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La Psychiatrie au Pied du Mur

Publié le | par

Psy’ et infirmiers en colère ! Entravé dans le travail par le sous effectif, le personnel hospitalier de l’établissement psychiatrique Saint-Anne dans le XIVème arrondissement de Paris à entamé une grève le 8 octobre dernier. Afin de comprendre les raisons de ce mouvement inconnu, Jules s’est rendu sur place afin de questionner les grévistes « au pied du mur ».

Les infirmiers en psychiatrie, à l’origine du mouvement, réclament la création de quatre nouveaux postes d’infirmiers et ce de façon pérenne. Ils veulent également obtenir la reconnaissance de leur statut d’urgentiste. Ne traitant que les urgences psychiatrique et non somatiques, ce titre leur est refusé.

Un métier en métamorphose

 

Depuis maintenant une dizaine d’années, le travail aux urgences psychiatriques a énormément évolué. De nouvelles pratiques se développent chez les infirmiers : déplacement à domicile pour aider les patients mais aussi les familles, assistance téléphonique, recherche des antécédents des patients… Enfin, l’augmentation de la charge de travail s’est paradoxalement accompagnée d’une diminution des effectifs à Saint-Anne. Face à une qualité des soins qui se dégrade et à une charge de travail qui empiète sur leur vie privée, les infirmiers psychiatrique ont lancé ce mouvement.

Ces derniers jours, la direction faisait la sourde oreille, ne proposant que deux postes allant jusqu’en janvier 2015. Le mouvement s’est reconduit chaque jour depuis le 8 octobre. Une grève « invisible », car le service psychiatrie reste réquisitionné et fonctionne donc comme si de rien n’était. Enfin presque, puisqu’ils les grévistes ne sont pas payés. Mais bonne nouvelle à Saint-Anne, on apprend ce jour que 3 postes vont être créés. Un communiqué a annoncé la fin du mouvement aujourd’hui.

 

Journaliste et monteur : Jules Dromigny
Images : David Nouguès

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Les commentaires (1)

  1. bon courage!
    Il nefaut pas lâcher devant le tout économique. L’humain et notamment celui qui souffre doit être entendu.
    pour cela il faut parfois parler Fort