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Des coups d’essais dans l’eau

Le 15 mai 2014, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) publie un rapport « d’évaluation des risques liés aux nanomatériaux, enjeux et mises à jour de connaissance ». Ce rapport pointe « la toxicité de certains nanomatériaux » et « appelle à un encadrement réglementaire renforcé ». L’Anses n’en est pourtant pas à son coup d’essai. Déjà, en 2006 et 2010, les préconisations de ses rapports précédents étaient de même ordre ou empruntaient le même chemin. L’Anses avait ainsi demandé en 2010 l’application du principe de précaution et l’interdiction du nano-argent dans les vêtements (sauf pour certains malades à l’hôpital). En effet, le nano-argent, du fait de son relargage intense au lavage, contamine non seulement les usagers mais aussi les eaux dont l'effet biocide pourrait être redoutable pour la faune et la flore. Et si le communiqué de presse 2014 est une accumulation de doux euphémismes, le rapport insiste donc encore et toujours sur l’urgence d’intervenir pour limiter les nanoparticules et leurs usages.  
« Il existe actuellement suffisamment de données scientifiques pour pointer les risques de certains nanomatériaux. Dans dix ans, il sera trop tard pour se poser la question de leur encadrement »
  Cette position ne devrait laisser d’autre choix pour le gouvernement que d’agir sous peine d’être mis en cause dès lors que des maladies liées aux nanomatériaux apparaitront. Les études épidémiologiques déjà recensées sur l’impact des particules de dimension nanométrique paraissent suffisamment alarmantes.  
« Parmi les effets de certains nanomatériaux sur les organismes vivants figurent "des retards de croissance, des malformations ou anomalies dans le développement ou la reproduction chez des espèces modèles", ainsi que "des effets génotoxiques et de cancérogenèse", ou encore "des effets sur le système nerveux central, des phénomènes d’immunosuppression, des réactions d’hypersensibilité et d’allergie" »
  Les décisions politiques se font donc attendre et le gouvernement actuel ne pourra pourtant pas manquer de trancher cela dans les meilleurs délais. Car plus le temps passe et plus les industriels continuent d'assaisonner tous les produits desdites nanoparticules sans les tester ni les soumettre à autorisation. Une dérive sanitaire explosive (des milliers de produits sont concernés, des aliments aux cosmétiques, en passant par les textiles, les vêtements, les peintures, les matériaux de construction…). anses

Des résultats toxicologiques déjà probants

Sur le plan sanitaire, les nanoparticules sont souvent d’une toxicité supérieure à leur équivalent classique (non nano), du fait de leur pouvoir de pénétration et de leur plus grande réactivité avec le milieu cellulaire (leur taille leur confère en effet la possibilité de passer les barrières membranaires cellulaires mais aussi hématoencéphaliques et placentaires). Beaucoup sont cancérigènes, neurotoxiques, mutagènes et/ou cytotoxiques. Ce qui n'est pas pour rassurer, il n’y a pour l’heure aucune traçabilité des nano-éléments. De plus, les nanomatériaux ne sont pas concernés par le règlement REACH (entré en vigueur depuis le 1er juin 2007, Reach oblige normalement à tester les substances chimiques avant de les mettre sur le marché ; c'est-à-dire effectuer des évaluation, autorisation et restriction sur les insecticides, fongicides, pesticides, etc.). Étant déjà avéré que les particules de diesel ont des effets cancérigènes et neurotoxiques, la perspective de l'impact des nanotechnologies sur notre écosystème ne peut laisser perplexe. Les enjeux sont d'ordre économiques et éthiques et les risques d'ordre sanitaires et environnementaux.   Sans passer par le stade conspirationniste, il est clair que la large diffusion des nanomatériaux sur le marché a permis de banaliser leur usage, de créer des habitudes nouvelles. De quoi rendre improbable un retour en arrière ? S'il n'est pas remis en cause à la dernière minute, le règlement européen "INCO" de 2011 imposera à partir de décembre 2014 la mention [nano] sur la liste des ingrédients des denrées alimentaires (règlement décrypté ici).   En attendant, l'Anses donne à regarder d'un autre œil notre dépendance à cette nanotechnologie tant cette topographie pourrait laisser place à une crise sanitaire de grande envergure.

