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LES THEMES DU DEBAT TELEVISE DU 2 MAI 2007

Le 2 mai 2007, à quatre jours du second tour, les deux finalistes de la présidentielle, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, ont rendez-vous mercredi soir 2 mai pour un débat télévisé que devraient suivre des millions de téléspectateurs français et étrangers.
Les représentants des candidats sont tombés d’accord sur l’architecture de l’échange qui comportera sept thèmes, a annoncé le PS. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal parleront d’abord de « la France, la République et les institutions ». Viendront ensuite les questions économiques et sociales, puis le triptyque éducation-recherche-environnement. Dans la foulée, ils débattront des « familles », de l’écologie et du développement durable et de l’Europe. Les questions internationales seront le dernier thème abordé.
La rencontre sera retransmise par de nombreux médias.

Diffusion

Le débat sera retransmis, outre TF1 et France 2, par de nombreux autres médias:

– France 24 retransmet le débat en direct avec traduction simultanée en anglais et en arabe, suivi d’une émission spéciale dans les trois langues.
– Arte retransmet le débat en direct sur internet : www.arte.tv et met cette vidéo à la disposition des internautes pendant les 7 jours suivant la diffusion.
– LCP Assemblée nationale-Public Sénat diffusent le débat avec un sous-titrage pour les personnes sourdes ou malentendantes. A 23h00 les chaînes parlementaires proposent une émission spéciale présentée par les journalistes et éditorialistes des deux rédactions.
– i-Télé
– BFM-TV
– MTV France
– NRJ 12 diffuse le débat en direct mais a annulé le projet d’émission « Le débat continue… » animée par Karl Zéro et dont la programmation avait été annoncée pour 23h00.
– France 3 ne retransmet pas le débat mais propose à 23h10 une édition spéciale présentée par Louis Laforge sur le plateau des soirées électorales avec Jean-Michel Blier pour l’expertise politique et des invités.
– Direct 8 ne retransmet pas le face à face mais propose de 23h00 à 23h30 « Direct 8, le débat continue » une émission animée par Philippe Labro.
– RTL diffuse le débat précédé à 20h00 d’une émission au cours de laquelle Hervé Beroud plante le décor avec les éditorialistes de la station, Alain Duhamel, Jean-Michel Aphatie, Franz-Olivier Giesbert et Serge July, émission qui se poursuivra après le face à face.
– Europe 1 diffuse le débat en direct sur l’antenne et en images sur le site www.europe1.fr. Une soirée spéciale est prévue dès 20h00 et se poursuivra jusqu’à minuit autour de Fabienne Le Moal et Jérôme Dorville et de leurs invités.
– France Info diffuse le débat en direct précédé d’une édition spéciale à partir de 17h00 qui se poursuivra après le face à face avec réactions, commentaires et analyse. Jeudi matin, plusieurs invités interviendront lors d’une matinale spéciale.

et les sites infos.

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Les commentaires (69)

  1. Une élue UMP du Limousin diffuse la rumeur : NicolaS Sarkozy aurait violenté Cécilia Sarkozy avant-hier. Elle ne serait pas « présentable » au public d’ici dimanche. Digne d’un candidat?……Pas sûr!

  2. Au sujet du nucléaire:
    D’après ce que je comprends du site nucléaire, EPR= troisième génération.
    Qui c’est qui sait, donc?
    OUFFFFFFFF

  3. Du site edf, voulais-je dire.
    « Le réacteur pressurisé européen (EPR, de l’anglais European Pressurized Reactor) est un concept de réacteur nucléaire. Il a été conçu et développé par Areva NP (ex Framatome-ANP), société commune de Areva et Siemens AG, au cours des années 1990 et 2000. En 2005 a débuté en Finlande le premier chantier d’un réacteur de type EPR.

    Les objectifs affichés de l’EPR sont d’améliorer la sûreté et la rentabilité économique par rapport à celles des précédents réacteurs à eau pressurisée. Ce concept est développé pour les pays disposant d’un réseau électrique de forte capacité capable de distribuer une puissance électrique de l’ordre de 1 600 mégawatts. Le réacteur EPR est conçu pour utiliser de l’uranium enrichi à 5% et du combustible nucléaire MOX (avec l’objectif d’un cœur 100% MOX, alors que les réacteurs de ce type sont chargés avec environ 33% de MOX en 2006). Le Commissariat à l’énergie atomique le classe dans la Génération III.[1]. »

    Source: wikipedia

  4. Un moment riche:
    Où l’on découvre que l’on peut défier les stratégies désuètes des hommes conservateurs.
    Où l’on voit que les femmes peuvent gouverner autrement.
    Où l’on espère que toutes les femmes suivront ce modèle de combativité active.

  5. EPR c’est effectivement IIIe génération. 17% ça correspond effectivement à la part d’energie CONSOMMEE par les français et non pas PRODUITE (autour de 80%) .Eh oui les voitures ne roulent pas à l’atome …Ségolène a raison.
    Au final, je trouve que Sarkozy n’a pas perdu et Ségolène n’a pas gagné.

  6. D’accord avec le dernier post… Moi je me prépare déjà à la chape de plomb des 5 prochaines années. Et je me pose sérieusement la question de l’émergence possible de contre-pouvoirs. Messieurs de la télé libre, pourrais-je vous demander d’enquêter sur les raisons qui ont fait que Séguéla a subitement retourné sa veste: je me demande en effet de plus en plus pourquoi un type qui n’a vendu que de la forme toute sa vie a plus de légitimité à s’exprimer sur RTL qu’un citoyen lambda. Je me demande ce qu’il reste des idées, si ce type a des idées où si ce qui sort de son médium (sa bouche) n’est finalement connecté à aucune source d’information (son cerveau). Et je finirais en me demandant si la pub, ça serait pas le grand mal des temps modernes, une nausée (existentielle) qui jette aux orties tout ce qui reste des idées et des « valeurs »…

  7. Vous répondez en partie à votre question dans la fin de votre poste, Antisarko: forme et fond sont indissociables. Seguela n’a pas fait que vendre de la forme en faisant des campagnes de pub. La pub n’est pas que de la forme, loins de là. Opportunisme du marché, démagogie des messages, etc… Qui peut être surpris de ce retournement de veste et de cette médiatisation au final ?

    Restent les videos hebdomadaires Seguela-Saussez, où on peut s’amuser à voir qu’à chaque fois les deux politologues-communicants se plantent dans les grandes largeurs. C’est assez rigolo, et les deux vieux briscars font penser au Muppet Show.

  8. Que Séguéla choisisse Sarko ne m’étonne pas beaucoup. Il a été de gauche ?
    Comme Sevran qui adore Mitterrand sous Mitterrand, Chirac sous Chirac, Sarko sous Sarko et qui se dit rebelle, LOL ……….
    On comprend bien qu’un argument comme le bouclier fiscal qui va passer de 60 % à 50 % a de quoi satisfaire beaucoup de nos grands hommes qui ne sont pour la plupart pas dans le besoin et ils doivent déjà calculer le montant que le fisc va leur rendre. Et plus de droits de succession ? Tous qui ne sont pas vraiment dans le besoin ne le seront encore moins dans quelques semaines.
    Un Doc Gynéco, complètement has been il y a encore peu a retrouvé une vigueur financière depuis qu’il soutient Nicolas Sarkozy : des dizaines de passages par jour depuis des semaines avec ses pubs SFR ( est-ce une coïncidence ?).
    Johnny lui ne s’en est d’ailleurs pas câché quand il a clairement dit qu’il resterait en France si Nicolas Sarkozy était élu.
    Et Bernard Tapi espère-t-il voir réglés ses affaires avec le CL ?
    Je me demande même comment Ségolène Royale a pu réunir autant de peoples auprès d’elle.
    Sont fous ces Cali, Renaud and Co………..
    Ou ils ne savent pas compter ? LOL

  9. « pour résumer : Nicolas VEUT, Ségolène EST. »

    Parfaitement d’accord avec ce ressenti de l’échange d’hier soir.
    D’après ce que je croise ce matin (et je suis un peu surprise), la plupart des commentateurs s’entendent pour affirmer que NS a réussi à montrer qu’il pouvait ne pas s’énerver et SR qu’elle était compétente d’une part, et d’autre part, la presse (à l’étranger paraît-il (source: France Culture ce matin) estime assez unanimement que SR marque des points.

