reporter Citoyen tient à remercier du fond du coeur Laurence Garcia, Nathalie Poitevin, Benjamin Riquet et toute l'équipe du 5-7 du Week-End pour avoir permis à tous nos journalistes de (re)découvrir ce merveilleux monde radiophonique. Merci de nous donner la parole et de nous faire confiance chaque semaine depuis le mois de septembre ! C'est pour nous une aventure aussi excitante qu'enrichissante ! Merci encore et toujours !  

VOIR LA PAGE SUR LATÉLÉLIBRE

  Thibault Pomares et toute l'équipe de LaTéléLibre et Reporter Citoyen  

Le teaser du 5-7 de Laurence Garcia

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Des liens :

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La lutte pour la liberté et l’égalité continue, et la transition démocratique se poursuit ; des revendications nouvelles font surface chaque jour, chaque jour le débat s’alimente et égraine son désir profond de changement, ici au coin de la rue, là, dans les maisons… et prend racine dans l’esprit de chacun. La stérilité du débat identitaire qui n’attend d’autre réponse que celle de savoir qui est le plus tunisien de tous, le religieux ou le laïque, étouffe la merveille de la diversité des revendications sociales et des débats d’idées, dont celui sur la laïcité n’est qu’une partie de ce foisonnement. Les femmes, sources intarissables de cette créativité en acte.

Si l’intégrisme et la religion ne doivent pas occulter la diversité du débat, il est bien présent et se doit d’être pris en compte.

A l’ONU, la question sur les violences faites aux femmes a provoqué de violentes oppositions du Vatican et de plusieurs pays musulmans : certains réclamaient que les recommandations de l’ONU au sujet de la contraception, de l’avortement et des violences domestiques ne s’appliquent pas si les lois, les coutumes ou les traditions religieuses d’un pays s’y opposaient. En Tunisie, des manifestations de féministes ont été réprimées par les mouvements religieux ; en aout 2012, dans la proposition du parti islamiste (finalement rejetée en septembre), la femme passait d’ « égale » à « complémentaire de l’homme » ; et les agressions régulières envers les femmes ne sont pas de simples faits divers mais s’érigent en véritables actes politiques. Mais l’islamisme fondamentaliste auquel se confrontent les femmes tunisiennes aujourd’hui n’est pas venu de nulle part. Très présent dans les discours et la pratique politique depuis peu, il n’avait en fait jamais disparu et n’attendait que la Révolution pour éclore librement. Et si les mouvements de libération de la femme viennent de loin, ils ne se sont jamais libérés du carcan religieux. Le féminisme porté par Tahar Haddad dans les années 1930 n’était qu’une tentative de moderniser l’islam. Puis plus tard, en 1957, le Code du Statut personnel, bien qu’apportant des avancées considérables pour les femmes, a en fait été pensé et écrit par des théologiens et reste ainsi imprégné par la religion sans remettre fondamentalement en question la position de la femme dans la société tunisienne. En réalité, la Révolution, profondément mixte, n’a fait que lever le couvercle sur la menace, latente… Les femmes ont été bercées par un rêve, celui de l’égalité, vraie et entière. Mais voilà que sur les 230 sièges à l’Assemblée, on ne trouve que 40 femmes dont 9 seulement sont progressistes. Et dans le nouveau gouvernement annoncé le 8 mars : une seule femme ministre –et chargée des affaires de la femme... La Révolution ne fait donc que commencer et porte l’espoir d’un véritable changement de société. Les femmes, en première ligne de front.

Le combat des femmes n’est pas coupé du contexte global, il est même la condition pour un véritable changement démocratique.

Otage d’une bipolarisation de la vie politique tunisienne, la lutte féministe est enfermée dans l’obligation de choisir entre deux partis –l’un religieux, l’autre conservateur– et s’insérer dans le débat stérile, s’insérer, jusqu’à s’y fondre, et disparaître ; elle est instrumentalisée par cette vie politique qui sépare et qui étouffe la vision du monde que le mouvement des femmes propose. Ce n’est pas la violence d’un seul parti mais d’une volonté globale de présenter le droit des femmes comme isolé du contexte global, comme un problème secondaire appartenant seulement aux petites bourgeoises de Tunis, à mille lieues des vraies préoccupations du peuple. Les femmes, exclues de la réflexion globale productrice de changement sociétal. Pourtant, si le féminisme abrite en son nom même l’enfantement, c’est de l’enfantement des mondes possibles dont il est porteur. Et les tunisiennes construisent ce monde en devenir en brisant les carcans de la réflexion stérile et du faux débat. Ce monde où l’expression est libre et l’égalité entre les citoyen/nes de mise. Jour après jour les femmes militantes posent les fondations d’un changement véritable que les mouvements révolutionnaires leur ont permis de penser ; les fondations de la Révolution qu’elles façonnent ; de ce bouleversement sociétal dont elles sont les créatrices en action. En ce sens, l’écriture de la constitution est l’étape immanquable pour ces femmes de voir se concrétiser leur vision du futur tunisien. « Le débat actuel, c’est celui de la constitution » explique une des fondatrices de l’ATFD (Association tunisienne des femmes démocrates). « Il faut maintenant que la réflexion des mouvements des femmes tunisiennes se concrétise, on n’a pas le droit de dire “non, nous ne sommes pas prêt !“, un peu de courage : il est temps! ».

