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A l'occasion de la campagne pour le second tour de l'élection présidentielle, le Front national a décidé de choisir les médias qui sont autorisés à suivre Marine Le Pen. Plusieurs titres de presse ont ainsi vu leur représentant tenu à l'écart de toute information et de toute possibilité de suivi sur le terrain de la candidate du Front national. Ainsi, après Mediapart et Quotidien (et avant lui son prédécesseur Le Petit Journal), l'AFP, Radio France, RFI, France 24, Le Monde, Libération et Marianne, notamment ont été à un moment ou à un autre victimes de ces exclusives. Il ne s'agit donc en rien d'un recours à la pratique du "pool" de journalistes où les informations et images sont partagées.

Nous protestons de la manière la plus ferme qui soit contre cette entrave à la liberté de faire notre métier et de remplir notre devoir d'informer.

Il n'appartient pas à une formation politique, quelle qu'elle soit, de décider des médias habilités à exercer leur rôle démocratique dans notre société."

Les SDJ de l'AFP, Alternatives Economiques, BFM-TV, Capa, Les Echos, Le Figaro, France 2, Rédaction nationale de France 3, France 24, France Culture, France Info, France Inter, L'Humanité, Libération, Journal du Dimanche, M6, Le Monde, L'Obs, Le Point, Premières Lignes, Quotidien, RFI, RMC, RTL, Télérama, LaTéléLibre, TF1, Mediapart, Elle, Europe 1, La Vie et France Bleue, soit 32 SDJ ainsi que les élus du SNJ-CGT et de la CFDT du conseil de rédaction de La Voix du Nord.

[post_title] => Plus de 30 Rédactions Dénoncent le FN pour "Entrave à la Liberté de Presse" [post_excerpt] => Après une série de cas où des journalistes se sont vus interdire l'accès à des évènements où se rendait la candidate du Front National Marine Le Pen, LaTéléLibre ainsi que les sociétés de journalistes de plusieurs medias ont signé ce texte. [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => plus-de-30-redactions-denoncent-fn-entrave-a-liberte-de-presse [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2017-04-28 13:03:49 [post_modified_gmt] => 2017-04-28 11:03:49 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=38632 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) [1] => WP_Post Object ( [ID] => 38573 [post_author] => 2 [post_date] => 2017-04-20 11:34:31 [post_date_gmt] => 2017-04-20 09:34:31 [post_content] =>

A mes amis de gauche... 

Une tribune de Christophe Morau

L'élection présidentielle aura lieu dimanche prochain.

Il n'est plus temps d'argumenter à tout prix ou d'espérer avoir raison sur chaque point, il est temps de réexaminer le sens de notre engagement et ses fondements moraux.

Que nous soyons convaincus depuis longtemps de faire le bon choix ou que nous hésitions encore, reposons nous quelques questions essentielles :

Qui a promis d'éradiquer la misère ? Qui a placé l'engagement écologique au cœur de la campagne ? Qui a proposé de ressouder notre pays par la création d'une nouvelle république et par là même de faire entrer le peuple français dans l'ère de la responsabilité citoyenne ? Qui a déclaré sans aucun doute possible « Je suis le candidat de la paix » ? Qui a dénoncé le problème de l'évasion fiscale qui gangrène notre économie et divise notre pays par l'injustice qu'elle crée et la rancœur qu'elle engendre chez les petits entrepreneurs ? Qui a soulevé cette évidence qu'un pays riche et développé comme l'est la France ne peut pas avoir une sécurité sociale et une caisse de retraite à deux vitesse : le confort du régime général pour les salariés et l'absurdité du RSI pour les indépendants ? Qui a affirmé qu'il n'y avait pas de vie possible en société sans une participation maximale de l'état dans l'éducation, la santé, l'investissement et la sûreté publics ?

Serions-nous devenus assez fous, assez abrutis et déconstruits par les idées libérales pour considérer  que notre vie coûte trop cher et que nos enfants sont condamnés à vivre dans l'enfer que nous avons commencé à leur préparer ?

