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Le Point Rouge #16 : Crise financière à La Défense

Publié le | par


PROFITONS DE LA CRISE POUR RÉFLÉCHIR!

LaTéléLibre a installé son Point Rouge sur le parvis de la Défense, là où traders et banquiers se croisent à l’heure de la pause.

Questions:

Que vont-ils faire de notre argent?

Peut-il y avoir une morale dans la banque ?
Pour ce Point Rouge, deux invités: Thierry Ottaviani, le président de l’association « SOS petits porteurs », plutôt en colère, et Christophe Blot, un économiste mesuré, qui travaille au département « Analyses et prévisions » de l’OFCE, le centre de recherche en économie de Sciences-Po.
360 milliards pour sauver le système

Les gouvernements mondiaux injectent des centaines de milliards dans les banques qui ont géré notre argent en dépit du bon sens. Ils prétendent même changer le capitalisme… Méfiance!

700 milliards de dollars pour les USA, et 360 milliards d’euros pour la France. Mais qui va payer ? Nous et nos enfants bien, sûr ! Et surtout ceux qui comme vous et moi n’y comprennent rien. Avec mes potes de LaTéléLibre, nous avons décidé d’aller à la rencontre des banquiers et des traders. Depuis que la corbeille de la Bourse est devenue un musée, les traders spéculent derrière leurs ordinateurs, dans leurs tours de verre, à l’abris des regards indiscrets. La seule solution, allez les chopper à l’heure de la pause de midi. Direction, le parvis de la Défense, il paraît que c’est là qu’il y a la plus grosse concentration de banquiers en France.

Les majestueuses marches blanches qui mènent à la Grande Arche sont comme des gradins face à l’axe majeur qui s’ouvre vers l’arc de triomphe à plusieurs kilomètres de la Défense. Le public, une bonne centaine en tout, est assis, un coca et un hamburger à la main. Il est 12h45, pile poil le début de la pause déjeuner. Le parvis sur lequel je m’avance, c’est la scène du théâtre. Comme pour une tragédie classique, nous respecterons l’unité de lieu, de temps et d’action. J’ai un peu plus d’heure devant moi, et des questions en tête : « que vont-ils faire de notre argent ? », et « peut-il y avoir une morale dans les banques? »…

La crise, c’est le moment de réfléchir

C’est difficile de sortir de sa propre peur de l’avenir, « que vais-je devenir ? ». Mais d’un point de vue politique, et seul le politique peut agir contre les croyances de l’argent, essayons de voir le positif de la situation actuelle, au lieu de seulement céder à la panique. la crise actuel offre les entrailles du système comme rarement dans l’histoire. Profitons de ce moment pour chercher à mieux comprendre cette machine économique qui a intérêt à nous dominer, pour qu’on la craigne. Les portes vont se refermer, pour cacher les secrets de notre argent.

 

 

 

Ont participé à cette émission:
Journaliste: John Paul Lepers
Caméra 1: Matthieu Martin
Caméra 2: Morgann Martin
Caméra 3:  Bedredine Medjoubi

Coordination: Kelly Pujar
Assistante: Marie Périssé

Montage: Anthony Santoro

VOIR LES AUTRES ÉDITIONS DU POINT ROUGE

QUAND SARKO, L’OPPORTUNISTE, VOULAIT LES SUBPRIMES.

Notre ami Guy Birenbaum a retrouvé la vidéo de 2007, où le candidat Sarkozy, de retour des USA, pronait ouvertement le système des crédits hypotécaires, les subprime! LaTéléLibre vous en avait déjà parlé ici

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Les commentaires (23)

  1. felicitations!
    JPLP a choisi 4 ou 5 gars au hasard et ils sont tous bien pointus et pedagogues.
    en fait en y reflechissant c’est tellement clair qu’on y rajoute rien.

    ces produits mathematiques financiers ont ete la cause du krack 87 puis des autres apres alors ne nous leurrons pas d’autres verront le jour et automatiquement des crises ulterieures sont à prevoir, sans tenir compte de la morale mais est ce morale de vendre de l’eau +un zeste de produit chimique basique le prix qu’on nous vend les shampooings? donc il n’ y a pas que les banquiers…
    ca fait plaisir de voir ces gens s’ouvrir intelligemment.
    Merci!

