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La Tomate Libre

Publié le | par

Dans le cadre d’un projet de doc participatif sur le pouvoir d’achat, nos correspondants de Perpignan avaient réalisé un reportage sur le prix de la tomate. Du producteur au consommateur, comment son prix évoluait au fil des différents intermédiaires. Le doc n’a pas encore vu le jour, mais Agnès et Christophe nous ont demandé (à juste titre) de diffuser leur reportage, particulièrement pédagogique et qui reste d’actualité

LE JUSTE PRIX DE LA TOMATE

C’était une commande de La Télé Libre : une réflexion sur le pouvoir d’achat, un an après l’élection de Sarkozy.

Dans les Pyrénées Orientales, nous avions décidé, au cours du printemps 2008, d’essayer de comprendre comment était fixé le prix de la tomate.

A l’heure où les agriculteurs n’en finissent pas de se mettre en colère, il nous a semblé intéressant de donner à voir ce reportage ; les problèmes y apparaissaient déjà tous : les rapports difficiles avec une grande distribution hyper concentrée et l’absurdité de la gestion des centrales d’achats, la nécessité de mettre en place des circuits courts, la concurrence étrangère avec ses coûts de production moindres pour des raisons peu enviables ( bas salaires et utilisation de produits interdits en France).

Agnès Gille et Christophe Petit

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Les commentaires (9)

  1. Les impôts ne servent pas au bien public.

    Les impôts ne servent pas au bien public. Ils vont directement dans les coffres des banquiers internationaux – propriétaires de la Banque du Canada – qui les utilisent pour financer les armes et les guerres, entre autres. La Banque du Canada n’appartient pas au Canada. Elle est un cartel de banques privées internationales qui créent la monnaie canadienne. Ce pouvoir de création de la monnaie était exclusif au gouvernement canadien. Il l’a cédé à la Banque du Canada en 1913. Depuis lors, le gouvernement emprunte (avec intérêt composé) de l’argent qu’il pouvait créer lui-même, sans coûts. C’est ainsi qu’une dette s’est constituée et que le peuple, les « contribuables » donnés en garantie, se saignent à blanc pour en payer uniquement les intérêts. Les services fournis par le gouvernement ne sont pas payés par les impôts. Ils sont financés à même de nouveaux emprunts encourus régulièrement. D’où la croissance constante de l’inflation et de la dette – capital et intérêts -. La dette est fictive, virtuelle. C’est une fausse dette. Aucun argent n’a été prêté par les banquiers propriétaires de la Banque du Canada. Ce sont des écritures sans aucune réserve qui sont enregistrées et utilisées. C’est de l’argent fictif, créé à partir de rien. Il n’y a pas de vraie dette ! Les impôts sont à contribution volontaire pour les particuliers. Il n’y a pas de loi qui impose aux femmes et aux hommes vivants – des êtres humains en chair et en os – de payer l’impôt sur leurs revenus. Seules les corporations – des personnes fictives – sont tenues de payer l’impôt sur leurs profits (revenus moins dépenses). EN PAYANT LES IMPÔTS :

    Je me fais complice de tromperie et escroquerie publiques. Je participe au financement des guerres et génocides dans le monde. Les Principes de Nuremberg n’interdisent-ils pas toute forme de collaboration, directe ou indirecte, avec un « crime contre la paix, un crime de guerre, un crime contre l’humanité » ? J’endosse la dépossession des petits par les gros, je crée l’injustice sociale. Devant ce constat, mon âme m’interdit formellement de contribuer aux impôts.

    D’ailleurs, même chez les autorités, le message est ambivalent quant au comportement à adopter. C’est établi, il faut toujours obéir aveuglément aux ordres des autorités. Sauf que, parfois, il faut obéir à sa conscience plutôt qu’aux ordres des autorités. C’est ainsi qu’on a vu les autorités :

    condamner les chefs nazis à Nuremberg, ainsi que Papon en France, parce qu’ils avaient obéi aux ordres des autorités et non à leur conscience ; récompenser le général Roméo Dallaire après qu’il eut obéi à sa conscience et non aux ordres des autorités de l’ONU. Il existe « une loi supérieure, la loi de Dieu, qui ordonne d’obéir à sa conscience », ont déclaré les autorités à Nuremberg.