A cet égard, les états-unis peuvent nous apparaître comme le laboratoire révélateur de l'absurdité du libéralisme poussé à son paroxysme : violence, inégalités, besoins humanitaires dans le pays le plus riche du monde, désastre écologique du à l'extraction du pétrole de schiste, lobbying, obésité et pour finir, élection d'un milliardaire populiste se décrivant comme « hors système ».

En France aussi dans cette campagne nous avons nos candidats qui se situent « hors système » : Marine Le Pen, qui vit dans l'opulence depuis son plus jeune âge et qui a hérité d'un parti politique. François Fillon, qui travaille au cœur des institutions depuis 1976. Emmanuel Macron, qui a travaillé chez Rothschild et qui était encore ministre il y a quelques mois. Quoi que l'on pense de Monsieur Mélenchon, il a été bien inspiré de ne pas utiliser ce vocable ridicule de « hors système ».

Lorsque les choses vont mal, l'absurdité des discours devient palpable, les comportements électoraux irrationnels. Qui peut croire sérieusement que M. Trump est capable de faire quelque chose pour la base de son peuple ? Le peuple américain en tout cas y a cru. Quand la logique libérale est poussée à fond, quand l'argent maître pèse si fort sur un pays que les choix électoraux se résument à l'alternative libéralisme/populisme, c'est ce dernier qui finit par l'emporter. Pourquoi ? Parce qu'en dernier ressort le libéralisme s'adapte mieux aux régimes autoritaires qu'à la véritable démocratie. Comment le peuple peut-il se faire berner à ce point ? C'est un mystère pour moi. Pourtant il y avait un espoir dans ces élections américaines. Un homme sobre et sérieux : Bernie Sanders. Les primaires l'ont éliminé. Non pas parce qu'il ne plaisait pas, mais pour une raison qu'on entend souvent et qu'on nomme « vote utile ».

Qu'est-ce que le vote utile ? Parlons de ce que l'on connaît : le vote utile pour un électeur de gauche français, c'est le petit bulletin qui sent la peur, le confort de ses idées dignes et acceptables, le traumatisme de 2002 et le souvenir nostalgique des années Mitterrand.

Hamon rayé de cette présidentielle, le vote utile c'est Macron.

Macron n'est pas un mauvais candidat, n'est pas un mauvais homme. Son seul défaut, mais c'est un défaut total, c'est qu'il est un choix par dépit. Peut être un choix très logique pour un électeur du centre. Mais un électeur de gauche doit s'interroger : l'avenir est il du côté des solutions pratiques d'adaptation à un système économique dévastateur ? L'avenir peut-il imposer comme condition humaine indépassable d'avoir à mendier une petite part de bonheur à la machine infernale qui s'est emparée du monde ?

Nous ne le croyions pas.

L'avenir c'est l'homme. Il n'y a rien en dehors de l'homme.

Que les dieux, les souverains de droit divin et les monarques présidentiels nous laissent tranquilles !

L'homme est assez grand pour se gouverner dorénavant.

Le vote utile, c'est l'idée que nous ne serions pas assez matures pour nous gouverner nous mêmes, que nous n'osons pas sauter le pas parce que des gens brillants et diplômés savent mieux que nous-même ce qui serait bon pour nous.

A toutes les oppressions, toutes les peurs -que nous entretenons souvent nous-même- , à tous les discours contradictoires qui nous plongent dans le doute, n'opposons qu'une seule idée, qu'un seul mot : « Démocratie ».

Depuis que les dieux sont morts et tant que des hommes de génie n'auront pas inventé une organisation qui y soit supérieure, la démocratie est et sera notre horizon indépassable, le trésor de l'humanité qu'il faut protéger et réinventer chaque jour.