Lurinas

 Lecture proposée

« Nanotoxiques » de Roger Lenglet, éditions Actes Sud, (à commander sur le site Acte Sud) [post_title] => Nanotechnologie : un Pico-Rapport Invisible à l’œil Nu [post_excerpt] => Un rapport rendu public en mai dernier pointe « la toxicité de certains nanomatériaux » et « appelle à un encadrement réglementaire renforcé ». Alors que nous risquons de nous engager vers un nouveau scandale sanitaire de grande ampleur, la médiatisation de cette enquête semble infinitésimale. [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => nanotechnologie-picorapport-invisible-loeil-nu [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2014-08-06 12:48:19 [post_modified_gmt] => 2014-08-06 10:48:19 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=32790 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 2 [filter] => raw ) [1] => WP_Post Object ( [ID] => 32751 [post_author] => 2 [post_date] => 2014-07-16 14:01:00 [post_date_gmt] => 2014-07-16 12:01:00 [post_content] => Grégori Czerkinsky, l'ancien chanteur du groupe pop français Mikado, ne pourra plus chanter :
« Tout ce que j'aime est dans mes sacs, mes jolis sacs en plastique... ».
Et oui, le gouvernement a décidé d’interdire purement et simplement la distribution gratuite de sacs en plastique qu’on utilise couramment pour faire nos courses.

Dépasser la loi européenne

En novembre dernier, la Commission Européenne adoptait une loi incitant les États membres à réduire leur usage de sachets en polyéthylène, principal composé d’origine pétrolière des sacs de caisse. Mais Ségolène Royal a décidé d'aller plus loin. Dans le cadre de son projet de loi sur la biodiversité, la ministre de l'écologie a entériné un amendement qui bannit l’usage de sacs en plastique à usage unique. Cabas, paniers ou encore sacs compostables et biosourcés (fabriqués à partir de matières végétales) prendront place en tête de gondole. L'objectif pour la ministre est clair : lutter contre l'une des sources de pollution les plus considérables de notre planète. En effet, le sac plastique entraîne aussi bien une nuisance esthétique qu'environnementale : ils se retrouve accroché aux branches des arbres, dans les forêts ou encore dans la mer où il représente un danger pour les espèces marines. Ce polluant entrainent à lui seul 83 millions de tonnes de déchets à éliminer chaque année, d’autant plus qu’il faut entre 100 et 450 ans à cette espèce industrielle à deux hanses pour se dégrader naturellement. Donc qui jette son sac dans la nature, la souille plus longtemps que son espérance de vie sur terre.

Pour les associations de défense de la nature, il était grand temps.

Pour France Nature Environnement, chacun a sa part de responsabilité. Citoyens comme industriels doivent faire des efforts pour que cet amendement, une fois en place, puisse avoir un impact visible dans l'Hexagone. Chaque client devra désormais pour faire ses courses se munir de sacs réutilisables, cabas et paniers. [easyembed field=video1]

Des citoyens plutôt à l'aise face à la question

Côté consommateurs, beaucoup se targuent déjà de faire le nécessaire. En plein cœur de Paris, devant un vendeur de fruits et légumes et un hypermarché qui distribuent encore gratuitement des sachets plastiques, plusieurs passants ont confié déjà se servir de sacs réutilisables en tissus. Pourtant ils sont assez nombreux à ressortir des magasins les mains chargés de courses dans des sacs en polyéthylène. Chaque jour, 95 sacs par seconde sont distribués dans les magasins. [easyembed field=video2]