  10. « J’ai garde ma capacité de révolte… » À mon avis, le jour que nous la perdons, nous sommes devenus vieux et indifférents à tout.
    Devant le cynisme affiche de Mr SARKOZY qui se permet de proposer un plan qui a été démantelé par le gouvernement auquel il a participé et dont il était le numéro 2, qui se permet de parler des enfants et des familles avec le poids d’un handicap devant de millions de concitoyens oubliant qu’il n’est pas devant son public qui lui est acquis et qui avalera sans broncher tout ce qu’il pourra dire, et qui de surcroît le fait devant la personne qui avait mis en place le plan démantelé pour l’intégration scolaire de ces enfants au lieu de le compléter et de le renforcer. Qui propose le « droit opposable » c’est-à-dire, encore un combat a mener, comme si ces gens n’avaient pas déjà de combats a mener heure après heure… oui, ma capacité de révolte fait surface aussi et je m’y joins. Seulement, que je serais restée tellement stupéfaite devant ce culot que je n’aurais pas trouvé les mots pour l’exprimer. Merci Mme ROYAL de votre saine colère !
    Pour le reste du débat, je suis bien consciente que Mr SARKOZY ne s’est pas montré et l’agneau que nous avions devant nous manquait de charisme pour prétendre à la Présidence de la République.
    Enfin, je savais que je ne voterai pour Mr SARKOZY et ce débat me le confirme.
    En revanche, je regrette pour la République et la société le gâchis qu’il a fait de ses possibilités en les mettant au service d’une mauvaise cause : l’ultralibéralisme qui oublie l’humanité des êtres et que la soif de PROFIT laisse sur le bord de la route comme de déchets, les hommes, femmes et enfants qui à un moment précis considère comme pas exploitables.
    Ces mêmes PROFITS qui génèrent une société des SDF en même temps que des chambres d’hôtel a 11.000 euros la nuit pour le bien-être( ?) des hommes et des femmes qui vivent sur une autre dimension. Dommage !

  11. Y manque pas d’air le berluscobush
    d’avoir évoqué par deux fois Zapatero …….

    de toutes façon il a un culot éhonté sur tous les sujets et ségo a raison quand elle dit que c’est « Mr Je sais tout  »

    MOI je préfére maman qui gronde à papa qui tape

  12. Comme d’hab, chaque candidat est content de sa prestation, comme d’hab on a eu droit a ce que chaque candidat c’est faire de mieux :
    Sarko de la démago et Royal tourner autour des questions et eviter d’y repondre en abordant les themes sur les grandes lignes.

    Moi ce qui me fait marrer, c’est Royal qui dit que Sarko avait la larme a l’oeil pour parler des enfants handicapés. mais elle, elle a fait exactement la meme chose a l’emission de tf1, se servant des larmes d’un handicapé pour venir lui mettre la main sur l’epaule et lui dire qu’elle le comprenait. Bref, toute cette demago, faites par TOUS les politiciens et reprise en coeur par les supporters d’untel ou untel me degoute. Voila ce qu’est la politique, des petits mots, des petites phrases, des projets flous etc…

    On en est a devoir choisir le ou la moins pire des candidats. Un débat ? hier ? ils ont repeté leur programme, point barre, en se coupant la parole, en jouant les gros bras ou en feignant le calme.

    Et tout ce qui est retenu du débat, c’est le coup de gueule de Royal, tout ne tourne que sur la personalité des candidats.

    Pathétique…

  13. Ce qui est significatif c’est Sarko est le seul a dicter la future ligne de conduite de la politique française s’il est élu.
    Il met sans cesse sa personne en avant pour proposer une idée et c’est toujours sur sa seule personne que réside la garantie de la mise en action.
    Il donne réellement l’image de celui qui décide tout et, quoique l’on puisse lui opposer, il est certain du bien fondé de sa démarche. Il laisse de cette manière bien peu de place et de marge de manoeuvre à toute discussion objective.
    C’est significatif, je le crois fermement, de quelqu’un qui a été rongé par l’exercice du pouvoir. Dangereux car toute contestation, sous peine d’être décrédibilisé puis criminalisé, doit nécessairement, sous cette logique, se plier à la décision du grand décideur, celui qui dicte sourdement.

    Autre part si son discours a tant d’écho, et sa manière assumé de concentrer les pouvoirs dans son seul et propre champ décisionnel si accepté, cela nous montre ô combien nous sommes un peuple qui avont peur de nos responsabilités, un peuple qui veut être guidé, pris par la main, étranger à son pouvoir citoyen d’action au sein de la société.

    Au fond c’est plus nous même que Sarkozy qu’il faut remettre en question.

  14. @ mocleba, tres interressant comme point de vue !

    A vrai dire, je vois Sarko plus comme une sanction. Une partie du peuple

  15. (zut, fausse manip, sorry)

    une partie du peuple veut un chef autoritaire qui les guides et raisonne pour eux. Ils seront les premiers a raler si Sarko va trop loin. Il y a une autre partie de gens qui savent tres bien ce qu’ils ne veulent pas. Mais sont resté passif bien trop longtemps, et on laissé faire tranquillement tout un tas de choses. Sarkozy n’est pas arrivé de nul part non plus, c’est quand meme aberrant qu’en 2002 personne nai été capable de s’opposer a lui, et la gauche (PS) etait bien absente dans son role d’opposant (limite Bayrou etait plus virulent)
    Tous les pouvoirs ont été concentré, les reseaux se sont mis en place, sans aucune opposition.

    Pourtant, la gauche savait tres bien ce qu’il se tramait. Quand a nous autre, le peuple, on a su aller dans les rues contre le CPE, mais on vote majoritairement pour Sarko, on est totalement inconstant, voir meme incoherent dans nos propos.
    Tout comme on le repproche a Sarko.

  16. (quand je parle de 2002, je parle des 5 ans qui ont suivis la réélection de Chirac, ou la gauche etait absente de son role d’opposition.)

  17. Après un premier tour ultradémocratique, sarko fait le break par l’insercurité et les voix de le pen, dans le rassemblement de l’entre-deux tour sego ratisse large, et revient proche de son adversaire. Lors du débat sarko lui déroule le tapis rouge pour se faire piétiné, tel un rouleau compresseur face a un cocker. Les contre-débats d’hier sur F3 et a venir seront le veritable tie break de cette rencontre entre deux blocs de la politique française renouvelée. verdict dimanche 20H….. ??
    mon oppignon est que sego est plus présente sur les affaires etrangères, mieux renseignée en ce qui concerne les energies, l’éducation, et l’action sociale( l’insécurité).
    De plus je ne voudrais voir un président ramper devant Bush et les autres comme cabot, ce toccard nous ferais croire qu’on est en retard, alors qu’on à vingt ans d’avance sur toute les sociétes du monde… je ne veux pas croire que l’on va s’enfermer au tréfond d’une nasse a cause de trois voitures brûlées par mois.
    La France, elle merite des dirigeants de grandes valeurs pour continuer une révolution, sa revolution, face a un monde terrible embrasé par la corruption et les ventes d’armes….
    réfléchisser réfléchisser réfléchisser réfléchisser réfléchisser réfléchisser réfléchisser réfléchisser
    Je suis un homme libre, vous n’avez pas oubliés, c’est ça que j’espère….

  18. Bien vu les commentaires de Mocleba et inspqd

    J’y rajouterai quelques éléments. Avez-vous par exemple remarqué comment Sarko, tout au long du débat, s’est évertué à déformer les propos de Ségo ? Et ce fut d’autant plus frappant dans les moments où il se retrouvait en difficulté, comme les passage sur le nucléaire ou les enfants handicapés. En plus, cette façon de se poser en victime dès que la contre-argumentation se fait pressante laisse pantois. Est-ce là la seule manière de se défendre de ce garçon dès qu’il est contredit, ou alors ne serait-ce pas plutôt révélateur du grand écart permanent qu’il accomplit entre ses paroles et ses actions. Et dès qu’il est découvert, il pleure !
    Sinon, Sarko a eu notamment deux instants de vérités. Au début du débat lorsqu’il a insisté sur la culture du résultat, qu’il veut appliquer dans tous les domaines. Et quand on voit ce que cela a donné avec la police, on reste perplexe. Ensuite, lors d’une petite pique qu’il a a lancé à Ségo à propos d’une sortie de François Hollande sur ceux qui touchent plus de 4000 € par mois, ajoutant « et ce n’est pas beaucoup ! ». Voilà qui montre combien Sarko a conscience de ce que gagne mensuellement une majorité de Français. Si cela pouvez au moins convaincre certains de ne pas voter pour lui !