« Démocratie », grande sœur protectrice de l'enfant chéri « Liberté », tes épaules sont frêles mais ton courage et ta clairvoyance sans limites. Tu n'es pas un dieu, juste une idée crée par l'homme pour le servir et le guider. Tu n'es pas le glaive puissant qui contrôle et décide mais la page blanche sur laquelle les hommes inspirés partagent leurs idées et leur rêves. Tu es la fleur fragile qui peut repousser sur les décombres des catastrophes humaines. Tu n'es pas l'idéal inaccessible, mais l'ici et le maintenant de l'homme. »

Voilà pour le sens de notre engagement. Soyons à la hauteur de nos idées. Soyons à la hauteur de l'occasion, elle ne se représentera pas de sitôt.

Une fois n'est pas coutume, et même si la chose est rare, j'aimerai remercier un candidat à la présidentielle. J'aimerais remercier Monsieur Mélenchon. Car cet hyperactif vieillard, ce pèlerin des steppes de gauche, qu'on vouait aux 5% et aux oubliettes politiques à l'issue de cette élection, a réussi ce que pas un homme politique n'a réussi depuis la création de la 5ème république : redonner l'envie de vivre ensemble, l'envie de s'intéresser à la manière dont on est gouverné, l'envie de démocratie, et notamment aux jeunes, sans s'appuyer sur les logiques de haine distillées par d'autres candidats, et sans calculs ou alliances politiciennes douteuses. Il a d'ores et déjà réussi cet incroyable pari : attirer les « gens » en leur proposant autre chose que la consommation et la haine à l'égard de tout, et sans les faire culpabiliser avec cette idée que plus rien n'est possible désormais puisqu'il a été décidé en haut lieu que rien n'était possible.

Nous entendons chaque jour des peurs et des réticences au programme de M. Mélenchon dans les rangs de nos amis de gauche.

Les arguments, les passes d'armes ont été échangées mille fois, les avis ne changeront pas sur ce point.

Le message que nous voulons faire passer est autre : ce sont nos envies les plus profondes, nos désirs de bonheur et de liberté que nous devons interroger.

A ceux qui auraient peur d'une dérive autoritaire de M. Mélenchon, je veux répondre ceci :

Le sens de cette élection n'est pas d'élire M. Mélenchon ou son programme. Le sens de cette élection, c'est d'appeler de ses vœux l'avènement d'une 6ème république et le pouvoir citoyen. Ceux qui ne promettent rien ou ceux qui ne promettent que le sang du peuple pour apaiser les dieux de l'argent seront indétrônables, car ils auront acquis leur pouvoir de votre résignation. Celui qui promet tout au peuple et par le peuple se verra placé sous son regard sévère et son jugement impitoyable.

Ce n'est pas juste une élection, c'est le premier pas vers un travail de tous et de tous les jours auquel nous astreint la vraie démocratie.

Ne nous apprêtons pas à entonner les hymnes du grand soir, mais avançons sereinement avec au cœur le chant des petits matins, dont chacun d'entre nous aura sa part.

 

[post_title] => Pour Mélenchon [post_excerpt] => Christophe Morau, réalisateur et bénévole à LaTéléLibre, nous envoie ce texte qu'il adresse à ses "amis de gauche". C'est un manifeste qui n'engage pas LaTéléLibre, car la plupart d'entre nous préfèrent la contradiction à l'engagement partisan, mais qui poursuit un débat largement en cours dans notre pays. Vos commentaires, constructifs et respectueux sont bienvenus. [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => pour-melenchon [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2017-04-20 11:42:38 [post_modified_gmt] => 2017-04-20 09:42:38 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=38573 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) [2] => WP_Post Object ( [ID] => 38503 [post_author] => 2 [post_date] => 2017-04-11 04:06:30 [post_date_gmt] => 2017-04-11 02:06:30 [post_content] => Un dimanche à la campagne. Il fait beau, le soleil est à son zénith. On s’y rend en famille. Les rires des enfants enjoués font écho, cependant que les adultes se souviennent du bon vieux temps. Un dimanche en campagne. Il fait beau, Fillon est à la porte de Versailles (le Zénith, c’est déjà fait). On s’y rend en famille nombreuse. Les chants tonitrués des jeunes résonnent dans le hangar, tandis que les vieux débattent de la vieille France. Un dimanche en campagne... Électorale. meeting

