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POUR HOLLANDE, BAYROU RELÈVE DE LA MYSTIFICATION

Publié le | par

Le week-end dernier, François Hollande a lui aussi donné à John Paul Lepers son point de vue sur François Bayrou. C’était le 18 mars 2007, dans la voiture qui le menait au rassemblement des élus socialistes autour de Ségolène Royal, Porte de Versailles à Paris. Pour lui « Bayrou = mystification ». Et avec le leader du PS, ce jour-là, on a droit à un cours d’histoire politique en prime.

Voir également Lionel Jospin sur Bayrou ici.

Voir également François Hollande sur François Bayrou, la version courte ici.

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Les commentaires (23)

  1. j’ai decouvert votre site de lalibretele.fr pendant l’émission de france ,aussi j’ai tenu à vous cherche sur internet , le fait de vous retrouver M; john paul lepers m’a beaucoup rejoui,car depuis l’éviction de Karl Zero à canal plus, je me demandais comment pourrais-je faire pour retrouver vos reportages que j’appréciais tant? heureusement par cette émission que je regarde tous les jours que j’en ai l’occasion à 17h48mn, la chance m’ a ressouri, j’ose espérer que par votre libre Télé, nous aurons des informations et des images pas tronquées.Bone continuation et courage!!

  2. j’ai decouvert votre site de lalibretele.fr pendant l’émission de france ,aussi j’ai tenu à vous cherche sur internet , le fait de vous retrouver M; john paul lepers m’a beaucoup rejoui,car depuis l’éviction de Karl Zero à canal plus, je me demandais comment pourrais-je faire pour retrouver vos reportages que j’appréciais tant? heureusement par cette émission que je regarde tous les jours que j’en ai l’occasion à 17h48mn, la chance m’ a ressouri, j’ose espérer que par votre libre Télé, nous aurons des informations et des images pas tronquées.Bonne continuation et courage!!

  3. est que le p.s.maintient leurs propositions a 1500 euros brut ou pas,pour que je sache pour qui a voter.

  4. Quel talent !!!!!

    Avec un mec comme ça a la tête du PS et qui plus est « proche  » de ségolène

    un seul mot d’ordre et plus d »état d’âme

    VOTONS SEGOLENE

  5. Bayrou révolutionne l’esprit politique, la gauche et la droite ne font plus rien depuis 25 ans …on veut du changement, on veut que l’on s’occupe des problèmes des français, des problèmes quotidiens, dehors c’est vieux ringards qui font de la politique pour avoir le pouvoir ! du changement ! du changement !

  6. Monsieur Lepers, je trouve que cette fois vous n’avez pas asticoté autant que lors de l’entretien avec François Bayrou Il me semble que les deux candidats préférés des médias ont été épargné de vos assauts
    Vous nous dites leçon de politique donnée par Monsieur Royal, je ne vois pas en quoi Toutes ses réponses sont partisanes et sans objectivité De droite, de gauche, tous cela ne veux rien dire Mystification? Qui mystifie? Pour moi le mystère c’est comment y-a-t-il encore des gens pour penser que les dirigeants soit disant socialistes sont honnêtes et sincères. Pas de soucis j’en ai autant pour M. Propre.
    Il s’agit de partager en alternance le pouvoir parcequ’il se sont rendu compte que gouverner ensemble les liaient. La cohabitation ne leur plait pas. Ils préfèrent jouer au yoyo, critiquer ce qui est fait. et surtout promettre de défaire ce qui a été fait, tant pis si cela a coûté beaucoup d’argent.
    J’ai été amusé d’entendre M. Royal dénoncer les traitres (qui n’existent pas d’ailleurs). Au PS il n’y a que des purs et durs. Pourquoi ne pas lui avoir demandé ce qu’il ferait si Bayrou lui proposait un ministère?
    Bon je stoppe là, c’est déjà trop long à lire.

    Pour d’autres idées constructive pour un avenir plus serein de la France, c’est ici

    http://www.bayrou.fr

    au fait votez bayrou , vous vous sentirez mieux.

  7. Et en plus il met même pas sa ceinture!!!! John-Paul non plus d’ailleurs!! PAAAAAAAAAAS BIEEEEEEENN

  8. Au dela du fond, toujours très intelligent chez les rois de la rhétorique-mercil’ENA- , votre nouvelle télé interresse les politiques et l’entretien dans la voiture ça rapproche l’interviewé, c’est bon pour lui.

    Bon mais quand même, comme dit Le pal, mettez votre ceinture!

    ça me choque mille fois plus que l’interview.Le politique et le médiatique ne sont pas au dessus des lois et la sécurité routière doit être un consensus national. Bref, attachez (!)de l’importance aux détails que vos nouveaux formats TV peuvent réaliser.