Parmi les débats portés par les femmes : la laïcité. Dans une nouvelle Tunisie, libre, démocratique et égalitaire, que doit on en faire ?

Une vraie réflexion sur ce terme et ce qu’il signifie est nécessaire afin de ne pas cristalliser le mouvement autour d’un débat identitaire. Dans les esprits, la laïcité est incroyance et répression de la foi et son image n’est pas belle : tout comme le mouvement féministe, elle est rattachée à l’Occident et à la bourgeoisie, et, tout comme le mouvement féministe, elle a été utilisée comme vitrine diplomatique sous Ben Ali et Liliane Trabelsi. Ainsi, le mouvement islamiste se sert de ce terreau et porte élégamment l’habit des modernistes, de la libre expression et de l’égalité… Pourtant « il n’y a pas de démocratie sans laïcité » disent la plupart des mouvements féministes. Dans l’Assemblée constituante, un homme va dans ce sens. Pour Fadhel Ben Moussa et le parti qu’il représente (le Bloc Démocratique, opposé à Ennhada), la laïcité est le fondement de la liberté de conscience. Il exige ainsi en permanence l’abrogation des lois tunisiennes inspirées de la religion. « La laïcité a mauvaise presse en Tunisie » raconte Chiraz Bitrou, une militante féministe. « Appelons-la sécularisation, ou séparation de l’Etat et de la Religion ou… quel que soit le nom qu’elle porte, elle est une valeur universelle indispensable à la construction d’un futur véritablement libre et démocratique ! ». Et ce futur ne se fera pas sans le monde mais au contraire en lien étroit avec les luttes des quatre coins du globe. Le Forum Social Mondial lance le défi de cette construction en réseaux. Pour cela, plus de 4500 associations et ONG de 127 pays des cinq continents organisent des milliers d’ateliers, de conférences et de débats auxquels participent 30 000 visiteurs. Les grandes thématiques pour bâtir des alternatives y sont débattues : démocratie, gouvernance, écologie, logement, consommation, développement, économie, éducation, relations nord/sud… Quatre jours pour que se concrétise, par les liens tissés au niveau international, l’ « autre monde possible » dont chaque Forum social mondial apporte une pierre supplémentaire depuis 2001. Les femmes, piliers de ces alternatives. Dès le 26 mars, le Forum s’est ouvert sur la grande marche d’ouverture, et sur l’Assemblée des femmes. Les femmes, en marche pour construire cet autre monde possible… Flore Vienot, à Tunis.

Des liens :

[post_title] => Au Forum Social Mondial 2013 à Tunis, les femmes s’abreuvent de liberté [post_excerpt] => Cette semaine, Flore Viénot de LaTéléLibre est partie suivre le Forum Social Mondial qui se tient cette année à Tunis. Elle nous fait parvenir sa première correspondance : un état des lieux de la liberté des Femmes en Tunisie depuis la chute de Ben-Ali. [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => au-forum-social-mondial-2013-a-tunis-les-femmes-sabreuvent-de-liberte [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2013-03-28 14:46:15 [post_modified_gmt] => 2013-03-28 13:46:15 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=27320 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 2 [filter] => raw ) [comment_count] => 0 [current_comment] => -1 [found_posts] => 5 [max_num_pages] => 1 [max_num_comment_pages] => 0 [is_single] => [is_preview] => [is_page] => [is_archive] => 1 [is_date] => 1 [is_year] => [is_month] => 1 [is_day] => [is_time] => [is_author] => [is_category] => [is_tag] => [is_tax] => [is_search] => [is_feed] => [is_comment_feed] => [is_trackback] => [is_home] => [is_privacy_policy] => [is_404] => [is_embed] => [is_paged] => [is_admin] => [is_attachment] => [is_singular] => [is_robots] => [is_favicon] => [is_posts_page] => [is_post_type_archive] => [query_vars_hash:WP_Query:private] => 35a4850f0fbabfeeb4d02057609443b4 [query_vars_changed:WP_Query:private] => [thumbnails_cached] => [allow_query_attachment_by_filename:protected] => [stopwords:WP_Query:private] => [compat_fields:WP_Query:private] => Array ( [0] => query_vars_hash [1] => query_vars_changed ) [compat_methods:WP_Query:private] => Array ( [0] => init_query_flags [1] => parse_tax_query ) )