François Fillon

Chose miraculeuse, François Fillon est né par deux fois. Ce qui est bien le moins pour un catholique pratiquant : d’abord en 1954 dans la Sarthe, il ressuscite en 2017 lors d’un rassemblement au Trocadéro. Entre ces deux dates distantes, il aura rempli les fonctions d’assistant parlementaire, maire, député, président de conseil général, président de la communauté de communes, sénateur, président de conseil régional, ministre par six fois, premier ministre. En presque quarante annuités de vie politique, Fillon aura étudié de l’intérieur le Système, en sera devenu un spécialiste inestimable et y aura décelé les points aveugles, les défauts, les combines, les faiblesses que recèlent de telles institutions gangrénées. Si bien qu’il est l’unique homme en situation de faire imploser ledit Système. CQFD. Implosion qu’il appelle de ses plus hauts vœux. C’est fort de cette expérience hors du commun qu’il est élu représentant de la droite et du centre pour l’élection présidentielle, au nez aquilin et au visage imberbe de Juppé, pourtant le meilleur d’entre eux. L’adoubement ne dure malheureusement pas longtemps : ses soutiens deviennent ses meilleurs ennemis car ces derniers mesurent, dans une fulgurante réflexion, que Fillon leur promet subséquemment la fin de leurs facilités de paiement s'il met à exécution son programme rebelle. Et tac ! Aussi, Fillon se heurte à des réactions disproportionnées, constituées de bulles puantes et autres coups montés. Selon un principe médiatique rompu théorisé par Bernie Bonvoisin, comme quoi il n’y aurait jamais loin du Capitole à la roche Tarpéienne, la curée devient générale. Emplois supposés fictifs de sa femme, salaires de complaisance pour ses enfants, costumes offerts, fluidification des relations russophiles, activités de lobbying, etc. Que de bâtons dans ses roues. Rien ne lui sera épargné. viseur

Fillon plus que jamais dans le viseur

Derrière les rumeurs partisanes, le spectre du cabinet noir apparait, plus redoutable qu’un hologramme de Mélenchon. Élyséen, le cabinet. Haut lieu des manœuvres machiavéliques. Bien naïf est celui qui feindrait d’en ignorer l’existence : Fillon le connait lui-même en détail pour en avoir usé afin de découvrir des sources journalistiques et avoir tenté de contrecarrer l’avenir de son concurrent ex-employeur d’alors. Les gouvernants doivent trembler à leur tour, car Fillon connait les moyens mis à disposition du pouvoir et il saura les contrer efficacement. Et toc ! On ne démonte pas une destinée aussi facilement, un projet construit dès 2013 à la Force du poignet républicain, fusse-t-il entravé d’une Rebellion. Rebellion, comme un signe du destin… Fillon, ce n'est pas moins qu’un visiteur marqué par sa rencontre avec Ted Kennedy. Et donc à même d’éviter jusqu’aux ultimes tentatives assassines, dont la famille américaine n'aura quant à elle malheureusement jamais cessé de souffrir. Fillon se contentera d’en sortir pour sa part balafré et couvert de boue. Il est décidément verni. Pour ressortir de pareilles épreuves, Fillon ne peut qu'être indubitablement démiurge né. Ou à tout le moins descendant de Vercingétorix le brave, assiégé en son temps de toute part. Supplicié, Fillon se révèle donc être LE candidat idéal de l’antisystème, auréolé d’un tempérament de chef ayant vaincu les adversités, incassable. Un homme qui ne craindra pas Poutine et Trump réunis. Et son statut de post-gaulliste le rend particulièrement résilient à l’atmosphère de post-vérité qui ventile partout en ce monde post-démocratique.

