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VOLEM RIEN FOUTRE AL PAIS

Publié le | par

Vous avez peut-être raté au printemps dernier, noyée dans les actualités présidentielles, la sortie du dernier film de Pierre Carles, « Volem rien foutre al pais », dans la continuité de sa réflexion sur le travail et la décroissance (Cf « Attention, danger, travail »).

SORTIE NATIONALE DU FILM DE PIERRE CARLES, LE 7 MARS 2007

Par Noël Godin
« Cette fois, ce n’est plus seulement à un bricolage séditieux, sympa, tonique, boyautant et malicieusement rentre-dedans que nous avons affaire, c’est à un chef-d’œuvre-surprise du cinéma de combat radicalement jouissif. Souffrant fort bien la comparaison avec les plus éperonnantes fictions anarcho-utopistes des années-barricades (La Salamandre, La Fiancée du pirate, Bof et Themroc, les Mocky écrits par Alain Moury…) dont il retrouve le punch dialectique jubilatoire et le jusqu’auboutisme pyromanesque ouvrant sur tous les
possibles, le documentaire-manifeste « Volem rien foutre al païs » s’avère être, de par son existence même, une terrible catastrophe pour le monde du travail décerveleur. A nous de le montrer partout sans vergogne ! A nous, mis à feu par lui, de tout-tout-tout faire péter pour tout-tout-tout réimaginer! » N.G

Nous vous proposons ici une caméra embarquée sur le tournage de ce film tourné entre autre à Saint-Herblain, autour du jardin collectif de la Coutellerie. Cette vidéo nous a été envoyée il y a quelques mois par l’association Grand Angle à Nantes.

Pour voir Le site du film
Pour voir Le site de Grand Angle
Grand-Angle est une association de documentaristes établie dans la région nantaise. Vous pourrez sur le site découvrir une partie de ses travaux, des extraits de films, des photographies, etc.

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Les commentaires (24)

  1. Les inactifs non-actifs n’existent pas. On fait toujours quelque chose. Seulement par les temps qui courent, la créativité ne peut plus s’exprimer dans le monde du travail. Le travail actuel a été pensé pour réduire les coûts de production le plus possible. Dans cette recherche, on a réduit le plus possible les temps de production et l’intervention humaine. Le moins ça coûte, le plus ça rapporte. D’où un inversement des valeurs et de plus en plus d’exclusion.

    Ce que font ces personnes s’appelle du luxe. Les fruits et légumes du jardin, c’est du luxe aujourd’hui. Un pull tricoté main, c’est du luxe.

    Ces dernières années nous avons connu l’envol des loisirs créatifs. Chacun chez soi produit des merveilles qui ne valent rien car elles sont produites hors du système. Exemple : « La télélibre ». Plus enrichissante que la télé, elle n’est pas payante.

    Je pense qu’il faut redonner toute sa place à la créativité humaine dans le monde du travail en recherchant la qualité. Le travail doit donner une identité sociale, une valeur sociale et créer les liens de partage.

  2. Rejoignons l’objection de croissance…J’ai bien entendu dans le film: » si on ne va plus bosser, le MEDEF disparaît, c’est Ernest Antoine qui le dit, et ben rien que pour çà, çà vaut la peine. Quand à la fin d’une énième formation de requalification, réalisée avec succès, le formateur d’un mot gentil me souhaita de vite trouver du travail, je lui répondis sans recul, que ce serait embêtant vu tout le boulot que j’avais à faire.
    Bravo Pierre Carles.

  3. Merci, Merci,Merci.
    Le travail de Pierre carles merite une trés large diffusion, au delà de l’oeuvre d’interet public que represente ses documentaires.

  4. babacool, peace and love , fameux le mec qui laisse son job aux autres  » par altruisme » plus la peine d’aller à l’école les maths, les langues la musique ! une flute et c’est bon quant aux pesticides pas besoin c’est le French dreaming ma parole !

  5. Il a raison Pierre Carles, y a un hic avec son titre…tous ces gens ont l’air plutôt actifs…il aurait du appeller ça :  » VOLEM RIEN FOUTRE POUR ENRICHIR TOUS CES PARASITES DU MEDEF »

  6. Jonhathan, que de refuser de vouloir participer a une politique d’emploi basé sur le (sur) productivisme, ne veut pas dire qu’on refuse de se cultiver, car les etudes ne sont pas des centres de formation professionnel en vue de te former au travail, contrairement à ce que tu as l’air de croire, mais avant tout une structure te permettant d’apprendre puis ensuite eventuellement d’approfondir tes connaissances dans tel ou tel domaine afin de choisir un metier.

