Programmes – Economie nationale – Réduire la dette publique

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F.Bayrou propose comme première mesure symbolique une réduction sur 5 ans de 20% des dépenses de l'Elysée ; il compte aussi interdire de proposer au Parlement un budget déficitaire ; l'UMP compte limiter la progression des dépenses publiques (Etat, collectivités territoriales, régimes sociaux) à 1,8% (en volume) sur l’ensemble de la législature, notamment en instaurant une prime au mérite pour les fonctionnaires (0,35Md€), afin d'augmenter la productivité. Le PS, le PCF et les Verts n'ont rien à ce jour sur la dette précisément. Le FN, assez extrême en la matière, veut « mettre fin à la “subventionnite” : amputer annuellement de 10% les crédits publics affectés aux interventions économiques et socio-culturelles – sauf exception justifiée – jusqu’à leur quasi-extinction » ; « limiter l'immigration » ferait économiser à l'état plus de 50Md€ par an, et l'objectif est de réduire, au final, les dépenses publiques de 100Md€ sur 10 ans.

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Les commentaires (3)

  1. C’est la premiere des choses à entreprendre.
    Il faut une gestion des fonds publics en bon père de famille.
    Si on a un budget de 100 euros et bien on n’achète que pour 100 euros.
    Il n’y a pas de raison pour que l’on ne puisse pas faire comme avant. Un budget ne doit pas être déficitaire.

  2. un état n’est malheureusement pas comparable à un père de famille.
    Un « père de famille » a une famille constante, des frais la plupart du temps constants.

    Tous les états sont endettés, hormis des exceptions, certes notables, comme le Canada.
    Le recordman incontesté des pays qui « marchent bien » étant les USA, mais aussi le plus endetté. Mais ne paient jamais les intérêts de leur dette, ce qui n’est pas le cas de l’ensemble des autres pays.

    Proposer un budget à l’équilibre sans mesure d’aide au retour à l’emploi des chômeurs (sans compter les chômeurs radiésdepuis longtemps qui n’apparaissent plus dans les chiffres du BIT), le chômage des jeunes, le chômage des séniors, la petite retraite de la majorité des retraités, est utopique.
    Je crois bien me souvenir que utopie etpolitique ne font pas bon ménage, à moins que je n’ai rien compris à ce que nos « nouveaux aristos » nous disent depuis 25 ans et des poussières…

    De droite comme de gauche, nos politiques ont la phrase facile. Même avec des majorités parlementaires, ils n’en font rien. Pourquoi ?

    Pour demander aux citoyens de se « serrer la ceinture », les politiques sont champions.
    Ils devraient commencer par eux-même, au lieu de c’exempter de cela.
    C’est ce que ferai un « bon père de famille », il me semble, non ?
    Je ne vois pas la famille de cet exemple manger des pâtes pendant que monsieur mange du caviar.
    C’est vraiment le « faites ce que je dis, pas ce que je fais ».

    Pour reprenddre le cas du Canada, justement, qui a un budget bénéficaire, il ne faut pas oublier que leurs politiques se sont aussi serré la ceinture, comme l’explique très bien m. Chrétien (ancien boss là-bas), qui ajoute que ses citoyens n’auraient pas compris si ce « serrage » n’avait aussi été appliqué, avec la plus grande transparence, aux politiques eux-même.

    Je remarque que l’on ne nous parle pas de ce « serrage de ceinture » de nos « élus » en France.
    Jospin leur avait même filé une augmentation de 30% (soit-disant pour faire diparaitre les « caisses noires »)…
    NOUS sommes l’état souverain, pas eux. Les droits et devoirs doivent être égaux.
    Etre élus est une responsabilité, pas un privilège. ils doivent NOUS servir.

    Si l’on devait appliquer le système en vigueur dans le secteur privé, ils seraient déjà à la porte, ou au smic. Mais en France, ils peuvent continuer à se présenter.
    l’on voit bien l’ambiance délétère qui règne ici.

    Bons père de famille ? V’là la famille… :-(

  3. plus facile de dire oui que non ! je remarque que seul F Bayrou propose de se serrer la ceinture en même temps que les français.
    et ça c’est toujours faisable, suffit de respecter sa parole.