Le meeting

Oui, les meetings de Fillon sont intergénérationnels. Car chez les Républicains, la famille, c'est sacré. Les enfants accompagnent les parents vers un accomplissement et guident les grands-parents perdus dans les dédales du métropolitain. On s’y rend par groupe de descendants. Les jeunes, tout à leur impétuosité, scandent et dansent, délivrés de l'entrave de leur veste matelassée Barbour. jeunes Les vieux campent sur leur chaise et tentent d’agiter en rythme les drapeaux sous la direction enflammée des vigiles. vieux vigile Cela foisonne de la joie du vivre ensemble. De celle de ces mémorables repas familiaux en Sologne du Haut, au retour de la chasse à courre. Agapes lors desquelles on y accepte l’impolitesse du grand-oncle Larcher discutant sans cesse la bouche pleine, la pétulance du neveu Ciotti vitupérant envers et contre tous, y tolère la véhémence du père Chatel et sa phobie des fantômes socialistes, le maniérisme de tante Pécresse devant les plaisirs de la viande, y admet la froideur gutturale de frère Retailleau, l’esprit de contradiction de l'adolescente sœur Kosciusko-Morizet, la roture du voisin de Castries « issu de la société civile » comme il aime à se définir lui-même en pensant flatter son égo. Tous réunis. En toute magnanimité. de castries Présidant le rassemblement, le respectueux arrière-grand-père aura daigné faire le déplacement si lointain pour satisfaire à la réunion familiale exceptionnelle. Sa concentration intermittente lui sera excusée. balladur La famille fait exploser l’applaudimètre alors que le jeune cousin Barouin prend la parole, chacun couvant d’un œil protecteur le futur meilleur d’entre eux. Sa voix posée comme le timbre du curé de la paroisse de Jussy-en-Flopin est rassérénante. Seul manque à cet ensemble le demi-frère Bayrou, resté alité pour cause de macronite aiguë enfiévrée et largement hué pour ce prétexte fallacieux. Accoudée au bout de cette table bruyante transformée en tribune, la discrète Pénélope, l’œil pétillant, admire les protagonistes tous plus truculents les uns que les autres. Discrétion faite chair, maladivement. pénélope Une réussite que ce meeting. Pensez donc : environ 2000 familles nombreuses réunies, soit près de 20 000 hommes et femmes (les individus transgenres n’ayant pas été comptabilisés). scène Une atmosphère bon enfant, un air de festivités. En marge d’ailleurs, des stands divers et variés, une forme de kermesse improvisée : une boutique souvenirs, un stand de chamboule-tout journalistique par exemple.

