[SÉRIE-DOC] Cuatro Manos, Épisode 3/11

Publié le 12 mai 2016 | par Mickael Royer

[SÉRIE 3/11] Mais dites donc ! Ça serait-il pô l’heure d’un p’tit apéro nom d’une pip’ en liège ?! Allez, on embarque direction le Chili, avec un (gros) détour par l’Argentine dans ce troisième épisode de Cuatro Manos, les pionniers de la Cordillère. Au programme : rencontre des artisans du vin de part et d’autre de la Cordillère. À la votre, mais doucement… on prend la route !

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Cuatro Manos, la série-doc

À travers un périple qui vous fera voyager sur deux continents, l’Europe et l’Amérique du Sud, Mickael Royer vous embarque à la découverte d’un nouveau monde vinicole. Comment fabrique-t-on du vin naturel dans un continent qui n’en consomme pas encore et en produit à ce jour des quantités infinitésimales ? De la recherche des vignes, jusqu’à commercialisation en passant par la vinification, cette série documentaire pose un regard inédit sur l’émergence d’un rapport écologique et biologique dans l’agriculture en Amérique latine tout en mettant en avant le défi fou que s’est lancé Vincent Wallard : un micro-entrepreneur intrépide et déterminé.

Le glossaire de l’épisode 3

Œnologue : Excellent dégustateur et technicien hors pair de la vinification, l’œnologue n’est pas nécessairement un vigneron. Il peut, par exemple, exercer comme conseiller sur plusieurs domaines. Dans ce cas là, il se promène de domaine en domaine, donnant ses directions pour améliorer les vins. On a beaucoup reproché aux œnologues d’être un peu trop penché sur l’intervention chimique pour « redresser les vins ». Cependant, cette profession ne peut pas être résumée par cette tendance et l’on compte de nombreux œnologues artisans.

Bodega : Traduction littérale du « Domaine » viticole et plus spécifiquement de la « cave à vin ». En plus de désigner une entreprise du vin, le mot Bodega est connoté d’un référent festif. Car la Bodega est aussi le bar dans lequel on consomme le vin, et ce notamment dans les férias du sud de l’Europe.

Certification : Somme de critères nécessaires à l’estampillage d’un produit viticole. Ainsi, les domaines devront remplir ces critères pour se voir estampiller Biologique, Biodynamique, Vigneron indépendant et tant d’autres… Ces certifications sont rendues par des comités indépendants et surveillés sur le long terme. De nombreux débats entourent ces certifications, pour des raisons économiques et marketing notamment.

Il convient de spécifier qu’il n’existe pas de certification « naturel » pour un vin. Cette étiquette relève d’un emploi courant du mot. Là encore, un débat anime le monde viticole. Faut-il ou non créer une certification « naturel » pour un vin ? D’un côté, on dira que cela permettra d’éclaircir le floue artistique qui entoure « les vins naturels », de l’autre, on estimera que ce type de vin relève aussi de la confiance qu’on accorde aux vignerons, comme aux cavistes et au sommelier. Dans leur grande variété, il est probable que les « vins naturels » souffrent d’une certification qui, par définition, se trouverait plus excluante qu’inclusive.

Issu en partie d’un certain « raz le bol » du caractère excluant des « appellations » (côte du Rhône, vin de France, Puligny-Montrachet par exemple), le monde du vin nature prône une certaine liberté de création dans le vin. Ce qui explique en partie qu’aucune certification « naturel » ne soit proposée jusque là. Plusieurs associations se sont formés pour tenter de donner une définition du vin naturel. Nous vous conseillons d’aller faire une lecture du côté du site Lesvins naturels.org, vins-sains..org,rawwine.com ou encore morethanorganic.com afin de vous faire votre propre idée.

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CUATRO MANOS

11×5 minutes
Une série documentaire de Mickael Royer en 11 épisodes
à consommer sans modération
Diffusion sur LaTéléLibre chaque jeudi à partir du 5 mai

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Cuatro Manos, c’est le nom d’un vin, celui que Vincent Wallard produit en Argentine depuis 2011. Mais c’est aussi le titre de la série documentaire que j’ai décidé de réaliser sur l’aventure de ce vigneron d’un nouveau genre. Cuatro Manos, quatre mains : les siennes et les miennes… Celles d’un petit entrepreneur un brin rêveur, puis d’un réalisateur un brin artisan pour une aventure commune vécue pendant plus de quatre ans. Mickael Royer

Vincent Wallard : un « slasheur » défricheur de vignes latines

Avant de partir pour l’Amérique du Sud, Vincent Wallard vivait à Trouville, en Normandie, où il tenait un bar et s’occupait de festivals de court métrage et notamment celui de la ville susnommée. Une certaine envie d’ailleurs et une histoire d’amour le pousse à partir vivre en Argentine, embarquant avec lui – déjà – un goût certain et un certain goût pour des vins – disons différents – que l’on appelait pas encore tout à fait – à l’époque – « naturel ».

Un festival de court-métrage à Mendoza et une petite et adorable Louisa plus tard, cela fait déjà cinq ans que Vincent vit en Argentine. Que le temps passe… Et c’est une autre histoire d’amour qui pousse Vincent à quitter l’Argentine. Tout est histoire d’amour. Mais avant son départ, Vincent a eut l’envie de réaliser un de ses rêves, faire du vin. Peut-être là, le début de la troisième histoire d’amour de cette petite biographie…

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