La lutte contre racisme envers les Noirs tunisiens n’a pas trouvé d’écho dans la nouvelle Tunisie. Le constat est affligeant et le déni flagrant tant au sein de la société tunisienne que dans la sphère politique. Saadiah Mosbah, militante de la cause, propose à tous les citoyens de faire face et d’assumer cet héritage.   La Tunisie dont […]

Comment parler avec les Islamistes? Pas forcément les violents, juste ceux qui veulent revenir à ce qu’ils interprêtent comme la tradition musulmane. Les hommes qui portent la barbe et qui encouragent leurs soeurs à se voiler. Et puis les femmes, celles qui se couvrent entièrement avec le niqab. Flore Vienot a fait la démarche au dernier FSM de Tunis. Une caméra, un micro, un sourire et des questions simples. Et puis, Flore a raconté cette rencontre dans un passionnant article à lire sous la vidéo.

Alors qu’en Tunisie les islamistes d’Ennahda (au pouvoir depuis janvier 2011) sont regardés avec angoisse lorsqu’on parle de droits des femmes, alors que la première Femen tunisienne Amina reçoit des menaces de mort après avoir provoqué un scandale en postant des photos d’elle, seins nus, avec ce message clair marqué sur son buste : « mon corps m’appartient et n’est source d’honneur pour personne », des hommes et des femmes continuent à se battre pour l’égalité et la liberté des individus. Ainsi, ils bâtissent les fondations de la Tunisie qu’ils espèrent pour demain, une Tunisie sculptée par le féminisme.

Cette semaine, Flore Viénot de LaTéléLibre est partie suivre le Forum Social Mondial qui se tient cette année à Tunis. Elle nous fait parvenir sa première correspondance : un état des lieux de la liberté des Femmes en Tunisie depuis la chute de Ben-Ali.

Alors que la capitale du Sénégal se relève des violents affrontements de la semaine dernière, le président Abdoulaye Wade a reculé. Son projet de loi qui visait à faciliter l’élection d’un « ticket » entre lui et son fils aux prochaines présidentielles ne verra donc pas le jour. La situation économique et sociale reste pourtant préoccupante au Sénégal. Lors de leur passage à Dakar en février dernier, les Reporters Citoyens avaient mesuré les lacunes du système éducatif. Devant l’incurie du service public de l’éducation, les parents sénégalais sont contraints à placer leur enfants dans des écoles coraniques, où les jeunes sont obligés de mendier dans la rue pour payer leurs études. Ayann et Khalid ont rencontré des associations qui luttent pour que les enfants reçoivent une éducation digne de ce nom.

A Dakar, les Reporters citoyens, ont découvert une plage où les sportifs s’entraînent avec discipline. Mais le sujet a dû s’interrompre face aux demandes de certains interlocuteurs.

Sur un trottoir de l’Université de Dakar qui accueille le FSM, une banderole de papier est posée. Chacun est invité à y inscrire son utopie personnelle.

DAKAR, DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX

Et oui, une bonne partie de l’équipe de LaTéléLibre est actuellement à Dakar pour le Forum Social Mondial qui se tient cette année dans la capitale sénégalaise. Nous y sommes avec 8 jeunes de reporter-Citoyens, que nous formons depuis un peu plus d’un an. Philippe Merlant, leur formateur est sur place, ainsi que John Paul Lepers et Matthieu Martin qui poursuivent la réalisation d’un web-doc sur la première année de formation. Smaïn Belhadj, N’fanteh Minteh et Vincent Massot vous proposent ce reportage sur la vie difficile des étudiants sénégalais, dont le premier souci n’est pas le FSM, mais le logement.