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OUI MAIS NON #02 : Vous Faites quoi pour les Sans-Abris ?

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Mais que font les députés pour réduire le nombre de sans-abris en France? Plus de la moitié des demandes d’hébergement des sans-abris ne sont pas suivies de réponses positives. De plus, les mauvaises conditions d’hébergement (violence, vol, hygiène déplorable) sont pointées du doigt par les SDF qui pour certains préférent dormir dans la rue. Alors cher(e)s député(e)s, aujourd’hui « vous faites quoi pour les sans-abris ? »

Cette année, la trêve hivernale s’est achevée le 31 mars, après avoir été prolongée de 15 jours. Pour les sans-abris, cette date butoir signifie la fermeture des unités d’hébergement d’urgence. Si la température est aujourd’hui plus clémente, leur conditions de vie sont toujours précaires. Au regard de la crise, ils seront encore plus nombreux l’hiver prochain à chercher un abris.

Quelques chiffres

Entre février 2012 et février 2013, 13 000 nouvelles demandes d’hébergement ont été observées. Selon la fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS) «les 115 (centres d’appel d’urgence) sont ainsi contraints d’éconduire les personnes. On constate donc qu’aucun changement n’a eu lieu cet hiver dans la prise en charge des personnes sans-abri».

D’autre part, d’après un rapport de la Fondation Abbé Pierre, il y aurait 3,6 millions de mal-logés en France. Parmi eux, on distingue 133 000 sans-abris, 85 000 personnes vivant dans des habitats de fortune (cabane, mobil-home…) et 38 000 personnes logées en chambres d’hôtels.

Salle des Quatre Colonnes

Patrick MENUCCI, député PS des Bouches du Rhône et maire du premier secteur de Marseille insiste sur le fait que pas assez de choses ne sont faites pour les aider. Mais pour lui, ce n’est pas aux députés de voter des lois en ce sens, mais plutôt «aux collectivités territoriales et à l’Etat de mettre en place des mesures». Il ajoute qu’«à Marseille, il y a 400 places d’unité d’hébergement d’urgence (UHU), il en faudrait 800». Quant à la qualité de ces UHU, il avoue que «ça fait bien longtemps que le Conseil général des Bouches du Rhône n’a pas investi».

Il est étonnant de l’entendre dire qu’«il faudrait dans une société idéale, assurer la réinsertion de ces gens» comme s’il s’agissait d’une utopie. Sabine BUIS, députée PS de l’Ardèche, ne baisse pas les bras. Elle nous confie que dans sa circonscription, il existe «une équipe qualifiée et professionnelle pour les accueillir et les suivre sur un parcours de réinsertion». Néanmoins, l’Ardèche comporte bien moins de sans-abris qu’à Marseille et il est donc plus facile de les encadrer.

Journaliste : Julie Chenini
Image : Vincent Massot
Montage: Vincent Tardif

 

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