  19. Pour info
    HANDISCOL EXISTE TOUJOURS

    Le coup de colère de Ségolène Royal était complètement inappropriée…

    Une loi a même renforcé Handiscol en 2005 !!

    PS. Iter ou Superphoenix sont des réacteurs de 4e génération…

  20. ce que j’ai retenu c’est que SR a toujours eu les yeux dans les yeux avec sarko et lui a toujours fui le regard en regardant la table ou en s’adressant aux animateurs c’est tout marque de quelqu’un qui n’est pas franc

  21. Match nul pour les deux…Lisez les commentaires sur le blog de Christophe Barbier, et dans les forums du Monde.fr, ils sont éloquents !

    Sarko n’étais pas le Sarko des meetings, je le soupçonne d’avoir pris un lexomil avant de venir, il planâit, »tout baigne », incapable de regarder son adversaire dans les yeux, se tournant sans cesse vers PPDA et Chabot pour avoir leur approbation…
    Ségo a pris l’avantage dès le départ en le poussant dans ses tranchées direct.Certes elle a été hautaine, lui a coupé la parole plusieur fois et a pris la mouche, mais « elle est restée telle qu’elle ». On ne peut pas lui reprocher le contraire.

    Quand aux sujets concernant les questions fondamentales : il n’ y en avait pas un pour rattraper l’autre, se planter à ce point, sur l’économie, le nucléaire, les 35 heures les heures sup c’était moyen..mais bon, ils ne sont pas parfaits, et tant mieux !

    Je garde de Ségolène l’image qu’elle a toujours donné : autoritaire, cultivée, trop intello dans ses propos (son talon d’achille : car à part les initiés, c’est pas le français lambda qui pouvait comprendre) mais sans plus. En revanche pour Sarkozy, il peut se recycler dans la cinématographie : jouer le petit boy en culottes courtes « façon Kiri » offusqué d’avoir sans cesse la parole coupée (moyen), prenant des airs de Cosette…et jouant au petit malheureux, ça ne marche pas avec moi !

    Beaucoup ont été étonnés de ce revirement de caractère durant ce débat ! Traiter Ségolène d’agressive alors qu’il n’a fait que ça durant ces meetings, agressivité et appels à la haine…un peu moyen je trouve !

  22. Un mauvais match avec des joueurs de faible niveau. Un choc d’ambitions personnelles (la plus forte n’est pas forcément celle qu’on croit…) et des argumentaires un peu limités.
    Ca ne donne pas envie de leur confier des responsabilités.

  23. En tout cas ça changeait du débat de 95′ ! :D

    Pas mal de petites piques ont été lancées mais celui que j’admire le plus c’est Sarkozy qui a tenté (osé?) un remake du « Monopole du cœur » avec

    « Vous n’avez pas euh.. le monopole euh.. de ces questions » et l’autre « -Oui oui c’est ça »

    Un régal… je ne sais pas si la politique s’en sort grandie mais les fabricants de calmants ont du faire recette ce soir là.

    Au sujet de EPR ou des 17% du nucléaire quelqu’un a relevé ? (après les porte-avions les centrales)

    En attendant le débat éclipse tout le reste de l’actu..

    http://peuplequicause.canalblog.com

  24. Avant le débat j’étais anti-Sarko, après le débat je suis anti-sarko et partisan de Ségo !

    L’une a fait un débat et fait preuve de prestance, l’autre n’a eu de cesse de chercher des appuis chez ses amis journalistes (qu’aurait-il regardé si le débat avait eu lieu à « En aparté » ? Qu’aurait-il fixé ? Le poisson rouge sur la commode…?). Cette soi-disante bête de communication m’a même déçu ! Que va-t-il faire dans l’entrechambre des débats entre dirigeants de ce monde ? Face a des personnes plus déterminés que lui ?… Il va se taire et laisser faire… Cette posture montre combien NS sorti de son monde est incapable d’exister.

    La politique tourne toujours autour des personnes et c’est dommageable.

    Mais le raisonnement de Ségolène Royal me semble tellement plus approprié au recentrage de l’Homme au centre des débats… plus novateur ! plus réformiste ! et plus approprié au développement de nos enfants…

  25. En effet on est inconstant, car on a été éduqué politiquement ainsi.

    Tu prends l’exemple du refus populaire du Cpe. Ce refus, puis le rejet massif qu’il a entraîné, résulte de la prise de conscience que les décisions politiques ont un impact majeur sur notre mode de vie, que ces décisions nous concernent directement et que nous en sommes les acteurs, ceux qui leurs permettent d’être appliquées. C’est une prise de conscience que nous avons régulièrement, mais je considère que nous l’utilisons à l’envers.
    Cette volonté que nous avons d’être décisionnaire dans les orientations politiques doit être manifesté en amont et non en aval. Dans ce dernier cas , qui est toujours celui que nous utilisons, notre voix au projet aura toujours une valeur de contestation et d’opposition et non une valeur d’élaboration.
    Que l’on fasse entendre ses requêtes, ses idées, ses propositions après l’élaboration de la loi n’a pas du tout le même impact sur la formation de ladite loi, que si les citoyens responsablement concernés par le projet ont leur entière place dans la création de cette même loi.
    Si l’on observe, comme Sarkozy, le strict critère de l’efficacité, je pose la question de celle d’une loi qui, issue uniquement du circuit politique standart, derva se plier ou passer en force face aux incontournables revendications des citoyens concernés?
    L’efficacité serait donc de leur donner les moyens d’exercer leur responsabilité et leur compétence dans l’élaboration d’une loi les concernant et dont il seront garant de l’action.
    Et puis, dans une démarche responsable, il est difficile de contester ce que l’on a soi même approuvé après une discussion qui inclus tout ceux que la légitimité a mis autour de la table.

    C’est cela le changement profond que propose Ségolène, une politique qui parie sur la prise de responsabilités de chaque citoyen dans la société.
    Alors forcément, c’est un peu flou au départ, puisque tellement de personnes ont été ignorées alors que leur participation était nécessaire.
    J’ai envie de dire,
    le programme de Ségolène, c’est un peu ce que nous, ensemble, nous aurons le courage de faire pour notre société, qui, ne l’oublions jamais, appartient à n’importe quel citoyen la représentant.

    Considérez maintenant cette différence fondamentale de penser l’action politique et vous remarquerez sûrement que le candidat de la « rupture » n’est peut-être pas celui qui se prétend l’être, et que celui de la « pensée unique » est peut-être celui qui le dénonce tant.

    Notre action ne se limite pas à dire non, elle s’étend partout où nous avons la volonté d’exercer nos responsabilités.
    Sarkozy ne nous donneras pas facilité à exercer ce droit.

  26. Ségoléne royale nous a montré dans se debat quelle avait les epaules pour gouvérné notre pays une force grandissante qui m’a rejoui nicolas sarozy a perdu ses moyens, transpirant buvant de l’eau… Quand il parlait il ne la regardé pas dans les yeux jouant avec son stylo tel un ecolier… Ségoléne était digne fixant son interlocuteur dans les yeux et non pas ppda pour moi elle a reflété une image moderne du monde actuel et moin magouille ancestrale que Mr sarkozy..

  27. ARIS (Reuters) – Nicolas Sarkozy a été jugé plus convaincant que Ségolène Royal lors du débat qui a opposé mercredi soir les deux finalistes de l’élection présidentielle, selon un sondage Opinion Way pour LCI et Le Figaro publié jeudi.

    Cinquante-trois pour cent des personnes interrogées ont jugé le candidat de l’UMP le plus convaincant contre 31% pour la candidate socialiste.

    L’électorat de Jean-Marie Le Pen a estimé à 74% Nicolas Sarkozy le plus convaincant, contre 10% Ségolène Royal. Les Français ayant voté pour François Bayrou ont préféré à 51% Nicolas Sarkozy, à 25% Ségolène Royal et estimé à 24% qu’aucun ne se détachait.

