MonCinéLibre #6 : Les Kaïras. Ghetto sitcom
Abdlekrim, Mousten et Momo sont des romantiques : Ils ont envie de niquer. Mais comment pécho quand tu rentres pas en boîte parce que y’a marqué « Melun » sur ta gueule ?
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Abdlekrim, Mousten et Momo sont des romantiques : Ils ont envie de niquer. Mais comment pécho quand tu rentres pas en boîte parce que y’a marqué « Melun » sur ta gueule ?
Je regarde ma feuille depuis une semaine, sans réussir à écrire sur ce film. Parce que j’ai pas le temps, mais aussi parce que il m’en a fallu pas mal pour savoir ce que je pensais vraiment de Cloud Atlas.
Il y a quelques semaines. Je croyais bon de faire le malin en distinguant les génies des “faiseurs doués”, à la tête desquels Spielberg faisait figure d’étendard. A première vue, ça pouvait paraître courageux d’oser dézinguer une telle idole vieillissante.
Mais non.
Je ne sais plus si on arrive à juger Tarantino comme un cinéaste normal. Tout le monde l’attend au tournant. Et tout le monde sort de la salle en extase ou en rogne, hurlant à la lune que c’est un génie fabuleux, ou un illustre imposteur.
C’est l’histoire d’un indien qui s’appelle piscine. Un jour il se retrouve tout seul sur un canot de sauvetage avec un tigre affamé. Va-t-il mourir ? Probablement.
C’est l’histoire de l’ouragan Katrina dans un bidonville plus ou moins flottant. C’est l’histoire d’une petite fille, qui voulait être le chef du bassin, et de son papa qui était malade. Il y a aussi des aurochs géants.
Tout le monde aime Lucas. Il est gentil, rigolo et pas trop mal coiffé pour un Danois. Et puis un jour, la rumeur débarque. Alors tout le monde veut lui taper dessus, taper sur son fils et faire des gros trous dans sa vie.
Ce qui est cool avec les vieux, c’est que plus ils vieillissent, plus ils s’en foutent. Il y a quelques années, Woody Allen aurait probablement écrit un scénario cohérent pour rassembler tous les personnages de son film choral, il aurait au moins essayé de donner une forme de cohésion visuelle ou morale à ses quatre histoires mélangées. Là non.
Dans les années 90, Starbuck s’est branlé dans des boîtes en plastique pour 20.000 dollars. Aujourd’hui, il a plus un rond, une vie de merde et 533 enfants, dont une centaine cherche à connaître leur père biologique. Mais le don de sperme peut-il être considéré comme une tentative un peu désespérée d’accéder à la paternité ?
C’est l’histoire d’un monde où l’argent se compte en minutes. A 25 ans, tout le monde s’arrête de vivre pour être suspendu à un compteur vert qui décompte à l’envers le temps qu’il leur reste à vivre. Les cafés se payent en secondes, et la société est stratifiée en fonction de la richesse des habitants. D’un côté, les immortels s’emmerdent en assoiffant les pauvres, qui passent leurs journées à courir pour survivre.
C’est l’histoire d’une pétasse frigide et friquée qui s’appelle Agathe. Elle rencontre un imbécile alcoolo qui s’appelle Patrick. Conservatrice dans un musée ringard, Agathe s’ennuie au bras d’un éditeur lâche et vieillissant qui s’appelle François. François se tape une jeune blonde écervelée et écolo qui s’appelle Julie. De son côté, Patrick « fourre du boudin » en essayant d’éviter son fils bizarre. C’est une comédie.
Matraquage oblige, on connaît l’histoire. Blanc riche chiant rencontre noir banlieue cool. Grosse rigolade. Préjugés brisés. Rejugés bâtis. Amitié forte. Kool and the gang. JT TF1. Box Office. Intouchables 2. Intouchables 3. Youkaïdi. Youkaïda. Corentin Chrétien, qui est passé (avec succès), au mois de septembre par LaTéléLibre, inaugure une nouvelle chronique cinéma. Vas-y Corentin, dis-nous ce que tu aimes et ce que tu détestes au cinéma!