Après la grosse pagaille du PS et l’artillerie lourde de l’UMP, le point presse du Modem prend des airs de réunion de famille, ce mardi 6 septembre. A tel point qu’une heure avant, les journalistes prennent le petit dèjeuner avec François Bayrou dans la cour de l’immeuble. En « off », le leader du mouvement centriste livre ses projets et ses positionnements à une poignée de journalistes de la presse nationale mais n’autorise pas les caméras.

La conférence de presse est tenue par le porte-parole du parti, l’ex-secrétaire national des Verts, Yann Wehrling. Quand il prend la parole, plus de la moitié des journalistes du petit dèj’ ont filé. Ce jour-là, il n’en reste quatre, dont deux reporters d’agence. S’il y a bien une caméra, un ordinateur et quelques observateurs en plus, ils travaillent tous pour le parti. Dans ce petit monde, tout le monde se connaît et la rencontre hebdomadaire prend des airs protocolaire : pendant la durée de la réunion, les échanges sont froids et officiels, mais il suffit de rester quelques minutes après, pour comprendre comment les vrais informations se transmettent.