    En fonction des enjeux, Nicolas Sarkozy a été estimé le plus convaincant en matière d’immigration – pour 65% des téléspectateurs – et Ségolène Royal sur l’environnement (53%).

    Après le débat, 52% des téléspectateurs interrogés disent souhaiter voir la victoire de Nicolas Sarkozy dimanche et 37% celle de Ségolène Royal. Avant le débat, ils étaient 48% à souhaiter le candidat de l’UMP gagnant et 36% à souhaiter voir la candidate socialiste l’emporter.

    L’enquête a été réalisée en ligne les 2 et 3 mai après le débat auprès d’un échantillon de 978 personnes ayant suivi le débat télévisé, issu d’un échantillon de 1.415 personnes recrutées du 30 avril au 2 mai

    ça me fait chier cette fabrique de l’info à la demande.

  28. Avez-vous remarqué que quand il a été question d’éducation, sarko a parlé des instits (trop nombreux…) de la délinquance, de la répression…mais à aucun moment des ENFANTS! Ségolène, elle, a été remarquable sur ce sujet!

  29. Votons pour les libertés ou pour le redressement economique, je pense qu’il faudra choisir…

    Bonne m… à tous les français!!!

    un voisin limitrophe (B)

  30. pour éclairé un peu les lecteurs sur le débat concernant l’intégration scolaire , je vous expose ma situation personnelle, je ne suis pas économiste mais auxiliaire de vie scolaire et j’ai connu l’intégration scolaire sous un gouvernement de gauche et un gouvernement de droite donc je pense pouvoir en parler.
    Lorsque j’ai commencé j’ai quitté la Bretagne pour l’Alsace, pour du boulot (ce qui doit plaire à M Sarkozy) j’étais embauché par une association subventionné avec les emplois jeunes mais en CDI car cette asso, (un peu crédule peut être), pensait qu’après les emplois jeunes on ne pourrait supprimé les auxiliaires de vie scolaire tellement cette solution est formidable que ce soit pour les enfants handicapés que pour les enfants dit « normaux ».Malheureuselent la droite est arrivé aux pouvoirs et a supprimé les emplois jeunes donc pour nous ce fut licenciement.
    j’ai été reprise par l’éducation nationale avec des emplois précaires soit disant fait pour les étudiants, mais je me vois dire un enfant handicapé : écoute demain tu ne pourras pas aller à l’école et voir tes copains car moi j’ai mes partiels.
    Mettez vous à la place des parents: vous apprennez généralement le jour de la rentrée qu’il y aura bien quelqu’un pour s’occuper de votre enfant,ouf, malheureusement c’est un étudiant qui n’y connait pas grand chose concernant l’handicap de votre enfant (sachant que chaque maladie nécessite des aptitudes spécifiques dans l’accompagnement) qu’à la fin de l’année vous ne savez généralement pas si cette personne va rester ou pas. est ce cette personne va elle même pouvoir ce consacrer à ces études tellement ce qu’il vit dans la journée avec cet enfant est prenant.
    surtout que l’accompagnement fut de moindre qualité une auxiliaire pour parfois quatre enfants dans des établissements différents donc pour beaucoup d’enfant une scolarisation à temps partiel
    a la fin de mon contrat j’ai décidé de revenir ma région d’origine, il n’y avait pas de postes et pourtant en prenant contact avec un directeur d’école qui cherchait une auxiliaire je ne correspondait pas au critère : pas par mon manque d’expérience mais parce que je ne suis pas au chomage depuis plus d’un an donc je reste au chomage pas parce que je ne veux pas bosser mais parce qu’a la rentrée prochaine j’espère avoir un poste.

  31. Hey sonia!
    bretonne comme toi, je travaille dans l’éducation nationale, comme toi. J’ai été embauchée comme AE en 1998 (gouvernement de gauche), et j’ai fait 5 ans à 35heures, payées au smic. Normal. Je suis aujourd’hui assistante d’éducation en collège, et je bosse 41 heures par semaine, payées 35!!! (gouvernement de droite). On voit bien où sarko veut en arriver avec l’école. Je pense simplement que l’éducation, ça ne l’intéresse pas, parce qu’il n’y a pas de profit à y faire…

  32. Oui nous sommes confrontés ad vitam eternam a un choix électoral droite/gauche… peut on alors vraiment parler de choix ? Par exemple, il serait peut etre bon de changer de mode de scrutin ou tout au moins le faire évoluer : occulter au 2e tour d’autres courants et idées politiques ayant obtenus un suffrage non négligeable au 1er… est ce çà la démocratie ?
    Pour une fois que nous avions une réelle opportunité de modifier cette politique politicienne que nous ne voulons plus, le shéma tel qu’il nous est imposé ne nous le permet pas !
    Prenez garde les protagonistes au pouvoir, car si vous ne comprenez pas ce que les citoyens essayent de vous faire comprendre par les urnes, il se peut que le seul recours soit… la rue !

  33. Pourquoi les journalistes ne relèvent pas l’énorme erreur qu’a fait joe dalton en disant que la réforme fillon sur les retraites était financée jusqu’en 2017 ???? segolène a dit que c’était faux, en effet son financement est fait pour 1/3 simplement !!!!! Menteur et la on ne lui demande pas ou il prend les fonds

  34. commentaire d’une de mes clientes  » ça ne changera jamais en france ( elle est pour joe dalton) les francais sont décevants ils ont pris l’habitude d’être assistés !!!! et segolene va continuer, elle ne peut prendre une decision sans voir ses partenaires sociaux !!
    Pourquoi tant de haine, ou ils sont ces gens assistés, je ne cotoie pas les mêmes

  35. quelque soit le résultat final ,de l’audace et comme disait notre facteur préféré :dans les urnes ,et dans la rue !rameute bien tes troupes Général talonnettes !

  36. Il l’a dit il l’a annoncé qu’il nous préparait même le pire et personne n’a relevé ce lapsus qui n’en est probablement pas un .Je ne comprend pas qu’il affirme avoir signé les documents sur EPR et qu’il ne savait pas ce qu’il signait en plus ce n’est pas l’achat d’une tarte nous parlons NUCLEAIRE seigneur je comprend qu’il ne pouvait regarder MME ROYAL en face.Je suis triste comme Yannick Noah angoissée aussi a la pensée qu’un homme qui est seulement un comédien puisse accéder a la fonction de président et dans un an président européens!!!!!!!!!!!!!!

  37. Il l’a dit il l’a annoncé qu’il nous préparait même le pire et personne n’a relevé ce lapsus qui n’en est probablement pas un .Je ne comprend pas qu’il affirme avoir signé les documents sur EPR et qu’il ne savait pas ce qu’il signait en plus ce n’est pas l’achat d’une tarte nous parlons NUCLEAIRE seigneur je comprend qu’il ne pouvait regarder MME ROYAL en face.Je suis triste comme Yannick Noah angoissée aussi a la pensée qu’un homme qui est seulement un comédien puisse accéder a la fonction de président et dans un an président européen!!!!!!!!!!!!!!

  38. Il est très troublant voire même inquiétant que Mr sarkosy n’ait pas pu regarder Me royal en face , s’il l’avait fait le lexomil n’aurait pas suffi à lui faire garder son calme ; que fera Mr sarkosy quand il ira défendre les intérêt français à l’etranger face à d’autres puissances (‘attention à force le lexomil ne fera plus d’effets).Me Royal a vraiment la stature d’une présidente de la république. Elle n’a qu’un seul objectif oeuvrer pour l’intérêt national.Mr Sarkosy a un autre objectif qui est loin des préocupations de la majorité des français.
    D’accord avec le commentaire 41 personne n’a relevé le lapsus de sarko « le pire » mais cela ne m’etonne pas les gaffes de sego ont été monté en boucle par les médias (sarko peut dire merçi à ses potes ) mais celles de sarko il y a eu presque ». un silence radio et télé ».
    Depuis 5 ans sarko fait sa campagne , la révolte des banlieux a été très habilement orchestrée pour que tout pète et cela a malheureusement été le cas;.A la télé il occupait le terrain même dans des secteurs qui ne dépendaient pas de son ministère il avait un objectif : le pouvoir uniquement pour le pouvoir . Soyons vigilents s’il est élu dimanche il entamera aussitôt la campagne de sa réelection, il verrouillera encore plus les médias .
    Indécis absentionnistes centristes extrème gauche votez sego je vais aller sur votre terrain et vous dire qu’il vaut lieux avoir de la merde jusqu’aux chevilles que jusqu’au cou,
    Si par chance à l’arrache Ségo décroche le titre chapeau pour la DEMOCRATIE PARTICIPATIVE.
    AUX URNES CITOYENS VOTONS SEGO LE 6 MAI .