  2. Pas tres bavard les gens du coin.

    Et le peu qu’on a eu nous on pas dis grand chose.

    A part ressortir le même discours pour nous endormir sur « faut réguler, faut mettre des loi »

    Et blablabla

    A par jpl, personne n’a la réflection de se dire que c’est simplement le système dans son ensemble et sur le fond qui est pourris.
    Et que de fait, ce n’est pas en bricolant le truc qu’on l’améliorera et qu’on emperchera les dérives et autre crise majeur.

    Déçus :(

  3. tu t’attendais peut etre à voir des trotskistes à la defense? Impossible.le delegue du pers a ete au maximum pour allier son boulot et sa morale. les autres l’informaticien ‘sympa d’ailleurs) c’est un mathematicien à qui on demande de faire des programmes profitables, pas morales.
    non c’est un bon dialogue yaurait pu avoir plus de monde mais y ont faims nos petits traders avec leurs grands sourires!

  4. Trés bon point rouge qui fait ressortir avant tout…, un grand silence….
    Des questions, le plus souvent, esquivées, des têtes bien basses, je trouve, et des gens en costume et, portables à l’oreille, passant quasiment en courant, fuyant les questions désobligeantes de JPL. Ces banquiers, au coeur même du système, commenceraient-ils à prendre quelque peu conscience du plus grand désastre planétaire qui est en train de poindre.? Euh…, c’est pas gagné… Mais quand je vois que la seule solution c’est : plus de règle et de contrôle dans ce système….(Chiche…, essayes-voir, pour rire…) Ca me rassure parce que ça veut dire : » je n’ai plus rien à proposer, je passe la main(invisible) ». Et bien…. si nous étions assez intelligent pour justement la (re)prendre, cette main et la garder une bonne fois pour toute….Il est temps maintenant…Fini de jouer, les enfants, on a du monde à soigner, à loger et à faire manger…Alors tchao et à jamais ! Et puis gardez-le, vot’ (not’) pognon, il sent mauvais…

    Juste un peu déçus de ne pas avoir plus entendu les 2 jeunes Lycéennes (notre avenir) qui, comme les banquiers et économistes eux-même, n’y comprennent rien. Au moins, elles, elles le disent qu’elles comprennent pas…

    La prochaine, fois, le même débat en banlieu, ça va déchirer!!!…

  5. Certes, il est vrai que même si je n’ai pas apris plus que je n’en ai deja entendu, ca reste intéressant sur le comportement et les dire de ces personnes.

    Mais je suis un chiant qui se dit qu’on peut toujours faire mieux :D

  6. Excellent Point Rouge dans l’aire de jeux de nos financiers encravatés. La froideur de l’accueil n’a d’égal que la froideur de l’endroit (les employés de EDF parlent de La Dépense » à propos de la tour de leur siège social)…

    Malgré les interventions couvrant les lieux communs que nous avons tous entendu, j’ai quand même retenu 3 arguments portant l’un sur la forme et les 2 autres sur le fond :

    1/ se faire garantir par les gouvernements ou mieux (Dexia) se faire renflouer sur le dos des contribuables alors que les banquiers sont directement responsables, c’est prendre le peuple en otage sous prétexte que faute d’agir dans leur sens on s’expose à une crise économique grave : plus de prêts, chômage, récession, etc.
    On nous a assez bassiné avec les grévistes-preneurs-d’otages, maintenant on va leur retourner leur argument à 2 balles.

    2/ le consultant black dont les explications étaient assez simples pour être comprises par tous, nous a expliqué que le peu de régulation existante était dû principalement à son coût. C’est la première fois que j’entends cela. En gros, contrôler, c’est mettre en place des structures, des procédures et des hommes et que tout cela à un coût proportionnel à la puissance du contrôle. Or le coût qui correspondrait à un contrôle adéquat – celui qui aurait pu empêcher les banquiers de faire leurs conneries – aurait certainement dépassé les gains enregistrés par leurs opérations boursières (Ah oui ? et mon oeil ?).

