LIBRES COURTS N°7
Publié le | par La Rédac'
CINÉMA
La rentrée de Libres Courts
On est en septembre, c’est la rentrée pour tout le monde, même pour les
festivals de courts-métrages. En cherchant quelques évènements
cinématographiques à vous faire vivre à travers cette émission, je suis
tombé sur le Festival Silhouette, un grand rendez-vous d’une semaine autour
du court avec chaque soir, un concert et de la diffusion de films selon
plusieurs catégories: sélection française, internationale, focus
Royaume-Uni et Espagne, etc. Le concept me paraissait ambitieux et novateur,
et d’autant plus intéressant qu’il avait lieu dans le joli parc des
Buttes-Chaumont à Paris. Marie Drollon, journaliste et camerawoman à la Télé
Libre et moi-même nous y sommes rendus pour ce Libres Courts spécial
rentrée. L’occasion de vous faire découvrir une manifestation conviviale,
festive et culturellement très riche, qui ravit chaque année de plus en plus
de spectateurs (ils étaient environ 2000 chaque soir lors de cette 6e
édition). Au programme également de cette émission, un court-métrage belge
qui était en compétition internationale le soir du tournage. Il s’agit de
«Mademoiselle Chloe» de Rémi Durin, un film d’animation qui raconte
l’histoire d’une petite fille et de son père qui vont transformer une
vieille usine désaffectée en instrument de musique géant. Libres Courts
continue donc son action pour la promotion du court-métrage et va même aller
encore plus loin avec une nouvelle formule très bientôt. Mais on ne vous en
dit pas plus … surprise …
Le site de l’association Silhouette
www.association-silhouette.com
Le site de Rémi Durin
www.enclume-animation.com
Présentation/Montage : Loïc Landrau
Images : Marie Drollon
Musique : Julien Fricero
Les commentaires (3)
J’adore les courts métrages de la télé libre. Celui-là est très beau aussi. On est complètement emmené dans cet univers désertique.
C’est décidé, j’adhère bientôt et je vous remercie pour les stylos.
Putain, mais quelle FRUSTRATION ! ! ! !
J’suis dégouté, là ! La beauté n’a d’égale que la frustration qu’elle génère !
Achefkalement,
Il a raison Alexis a défaut de payer le court-métrage permet d’exploiter des idées qui se prêtent à sa forme, c’est-à-dire, construites autour d’un scénario ne nécessitant pas d’être élastifé en long métrage. Car c’est une maladie très en vogue : beaucoup trop de longs diffusés dans les salles sont basés sur un scénario digne d’un court, allongé pour des questions de format et de satisfaction du public : résultat on a payé 9 euros pour du vide. Peite consolation : avec la carte c’est moins cher, mais le vide est toujours là… Pour faire court, le court c’est une mines d’idées qui peut s’imposer dans les interstices encore libres de nos vies de logovores. Contrairement à la pub, format court et uniquement commercial qui se la joue esthétisant pour mieux vendre, le court métrage a une noblesse : il tend à faire du beau et sa non inscription dans un panorama économique le rend sincère voire touchant. C’est d’ailleurs ce que j’ai ressenti en regardant très attentivement Mademoiselle Chloé : c’est magnifique. Bravo Rémy, j’ai retrouvé la foi de Paul Grimault et la poésie de jacques Prévert dans ton film, superbe. J’adore en particulier la subtilité de la fin. Je l’ai tellement aimé que je m’en vais relayer l’émission sur mon blog ! Bonne continuation au festival à .wow et à toi Loïc ! Cntinue à dénicher des talents qui méritent d’être connus et reconnus…