  39. de l’antiparasite dénué de sens, je m’appropris les idées dévastatrices, soif macabre de débris de vie, morceaux empaquetés d’amour dérisoire. Quand je décourais son horreur, dénudé de ses charmes, l’amertume me vient au coeur. La douleur, ce cri de l’interieur, de voir le destin fetide revenir. Montre les insisives au monde de souffrance, l’esprit obscurci de secheresses et de famines culturelles. Quelle est cette tragedie du bonheur?!
    De mon adolescence, le coeur angoissé du voiloir-savoir ou du vouloir-fait. de mes amis qui mon donnée le choix d’être ce que je suis. De moi même refoulant caste et lignée. je baigne dans le tumulte dévastateur d’un système imposé, et ma perception du monde terrorisait mon envie de bien faire. J’ai pris notes et lecons pour faire face au mystérieux et inconnu avenir, car peut être la passion auras raison devant la dérision. Bien qu’aujourd’hui je me demande si un jour nous aurons la vision de l’humain qui nous portera au sommet de la connaissance. Les règles du jeu sont en chacun de nous, encore un temps pour les libertés.
    poême ecrit en 2002

  40. La droite : bilan économique

    Pourquoi avoir occulté le bilan de la droite qui gouverne depuis cinq ans ?
    L’idée de cet article est de faire un bilan de l’action de la droite depuis cinq ans : une droite qui est bien différente de l’héritage gaulliste, pour le pire. De très nombreux passages sont des citations, toujours entre guillemets, souvent tronquées. Les passages intercalés entre crochets sont personnels. Nicolas Sarkozy, comme les médias l’ont trop souvent et volontiers oublié dans la campagne, est issu d’un parti et d’un gouvernement qui ont eu tous les pouvoirs pour mener à bien leurs réformes depuis cinq ans. Nicolas Sarkozy, qui nous annonce une « rupture tranquille », devrait donc d’abord avoir à répondre sur le bilan de son camp et le sien propre en tant que ministre de l’Intérieur et de l’Economie (huit mois en 2004). Ce premier papier se concentre sur le bilan économique.

    Acte I : un bilan économique inquiétant

    « Nicolas Sarkozy a poursuivi la politique de rigueur et de privatisations de son prédécesseur, en faisant feu de tout bois pour se poser en défenseur des entreprises, comme du consommateur français. Soutenu par une communication frénétique, Nicolas Sarkozy se sera d’abord attaché à réduire le déficit public. Sur le papier, le pari est tenu : dans son projet de budget 2005, M. Sarkozy prévoit un déficit public de 2,9% du PIB. Il a eu la chance de bénéficier du rebond de croissance en 2O04, donc d’un surplus de recettes fiscales, et surtout du versement par EDF et GDF d’une soulte [7 milliards €] compensant leur adossement au régime général des retraites, qui compte pour plus de la moitié de cette réduction du déficit. Ce succès politique reste cependant à confirmer dans les faits. Plusieurs économistes voient le budget 2005 comme déjà caduc car fondé sur une hypothèse de croissance, de 2,5% [1,2% réalisés dans les faits], trop optimiste, alors que l’économie a donné des signes d’essoufflement cet automne et que le chômage reste proche des 10%. Apprécié des milieux d’affaires, l’hôte de Bercy se veut aussi le défenseur des classes moyennes. Mais l’opposition qualifie plusieurs de ses mesures fiscales de « cadeaux improductifs » aux ménages les plus aisés, alors que le taux de prélèvements obligatoires a, lui, continué d’augmenter. Le ministre n’a cessé de se présenter comme un homme d’action, un « pragmatique » prêt à utiliser « toutes les bonnes idées », multipliant les déclarations et les visites en province. Au niveau industriel, il a mis sur les rails la privatisation de France Télécom, conclu le changement de statut d’EDF et GDF, et annoncé la privatisation partielle du groupe Areva. Il est intervenu aussi dans le secteur privé, parachevant le sauvetage d’Alstom ou favorisant la fusion Sanofi-Aventis, ce qui lui a valu le reproche de « nationalisme industriel » par les Allemands. Il a également dénoncé avec fermeté les fortes hausses de prix dans la grande distribution ou les banques, et signé des accords avec les professionnels concernés. Mais ses résultats, en terme de baisse de prix, restent marginaux, selon de nombreux économistes. De même, les mesures visant à inciter les ménages à dépenser davantage n’ont pas fait décoller les chiffres de la consommation. » AFP, en 2004

    « L’économie française 2007 », Editions La Découverte, OFCE :

    « De 1997 à 2000, la France a enregistré la plus faible inflation des grands pays d’Europe, la plus forte croissance et, en même temps, le plus important excédent de la balance courante. Le changement qui s’est produit depuis 1997 en termes de croissance et d’emploi ne s’est retrouvé ni en Italie, ni en Allemagne, situés pourtant dans le même environnement international et monétaire. Les allègements de charge sur les bas salaires, les emplois jeunes et les 35 heures ont contribué à la performance et à la réduction de l’écart de chômage avec ses principaux partenaires. En 2000, alors que la France connaît une croissance comparable à celle de la zone Euro, proche de 4%, le chômage se réduit nettement plus (1,4 point contre 0,9 point). »

    1990-1997 1997-2000 2000 2001 2002 2003 2004 France 1,4% 3,6% 4,1% 2,1% 1,3% 0,9% 2,1% UE 15 1,7% 3,1% Zone euro 3,9% 1,9% 1,0% 0,7% 1,8% Source : OFCE

    . D’abord la droite a fait progresser la dette dans des proportions inédites (source : MINEFI) : plus de 8 points en quatre ans. A la limite, pourquoi pas ! Si cet argent avait servi a relancer la croissance, développer des infrastructures, réduire la pauvreté et plus particulièrement la situation des 3 millions de mal logés en France. Mais ces dizaines de milliards sont des exonérations aux entreprises et des cadeaux fiscaux aux plus riches… qui se sont traduits par la croissance la plus faible jamais vue sur cinq ans. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que ses cadeaux ont servi à acheter des actifs financiers, de l’immobilier, des 4X4 allemands et des équipements de haute technologie aux pays asiatiques, du côté des riches, et ont contribué au développement des entreprises bénéficiant des exonérations de charges… à l’étranger, ou bien le versement de dividendes plus élevés… toujours aux plus riches. Non seulement la mauvaise gestion des finances n’est pas une maladie de gauche, mais une maladie de droite, mais en plus la droite en fait un usage négatif pour notre économie ! Les cinq ans ont servi aussi à faire monter le chômage… puis dans l’urgence à faire semblant de le faire baisser : « le chômage n’a pas baissé en 2006, le taux de chômage de février pourrait être de 9,4 % [et non 8,4%] », explique Esther Duflo, professeur d’économie au MIT (http://www.liberation.fr/rebonds/247767.FR.php). La croissance des dépenses sociales a été divisée par 3, mais au moins ça, c’est prévu quand on vote pour la droite, alors que le reste c’est plutôt surprenant pour le mythe du savoir-faire de la droite en économie. Enfin le déficit public, qui n’est pas forcément mauvais en soi, surtout en période de quasi-récession, n’a en l’occurrence servi à rien puisqu’il a été mal utilisé. La résorption a été notamment facilitée par les nombreuses privatisations lancées par Nicolas Sarkozy, la vente de nombreux biens de l’Etat et les effets d’une décentralisation non compensée par l’Etat.]