Les commerçants demandent plus de temps

Comme il fallait s'y attendre, l’amendement n’a pas été très bien accueilli chez les commerçants, notamment chez la grande distribution et chez les petits commerces de quartiers spécialisés en fruits et légumes. Pour les premiers, des efforts ont déjà été fournis lorsqu’en 2003 : les magasins avaient décidé de stopper leur distribution gratuite de sacs en caisse et de mettre en place des sachets biodégradables moyennant quelques centimes d’euros. Mais dans certains hypermarchés et supermarchés il est encore possible d’en obtenir gratuitement. Phillipe Joguet, le directeur du pôle développement durable à la FCD explique cela par le fait que le client de ce type de commerces réalise des achats réfléchis qui nécessitent une mise à disposition de sachets pour son confort. Pour lui, les grandes surfaces ont la volonté de réduire leur distribution de sacs en plastique si on leur donne plus de temps et à condition de trouver une alternative économique pour le consommateur. Même son de cloche chez les commerçants de proximité en fruits et légumes qui arguent que dans leur secteur il sera difficile de se passer du sac en plastique pour des raisons économiques, hygiéniques et de sécurité lors du transport des produits. Il demande plus de temps pour réfléchir à des alternatives plus viables. [easyembed field=video3] En 2013, les Français ont consommé 80 sacs plastiques à usage unique par personne, contre 460 pour les Portugais et les Polonais et 198 sacs en moyenne sur l'ensemble du continent européen. Si les français ne sont pas les plus mauvais élèves en Europe, en revanche, à l’international, l’Hexagone est en retard. Plusieurs pays comme l'Afrique du Sud, le Bangladesh, le Togo ou encore le Mali et le Sénégal ont d’ors-et-déjà instauré l’interdiction des sacs plastiques.

Des liens

  Journaliste : Sala Sall Caméraman : David Nougues Photo : T. Pomares   [post_title] => Polyéthylène : Plastic Perdant [post_excerpt] => Ils virevoltent, tourbillonnent et pirouettent au grès du vent, s’accrochent aux arbres et flirtent avec nos lampadaires... les sacs plastiques continuent d'envahir notre paysage urbain. Pour limiter leur prolifération, la nouvelle ministre de l'écologie - Ségolène Royal - a fait adopté fin juin, un amendement prévoyant leur suppression totale d'ici 2016. Moue chez les commerçants et ouf de soulagement chez les défenseurs de l'environnement... Zoom sur les réactions. [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => polyethylene-plastic-perdant [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2014-07-16 14:01:00 [post_modified_gmt] => 2014-07-16 12:01:00 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=32751 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 1 [filter] => raw ) [2] => WP_Post Object ( [ID] => 32686 [post_author] => 2 [post_date] => 2014-07-04 10:18:57 [post_date_gmt] => 2014-07-04 08:18:57 [post_content] => [video https://www.youtube.com/watch?v=uXOdL7YJRNs] [post_title] => Toy Wars [post_excerpt] => Deux dars accompagnent leurs gosses au parc... Tout commence par un échange de regard et une blagounette cordiale, quand soudain... the war is over ! Toy Wars est une vidéo réalisée par Andrew McMurry. [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => toy-wars [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2014-07-04 10:19:07 [post_modified_gmt] => 2014-07-04 08:19:07 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=32686 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) ) [post_count] => 3 [current_post] => -1 [in_the_loop] => [post] => WP_Post Object ( [ID] => 32790 [post_author] => 14 [post_date] => 2014-07-23 11:13:52 [post_date_gmt] => 2014-07-23 09:13:52 [post_content] => Les "nanoparticules" sont des molécules ultra-fines manufacturées, dont les 3 dimensions spatiales sont comprises entre 1 et 100 nanomètres (1 à 100 milliardièmes de mètre). Leur définition exacte est plus ou moins large et varie selon que nous nous référons à la commission européenne, au gouvernement français, à l’OCDE, etc. Leurs propriétés sont multiples et particulières à ces éléments d’infimes tailles : souplesse, élasticité, conductivité... Les nanoparticules se retrouvent, par le fait des industriels, dans des centaines de biens de consommation courante. Par exemple, dans l’agroalimentaire, elles accroissent les durées de conservation (ce sont les nouveaux additifs permettant fluidité, effets fondants, pétillements, craquements, diffusion plus lente ou plus rapide des goûts), optimisent des processus de production ; dans le textile, les nanomatériaux sont autonettoyants ou antibactériens… Certaines promesses sont même de type médical !

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