  2. Merci pour le reportage et vive la télélibre,

    deux questions toutefois :
    – qui sont la ‘Confédération des Jeunes Agrculteurs’ ? Parmi les syndicats agricoles il existe les Jeunes Agriculteurs (annexe et affiliés à la FNSEA) et la Confédération Paysanne. Deux syndicats aux lignes et éthiques opposées…. alors qui sont les CJA ?
    – je regrette qu’on ne parle pas du cout des intrants (engrais chimiques et organisques) du maraichers et qu’on ne les comparent pas à ceux d’un maraicher en AB par exemple…

    Sinon merci pour tout et continuez longtemps!!

  3. Le juste prix d’aujourd’hui,
    1 Kg de Tomate = 1 Kg de sans plomb à 47kj/l
    Je sait qui il a les taxe… La valeur du travail de l’homme vaut tel quelque chose. Parce que pour amener un kilo de Tomate de la graine à Nos (j’allais écrire à votre) assiéte il en faut de l’energie musculaire et cerebrale.

  4. J’accuse !

    J’accuse la république de favoriser l’accès au pouvoir aux lobbies, en obligeant les candidats à payer eux-mêmes leur campagne électorale.

    J’accuse les politiques de jouer le jeu des riches, en modifiant continuellement les lois en faveur des grosses fortunes de manière vicieuse et dissimulée.

    J’accuse les industriels de n’avoir aucune éthique, de salir, piller la planète autant qu’ils peuvent pour en retirer un maximum de pouvoir. La planète n’est pas à vendre.

    J’accuse le show business de tapiner pour les politiques et les lobbies, afin de demeurer dans le luxe dans lequel ils se fourvoient au quotidien.

    J’accuse les médias de se transformer en haut parleur du pouvoir ; J’accuse les journalistes d’un sérieux manque de sens critique. Il est de votre devoir de ne pas tomber dans les pièges politiques, de mieux sélectionner l’information, et de briser les tabou de vos actionnaires, même si vous devez vous faire licencier pour ça. Vous avez une femme et des gosses, ok, c’est pas une raison pour oublier les quelque dizaine de millions de français qui comptent sur vous.

    J’accuse les médias de pervertir le langage, en transformant continuellement et vicieusement le vocabulaire employé au profit de l’idéologie dominante financièrement.

    J’accuse les forces de l’ordre de se laisser séduire par le côté lucratif de la politique du chiffre ; J’accuse le pouvoir d’être de plus en plus hautain de dédaigneux à l’égard de ses concitoyens.

    J’accuse le peuple européen, et son bébé le peuple américain, de s’être fourvoyé dans le pillage, le crime, la luxure, l’égoïsme et la cruauté.

    J’accuse les gens puissants de former un cercle quasi-fermé qui ne côtoie ni ne partage avec le reste du monde.

    Je m’accuse d’avoir facilité la tâche des haut responsables véreux de tous bords, en payant des impôts, en utilisant une carte bleue, et en acceptant de manger de la merde, entre autre choses.

    Et maintenant que j’ai reconnu mes erreurs et celles de mes semblables, j’aimerais évoluer et créer autre chose avec ceux qui le voudront bien.

  5. Le pot de terre ,
    ……………………… le pot de fer ,
    ……………………………………………..La Fontaine, le robinet ….
    La tomate n’est pas une longue poésie tranquille !

  6. Honte au WWF!

    Quel rôle jouent certaines ONG ? Depuis des années, les lobbies de l’agrobusiness s’activent dans les coulisses des négociations sur le climat !