    Bonne chance pour votre entreprise venez plus souvent en banlieue dur pour faire connaitre les idées reçues et aussi l’extra ordinaire création et énergie qu’il y a dans ces quartiers, trop souvent inhibées et peu soutenues!

    votez pour qui vous voulez mais votez!

  9. john-paul alors on se fait tirer l’oreille par les internautes!
    suite à ce reportage je m’interoge !!
    voilà que ce françois nous parle d’histoire pour contrer l’autre françois
    le ps n’a t’il pas des arguments plus convaiquants pour influer les français à voter dans leur camp

    et à propos d’histoire j’ai peu de culture general mais je m’apperçois que les grands changement des diverses societés de notre monde depuis la revolution francaise non jamais etait faite par une castre ou un parti mais toujours par la volonté d’un peuple
    et seul les changement créer par les peuples on tenu à travers le temps

    et mr baryou incarnera le changement de la politique en france que si le peuple le souhaite et lui donne les moyens
    et les autres politiques si cela devait arriver devront s’adapter comme nous le faisons depuis des années à chaque nouvelle majorité et nouveau programme
    et vive le peuple !!!

  10. Le manifeste des Gracques
    Dans son positionnement pour la campagne présidentielle, le Parti socialiste proclame son refus des changements dont il sait pourtant, mieux qu’auparavant, que la France a besoin. Sympathisants ou militants socialistes depuis trente ans, nous n’avons jamais vu nos camarades aussi schizophrènes. En privé, ils n’ignorent rien de ce que l’on doit faire : les réformes conduites avec succès par les social-démocraties dans la plupart des autres pays européens. Mais en public ils persistent à emprunter au catalogue de promesses d’un autre siècle.
    Quand il tourne le dos à la social-démocratie, le PS délaisse les classes populaires. Le chômage de masse frappe les travailleurs non qualifiés et beaucoup moins les diplômés ; les difficultés de l’école laissent indemnes ceux que la carte scolaire a mis du bon côté des barrières urbaines ; la dégradation de l’hôpital public n’affecte pas les clients des cliniques ; le déséquilibre des retraites est sans incidence pour ceux qui complètent leur pension par les revenus de leur capital… Et l’avenir s’annonce pire avec l’enseignement supérieur clochardisé, l’absence de financement de notre protection sociale ; quant à la dette, chacun sait qu’elle frappera les jeunes générations à qui l’on demandera demain de payer la note laissée par leurs parents… Cette société que l’absence de réformes rend dure avec les faibles, douce avec les riches, injuste envers les jeunes, c’est tout ce que la gauche de mouvement combat en Europe.
    Pendant des années, le Parti socialiste français a justifié son conservatisme de gauche par les contingences électorales. La France était supposée se prendre « à gauche toute ». Partout ailleurs, les partis socialistes gagnent, parce que, experts en « ingénierie sociale », ils réussissent à discipliner et orienter au profit du plus grand nombre l’économie de marché. Mais sous la pression de son aile gauche, la Rue de Solferino prétendait qu’en France c’était différent : pour que le PS l’emporte, il fallait qu’il refuse le marché même régulé, la mondialisation même domestiquée, la modernisation de l’Etat même négociée.
    Merci à François Bayrou d’être brillamment en train de démontrer le contraire !
    La pauvreté intellectuelle du débat après la défaite de Lionel Jospin a autorisé toutes les postures et les impostures, jusqu’à l’invraisemblable virage antieuropéen, altermondialiste et gauchiste de certains. Si Ségolène Royal l’a finalement emporté, c’est parce qu’elle semblait en mesure de déplacer les lignes : oser critiquer les 35 heures, reconnaître les succès du « blairisme »… Mais beaucoup de hiérarques n’ont de cesse de l’empêcher d’être elle-même…
    Les sociaux-démocrates n’ont donc maintenant qu’une seule issue : appeler à l’alliance avec François Bayrou.
    Pour voter utile parce qu’une coalition avec la gauche pourrait engager un projet de modernisation négociée du pays, nous mettre sur la voie d’une économie sociale de marché modernisée. François Bayrou vient de la droite ? Peut-être… François Mitterrand aussi. Mais il a osé rompre avec ses amis. Rompons avec nos préjugés !
    Pour rétablir un équilibre des pouvoirs entre l’exécutif et les représentants du peuple. Ni les centristes ni les socialistes ne pourront gouverner seuls ; et du reste, le pays ne veut plus d’une conception clanique du pouvoir. Le prochain gouvernement devra être non plus une cohabitation – cette union forcée des contraires – mais une coalition : une alliance voulue entre partenaires. François Mitterrand avait compris jadis que la majorité se gagnerait avec les communistes ou ne se gagnerait pas. C’est la même situation aujourd’hui entre centristes et socialistes. S’allier avec Bayrou, pour voter en faveur d’une coalition de la gauche, des écologistes et du centre.
    Pour déplacer les lignes du clivage gauche-droite. Une alliance progressiste assumée conduira naturellement à l’avènement de deux grands pôles : l’un conservateur, dominé par Nicolas Sarkozy ; l’autre social et européen avec les leaders de la gauche réformiste et François Bayrou. Ce n’est pas la IVe République, ce n’est pas la troisième force, ce n’est pas l’union nationale. C’est la géographie politique de la plupart des grandes nations d’Europe et d’Amérique du Nord. L’offre politique en sera clarifiée et les Français, avec un système électoral en partie proportionnel, réconciliés avec leurs représentants.
    Pour dire non au populisme et à la démagogie. Parce qu’une telle alliance interdirait le catalogue de propositions catégorielles ruineuses. Parce qu’elle interdirait de chercher des excuses à l’impuissance du politique en accusant à l’avance les forces mystérieuses de la technocratie ou des banquiers centraux européens. Parce que, contre le « compassionnalisme », cette politique des mauvaises solutions et des bons sentiments, et contre le « déclinisme » qui nous promet du sang et des larmes, elle redonnerait de la dignité à la politique.
    S’allier à François Bayrou, enfin, pour dire oui à l’Europe et installer un gouvernement français ouvert sur le monde, au moment où l’Union du traité de Rome est en crise et où la mondialisation précipite la nécessité de notre adaptation. Ce sera aussi l’occasion d’effacer pour la France, vis-à-vis de ses partenaires européens et du monde, la tache du référendum du 29 mai 2005 en même temps que la honte du 21 avril 2002.
    Voilà pourquoi nous appelons à l’alliance avec François Bayrou. Oui à l’avènement d’une coalition de progrès !