    Quelques éléments du bilan réalisé par la magazine Alternatives économiques :

    Chômage – Emploi : « L’amélioration de la situation depuis deux ans [après une très forte dégradation] résulte moins des créations d’emplois dans le secteur privé que des départs en retraite des premières générations du baby-boom et de la relance des contrats aidés suite à la loi de cohésion sociale de janvier 2005. En effet il vaut mieux, pour mesurer l’efficacité du gouvernement, regarder les créations d’emplois : 436 400 créations d’emplois en cinq ans contre 1 881 500 (plus de quatre fois plus !) sous Jospin. En 2002, alors que l’activité ralentissait, suppression des emplois-jeunes et des autres emplois aidés, en escomptant que les baisses d’impôts accordées aux plus aisés suffiraient à relancer la croissance. L’année 2006 s’est traduite par une remontée des créations d’emplois (près de 200 000) [je salue personnellement l’énergie de Borloo qui n’y est pas pour rien : un tiers des emplois créés en 2005 – 2006 dans les services à la personne], mais leur rythme demeure inférieur à celui observé chez l’ensemble de nos partenaires européens et est d’abord démographique. De plus, leur qualité reste faible, tant en termes de statut que de rémunération. »

    [Entre 1995 et 2000, la différence entre nombre de jeunes arrivant sur le marché du travail et le nombre de personnes partant en retraite était de l’ordre de 150 000 à 200 000. En 2005-2006, le flux est inversé : il y a plus de départs en retraite que d’entrée de jeunes sur le marché du travail, rendant ainsi automatique la baisse du chômage (de l’ordre de 200 000 à 300 000 purement mécaniques) à nombre de créations d’emplois constant !].

    Source : INSEE

    Prélèvements obligatoires (Source : INSEE) : « 43,1% du PIB en 2002, 44,4% en 2006 en dépit des baisses d’impôts : cherchez l’erreur. Les réformes fiscales n’ayant concerné pour l’essentiel que les impôts progressifs payés par les plus aisés (impôts sur le revenu, sur la fortune et les successions), on a redéployé les prélèvements au détriment des ménages les plus modestes. La décentralisation notamment a contraint les régions, départements et villes à accroître les impôts locaux faute d’un redéploiement suffisant des impôts d’Etat. » On comprend ici encore mieux comment le gouvernement est parvenu, dans la dernière ligne droite à refaire baisser le déficit et la dette.

    Recherche : « Les dépenses de recherche et développement ont atteint 2,13% du PIB en 2005, contre 2,27% en 2002, en dépit de l’engagement de Lisbonne en 2000 (pour atteindre 3% en 2010). »

    Commentaires sur certains points de l’action de la droite depuis cinq ans

    : « La droite a fait des économies dans tous les domaines où il faudrait dépenser plus (recherche, éducation, politiques de l’emploi…) pour en faire cadeau aux ménages les plus riches et gonfler les marges financières des entreprises qui, en contrepartie, ne développent ni l’emploi ni investissent dans le pays. D’où les déficits et l’accroissement de la dette. Afin de limiter l’envolée de la dette sans remettre en cause les cadeaux fiscaux aux riches, il faut relever les autres prélèvements obligatoires [la hausse des prélèvements obligatoires : c’est la droite, pas la gauche !].

    La droite qui promettait d’alléger les impôts l’a en fait alourdi… pour tout le monde à l’exception d’une minorité de privilégiés. Le gouvernement a cherché a maquiller tout ça. Grâce à la loi de décentralisation, l’Etat s’est défaussé d’une partie de son déficit en transférant de nouvelles compétences aux collectivités locales sans les transferts suffisants, d’où une hausse des taxes locales, qui elles sont visibles, heureusement dans les prélèvements obligatoires. La cour des comptes a ainsi encore dénoncé plusieurs fois l’artifice similaire qui consiste à réduire le déficit comptable de l’Etat en ne payant pas ses dettes à la Sécurité sociale.

    Et enfin, pour tenter de contenir la progression de la dette, on privatise n’importe quoi et n’importe comment, comme par exemple les autoroutes, au moment où elles devenaient sans risque, rentables, les investissements majeurs ayant été réalisés…[et sachant, en outre, qu’il ne vous aura pas échappé que le taux d’actualisation qui sert à valoriser ces privatisations pour les sociétés privées est sans doute de l’ordre du double du coût de la dette de l’Etat, donc soit que l’Etat a perdu beaucoup d’argent dans l’opération, soit que ce sont les usagers des autoroutes qui vont en perdre beaucoup dans les années à venir].

    Les ménages les plus aisés auront bénéficié en une seule législature de plus de 10 milliards d’euros de cadeaux fiscaux, pour l’essentiel grâce à la réforme de l’impôt sur le revenu, dont les taux ont baissé et sont devenus moins progressifs. Plus de 60% de ce cadeau profitent aux 10% de ménages les plus riches et 30% reviennent seulement à 1% de ménages les plus riches. C’est dire l’urgence et la justice d’une telle réforme. Les ménages aisés profitent déjà de nombreuses « niches fiscales » (investissements dans les DOM-TOM, dans le logement locatif, cours privés de soutien scolaire, plan d’épargne retraite, personnels de service, imposition forfaitaire pour les revenus de placements financiers, mécanismes d’exonération des successions et des donations en ligne directe…). La droite a décidé que la priorité était d’étendre nombre de ces avantages : allègement supplémentaire des droits de succession qui ne profite qu’à 20% des contribuables ; allègement de la fiscalité sur les plus-values ; relèvement de la réduction d’impôt pour l’emploi de personnel à domicile (qui bénéficie à une dizaine de milliers de ménages sur… 28 millions), bouclier fiscal qui limite à 60% du revenu le cumul de tous les impôts acquittés par un contribuable et qui sert en fait à plafonner l’ISF (justifié par le problème des propriétaires anciens d’un terrain ou d’une maison ayant subi la flambée des prix, mais une solution spécifique aurait pu être employée).

    Ces nombreux avantages fiscaux ciblés sur les plus riches, ont été, dans la mesure où les prélèvements obligatoires ont augmenté, plus que compensés par la hausse des impôts pour l’ensemble des contribuables et la dette ! C’est une redistribution… à l’envers. Et ces avantages fiscaux, conçus à l’origine, quand la droite avait un visage honnête, dans un but bien précis, n’ont plus d’objet : les avantages accordés pour le développement de la bourse par exemple n’ont plus lieu d’être ; pour les logements, aucune contrepartie n’est demandée et ces déductions fiscales ne font donc que soutenir la progression des prix dans l’immobilier. Et qu’est-ce qui peut justifier que l’Etat paye la moitié des cours particuliers dispensés par des institutions privées aux enfants des ménages aisés, sinon un renforcement des inégalités sociales ? Ce n’est pas le principe de l’aide qui est contestable, mais sa répartition. Il est utile et nécessaire de développer l’essor des emplois de services, mais il n’y a pas de raison de réserver l’essentiel de cette aide à quelques centaines de milliers de familles parmi les plus riches. Nombre de bénéficiaires actuels s’insurgeront parce qu’ils ne se considèrent en rien comme des riches privilégiés, quand ils gagnent plus de 4000 euros par mois et ne sont propriétaires que d’un petit 80m2 en centre-ville. Ils ont doublement tort de s’insurger. D’abord parce que, dans un pays où la moitié des individus ont un niveau de vie mensuel inférieur à 1400 euros, ils font partie des plus riches. Ensuite parce que le système de paiement public de dépenses privées profite aussi à des gens dix fois plus riches qu’eux et qui n’en ont pas vraiment besoin.

    La droite, consciente du risque de scandale, a adopté, au dernier moment en prévision des élections, à l’automne 2006, un projet qui tente de maquiller l’inégalité sans la corriger. Alors que les ménages bénéficiaient depuis des années d’un crédit d’impôt égal à 50%, le gouvernement a décidé de rembourser 50% des dépenses analogues engagées par les ménages qui ne payent pas l’impôt sur le revenu. Mais soyons à nouveau réalistes : la plupart des contribuables exonérés de l’IR ont un revenu inférieur à 1400 euros par mois et 7 millions de travailleurs ont un revenu inférieur à 780 euros par mois. Pour la plupart d’entre eux, savoir que, s’ils dépensent 300 euros en services à domicile, l’Etat généreux leur remboursera 150 euros leur fait une belle jambe ! Les 300 euros, ils ne les ont pas ! Le MINEFI lui-même estime le coût de cette modification à 200 millions à comparer avec presque 2 milliards de crédits d’impôt dont bénéficiaient déjà les ménages aisés, soit dix fois plus pour les riches !