    3/ notre aimable informaticien (dont j’affirme que c’est sa faute car tout ce qui ne marche pas, c’est la faute à l’informatique ! :D )
    a mis le doigt sur un phénomène qui m’a rappelé le procès de Nuremberg : chaque maillon de la chaîne a agi sans se sentir directement responsable du krach final, tel celui-ci qui disait « Moi, je ne faisais qu’accrocher les wagons. Je n’étais pas chargé de vérifier ce qu’il y avait à l’intérieur » ou encore l’autre « Moi, j’ouvrais des manettes de canalisations. Je ne savais pas qu’elles véhiculaient du gaz destiné à asphyxier des gens ».

    Finalement, la comparaison n’est peut-être pas aussi innocente qu’elle veut paraître car l’ultra-libéralisme c’est du fascisme.

  7. A la base de la pyramide on arnaque les pauvres, en leur vendant des baraque de …. 10 fois le prix .
    En haut on enrichie, toujours les même, en bonne monnaie .
    En 1929 le peuple creuvait de faim et les trains tournaient à l’orge ou au café .
    Maintenant on a même plus de gibier pour retourner a l’âge de pierre .
    Y a longtemps qu’il aurait fallu priver tout ce monde là de cokaïne .

  8. C’est bon JPL vous allez droit dans le mur. Vos réflexions d’extrême gauche sont attendues par les gouvernements. On va vous balancer du « travailleur immigré » pour bien faire virer à droite ce qui pourrait porter à gauche. Et encore une fois, vous répondrez aux provocations par des provocations. Le web va s’enflammer sur des histoires de couleurs.

    Pendant c’temps là, le vrai débat n’aurait pas lieu et tout repartira exactement comme avant. D’ailleurs on nous dit déjà que c’est le moment d’acheter des actions.

    Pour finir, vous avez trouver les VRAIS coupables irresponsables en la personne des traders. Ceux-là mêmes dénoncer par SARKOZY comme ça c’est bon, vous ne vous éloignez pas du discours.

    Seulement voilà chaque homme sur terre agit dans un contexte. Le contexte ne peut être séparé de l’action humaine. Le contexte actuel est de faire le plus de profit possible, de spéculer à outrance. C’est simplement que notre système économique est arrivé à son paroxysme, que l’argent se fait sans création de richesse. C’est même en créant le moins de richesse qu’on créé le plus d’argent. C’est l’heure du vide. Aux Etats Unis, on a la culture de l’argent. En Europe et ailleurs, on avait l’argent de la culture. Qu’importe de fabriquer de la merde tant qu’elle rapporte.

    Les richissimes américains sont bien entendu tous venus en Europe à la recherche d’une qualité de la vie qui n’existe plus chez eux. Ils sont pourtant blindés côté pognon, mais qu’acheter quand tous les biens de consommation ont évolué vers la rentabilité plutôt que la qualité ?

    J’ai ma philosophie. J’ai ma conviction. J’ai mes réponses. Mais je ne suis personne….

    Au revoir, je m’en vais. Une fois partie, je serais encore là puisque je ne suis personne.

  9. Le Fonds monétaire international (FMI) a ouvert une enquête sur son directeur, le Français Dominique Strauss-Kahn, dans le cadre d’une affaire de népotisme présumé lié à des relations intimes avec une subordonnée, a annoncé samedi un porte-parole à l’AFP.

    lui aussi !!!!!!!!!!!! le seul (à gauche) en qui j’avais une larme de confiance !!!