  11. Salut Droopy Bayrou!

    peux tu nous expliquer ce qu’est « le manifeste des Gracques »?

    En lisant ton commentaire très argumenté, je me dis qu’il y a pas de militant ou plus qui chasse sur le net. En es tu?
    Si oui, cela voudrait dire que la campagne de FB est tres bien organisé sur le net.Pour info, j’avais laissé un message à NS,SR et FB: j’ai reçu rapidement une reponse de l’équipe FB. Tiens, voila un beau sujet pour toi JPLP!
    Merci Droopy B de tes 2 réponses…

  12. n’etant jamais mieux servi que par soit même, j’ai trouvé la premiere reponse. AlorsDroopy, Y es-tu?

    Le manifeste « Merci François ! »
    – Catherine Pégard – © Le Point.fr

    On a connu les 43 (ces députés gaullistes qui ont suivi Jacques Chirac en 1974 dans son ralliement à Valéry Giscard d’Estaing contre Jacques Chaban-Delmas), on a côtoyé des transfuges qui ne s’avouaient pas comme tels, de jeunes énarques qui cherchaient la bonne écurie… mais jamais de hauts fonctionnaires ne s’étaient mêlés ainsi de faire bouger le système politique. Les « gracques », puisque c’est leur nom collectif, connaissent tout des rouages de l’État et pas seulement parce qu’ils sont pour la plupart énarques. Ils ont occupé des postes-clés auprès de François Mitterrand à l’Élysée ou auprès des ministres des gouvernements Rocard, Bérégovoy, Jospin. Ils étaient rocardiens, strauss-kahniens certains ont été fabiusiens et depuis des années ils désespèrent d’un Parti socialiste qui, selon eux, ne s’adapte pas à la réalité du monde. Un peu à la manière des rénovateurs qui, en 1989, voulaient changer les lignes de la droite – François Bayrou en faisait partie – les gracques veulent que le PS devienne enfin le parti social-démocrate pour lequel ils ont depuis si longtemps milité en vain. Ils estiment qu’une alliance entre Ségolène Royal et François Bayrou – quel que soit celui qui arrivera en tête du premier tour de la présidentielle – est l’ultime chance pour éviter la bunkérisation du PS. Ils pensent que François Bayrou est en train, de son côté, de cristalliser la rupture que souhaitent les Français avec les schémas obsolètes. Leur manifeste intitulé « Merci François ! » est aussi une arme, si Ségolène Royal échoue, pour résister à l’offensive de Laurent Fabius sur le PS, que déjà ils pressentent.

  13. A propos des arguments des « gracques » anonymes : je crois que les militants PS qui ont désigné Ségolène Royal à 60% n’ont nullement besoin de François Bayrou pour rénover le PS et éviter sa « bunkerisation », que Ségolène Royal gagne ou non.