En voilà des idées qu’elles sont bonnes

Fillon doit être jugé sur son programme électoral. Urbi et orbi. Strictement. Il ne saurait en être autrement. Pourquoi donc les hommes politiques devraient en effet être jugés sur autre chose que leurs promesses ? Il n’est pas imaginable de bouleverser les règles du jeu en cours de jeu présidentiel. Jugeons donc Fillon sur la base de son programme, le vrai (pas celui en partie mis en ligne dans l’objectif de nuire un peu plus au candidat officiel). Vous y constaterez comme moi, point par point, que Fillon est un rebelle, et qu’il va faire valser tout le Système, TOUT, en moins de temps qu’il n’en faut à un dissident pour revenir dans le rang du futur président. projet Rendre possible l’entrepreneuriat dès la seconde, et permettre ainsi à toute une génération de devenir un youtubeur. Le plein-emploi accessible, ça fait céder les idées reçues. Faire obligation du port de l’uniforme de l’école au collège, et donc mettre fin aux entreprises oligarchiques spécialisées dans le sportwear. La mainmise des marques sur les esprits juvéniles pulvérisée. Continuer l’exploitation du parc nucléaire français actuel et le moderniser afin d’en prolonger la durée d’exploitation, ça fait augmenter la probabilité d’un accident radioactif et ça ne peut faire qu'exploser le lobbying industrialo-militaire à terme. discours Supprimer l’impôt sur la fortune et instaurer un taux unique pour taxer le capital et le patrimoine, ainsi rendre nauséeux les milliardaires qui crouleraient sous leur trésor amassé (à l’instar du film Seven dans lequel les pécheurs mourraient de leur propre déviance, l’avare rendra l’âme sous l’accumulation des richesses fiduciaires qu’il ne pourra dépenser faute de temps. Diabolique). Imposer des quotas d’immigration fixés dans la Constitution, pour se mesurer aux Conseils d’État et Constitutionnel réunis. Fillon n’a peur de personne ni même des gardiens en chef du Système. Être intransigeant : tolérance zéro et impunité zéro, soit le recrutement de 5 000 policiers pour traquer les petits délits quotidiens. Car Fillon est convaincu par la théorie inversée du ruissellement, la fin du laxisme envers les petits délinquants engendrant inévitablement la fin de la délinquance en col blanc par effet de dissuasion. Recruter des magistrats hors de l’école de la magistrature, leur incompétence évitant des mises en examen inappropriées. discours2 Alléger de près de quarante nouveaux milliards les charges et la fiscalité sur les entreprises, car seule la théorie économique de l’offre permettra de retrouver la croissance tant recherchée (pragmatique, Fillon a testé auparavant sur ses propres deniers quarante années durant le principe de politique de la demande ; autant d’années à user entièrement de son pouvoir d’achat personnel et à sacrifier son épargne). Mais aussi construire 16 000 places de prison supplémentaires pour rendre plus dignes de la condition humaine les geôles actuellement emplies de plus de 75 000 personnes. C’est son côté charitable. Quant à l’évasion et la fraude fiscales, même si son programme n’en fait pas mention, elles ne perdent rien pour attendre… discours3 Oui, inéluctablement, Fillon fera éclater le Système. Et nous évitera par cette action la Révolution tant crainte. Grâce à des réformes d’envergure, névralgiques. Dans les meilleurs délais compte tenu de notre situation financière. réussite
« Je suis à la tête d’un État en situation de faillite », nous avertissait déjà l’ex-premier ministre
Comme l'avertissait déjà le contrôleur des finances Jacques Necker le 5 mai 1789, exposant devant les états généraux que les finances de la France allaient mal, très mal. Ceux qui ne l’ont pas cru en grimacent encore à gorge déployée…

La question

Échaudé par un enfarinage récent, Fillon est resté inaccessible et a même annulé son bain de foule. Nous resterons cois et sans réponse de l'origine de tant d’énergie dépensée face aux machiavéliques stratagèmes mis en place pour le faire chuter, en vain. « Qu’est-ce qui vous fait tenir envers et contre tous ? Quelle recette miracle vous permet de ne pas faillir face aux attaques ? Combien de fruits et légumes par jour ? » Certains ont donc tenté d’orienter, voire même, n’ayons pas peur des mots, de nous ôter notre choix citoyen libre. De nous forcer la main. De voler notre élection. Je ne sais ce que cela représente mais l’idée que l’on me subtilise quelque chose me rend furieux. Je n’ai d’autre objectif alors que de me réapproprier l’objet, en l’occurrence mon bulletin de vote Fillon ! Mon bulletin récupéré comme un parmi autant de votes cachés…

Khla Tonkpin

Cadeau bonus

Sous l’habit qui fait mal le moine, se cache en fait un vrai rebelle. chaussettes [post_title] => [Ma Campagne Électorale] Fillon [post_excerpt] => [Billet d'humeur] Les 23 avril et 7 mai 2017, j’aurai le devoir solennel d’élire notre prochain président de la République française. Eclairé, mon vote aura une incidence sur l’avenir de notre pays. Voilà qui n’est pas une mince affaire : j’ai entre les mains un petit papier anodin de 148 par 105 millimètres qui actera le sort de millions de compatriotes. [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => campagne-electorale-fillon [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2017-05-10 09:47:50 [post_modified_gmt] => 2017-05-10 07:47:50 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/?p=38503 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) [3] => WP_Post Object ( [ID] => 38556 [post_author] => 2 [post_date] => 2017-04-10 16:43:33 [post_date_gmt] => 2017-04-10 14:43:33 [post_content] =>  

Salut les gouleyeux !