    Avec l’impôt sur les successions, on atteint un sommet de l’incohérence cynique entre les valeurs affichées par la droite et ses politiques effectives. En effet, l’un des maîtres mots de Sarkozy est le mérite, slogan d’une philosophie libérale estimant l’individu seul responsable de son sort. Les vrais libéraux ont toujours contesté la légitimité de l’héritage et la rigueur morale a conduit bien des hommes d’affaires américains a faire don de leur fortune à des institutions diverses plutôt qu’à leurs héritiers. Un libéral, défendant le mérite, doit réclamer 100% de droits de succession, Sarkozy en demande 0% ! Le discours sur le mérite n’est qu’une leçon de morale culpabilisante pour les pauvres, les chômeurs, les moins gâtés par la nature ou leur origine sociale… qui sert en même temps à flatter des électeurs conservateurs gavés de leurs privilèges, de chances, de relations, d’éducation, et tellement rassurés qu’ils n’ont en fait que du mérite.

    Nicolas Sarkozy nous propose de travailler plus pour gagner plus. Les 35h n’interdisent pas aux salariés de travailler plus, elles obligent les employeurs à les payer mieux en abaissant la durée légale du travail (et non la durée effective), c’est-à-dire le seuil à partir duquel le salarié est payé au taux majoré des heures supplémentaires. L’argument de la droite suppose en plus que les salariés peuvent, à leur guise, demander à effectuer des heures supplémentaires quand ils ont une fin de mois difficile, alors que ce sont les employeurs qui imposent des heures supplémentaires quand tel est leur intérêt, et bien souvent sans même les payer. Des millions de travailleurs voudraient travailler plus et se heurtent au refus de leur employeur, comme dans la grande distribution où une employée peut gagner 600 euros par mois en restant disponible de 8 heures à 20 heures, par tranches de 2 ou 3 heures, à la convenance de l’employeur.

    Sur les retraites, la réforme Fillon a mis en place l’allongement progressif de la durée de cotisation jusqu’à 42 années, pour éviter à tout prix une augmentation des cotisations aux entreprises. Dans la mesure où la précarité de l’emploi privé interdit à la majorité de cotiser plus de 37 ans en moyenne, l’effet réel de la réforme est d’imposer ceux-là à travailler plus longtemps pour une retraite plus faible : ils n’atteindront en effet jamais la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier du taux plein.

    Pour nous convaincre à nouveau de la volonté de revaloriser le travail, la droite a exonéré les heures supplémentaires de cotisations sociales. Il y a bien hausse du salaire net perçu sur la fiche de paie. Alors quoi ? Alors les cotisations sociales font partie de la rémunération du travail et, en les supprimant, on ampute cette rémunération. La rémunération du travail, c’est le salaire brut. Les cotisations sociales sont une rémunération indirecte qui consiste dans les services de santé, l’assurance chômage et la retraite. On annonce donc dans le même temps une diminution de ces services. Cette exonération améliore simplement le profit des entreprises et creuse un peu plus les déficits publics.

    Avec le CNE, la droite a étendu à deux ans la période d’essai. Aucune étude économique sérieuse n’est venue conforter l’idée saugrenue qu’en supprimant l’obligation de motiver et d’indemniser un licenciement on créait massivement des emplois. Une entreprise n’embauche pas quelqu’un parce qu’elle sait qu’elle peut le licencier à moindres frais, mais parce qu’elle en a besoin. Le CNE ne crée en lui-même aucun besoin de main-d’œuvre. Il engendre en revanche un formidable effet d’aubaine pour toutes qui ont besoin de main-d’œuvre et dégrade ainsi la situation moyenne des salariés.

    La logique poursuivie est bien que l’insécurité du travailleur est un bienfait et non un mal, y compris en termes d’indemnisation chômage : la précarité et la peur préservent de l’enlisement dans la paresse et l’oisiveté. Mme Parisot (dont les termes ont été repris par Nicolas, sans surprise) : « la vie, la santé et l’amour sont bien précaires. Pourquoi le travail ne le serait-il pas ? ». On retrouve ici la naturalisation des lois de l’économie et de la société : l’insécurité est dans la nature, donc la société doit être insécure ! [la société sert bien au contraire et heureusement à sortir de la sauvagerie de l’état de nature et non l’inverse ! Il s’agit d’une absurdité tant philosophique qu’économique : si l’insécurité, la précarité, le risque étaient si souhaitables dans tous les domaines, pourquoi l’entrepreneur chercherait-il à se prémunir en passant toute sorte de contrats, souscrivant des assurances, se garantissant des débouchés ou des revenus fixes ?]. »

    Jacques Généreux, économiste, professeur à Sciences Po.

  41. Bonjour Monsieur Généreux,

    Les Sciences économiques n’étant pas considérées comme sciences exactes, chaque analyse économique est forcément orientée en fonction des convictions idéologiques et politiques de son auteur. Vous ne cachez pas les vôtres et je les respecte et n’étant pas économiste, je n’aurai pas la prétention de discuter de la qualité de votre analyse.

    Pour autant, en tant que simple citoyen, je constate au moins deux choses:

    1/ des dizaines et des dizaines de familles parmi les plus riches de France ont quitté le pays pour se réfugier essentiellement en Belgique et en Suisse. Ils payent donc leurs impôts dans ces pays.
    Il me semble évident que le retour d’une partie d’entre eux au moins dans notre pays, grâce à une moindre imposition des grosses fortunes, serait dans notre intérêt au bout du compte.

    2/ Le Bureau International du Travail, pour autant que je sache, est indépendant et neutre.
    Quand je jette un coup d’oeil sur ses données statistiques publiées sur Internet, comme tout un chacun peut le faire, je constate:

    a/ que le nombre total d’actifs en France a augmenté de [b]541.000 entre 2002 et 2005[/b] (je n’ai pas trouvé les données pour 2006) alors que le nombre d’emplois dans la fonction publique n’a augmenté « que » de 33.000 personnes sur cette même période.
    Contrairement à ce qui s’était produit sous le gouvernement Jospin où le nombre d’emplois créés dans la fonction publique n’a cessé d’augmenter à un rythme accéléré (+42.000 rien qu’entre 2001 et 2002) – ce qui explique sans doute en partie ces « bons résultats sur l’emploi » prétendûment liées aux 35 heures.

    b/ que le [b]nombre de chômeurs a baissé de 681.000 entre 2002 et 2006[/b]
    Ce qui est à noter aussi, c’est qu’il a baissé pour toutes les catégories sociales et professionnelles.

    La France a encore aujourd’hui un des taux de chômage les plus élevés d’Europe, juste après la Pologne et la Slovaquie mais [b]la baisse du taux de chômage, elle, est plus forte que dans la moyenne européenne[/b].

    [i]Quelques exemples de Français résidents en Belgique ou en Suisse:
    la famille Gérard Mulliez (propriétaire de Auchan, Décathlon, Mondial Moquette, Feu vert et Kiabi) en Belgique
    la famille Peugeot (entre 5 et 6 milliards de CHF), réside en Suisse
    Denis Payre, fondateur de Business Objects, réside en Belgique
    Bernard Darty, fondateur de Darty, réside en Belgique
    Philippe Hersant, groupe Hersant
    Famille Defforey, à l’origine de la société Carrefour, en Suisse
    Jacques Badin (Carrefour) à Bruxelles
    Jean-Louis David, fondateur des salons de coiffure éponyme, exilé en Suisse…[/i]

  42. Je reviens sur le débat de mercredi soir . L’émission de France 3 qui a suivi nous a permis d’aller à la rencontre de jeunes UMP qui avaient suivi le débat dans un bistrot . Le premier commentaire d’un militant était de nous dire qu’il était satisfait de la prestation de Mr SARKOZY car il avait su garder son calme ! ainsi , tout le monde à droite a souligné cette performance EXTRAORDINAIRE : Notre f »utur « président de la république a su garder son calme 2 heures !!! Apparemment c’était l’objectif à atteindre et dans ce sens tout le monde à trouvé que c’était réussi ….( au prix de regard fuyants et d’appel au secours des journalistes présents , voir même de ne pas répondre directement à Mme ROYAL et de lui parler à la troisième personne … c’est à dire au prix de la plus simple courtoisie qu’il n’a pas montré )
    Quand j’accompagne mon fils de 6 ans je dis souvent après que nous ayons vu un film au cinéma . C’est bien , il a garder son calme pendant tout le film !!!!
    Qu’y a t-il d’extrodinaire là dedans , de quoi avaient peur tous ces supporters , devrons nous prier à chaque rendez-vous important de chef d’état pour que le notre arrive à garder son calme !
    Soyons sérieux .