  14. le bayrou est un aposteur il veut faire mains basse sur d’autres parties comme chirak
    sur l’UDF et sarko sur la troi qui pique la crises des coleres et le chantage sur la LIBE.
    et ne parlons pas sur ca vie prive et les faits non convancionnelles.
    ILS SONT TOUS LES DEMOCRATES DEGUISES.

  15. Hollande a raison.
    Que deviendra la politique en France si Bayrou fait un gouvernement avec des UDF, des PS et des UMP ?
    Comment toutes ces personnes vont elles s’entendre pour gouverner alors que leurs programmes sont si différents ?
    Si Bayrou avait rassemblé des personnes de l’UMP et du PS dans sa campagne, il aurait pu être crédible : ces personnes se seraient rassembler autour d’un programme commun, en étant d’accord avant les élections. Alors qu’aujourd’hui, si Bayrou est élu président, son gouvernement sera constitué d’opportunistes qui ne s’entendront pas. Et dans ce cas-là, je pense qu’on courre à la catastrophe.
    Après les présidentielles et les législatives, comment réagiront les personnes qui auront voté Bayrou avec beaucoup d’espoir ? Ils ne voteront ni pour l’UMP, ni pour le PS, ni pour l’UDF. Et ça favorisera donc le FN (4ème soit-disant ?) rejeté par 80% des Français en 2002… il n’y a pas une contradiction ?
    Beaucoup de personnes sont déçues par les politiques : le(a) prochaine président(e) n’aura pas le droit de décevoir. C’est la dernière chance, s’il n’est pas déjà trop tard…

  16. A l’encontre de ce que dit Montebourg, on peut dire que ce qui fait (une des ) force de Ségolène, c’est François (pas Bayerou bien sûr)..

  17. Quel type? Francois, francois, arnaud, Llion,droopy,john?

    moi j’aime bien ce que dit Llion.

    L’UMP et le PS, ca represente la quasi totalite du pouvoir legislatif,regional et local. Il faudra m’expliquer et je compte bien sur Droopy comment l’UDF pourrait passer de 30 deputés à 10 fois +?
    le renouvellement, je n’y crois pas car on entend personne derriere FB, sauf une petite garde rapprochée.
    lles opportunistes, il y en aura + de 2 comme dit FH, mais ils sont mals vus.
    donc, probleme à absolument connaitre la solution avant le tour 2 sinon l’espoir sera vain.

  18. alors comme ça hollande n’aime pas les déserteurs…. bien bien.

    les gens de droite ne se revendiquent pas de droite, les chenapans ? c’est l’hôpital qui se fout de la charité !
    avant de regarder en face se serait pas mal qu’il remette un peu en question la politique de son parti ce monsieur !! c’est pas un socialiste en 2002 qui se vantait de ne pas avoir un programme socialiste ou un truc du genre ?
    et apparemment une politique de gauche n’est toujours pas au programme des socialistes…..

  19. Je suis surpris de voir à quel point le PS par François hollande (ici) est devenu sourd .Il n’entent toujours pas les français et je reste persuadé que s’il continue ainsi , le PS ne sera pas au 2eme tour .Les votes de gauche se reportent de plus en plus vers la gauche de la gauche car le PS ne sait plus écouter .Il est tellement devenu prétentieux .Pas de politique ferme de gauche ,pas de 2eme tour !
    Au revoir, au revoir le PS……

  20. Pour garder de la fraicheur au sujet: sauf erreur de ma part l’un des « Gracques » éminent s’appelait Eric Besson. Il s’appel toujours mais plus dans le même camp.

  21. Un Modèle de Patron

    Voici la recension de l’ouvrage de l’historien britannique Richard Toye (« Churchill’s Empire. The World that Made Him and the World He made » – 2010) dans la revue Books d’octobre 2010. Winston Churchill. Oui, celui qui disait que « la démocratie c’est quand on sonne à 5 heures du matin et qu’on est sûr que c’est le laitier ». « Ce héros de la démocratie fut aussi dans les rapports aux colonies britanniques, un homme raciste, brutal, sanguinaire même. (…). Officier, il rasa sans états d’âme des villages indiens, comblant les puits et brûlant les récoltes. En Afrique du Sud, il justifia l’établissement de camps de concentration. Élu au Parlement en 1900, il appelait à d’autres conquêtes, arguant que « la race aryenne est destinée à triompher ». Il existe de nombreux témoignages de son racisme verbal, y compris à l’égard des Chinois. Il se dit favorable à l’emploi de gaz toxiques contre les Kurdes d’Irak (…). Revenu au pouvoir en 1951, il cautionna l’usage de la torture au Kenya – dont fut victime le grand-père d’Obama. Lequel fit enlever son portrait du bureau ovale ».