  7. c’est vrai ça ressemble aux kolkozes au aux kibbouts ( xcuse ja sais pas écrire ces mots ) c’est loin des OGM !

  8. Donc tu parlais de toi jonathan dans ton post 5 « plus la peine d’aller à l’école les maths, les langues » , moi quand je ne sais pas écrire un mot, j’ ouvre mon dictionnaire!!!

  9. sacré Giorgio du haut de tes 4800 metres tu surveilles, mais il ya des mots qui ne s »écrivent pas car venus d’une autre langue alors on écrit phonétiquement comme MAO SE DUNG ou MAO TSé tung , comme wiken ( week end) c’est comme on veut et on s’enfout mr le Professeur ….. et le second dégré Mr Giorgio vous avez entendu parlé ? allez un peu d’humour, que ces 68 tards attardés nous refassent les éléveurs de chévres, au Larzac, en 1968 c’est leur probléme j’ai pas vu les champs d’herbe ! bravo le cadreur

  10. Je sais pas quel age tu as mon gamin, ni quel est ton job, mais, parler de soixante huitards attardés, pour des gens qui sont PLEINEMENT CONSCIENTS de la dérive de ce système ULTRA LIBERAL qui va DROIT DANS LE MUR, tu me fais penser à ce mec qui vient de sauter du 20è étage et qui se dit benoîtement au niveau du premier « jusqu’ici tout vas bien ! »

  11. Ceux qui sont tellement accros au travail devraient demander à leur patron de leur supprimer leurs vacances . C’est vrai, quoi, c’est pas marrant les vacances !

  12. pas d’S à va STP !!! putain j’ai mis 100 balles dans le bastringue t’as pas tort sur le fait qu’on va dans le mur mais moi j’ai l’ abs et 4 airs bags, mais c’est vrai « plus de poissons plus de gibier plus d’oiseaux et toujours des cons  » mais tu penses vraiment que ces mecs ils vont pour voir nourrir le pays ! moi je le prends au Niéme dégré ce sujet … vont ils toucher des subventions de la PAC? au fait à Chamonix on m’a dit que tu chassais le dahu si t’en as un, garde le moi pour le faire naturaliser (par un taxidermiste ) pas par Hortefeu !!!!!blague mdr

  13. Comme d’hab, t’as encore rien compris au film, même au Niéme degré, le but de cette démarche n’est pas de nourrir le pays mais d’atteindre l’autosuffisance au niveau local, ce qui implique la même prise de conscience sur tout le territoire ; tu peut faire tes patates toi-même (à condition que tu en aies le courage, ce dont je doute quand je vois que tu a la flemme d’ouvrir un dico) pour ton info perso, à Chamonix, il n’y a que les touristes équipés abs et 4 airs bags qui chassent le dahu, en général, à cinq heures du mat, ils repartent dépités…

  14. Pour une fois, je suis d’accord avec le tchekiste Giorgio : il faut retrouver notre indépendance vis à vis des chaines de distributions et de productions.
    Ces chaines sont trés fragiles, il suffit d’un arret d’approvisionnement en essence pour qu’elles s’arretent.
    Je recommande donc, pour ceux qui en ont les moyens, de s’offrir une petite maison à la campagne, avec un jardin capable de nourrir une famille, de l’eau à disposition, soit par riviere ou par puit.
    Quelques panneaux solaires ou une eolienne apportent un confort non-négligeable.
    Réapprendre le travail de la terre et de l’élevage.
    Cette démarche permet déjà de sortir en grande partie du systéme mondialiste et libéral, et de retrouver sa liberté.

  15. Autant j’avais regardé avec intérêt le premier opus de P. Carles sur le travail, autant « Volem… » ne vole pas haut… Fouilli, images d’archives, pas de sous-titrage/légendage, cahotant et chiant, superficiel, convenu et décousu.

    Pierre, pour le prochain, va falloir songer à se mettre sérieusement au… travail !

  16. ben, Jonathan, tu preferes te vautrer les ailes ds la vase puante du marigot du productivisme plutôt que d’ « ascencionner » gâce aux thermiques alpestres, c’est ton choix, mon petit!!
    mais à la différence de tes maitres à penser le nihilisme, nous, les réprouvés, les honnis, les jalousés des sweat lodges et amis des aigles, des libres izards et des potioks, nous te tendrons la perche, le jour où les sables mouvants t’ aspireront dans leur baiser mortel , car nous savons l’ aide dont tu auras besoin le jour où ton monde implosera…
    Ugh!
    Peace and Love, forever, that’s the Path of Light!!!!!

