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40 ANS D’AMOUR AU CAFÉ DE LA GARE

Publié le | par

UN THÉÂTRE QUI RÉSISTE

La Café de la gare a fêté, le 12 juin dernier, son 40ème anniversaire… A cette occasion, la nouvelle troupe jouait une version revisitée de sa pièce-western à succès « La Mort, le moi, le nœud », écrite et mise en scène par Sotha.

Retour sur 40 ans de délire avec les comédiens Rufus et Henri Guybet…

Le Café de la Gare a été créé en 1969, en pleine période contestataire. Véritable pépinière de talents, il a vu défiler sur ses planches des artistes de renommée tels que Romain Bouteille, Coluche, Patrick Dewaere, Gérard Depardieu, Jacques Higelin, Rufus, Henri Guybet ou encore Miou-Miou…
Sa marque de fabrique ? Un humour noir et décalé, des textes bourrés de références culturelles, une proximité avec le public jamais démentie… Autant d’éléments qui  devraient assurer à ce lieu unique le succès qu’on lui souhaite pour les 40 ans à venir ! Bon anniversaire !

La Mort, le Moi, le Nœud : le pitch
La Mort, le Moi, le Nœud est une comédie-western atemporelle dont l’action se déroule dans une contrée perdue de l’Ouest profond. Deux clans s’y affrontent depuis des générations. Celui des Ruckstule, constitué de 3 femmes, une mère et ses deux filles, au caractère bien trempé. Et celui des Keller, 3 « vrais » hommes, leurs ennemis jurés depuis toujours. Arrivent 3 délégués de la CGN, chargés d’ouvrir une nouvelle voie de chemin de fer dans ce village reculé. Ces trois cow-boys, qui comptent dans leurs rangs deux redoutables séducteurs et un tueur à gage intellectuel et sentimental, ont pour difficile mission d’obtenir l’autorisation de transformer en voie ferrée la route qui mène à la centrale nucléaire… Mais c’est justement cette route que se disputent depuis des siècles les deux clans…

Les références culturelles sont légion (Alexandre Dumas, Shakespeare, Levi Strauss), les personnages hauts en couleurs, les dialogues drôles et acérés… C’est un franc succès pour Sotha, qui réussit le pari de livrer une pièce à la fois dôle et intelligente, habilement servie par une troupe de comédiens bien sentis. Jubilatoire !

Emmanuelle Bourget (texte et images)
John Paul Lepers
Montage :

LA MORT, LE MOI LE NOEUD
Les acteurs :
Véronique Barrault : Amélie Ruckstule
Manon Rony : Alice Ruckstule
Laetitia Vercken : Nana Ruckstule
Philippe manesse : Archibald Keller
Philippe Elno : Paradis Keller
Frédéric Bonpart : Rantanplan Keller
Marcel : Thimothée Manesse
Paulo : Pierre-Jean Cherer
Aldo : Jérémy Manesse

Informations pratiques :
La Mort, le Moi, le Nœud, à voir jusqu’à la fin septembre 2009 au Café de la Gare, 41 rue du Temple, 75004 Paris
Du jeudi au samedi à 22H (dure de la pièce : 1h30)
Le dimanche à 17H

Tarif : 24€
Réductions (sauf samedi, veilles et jour de fête) :
Chômeurs, retraités, groupes : 20€
Jeunes, étudiants : 15€

Réservations : 01 42 78 52 51
Site officiel du Café de la Gare : www.cdlg.org
Site officiel de la pièce : www.lmmn.com
Contact presse : Daphné de Gironde [email protected]

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Les commentaires (12)

  1. ouiiiiiiiiiiii ! je veux franchir le mur !
    (un pas de plus pour le petit compte de Rufus! )

  2. Bel et bon anniversaire au Café de la gare, ce haut lieu de la création culturelle et contestataire !
    Ca me fait penser à ces petits jeunes de droite que nous avions vu au printemps, et qui n’imaginaient même pas quel lien il pouvait y avoir entre la culture et la politique…

    La culture est forcément politique, par définition. Elle en est un des vecteurs. Souhaitons donc que de tels endroits continuent d’exister.

