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LES PATRONS ET LA  »GOUVERNANCE MONDIALE »

Publié le | par

 

L’Université d’été du MEDEF, ce n’est pas seulement l’occasion de donner la parole à Nicolas Sarkozy, mais c’est aussi un moment dans l’année pour ouvrir des débats contradictoires entre les patrons et différents acteurs de la société civile. Au programme ce vendredi matin: « Allons-nous vers une gouvernance mondiale? »

Divers intervenants étaient présents: des économistes, des juristes, des responsables d’organisations internationales, un ministre… pour discuter de l’état de cette gouvernance mondiale.

La gouvernance mondiale, c’est l’organisation du monde par le biais d’institutions internationales qui produisent du droit, comme l’Organisation des Nations Unies ou l’Organisation Mondiale du Commerce, et par celui d’acteurs alternatifs, comme les ONG ou les entreprises, qui cherchent également à peser dans les décisions du monde. L’arrivée de ces nouveaux acteurs remet en question l’organisation telle qu’elle a été mise en place à la fin de la seconde guerre mondiale : les grandes puissances, qui ont gagné la guerre, décidaient des mesures à prendre pour conserver une paix durable dans le monde.

Aujourd’hui, les ONG s’emparent de l’opinion publique internationale pour peser sur les gouvernements (Urgence Darfour par exemple) et les entreprises incorporent de l’éthique à la rentabilité économique. ONG et entreprises, qui ont longtemps été rivales, ont récemment décidé de collaborer pour créer des partenariats: pour les organisations non gouvernementales, c’est l’assurance de règles éthiques sur le travail des enfants ou de règles écologiques. Pour les entreprises, c’est un label tout neuf pour des consommateurs de plus en plus responsables et attentifs à ces questions.

Aujourd’hui, nous sommes en pleine crise de la gouvernance mondiale. Les institutions internationales perdent en légitimité. Le FMI est accusé de tous les maux: notamment d’être le bras droit de Washington et d’avoir imposé des dogmes ultra-libéraux sur des économies qui ne l’ont pas supporté (crise financière argentine en 2002). Et de manière plus générale, ces institutions semblent avoir fait leur temps, à un moment où de grandes régions du monde s’écartent du multilatéralisme. La Chine s’éloigne de plus en plus des grandes institutions pour imposer ses propres règles et les Etats-Unis n’hésitent pas à doubler l’ONU pour déclencher la guerre en Irak.

Bref, ça va mal et cette discussion a eu le mérite de mettre à plat les différents problèmes que connaît aujourd’hui cette gouvernance mondiale. Sans, toutefois aborder le thème des moyens pour résoudre cette crise.

Marie Drollon

 

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Les commentaires (17)

  1. 1) Nous sommes, comme il apparaît dans ce reportage, déjà dans une gouvernance mondiale, puisque les pays riches ou potentiellement riches imposent leurs lois.

    2) On ne voit pas comment on peut parler de gouvernance mondiale si il existe déjà plusieurs pouvoirs (OMC, ONG, Entreprises,…) dont les intérêts sont divergents.

    3) C’est très compliqué de combinés tous les intérêts. Et établir des règles de commerce à un si haut niveau ne peut pas faire que des heureux. Ce n’est plus à échelle humaine.

    4) Nous subissons déjà individuellement le poids des règles commerciales mondiales. Et on paye cher.

  2. L’état de droit ne fonctionne déjà pas au niveau de l’Etat national, comment pourrait on le faire fonctionner au niveau supra-national…
    putain, après cette saillie, je vais aller me prendre un guronsan, et dodo…bises à tous

  3. Perso jai abusé sur le Chardonnet et jai décidé de me finir la bouteille de rosé d’Anjou, j’ai donc un recul kasi fondamental…et jme dis :  » ya des gens qui croient et ont un minimum de confiance dans les trucs « mondiaux », quoisy universel, ba voyons, ça men bouche un coin!! Sans rire ça éxiste?! pour le coup je redescends!
    Et Giorgio « à priori », le Gurozan, c’est pour les jeun’s de moins de 25, non?
    Et les trucs du MEDEF, puteing con, ya pas foule, y fait trop beau, même en bretagne! La l’air très gentil ce monsieur, c’est de la famille de Don Quichotte?
    Bon la télélibre, j’espère que vous prenez le temps de vous dire l’amour que vous avez les uns pour les autres, moi je vous zaimes aussii beaucoups.
    PS: pourriez annoncer Groland à Quend, nous on est sept « vierge » et on va fêter ça Quend d

  4. dans le Pas de de Calais, Venez tous, un lieu et une ambiance dérisinonelle!! au point où on en est!!
    Bisoux à tous, j’ai pas pu finir, mon clavier s’emballe….

  5. Le système capitaliste entame son déclin . La crise financière américaine est hautement symbolique .
    Les riches ne pourront plus s’enrichir sur le dos des pauvres car les pauvres sont arrivés au bout de la corde . Il n’y a plus de substance à sucer . Le biberon est tari .
    Même les classes moyennes ne pourront plus guère dépenser .
    Mais, dans leur logique du toujours plus, seuls les riches n’ont pas encore compris .
    Il va falloir inventer un autre système .

  6. ce monde est régit par des personnes loyales, mais certains ne pensent qu’à l’argent et pouvoir certains se battent comme des associations mais comme dans tout il y en a qui sont des honnêtes et d’autres non, certains sont compétents d’autres ne sont pas faits pour ça

  7. alors si j’étais le roi du monde, avec bcp d’argent, je créerais l’OMC pour que mes entreprises et mes banques fassent du bénèf et je subventionnerais une multitude d’ONG pour faire passer la bonne parole et déstabiliser les sociètés contraires à mes intérêts. suivez mon regard du côté de reporter sans frontières ( mr Ménard) ou de la fondation J. Jaurès subventionnées entre autres par le gouvernement US pour ne pas dire la CIA. ouvrez l’oeil et le bon!

  8. des sources! des sources!
    et des bonnes…….. se reporter à l’article du « monde diplomatique » de juillet  » Quand une respectacle fondation (NED)prend le relais de la CIA ». + voir droit de réponse de RSF et de robert Ménard dans le numéro de Aout où il reconnait que RSF a reçu en 2006 35 000€……
    ouvrez l’oeil et les oreilles et fermez le poing.

  9. Tu fais erreur sur la fondation J.Jaures:

    http://www.monde-diplomatique.fr/2007/07/CALVO_OSPINA/14911

    Que de lever le point ne te fasse pas lire en biais:

    les fondations J.Jaures et R.Schuman sont des fondations politiques inspirées de la NED elle même inspirée des fondations allemandes et en partagent partiellement les objectifs, elles peuvent donc logiquement coopérer au sein des réseaux démocrates (rajoute -istes si tu le souhaite). Aucune info sur un financement de la NED à la fondation J.Jaurés dans cet article.

    Je reviens pour RSF.