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Les Migrants Tunisiens Divisent le Conseil de Paris

Publié le | par

Le conseil de Paris a voté lundi 16 mai une aide d’urgence de 345 000 €. L’objectif : accueillir les migrants tunisiens arrivés par dizaines ces dernières semaines dans la capitale. L’UMP, hostile à la mesure, a voté contre.

Rappel des faits

Nous avions suivi fin avril la situation très précaire des migrants tunisiens, porte de la
Villette, dans le XIXe arrondissement (voir notre reportage : Les Tunisiens restent à la porte).
Depuis le 7 mai dernier, faute de logements, une centaine de migrants occupaient un gymnase
de la Ville de Paris, rue de la Fontaine au Roi, dans le XIe arrondissement.

Une aide de 345 000 €

Afin de répondre à l’urgence, Pascale Boistard, adjointe en charge de l’intégration
auprès du maire de Paris, a proposé lors du dernier conseil de Paris une mesure d’urgence
d’un montant total de 345 000 euros. Le dispositif comprend 300 places d’hébergement pour
une durée d’un mois (hôtel ou centre d’hébergement), le financement de maraudes de nuit par
l’association Emmaüs et la distribution de plus de 500 repas quotidiens par les associations La
Chorba et Une Chorba pour tous.

Clivage

Lors de l’adoption de la délibération, les élus UMP ont fait part de leur opposition à
cette subvention publique. « Vous ne pouvez pas à la fois ouvrir une querelle contre l’État, le
critiquer sur l’aide au retour et demander au contribuable de financer 345 000 euros. Vous ne
pouvez pas faire tout ça à la fois. Vous faites preuve de démagogie et d’irresponsabilité », a
déclaré Pierre Lellouche, conseiller de Paris et secrétaire d’État en charge du Commerce
extérieur.

Pour Bertrand Delanoë, cette proposition relève d’un véritable acte de « courage ».
Son adjointe Pascale Boistard a critiqué l’action de l’État qui n’est pas présent sur
l’hébergement d’urgence. « Le gouvernement doit s’inscrire dans les accords franco-tunisiens
du 28 avril 2008 qu’il a lui-même constitués et signés avec la Tunisie », a revendiqué la
conseillère de Paris. Ces accords prévoient la régulation par le travail mais aussi une aide au
retour volontaire de 2000 €.

Vivien Chareyre
Laurent Galinon
Etienne Broquet

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Les commentaires (4)

  1. C’est étonnant de voir le télé « libre » servir la soupe à la ville car c’est elle qui a fait expulser et arrêter une centaine de tunisiens de l’immeuble de l’avenue simon bolivar…

    l’élue qui dit hypocritement que ce n’était pas la volonté de le ville se fout du monde

    ils ont recommencé rue bichat en appuyant avec la préfecture pour que l’aftam requière la police

    cela suffit d’exonérer la droite de gauche de tous ces actes abjects

    souvenons nous par exemple que Mitterrand était ministre de l »justice » pendant la guerre d’Algérie, et c’est au début de son septennat que les centre de rétention ont été créées.