  17. apprends à rire ou à sourire avant de nous dire comment on doit vivre ou survivre « sans humour on est rien dutout  » c’est de moi! et c’est valable pour lampe à huile …. je ne suis pas le seul à dire que cette piecette est superfaitoire et je persiste ..ton ton grave et insultant sur chaque probléme commence à m’irriter sérieusement vieux gricheux te va tres bien

  18. A regarder le show vidéo de l’assemblée générale du MEDEF à BERCY le 27 janvier 2007. c’est sûr 2 mondes existent et à choisir, je suis pour celui de pierre carles.

  19. Je suis heureux que latélélibre s’interesse enfin à ce sujet sorti depuis cinq mois. Mais je sais aussi que les autres médias ne viendront que loin derrière. S’ils arrivent un jour, occupés qu’ils sont par des sujets bien plus interessants.
    J’ai eu l’opportunité, le courage et la volonté d’aller voir ce film à sa sortie en salle, ce malgré mon temps de travail déraisonnable, et ce malgré d’autres activités en principe plus importantes et vitales que le simple visionnage d’un documentaire, même pas reposant pour l’esprit en plus…
    Quand certains vont voir, ou revoir Batman parce que çà fait 1 an qu’il est dans les salles, j’ai fait le choix d’aller voir Carles, Goxe et Coello, mon troisième film de l’année, et encore un documentaire. Pourquoi?
    Tout d’abord, le titre, bien que trompeur, m’a été évocateur, tout comme « attention Danger Travail » m’avait été évocateur. Mais même avec cette coquille, je comprenais bien le sens caché du travail de Carles, où il voulait en venir. Ceux qui le comprennent mal sont ceux qui ne veulent pas comprendre la situation, la regarder en face, ou qui espèrent encore la changer en s’enfonçant encore un peu plus loin dans ce chemin boueux. Au bout du chemin, la lumière aurait dit Jésus… En attendant, le christianisme n’est plus ce qu’il était. Et les temps changent.
    Petit aparté pour dire simplement que Carles, à mon sens, a compris que rien n’était immuable. Un de ses personnages le dit très bien d’ailleurs quand il exprime avec une foi bonhomme et placide: « après tout, le capitalisme n’existe que depuis 3850 ans. Il peut disparaitre encore… ».
    Autres raisons qui m’ont convaincu de voir ce documentaire:
    -Je n’aurais pas été voir ce film s’il était sorti en grandes surfaces de projection (GSP), et aurait attendu qu’il soit commercialisé pour le visionner chez un ami qui l’aurait lui-même emprunté à un ami, etc… et aurait fait ainsi fait fonctionné le système du libre-échange entre les humains à défaut d’engraisser le système du libre-échange capitaliste, qui donne un peu à Carles and Cie, il est vrai, mais le pourrit un peu aussi, et se prend la part du lion, et assit sa domination sur la culture qu’il diffuse. Mais ceci est un autre débat… Volem fut diffusé dans une salle d’art et d’essai, et je trouve que cela lui va comme un gant. Peut-être un regret, celui de ne pas avoir pu participer à un débat à la fin de la projection, autour d’un verre, à chaud, de ne pas avoir entendu beaucoup de remarques, d’enthousiasme ou d’expression dubitative qui auraient pu engendrer des discussions dés la sortie de la salle. Mais bon, je souhaite que les autres auront eu cette opportunité et l’auront pris au vol.
    -Mais je craignais surtout de rater une perle rare, que je savais ne jamais retrouver sur la télé publique, ou éventuellement sur Arte, un soir d’Octobre, film polémique minimisé d’emblée, face à, sur les autres chaînes en post-prime time, un grand classique éculé et coûteux de la fin du millénaire, ou un vrai reportage sur la misère du monde lointain ou celle de son voisin… Dans le doute, donc, ne pas s’abstenir, contrairement à ce que dit le proverbe. Il n’y a que quand on ne doute pas qu’il faut se retenir, car c’est peut-être là, justement, que l’on se trompe. Et puis, de toute façon, je n’ai pas de télévision. Et j’ai jeté celle de mon colocataire.
    -Enfin, un peu de divertissement dans cette vie de labeur ne pouvait pas me faire de mal, assis confortablement dans le fauteuil rembourré du cinéma, j’aurais pu me croire au bureau, sauf que la pointeuse, c’était le générique (sympathique)…

    Merci Pierre Carles. et Merci Latélélibre. Je pourrais encore continuer longtemps mes litanies, mais mon heure de pause est terminée et c’est moi qui vous dit « Bonne continuation ».

  20. pierre continue à montrer cela, on se sent moins seuls dans nos choix de vie et on comprend mieux leurs sens au niveau collectif, ça me laisse espérer que ces petites révolutions des valeurs au quotidien sont les prémices des grandes évolutions humanistes pour demain…