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LA DISEUSE AU MARCHÉ DES POÈTES

Publié le | par

Les éditions « La Diseuse » au Marché de la Poésie
Allez, c’est les vacances (bientôt l’été?) on se rafraichit la tête sous la pluie, avec la dernière livraison de Miguel qui a rencontré des éditeurs et des poètes.

Les éditions « La Diseuse » ont pour objectif de se faire rencontrer plusieurs artistes autour d’un projet commun. Tout en respectant la liberté de création de chaque personnalité impliquée, avec pour seule contrainte, celle de penser le livre autrement. Le but à atteindre étant de permettre au lecteur de s’éloigner des sentiers battus.
Ce reportage propose d’entre-ouvrir une fenêtre sur leur univers…
Pour ce faire, j’ai suivi/participé à une lecture, mise en scène, qui nécessitait l’implication personnelle des auditeurs/spectateurs, créant ainsi un lien d’interactivité dense et efficace.

La performance était axée autour des 2 suivants livres/oeuvres :

– « Protégeons les Hérissons » :
Textes d’Olivier Bordaçarre ; photos de Damien Daufresne. Oeuvre humoristique avec un côté satire sociale.Format italien, avec une grande recherche au niveau du graphisme (ex : utilisation de papier miroir). Les photos visent à illustrer de manière subjective les textes.

« Les Grands Arbres » :
Auteurs :Anne Vauclair ; Marc Bellini. Roman photo, composé de 15 cartes postales. Oeuvre conçue par correspondance. Récit abstrait dans le temps/récit d’anticipation axé sur l’impact de la peur sur le comportement humain.

Notons pour terminer, la manière originale dont le collectif autour de « La Diseuse » procède à ses créations: ils fonctionnent par un système de collaboration, qui vient en fait répondre à un vide juridique. En effet, dans ce cas de figure, ce n’est pas l’éditeur qui devient le propriétaire légal de l’oeuvre, par son investissement financier. Ceci a pour finalité, une retribution plus juste du travail des artistes…

Reportage de Miguel Maya, montage Julien Chalais

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Les commentaires (8)

  1. Un bon moment ce reportage, merci Miguel, tu écoute bien on est dedans….un au-tre un au-tre un au-tre

  2. @fanette
    je ne vois pas le rapport avec le reportage
    et surtout je crois que tu n’as rien compris à ce qu’a exprimé Houria Bouteldja et c’est toi qui relance la haine en rapportant des propos frelatés !! réécoute bien l’émission !!!
    beaucoup de plaisir à voir ce reportage !
    merci miguel ! tu progresses bien !

  3. tres bien tourner et monter… et plein d’humour et de légerté

    Merci encore Miguel !!

    PS : y a toujours un problème de son avec ce générique. Surtout pour des reportage comme ça, enlevez le par pitié !! ou au moins faite le discret :) merci

  4. Toi, qui d’elle-même s’invite
    Sans aucun rendez-vous.
    Toi, qui me rends visite
    Dont j’ignore les dessous.
    Toi, qui me réjouis sans limites,
    Ton mérite dépasse le tout.

    Tu vaques à tes affaires
    Ignorant jusqu’à mon existence.
    Tu atteints ce que tu espères,
    Me laissant que des souffrances.
    Tu décides du temps comme tu le préfères,
    Te moquant toujours de mes préférences.

    Même si on s’est habitué en permanence
    Mon regard ne t’a guère admiré.
    Nous faisons des concessions d’allégeance
    Concernant nos communs intérêts.
    Quelles que soient nos différences,
    Je demeure ton fidèle passionné.

    Je suis sensible envers toi
    Bien que mes mains ne t’ont effleurée.
    J’écrirai tout ce qui sort par ta voie
    Bien que les oreilles n’ont rien écouté.
    J’en ferai des poèmes toutefois,
    Dont la longueur sera inégalée.

    Même si je change d’emplacement
    Sans te communiquer mon adresse.
    Ton temps s’avère le moment,
    Dès que ton cœur est touché par la tendresse.
    Mon gouffre te paraîtra évident
    Et je comblerai tout ce qui t’intéresse.

    Tu n’as pas d’itinéraire singulier,
    Tous les chemins t’y conduisant.
    Ton viatique, est-il amer et déprécié
    Ou précieux comme je l’attends ?
    Même si le pique n’est pas aiguisé,
    Tout se résout comme par enchantement.

    La porte et la fenêtre sont fermées,
    J’ai même bouché les accès ouverts.
    Aucun coin n’est négligé
    Y compris les caniveaux divers.
    Par où es-tu donc passée,
    A travers le vent ou l’éclair ?

    Il m’arrive de t’aimer, de te haïr,
    Tu es aussi douce que désagréable.
    Il m’arrive de t’aimer, de te haïr,
    Tu es aussi délicate qu’insupportable.
    Il m’arrive de t’aimer, de te haïr,
    Tu es aussi familière qu’inabordable.
    Il m’arrive de t’aimer, de te haïr,
    Tu es aussi polie que décevable.

    J’ignore par quel moyen tu arrives
    Quand tu atterris chez-moi ?
    Plutôt, comment tu t’esquives,
    Me laissant seul, pantois ?
    Il est temps que tu prennes l’initiative,
    Entendre un seul mot de toi.
    Restons ensemble à jamais si tu arrives,
    Sinon, rends-moi la paix que tu me dois !