En ces temps médiatiques anxiogènes phagocytés par la politique, les attentats et autres manifestations de l’absurdité et de l’atrocité des entreprises humaines, je voudrais vous inciter à faire sauter le bouton de col et à vous libérer la gorge pour une petite parenthèse décontractionniste. En effet, c’est une invitation au coule et au glouglou que je vous propose puisqu'il sera question dans ces quelques lignes des vins d'Anjou.

Blablabla

Terre d'échanges commerciaux et d'ouverture sur le monde, disputée à la couronne de France par les Anglais et les Bretons, puis passée avec enthousiasme à la nation républicaine, l'Anjou et son vignoble véhiculent une image accueillante aux accents quelques peu rabelaisiens.

Le Phoenix de la Loire

Sur un territoire situé entre Nantes et Tours, les vignerons d’Anjou ont produit traditionnellement de grands liquoreux et de petits vins de soif. Si les vins sucrés sont quelques peu tombés en désuétude malgré leur qualité indéniable, les vins sec d’Anjou ont eux longtemps souffert d’une image un peu triviale de vin de copains, plus à même d’agrémenter la cochonnaille que de ravir les palais distingués. En somme, la région a connu les mêmes problèmes que bien d’autres, à savoir une production peu qualitative, une approche productiviste en agriculture conventionnelle qui a fini par lasser la clientèle et causer beaucoup de torts chez les vignerons. Pourtant, l’Anjou a su renouveler ses exigences en terme de qualité et attirer depuis les années 90, de nouveaux vignerons et consommateurs boboïdes tombés amoureux de ses terroirs et de son cépage roi : le chenin. Ah le chenin ! … Un cépage quasi-mystique qui a ses réseaux d'accros. Une variété aux arômes subtils et particuliers possédant quelque chose du champignon magique. Ceux qui l'ont goûté ne seront plus jamais les mêmes : ils diront désormais du sauvignon que c'est un infect pipi de chat, et du chardonnay - quand bien même il s'exprimerait sur sa région de prédilection, la Bourgogne - : « Mouais c'est pas mal, mais ça coûte une blinde et ça les vaut pas ». Il y a de la mauvaise foi chez le buveur de chenin, mais ce dernier préfère en général parler de lucidité. Car le chenin un cépage qui gagne à être connu et qui ne cesse d’étonner. D’ailleurs l’éventail de ses capacités plaide en sa faveur : Sur des vins jeunes, des vins de printemps, il vous ravira par sa fraîcheur et sa tonicité, sa tension en bouche presque perlante, et ses arômes discrets de pêche blanche. Sur des vins de garde, il vous nimbera de sa personnalité unique, vous transportera dans des alcôves de suavité dont vous ressortirez cotonneux et épanouis : bouche miellée, arômes de pomme et de coing, et toujours cette présence indéfinissable qui le caractérise si bien : une sorte de lutin malicieux qui voudrait nous faire passer de l'autre côté du miroir par absorption de son nectar. Sans oublier que le chenin permet de produire des moelleux et liquoreux de haute tenue et qu’il rentre à 90% dans la composition des crémants de Loire qui connaissent un essor non négligeable. Et pourtant, ce cépage ne serait rien sans le terroir qui lui confère toute sa grandeur et sa profondeur : les terres d'Anjou. Il n'est que de voir ce que donne un chenin cultivé sur des terres qui ne lui sont pas dédiées : un vin variétal, plat et morne, sans intérêt aucun.