  3. Du café de la gare, j’ai pris l’adresse, merci LTL, le retraité que je suis n’y étant jamais allé au spectacle ! ..mais à entendre Thimothée Manesse -sur le marketing d’une pièce de nos jours -et Rufus sur la rencontre de Vasco de Gama avec les indiens- on trouve au café de la gare bien autre chose que chez certains amuseurs friqués, une spontanéité et une joies communicatives et ça devrait me redonner le goût d’aller à Paris !

  4. Milles excuses, j’avais posté ça sur le fil d’avant….c’est l’age…Papi cracra t’es pas tout seul…
    N’oublions pas les sages paroles du très Grand Raymond Devos:
    “Un Xénophobe, c’est un mec, que quand y vas à l’étranger, y peut pas se supporter!!!”
    Un muet, c’est un anti-parlementaire!
    Un athée, c’est un anti-moine!
    Un croyant, c’est un anti-sceptique ….

  5. et un Giorgio ?
    c’est quelqu’un qui boit que de l’ieau … gaseuse !
    salut vieux frère !

  6. Certainement la meilleure video de 2009! Bravo! on aimerait que le monde tourne comme le cafe de la gare, n’est ce pas? meme si c’est joyeusement le bordel!
    anecdote en 80 environ vous rentrez au spectacle et on vous donne un numero avec une grande roue vous pouviez soit payez normalement soit payer pour qqu’un d’autre et c’est ce qui m’est arrivé !!! je m’en souviens encore c’etait une piece avec romain bouteille puis il ya eu rufus et toujours ce meme esprit.La societe a concraint la fin du moyen de paiement le plus folko du monde.
    Bravo à philippe Mannesse qui perpetue malgre la technologie cette atmosphere. Avec Rufus grimpons sur le mur pour pouvoir enfin regarder plus loin et prendre notre destin en main comme Sotha qui n’avait pas le FRIC en objectif premier.Dommage pour l’imparfait… Guybert excellent!

  7. @GWENDAI oui encore une de tes constatations justes !!
    Les petits lapins de droite , les petits jeunots ne se sentent pas concernés par la Culture !!! ils ne se posent même pas de questions !
    Hélas , leurs ainés sont souvent cultivés et ils le montrent pour justifier leur soif de pouvoir et d’enrichissement !!
    oui , reparlons de tous ces lieux où autour d’un verre de l’amitié , se sont créés les grands espoirs de la gauche et du peuple !
    Là , où les comédiens ,les humoristes , ont entretenu l’espoir dans les moments les plus graves !

  8. Pour JPL..oui, la charpente de ce théâtre, qui s’appelle toujours « café » et ça, c’est déjà un signe de bonne santé..la charpente est construite comme la frégate de Vasco…c’est une coque de navire renversée, en quelques sorte..

    « Datant du 17ème siècle, le Café de la Gare de Paris était autrefois un relais de postes où les chevaux se croisaient.
    A l’emplacement de l’actuel Café de la Gare de Paris étaient très probablement entreposées carrioles et charrettes à l’abri de l’impressionnante charpente sur laquelle les projecteurs de la scène furent installés. Inauguré en 1969 dans une ancienne fabrique de ventilateurs sur l’autre rive de la Seine, non loin de la Gare Montparnasse, le Café de la Gare de Paris est créé par Romain Bouteille et Coluche, puis investi par une bande de copains de Mai 68 : Patrick Dewaere, Miou-Miou, pour ne citer que les plus connus.  »

    Toute une longue histoire habitée de rires, de coup de gueules, de provoc, d’amitiés joyeuses, d’amour, de talent, de talent , de talents…
    Bacchus et Vénus y faisaient bon ménage…
    Merci à toutes celles et ceux qui l’ont fait vivre, ceux qui le nourrissent encore chaque jour et lui conserve son âme et son esprit, contre vents et marrées …encore !!!

    Moi aussi, je dis « oui » à Rufus…
    ET VIVE cette culture là..indispensable..plus que jamais !!!