PREMIER TOUR : LES CHIFFRES AU MATIN DU 23 AVRIL

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Nicolas Sarkozy (UMP) est arrivé len tête avec 31,11% des suffrages, devant Ségolène Royal (PS, 25,84%) qui devient la première femme en mesure d’accéder à la présidence de la République.

François Bayrou (UDF) recueille 18,55% des voix, soit le triple de son score de 2002. Il n’a donné dimanche aucune consigne pour le second tour, que ses électeurs devraient arbitrer.

Jean-Marie Le Pen (FN) subit une forte érosion pour son dernier combat, avec 10,51%. Il perd un million de voix par rapport au 21 avril 2002, selon les chiffres définitifs du ministère de l’Intérieur, hors Français de l’étranger (soit 98,1% des 44,5 millions d’inscrits).

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Les commentaires (12)

  1. Comment peut-on encore croire qu’un chef d’état puisse être décisionnaire dans la vie économique et politique nationale? Comment peut-on encore croire qu’il existe des personnalités politiques indépendantes de l’OMC et des ploutocrates multinationaux? Comment peut-on croire qu’une élection puisse changer quoique ce soit aux décisions commerciales mondiales via Bruxelle?

  2. Parce qu’y croire c’est la base de tout. Y croire c’est le premier pas d’une nation en (r)éveil. Y croire n’est pas tout, certes, mais c’est un prélude incontournable à tous le changements souhaitables et nécessaires.
    Ne pas y croire c’est se résigner. Se résigner pour vivre aigri ou pour vivre dans une violence désespérée.
    Ne pas y croire c’est laisser le champ de son coeur vierge des graines de l’espoir, le laisser ainsi libre aux semences de l’amertume et du fanatisme ( ce terme n’englobe pas exclusivement sa déclinaison religieuse, attention).

    Se donner la force de croire enseigne la conviction, laquelle éduque la volonté.

  3. « Vive la République et par dessus tout, vive la France ! ». C’est ainsi que Nicolas Sarkozy a conclu son allocution hier soir. Cette proclamation de la supériorité de l’idée de l’Etat nation sur celle de République est tout sauf anodine. A elle seule, elle met en évidence le peu de conscience républicaine de ce candidat à la présidence de la… République, et de fait le danger que représenterait pour celle-ci son élection.

    la suite : http://sarkononmerci.fr/files/sarkozy%20danger%20Republique.html

  4. Alors soit fier de tes rêves Adrien sans que cela ne construise un mur autour de toi.
    L’utopie n’est qu’un interminable escalier où chaque marche est une victoire pour l’être humain. Nul n’a la légitimité de te juger pour cela, ne l’oublie jamais. Comme tu n’oublieras jamais, même si cela est difficile, que cet escalier devra nécessairement partir de là où nous sommes et que tu ne pourras au départ que te servir des matériaux imparfaits que nous disposons à présent.
    Courage car nul n’est seul…

  5. Ouai d’accord je crois que j’ai compris Mocleba. Il faut croire aux ombres sur le mur de la caverne mais surtout, ne pas se retourner n’est-ce pas?Moi j’ai l’impression qu’on nous endort avec ces croyances.
    et que c’est se résigner justement que d’y croire, c’est se laisser scléroser le cerveau, anihiler son imagination renoncer à la vie en confondant Avoir avec Etre. Bientôt, Etre sera sûrement ne plus rien avoir. Il faudra bien choisir un jour entre la facilité de la pensée unique et sa recherche intime de son humanité.

  6. Bon d’accord
    J’admets que ça fait un peu prédicateur de fête foraine mais l’esprit est bon. C’est très métaphorique, je sais. Lyrisme de petite facture, sûrement. Mais au-delà les images que j’utilise ne sont pas impertinentes pour autant.
    Aussi
    M. Detrunboeu
    Vous pouvez tout autant retournez votre critique à vous même puisque finalement nous croyons tout deux. Même si ce que nous croyons est différent.
    Vous vous posez comme celui qui a réussi à sortir de cette caverne ( Platon au goût du jour, qui a dit que la culture se meurt?), qui a vu le soleil, cette implacable vérité : la toute puissance des financiers est inéluctable. Un horizon indépassable : le libéralisme pervers.
    Ivre de cette vérité, vous retournez à la caverne, résolu d’annoncer que rien n’est possible, que l’espoir est une illusion issue de ce soleil, cette implacable Vérité, créée par la manipulation des ombres par ces « ploutocrates multinationaux » .
    Alors que nous reste t’il à faire, nous, imbus de bêtise et d’ignorance, rejettant celui qui a vu.
    Sortir à notre tour, de force s’il le faut, un bulletin Sarkozy à la main, car lui aussi est un ex-échappé de la caverne maudite, se dresser face au soleil et se rendre enfin compte ô combien vous aviez raison. Ainsi serons nous libre d’avoir le cerveau apte à consommer sans complexe, apte à imaginer de nouvelles stratégies de marketing, apte enfin à criminaliser tout ceux qui, malgré l’évident éclat de ce soleil, continuerons à dire que ce dernier n’est pas pour autant La Vérité légitime.
    Le capitalisme financier comme ultime shéma d’organisation des sociétés humaines.
    M.Detrunboe
    N’est-elle pas là, la voie de la pensée unique? La voie de ce « nouveau rêve français »?

    P.S : J’apprécie l’invitation fredem, ainsi que l’humour qu’elle véhicule. Sans ironie…
    Vive le puy du fou… Avec beaucoup d’ironie.
    Smile

  7. Je cherche un homme ! pas un « littérateur » pontifiant.
    Si la solution n’est surement pas dans le choix des hommes politiques, le soleil éblouit savez vous et c’est pas parce qu’on se tourne vers l’extérieur de la caverne qu’on voit la solution.
    Merci de m’avoir répondu, même si c’est à côté.

  8. Mais où vous placez vous dans l’histoire? C’est un peu fort ça tout de même. D’abord dedans puis dehors, vous êtes un peu rapide à me faire changer de lieu.
    Et puisque vous êtes si pointilleux sur l’allégorie de la caverne, j’accepte d’être perfectionniste à mon tour.
    En effet, le soleil éblouit. Mais c’est surtout sa lumière. L’être sorti de la caverne doit s’habituer à cette vive luminosité, et son temps d’adaptation correspond à l’apprentissage de cette Vérité. Voilà ce qu’a voulu exprimer ce brave Platon.
    Ensuite,
    Je vous rappelle que vous m’avez imposez cette allégorie en m’y distinguant. Sans pour autant chercher à savoir ce que je pense de celle-ci.
    Je ne m’y reconnaît pas. Elle n’est pas pertinente.
    Aussi,
    je ne parlais, au départ que croire. Mais comment savez vous ce que croire signifie pour moi? Pour m’avez prêté un concept, que vous rejetez, sans pour autant vous assurez qu’il était mien.
    Vous parlez de recherche intime de son humanité.
    Hé bien, considérez que ce que je met derrière le terme croire résulte de cette recherche et non d’un quelquonque idéal politique.

    La discussion aurait pu être bien différente si vous ne l’aviez pas engagé comme une partie de tennis, et j’admets être tout aussi responsable que vous puisque j’ai retourné votre service.

    Maintenant je pose ma raquette car la partie est inutile et je regrette sincérement que nous ayons détourné cette discussion en plates broutilles égoistes.

    Sans amertume et peut-être à bientôt, ailleurs, sans les mêmes erreurs.