  10. Une réponse à vos (nos) turpitudes par Agnés Maillard –

    http://www.blog.monolecte.fr

    «  » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »Depuis quelques jours, il y a un concert de tamtam dans la volière et c’est la panique à bord. Il n’est plus possible d’avoir la moindre petite connexion médiatique (journaux, radio, TV, web) sans se retrouver littéralement submergé par un tsunami de hurlements échevelés : « c’est la crise, c’est la crise, c’est la crise ! »

    Ça a l’air de franchement chier dans le ventilo, vu comme cela…

    Sans rire, vous n’en avez pas marre de vous faire dicter vos actions et émotions par les mêmes guignols, ceux-là mêmes qui ont rabâché sans rire pendant des années que le libéralisme et la dérégulation sont bons pour notre poil, qu’un bon citoyen est un citoyen qui se vautre comme un goret dans la consommation à outrance et à crédit, s’il vous plait, qu’il faut aimer les riches et les patrons, parce que ce sont eux les forces vives, eux qui créent la richesse, laquelle, si elle est assez abondante au sommet finira par ruisseler doucement jusqu’aux assoiffés parqués sous la table du banquet ?
    Cette agitation à la limite du Tourette viral serait drôle si elle n’était aussi pathétique.

    Mais, putain, c’est la crise !

    À les écouter, on va tous se retrouver dans une galère pire que dans un roman qui aurait été écrit par Steinbeck, Dickens et Zola réunis.
    Il ne nous reste qu’une issue : les écouter, approuver leurs plans de relance et filer sans moufter le blé que nous avons épargné, mois après mois, années après années, péniblement, sur les maigres subsides qui nous tiennent lieu de salaires.
    Car ce sont les mêmes, qui se foutaient de la gueule des Cassandres qui prétendaient que les arbres de l’immobilier ne peuvent monter jusqu’au ciel, qui ramènent leur science aujourd’hui pour nous expliquer qu’ils nous l’avaient bien dit (même pas le courage de leurs erreurs et aveuglements, ces faisans!) et que pour s’en sortir, il faut filer plein, plein de pognon à leurs petits copains qui se sont bien gavés, jusqu’à vidanger le système et nous précipiter dans… la récession.

    Ouf, voilà, le gros mot est lâché.

    C’est pire qu’une crise, ce qui nous arrive, c’est une putain de récession, avec des millions de chômeurs, des boîtes qui ferment partout, des cantines compassionnelles pour pauvres et des SDF plein les rues des villes… comme d’hab’, quoi!

    Parce qu’en fait, la crise n’est pas le problème, elle est le mode normal de fonctionnement du capitalisme.
    Le scénario est toujours le même : des mecs qui ont l’argent et qui avec, veulent en gagner toujours plus, des montages financiers qui reposent sur du vent, l’emballement de la machine, le mythe de la croissance infinie dans un monde parfaitement fini, la prédation de tous contre tous, la montée des inégalités, le déferlement de la misère, encore plus de concentration de pouvoir et d’argent, le blanc-seing des politiques à cette curée hargneuse, la collaboration féroce des porte-flingues, des traîtres à leur classe, des sans-grade qui prennent les strapontins pour des marches-pieds, des politicards qui vont à la soupe avec la même avidité qu’ils envoient leurs électeurs benêts à l’équarrissage, et au bout du compte et des mauvais calculs, le château de cartes s’effondre sur la piétaille pendant que les nantis organisent la faillite des nations pour se refaire avant le prochain tour de poker menteur.

    Personnellement, je n’en ai rien à cirer de leur crise : je suis tombée dedans quand j’étais petite. Un soir, mon père est rentré du boulot avec une 4L. Il avait revendu, pour cause de crise du pétrole, la Commodore, la belle américaine morfale à la gigantesque banquette arrière où je m’allongeais pour les longs trajets.