    L’argent

    Nous savons que l’argent est un moyen
    Et une nécessité pour tout individu.
    Sa valeur est appréciée par le mesquin
    Ou bien même les bourgeois reconnus
    Quand aux richards je les plains
    Il les déroutent, et sont toujours à l’affût.

    L’argent fait perdre le bon sens
    Pour les riches des derniers temps.
    Il les pousse, à vrai dire, à la démence,
    Fonçant tel un sanglier menaçant.
    Dans les airs, ils voudraient qu’ils s’élancent
    Ou s’accrocher carrément au vent.

    Acheter un lit, on le sait chose simple,
    Il ne peut, hélas, garantir l’endormissement.
    Même s’il procure une nourriture indispensable,
    Tu ne lui trouveras aucun goût cependant.
    Pare-toi d’or et d’argent si tu es capable
    Mais sache que la beauté ne se vend.

    Tu t’achèteras des connaissances
    Mais au grand jamais d’amitié.
    L’argent te bâtira une forteresse de convenance,
    Mais la mort ne pourra t’épargner.
    Tu pourras choisir ta tombe à l’avance
    Mais au ciel tu ne pourras l’assurer.

    Tu te permettras tout désir de valeur
    Et tes espérances seront comblées.
    Mais tu ne verras plus le bonheur,
    Héritage exclusif des déshérités.
    Même une armada de guerriers prometteurs
    Ne pourra plus jamais te sauver.

    Tout remède sera à ta portée,
    Sauf bien sûr la vigueur !
    La médication te sera d’un abord aisé
    Exceptée la paix qu’on ne trouve chez les vendeurs.
    La vie t’a gâté de plaisirs et de fierté
    Mais au fond, tu débordes de peine et de douleur.

    Tu achèteras tout ce que tu désires
    Etant donné que tu as plein de sous.
    Tout ce que tu arrives à découvrir
    Et ce qui te séduit surtout.
    Cela ne pourrait t’empêcher de mourir,
    Qu’attends-tu d’un simple bambou ?

    L’argent procure tant de choses
    A l’essentiel il ne pourra accéder !
    Ce n’est que les coquilles qu’il entrepose
    Une fois de leurs contenance elles sont vidées.
    Une fois l’effet justifié par la cause,
    S’éclaircit alors la trahison avérée !

    A présent, vas-y mettre un prix
    Au bonheur, à la joie et à la santé.
    Autrement dit, la paix, les amis,
    L’amour, la multitude d’héritiers
    La vertu et la longue vie…
    Tes milliards ne sont qu’un fardeau malaisé
    Qui ne t’ont assuré aucune garantie.

    Le besoin m’a inventé
    Le besoin m’a inventé
    Ayant une place réservée
    Dans la vie de l’être humain.
    De tous visages, il m’a doté,
    Avec des formes variées,
    L’histoire étant témoin.

    Je m’occupe de toutes activités,
    Je rends la tache aisée
    Pour celui qui m’a découvert.
    Oh ! Combien de choses ai-je coupées,
    Légumes, maint bois taillés
    Et quartiers de viande divers !

    Au travail, je me perfectionne,
    Etant fier de ma personne,
    Ma valeur ne cesse d’augmenter.
    A peine sorti de cuisine que j’abandonne,
    D’un fourreau, on me couronne,
    Chose qui me procure la beauté.

    On m’accroche au muret,
    Me réservant des coins préférés,
    Parce que l’on me vénère.
    On me saisit avec fierté
    Dans la vie royale ou celle des aisés,
    Celle d’ailleurs que je préfère.

    Cependant, oh ! Quelle fatalité
    D’être utilisé par un forcené
    Pour commettre un carnage !
    A cause de moi, on a balafré,
    Beaucoup sont assassinés
    Jusqu’à me qualifier de mauvais présage !

    En une minute, tout s’en va,
    Je m’écroule au plus bas,
    Ayant honte de moi-même.
    Devenu otage de l’homme de loi
    Qui condamne ce malfrat,
    Alors, je revois tous mes problèmes.

    Ma mer, à présent, est déchaînée,
    Me rappelant tout le passé
    Et de toutes les voies déjà prises.
    La flamme m’a défiguré,
    Le marteau a pris le relais
    Avec la pierre, on m’aiguise.

    A tout feu, j’ai résisté,
    Je n’entends que le soufflet
    Qui malmène mon état.
    A toute surface rude, on m’a aiguisé
    A la ponceuse ou au rocher
    Pour avoir un tranchant adéquat.

    Voilà donc ce que j’ai enduré
    Avant de vous rencontrer,
    N’est-ce pas un vrai tourment ?
    Chez certains, j’ai fait preuve de bonté,
    Chez d’autres, j’ai causé des méfaits,
    Le savez-vous ? Je suis le tranchant !!

    Ahcene Mariche

    site web http://ahcenemariche.free.fr

  5. Houria Bouteldja ne fait rien d’autre que répondre à ceux qui parlent des Français de souche, ou se gargarisent du mot République en la définissant sans aucun complexe comme « blanche, chrétienne et gréco-romaine ».

    Monsieur Finkielkraut, intellectuel fort admiré par M. Sarkozy, par exemple, préfere avoir des prises de bec avec Houria Bouteldja, c’est facile, mais on ne sait toujours pas ce que ce monsieur a à dire la définition de la France, « pays de race blanche et de tradition chrétienne et gréco-romaine » – reprise en boucle par certains médiatiques, qui ne font que donner raison à Houria Bouteldja. Lorsque quelque chose pousse, il faut se demander qui a semé la graine.