    Alors que la quinzième Conférence des Parties (COP 15) sur les Climats, organisée par les Nations Unies à Copenhague, approche, un nouvel accord doit être signé pour la période post-2012. Il est de plus en plus évident que l’agrobusiness essaye de tirer profit de l’énorme marché des crédits carbone. Sous le terme d’ « agriculture de conservation », Monsanto et ses autres alliés des biotechnologies ont infiltré la FAO (l’Organisation pour l’Agriculture et l’Alimentation) et la Convention Cadre sur les Changements Climatiques des Nations Unies (UNFCCC) dans le but d’obtenir des crédits carbone pour l’agrobusiness.

    La certification volontaire pour le soja Roundup Ready « responsable » sponsorisé par le WWF et une nouvelle méthodologie pour les Mécanismes de Développement Propre [1]] sont deux étapes importantes pour accéder à ce marché de trois milliards de dollars.

    Les propositions d’inclure l’agriculture dans les mécanismes de compensation du carbone s’appuyent essentiellement sur les changements de méthodes de labourage et la réduction des émissions de méthane et d’oxyde nitreux. Toutes ces méthodes sont regroupées sous le concept général d’ « agriculture de conservation » qui se base sur trois principes : perturbation minimale et couverture permanente du sol, plus rotation des cultures.

    C’est avec le consentement explicite de la FAO et de l’UNFCCC, que l’on retrouve sous le nom d’ « agriculture de conservation », des méthodes culturales très différentes les unes des autres. En fait, ce label recouvre toute une série de systèmes allant de l’agriculture biologique jusqu’à l’agriculture industrielle des OGM avec « semis direct » (No-till en anglais ou « sans labourage ») . Ce label leur permet d’être certifiées comme durables et de prétendre ainsi à l’obtention de crédits carbone.

    Le « semis direct » est une technique qui permet de ne pas labourer, ni de creuser le sol. Les graines sont semées en rayon. D’une façon générale, le semis direct est considéré comme une pratique favorable à l’environnement, qui accroît le taux de matière organique dans le sol et réduit son érosion. Par contre, dans le cas des monocultures industrielles de soja Roundup Ready, une partie de cette technique est utilisée en conjonction avec d’autres pratiques très préjudiciables pour l’environnement.

    En fait, des crédits carbone pour le « semis direct » représenteraient un soutien économique massif pour les monocultures de soja modifié génétiquement (GM) en Amériques du Nord et du Sud et soutiendraient la promotion de ce type d’agrobusiness dans d’autres régions de l’hémisphère Sud.

    Les monocultures de soja GM sont un modèle de production qui n’est en aucune façon durable. En Amérique du Sud, la production de soja de ce type est un des principaux facteurs de la déforestation, du changement d’affectation des sols, de la destruction de la biodiversité et des violations des droits humains. De plus, ces plantations sont à la base de l’industrie des aliments pour animaux qui est aussi une des principales causes des changements climatiques.

    Le fait de labelliser cette agriculture comme « durable », simplement parce qu’elle implique moins de labourage, c’est tomber dans un réductionnisme absurde et aveugle. Le rapport « Agriculture et changements climatiques : problèmes réels et fausses solutions », publié en 2009, présente les principales propositions concernant l’agriculture, pour un accord sur le climat post-2012.

    On y trouve un panorama d’informations sur l’impact réel qu’ont sur les climats, les pratiques agricoles actuelles et celles proposées pour l’accord après-Kyoto. Dans cet article, cependant, nous voulons nous concentrer spécifiquement sur quelques cas concernant les monocultures de soja.

    Soja GM : contrôle chimique des mauvaises herbes et « semis direct » En Amérique du Sud, 41 millions d’hectares sont cultivés en soja. Une proportion croissante de cette culture utilise des semences modifiées génétiquement, les sojas Roundup Ready (RR) sous brevet Monsanto. L’Argentine, le Brésil et le Paraguay sont en tête de liste des 7 pays produisant du soja GM dans le monde.

    Aujourd’hui, la méthode la plus utilisée avec le soja Roundup Ready est la technique du « semis direct ». Cette technique combinée à la tolérance à un herbicide conférée par transgénèse, a rendu possible l’expansion et l’intensification de la production, tout en réduisant les coûts de main d’oeuvre. La culture a pu être étendue à des sols sur lesquels il n’était pas possible de produire auparavant.