    Depuis ce moment-là, ça a toujours été la crise : éteindre la lumière en sortant d’une pièce, pour économiser, mettre un gilet en hiver plutôt que de monter le thermostat, bosser dur à l’école pour échapper au chômage galopant, collectionner les diplômes et les emplois de merde sous-payés, des loyers qui grimpent avec des revenus qui stagnent au mieux, toujours rogner, accepter le SMIC comme plafond de verre et renoncer, petit à petit à toujours plus de choses : les sorties, les restos, les loisirs, les journaux (ça, ça a été facile!), les fringues, les déplacements, les livres (ça, ça a été vraiment dur!), les soins, le chauffage… Là, il ne reste plus grand-chose à rogner en dehors de la bouffe et du logement, mais même ce peu, ça fait encore envie aux charognards.

    La récession guette les classes moyennes prévoyantes qui avaient placé leur éconocroques dans des PEA pour leur faire gicler au moins du 15 % par an ? Vont-ils devoir renoncer à la résidence tertiaire ? Aux vacances d’entre saisons à Saint-Domingue (là où la vie des larbins est moins chère).

    Nous sommes des millions en face à nous être serrés la ceinture cran après cran, depuis des années, pour leur servir leur putain de 15%, puis 20, puis 30%… jamais assez et jamais envie de savoir d’où vient le fric.

    C’est bien connu, quand tu ne sais pas, tu n’es pas coupable, même pas complice. Suffit de regarder ailleurs, de prendre l’oseille et d’en profiter à fond les ballons, comme Louis, le gentil retraité que décrit François Ruffin dans son livre La guerre des classes. Tout content d’avoir triplé sa mise en PEA en 10 ans et refusant de voir le lien avec l’explosion des bas salaires, des temps partiels, du chômage, des Smicards.

    Pas voir, tout prendre.

    L’économie Gillette

    Bref, la crise, c’est la leur. La récession, c’est un petit coup de canif dans le bling-bling, c’est juste un nouvel écrémage de vainqueurs dans le petit lot de ceux qui pensaient avoir réussi à s’extraire au-dessus de la masse laborieuse et souffrante, c’est un réajustement de compteurs. Il ne faut pas croire que le fric a disparu.
    L’argent ne s’est pas évaporé, ce sont les promesses de gains anticipés sur notre travail réel qui ont été réétalonnées, un temps, sur l’économie réelle. Parce qu’ils ne peuvent finalement pas nous prendre plus de fric que celui qu’ils consentent encore à nous lâcher, fort parcimonieusement, par ailleurs.
    C’est ça, la crise des subprimes. L’étonnement de voir que les pauvres payés au lance-pierre n’allaient pas pouvoir payer 2 fois leur valeur des baraques qui coûtent déjà plus d’une vie de labeur.
    C’est sûr, quelle surprise !

    La vraie surprise, pourtant, pour les loqueteux, ça aurait dû être de découvrir que l’argent qui manquait connement il y a quelques jours pour leur éviter de crever la bouche ouverte, cet argent aujourd’hui sort de partout pour colmater les dettes de jeu de ceux qui avaient pourtant déjà tout.
    Pas de fric pour l’école, la recherche, la santé, les retraites, les banlieues, les chômeurs, les fonctionnaires. Mais 10 fois, 100 fois, 1000 fois plus de fric, comme ça, au débotté, pour combler les fouilles des banquiers. Ça, ça devrait être la putain de surprise, la vraie leçon de la crise.

    Et où comptent-ils trouver tout ce pognon qui leur faisait si cruellement défaut quand on en avait besoin pour honorer de simples engagements de l’État devant les citoyens ? Ils hésitent : le livret A, le LEP… les petits bas de laine des gagne-petit. Plus une dette supplémentaire qu’il n’est plus subitement honteux de faire peser sur notre descendance. La dette pour les investissements humains, c’est mauvais.

    La dette pour nourrir l’ogre financier, c’est bien.

    Le capitalisme, c’est comme les rasoirs Gillette : une première lame pour bien choper le pauvre et une seconde pour lui faire les poches. Puis une troisième, au cas où la seconde aurait oublié du pèze dans les coins inaccessibles. Et pourquoi pas une quatrième, pendant qu’on y est ? Pour finir d’essorer le pauvre avant qu’il ne se rétracte. Directement dans le vif.