La relève

Les vins d’Anjou ont donc connu ces dernières années un regain d’intérêt certain sous l'impulsion de vignerons plus ou moins néos, convertis aux valeurs du bio, du naturel et de la biodynamie : on pensera aux Richard Leroy, René Mosse, Patrick Baudouin, Mark Angeli, Eddie Oosterlink du clos de Juchepie, où même à Nicolas Joly qui convertit le sublime terroir de la Coulée de Serrant aux pratiques biodynamiques quand il en hérita de ses parents. Si l’image des vins d’Anjou s’est améliorée, ce n’est ni un hasard, ni un effet de mode. C’est au prix d'un travail acharné qui passe par la baisse des rendements, le travail minutieux des parcelles de terrain, la réduction de la taille des domaines, et les vendanges à la main par tries, que ces vignerons ont hissé leur appellation au niveau des grands vins de France, et parmi les meilleurs vins blancs au monde (si si). Ils ont ainsi acquis au fil des ans le statut de stars des caves indépendantes et leurs bouteilles sont mises en valeurs sur les tables des restaurants du monde entier.

Des vignerons néo-classiques

Pourtant, à y regarder d'un peu plus près, ces vignerons modernes, auréolés d'une réputation bobo-bio, s'il travaillent de manière non conventionnelle, sont porteurs d'un discours exaltant les valeurs de modestie et de respect du terroir, et leurs vins ont pour la plupart une facture classique, assez éloignée des productions fantaisistes qu’on trouve parfois sur le marché du vin nature. Il est vrai que le blanc est souvent moins sujet à expérimentation que le rouge, car même les consommateurs avertis de vin naturel, ont de fortes réserves à déguster un jus qui tire vers le cidre. Il n'en reste pas moins que l’Anjou impose un certain effacement devant le terroir, et invite à réaliser des vinifications sobres tournées davantage vers l'excellence que vers l’excentricité. En définitive, boire un vin d'Anjou c'est boire un vin de terroir, pas un vin de winemaker.

Anjou vas-tu ?

C’est à coup sûr une période passionnante pour l’Anjou qui voit de nouveaux vignerons s’installer tous les ans et une clientèle toujours plus exigeante plébisciter ses vins. Gageons que les blancs secs d'Anjou jouiront bientôt d'une réputation comparable à celle des bourgognes.

Côté dégustation

Voici une liste non exhaustive de vins d'Anjou, à consommer avec modération, bien entendu ! Domaine des Bleuces, Anjou blanc sec : 11,5 euros à la Cave de Mademoiselle V, Meudon Une excellente bouteille pour s’initier à l’Anjou blanc et au chenin. Rapport qualité prix imbattable pour ce vin ample et riche qui a tout d’un grand. Robe jaune clair, arômes d'agrumes, de coing et d'amandes, bouche ronde d'une belle vivacité Service : 10° - 12°C Accords mets-vins : Il accompagnera vos poissons grillés ou en papillote, les asperges. Domaine de Juchepie, « Le Clos », Anjou blanc sec : 25 euros, Paris terroir Robe vieil or pour cet Anjou blanc sec. Une bouche large et structurée, toujours précise. Belle finale soutenue par l’acidité. Accords mets-vin : vin de gastronomie. Crustacés, poissons nobles. Christophe Morau

Des Liens

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A l'occasion de la campagne pour le second tour de l'élection présidentielle, le Front national a décidé de choisir les médias qui sont autorisés à suivre Marine Le Pen. Plusieurs titres de presse ont ainsi vu leur représentant tenu à l'écart de toute information et de toute possibilité de suivi sur le terrain de la candidate du Front national. Ainsi, après Mediapart et Quotidien (et avant lui son prédécesseur Le Petit Journal), l'AFP, Radio France, RFI, France 24, Le Monde, Libération et Marianne, notamment ont été à un moment ou à un autre victimes de ces exclusives. Il ne s'agit donc en rien d'un recours à la pratique du "pool" de journalistes où les informations et images sont partagées.

Nous protestons de la manière la plus ferme qui soit contre cette entrave à la liberté de faire notre métier et de remplir notre devoir d'informer.

Il n'appartient pas à une formation politique, quelle qu'elle soit, de décider des médias habilités à exercer leur rôle démocratique dans notre société."

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