    Tout ce qui compte, c’est de nous maintenir dans un état de panique permanent : le chômage, les talibans, la crise. Qu’on ait bien peur et que l’on soit prêt à suivre n’importe quel dogme, du moment qu’il sort de la bouche d’un homme providentiel.
    Pour que l’on soit dans l’urgence, pas dans la réflexion : « vite, on est dans la merde, videz vos poches… heu, mais pas vos comptes en banque (on en a encore besoin !) ».
    Il nous faut avoir peur de la misère noire qu’annonce la crise qui déferle.

    Cette crise qu’ils nous agitent sous le nez comme une mulletta pour que nous ne voyons pas que les seuls perdants, c’est nous, que le fric qui est aspiré goulûment par les boites noires commodément opaques des chambres de compensation, c’est le nôtre, que leur richesse, c’est notre pauvreté, qu’ils ont absolument besoin de nous pour continuer de la même manière alors que nous n’avons pas du tout besoin d’eux pour vivre mieux.

    Parce que nous n’avons pas besoin d’eux et de leur système confiscatoire mortifère, alors qu’eux colonisent nos vies pour bâtir leurs fortunes.
    Pas besoin d’eux pour construire autre chose, ici et maintenant.
    Et les laisser dans leur merde.

    Ce n’est pas une crise, c’est une révélation.

    Ce n’est pas le chaos, c’est la revanche du réel. Ce n’est pas la fin, mais peut-être bien le début.
    Ils vont tenter de nous vendre au prix du sang leur monnaie de singe(fr) et leurs rêves de pierre, pour perpétuer le système. Le leur. Celui qui leur profite.
    La vraie révolution, c’est de cesser de les croire, ne plus avoir peur et passer à autre chose, maintenant, ici et partout.

    C’est pour cela que l’âge de la critique se termine ici et que commence enfin l’âge de faire.

    Powered by ScribeFire. (MONOLECTE – AGNES MAILLARD)

  11. QUAND SARKO, L’OPPORTUNISTE, VOULAIT LES SUPRIME.

    J’suis pas spécialement rutilant en orthographe mes cocos …Mais y’a un truc qui va pas là heiin…C’est plus une faute de frappe que d’orthographe mais vous êtes journalistes ! Alors vous pouvez sans trop de mal le corriger!

  12. Bonjour à toutes et à tous,

    Je découvre LaTeleLibre, excellent point rouge sur la crise financière. En 30 minutes, j’ai réussi à comprendre toute la mécanique de ce système. Mais c’est pas faute de ne pas avoir essayé auparavant. Bien au contraire, et c’est à la fin de l’emission que j’ai eu le flash. Les PARTICIPANTS.
    Des individus tentent aujourd’hui de prendre le contrôle de notre avenir en dissimulant volontairement les agents et leurs fonctions dans la matrice économique. La télévision support médiatique fondamental, déborde de leurs discours formatés et mis en boucle. Du lavage de cerveau à grande échelle.
    Alors que pensent-ils voir, une bande de rats effrayés ? Non, ils verront des êtres humains libres. Par la sueur de notre front, le courage de notre coeur, HISSONS NOS COULEURS.

  13. @John Paul ( 17)
    Il n’y a pas de coïncidence entre les textes édités et la nature des pubs. Google a des moteurs de recherche qui réagissent aux mots des textes en les renvoyant sur des messages publicitaires.
    J’ai constaté la même chose avec ma boite gmail où j’avais écrit un mail à une copine à propos de ses cours d’anglais et j’ai eu instantanément une page de pub pour des cours d’anglais en tous genres!

    Pour ce qui est de ce Point Rouge, qu’on retrouve avec plaisir…je dirais que si les interlocuteurs sont intéressants, ils ‘en demeurent pas moins incapables d’envisager un autre système !

    Merci à Puerta pour le texte d’Agnès Magnard ..incontournable !

    Et bienvenue à Arithmos sur les fils à venir de la Télélibre!

  14. m’aime la voyante marie claire estevin avais predit la crise financiere et eux l’on pas vu arrivé