  43. Anneg,

    La plupart des hommes et des femmes politiques qui travaillent au quotidien aux côtés de Sarkozy ont toujours déclaré que c’est quelqu’un d’énergique mais qui sait écouter et garder son sang-froid.

    C’est la gauche qui a lmonté cette caricature au point que tout le monde a fini par y croire, y compris peut-être ces militants de l’UMP dont vous parlez.

    Au vu de ce débat, j »ai l’impression que c’est plutôt Ségolène Royal qui a fini par se montrer sous un jour qu’elle avait réussi à cacher jusqu’ ici en public: A savoir, qu’elle n’arrive pas à se maîtriser comme il le faudrait lorsqu’elle est mise en réelle difficulté.

    On s’en est encore rendu compte hier lorsqu’elle a proféré des menaces d’une quasi révolution dans le pays si elle n’était pas élue !

  44. Même remarque que pour Claire, grego.
    Il s’agit d’une émission diffusée sur France 5, il y a plusieurs semaines déjà et non d’un document ultra secret et censuré comme voudrait le faire croire Marianne.
    Petite manipulation minable de fin de campagne qui confirme le niveau de cet hebdo.

    Ce n’est pas le niveau moyen de ce débat démocratique, heureusement.

  45. Il est scandaleux et révoltant de dire que la loi de 2005 a amélioré les choses quant à la scolarisation des enfants porteurs de handicap. Voici ce qu’il en est sur le terrain. L’obligation d’INSCRIPTION dans l’école de son quartier ne vaut pas SCOLARISATION dans cette même école : les enseignants doivent bâtir des projets d’intégration par l’intermédiaire d’un enseignant référent en définissant les moyens (matériels et humains ) nécessaires à cette scolarisation en milieu ordinaire, et comme les moyens n’y sont pas (les emplois jeunes ont été supprimés et remplacés-partiellement- par des personnels auxiliaires sous qualifiés et souvent eux-mêmes en difficulté sociale !) , les enfants n’y sont pas plus scolarisés qu’avant ! Ils peuvent parfaitement être INSCRITS, c’est même la loi qui les y oblige, mais ne pas fréquenter ces écoles, rester chez eux ou continuer d’être scolarisés dans le spécialisé, l’école « ordinaire » n’étant qu’une école de référence. Il ne manquerait plus que l’on ferme tous les établissements spécialisés sous prétexte que les enfants handicapés n’en ont plus besoin puisqu’ils sont INSCRITS dans leur école de quartier ! Pour ma part, je travaille dans l’enseignement spécialisé et j’accueille dans ma classe ces populations « border line », enfants déficients qui ne le seraient pas, ou moins, s’ils étaient nés chez vous ou moi.
    Je connais bien cette loi, je la trouve très bien « dans l’esprit », je suis absolument convaincue des bienfaits de l’intégration, j’ai voulu y travailler, je suis passée devant la commission chargée de tester mes connaissances législatives avec succès, et j’y ai renoncé après avoir parlé avec les personnels de terrain , car en l’état actuel des moyens, le job de ces enseignants d’intégration se trouve résumé dans cette phrase du regretté Coluche : « Dites-moi de quoi vous avez besoin et je vous expliquerai comment vous en passer ».

  46. Vous écrivez que trouvez très bien « dans l’esprit » cette loi « Handicap » de 2005

    Qu’est-ce que vous lui reprochez en fait à , Mango?

    Le manque de personnel? Leur manque de qualification? Les moyens mis à leur disposition?

  47. bon pardon lavoisier j’ai répondu un peu vite et un peu durement.
    Donc ce que je vous expliquais, c’est que le lien que vous avez cité, CE N’EST PAS LE MEME REPORTAGE !!!! :)

  48. @ mocleba, je comprend bien ton explication de l’idée de Ségo.
    Mais comme tu l’a ecrit, c’est un peu flou au départ. Et je crois que la plupart on eu peur de ce flou.

    De plus, même si j’aime bien qu’on me demande mon avis, j’estime que le peuple peut se prononcer sur des grandes lignes, mais j’ai pas forcement confiance dans des choix eclairer des francais.

    Je prefere une personne qui assume ses idées, et qui trace la ligne. Un Homme ou une femme doit prendre des décision, et indiquer le chemin. Les choses ont toujours été ainsi.

    Alors oui, tu as raison, sa vision participative est une vrai rupture, mais je n’y adhere pas vraiment. Je peux avoir confaince dans une personne, mais pas dans le jugement d’une foule.

    Maintenant, c’est ma vision perso du truc. Je suis surement un mouton, on je n’ai pas de volonté, je ne sais pas. Mais je me suis appercu que depuis que j’ai acquis mon independance au boulot, et que je suis mon propre donneur d’ordre je suis moins efficace. Je pars donc du principe que dans la vie d’un pays, y a celui qui donne les directives, et les autres. Ceci etant, un mauvais ordre est discutable.

    Apres, faut pas confondre des directives et un dictat. La gauche va se reformer, car malgré tout, Ségo a fait un travail enorme dans cette éléction. Elle a su depoussierer le systeme. La victoire a gauche se situe la, un vrai changement a gauche (enfin j’espere). Maintenant, on vient d’en prendre pour 5 ans, ben y a plus qu’a être vigilant, a trouver une vrai opposition, de vrais idées de progres.

  49. Pascal38,

    « Je peux avoir confiance dans une personne, mais pas dans le jugement d’une foule. »

    Je vois ce que tu veux exprimer… Je crois que la démarche a, d’une part, était incomprise par le peuple, et, d’autre part, peut-être celui-ci ne sentait pas prêt à envisager ces prises de responsabilités. C’est surtout cela qui est triste. La peur de la citoyenneté indépendante. Aujourd’hui nous avons vu triompher une politique basée sur la croyance et non sur l’action. Le peuple voulait suivre un guide omnipotent qui dirige et règle seul les obstacles. Le guide énonce tout ce qu’il fera sur le parcours, le peuple n’a plus qu’à croire.
    C’est là que le jugement du guide peut devenir le jugement d’une foule…

    Reconsidère alors la vision naissante d’une démocratie fondée différemment….

  50. Mocleba,
    Idéologiquement, c’est vrai que ca va assez loin. Effectivement, nous ne sommes pas pret.
    On ne se fait pas encore assez confiance, en même temps, quand je vois les réactions extremes de ceux qui disent qu’ils ont gagnés (comme si ils avaient gagnés quoi que se soit, c’est un peu comme hurler de joie au moment ou on valide sa grille de loto) et de ceux qui sont amères car ségo a perdu (ce que je concois un peu plus, tout ralant sur les abrutis qui ont caillassés place de la Bastille).

    Bref quand je vois tout ça, c’est clair que je n’ai pas confiance dans la plupart des gens. Ceci etant, cette election m’a sans doute plus ouvert a tout un tas de choses. Et je pense que le changement est une chose de longue haleine.

    Un bayrou et une Ségo ne sont pas si éloignés que ça l’un de l’autre, ils ont des visions progressistes de toutes façon. Il fallait bien que tout ça bouge un jour, dommage que cela ne soit que maintenant.

  51. Pascal38,

    Cependant le P.S et le Mouvement Démocratique devront préalablement régler les luttes intestines qui pourrait nuire considérablement à leur crédibilité.
    Par leur campagne, ils ont montré qu’ils mettaient le citoyen au coeur de l’action politique, à eux de nous aider maintenant à organiser solidement une opposition responsable.
    C’est juste de dire que ces élections ont donné une ardeur nouvelle à notre conscience politique. J’espère maintenant que nous auront la volonté de faire grandir cette alternative institutionnelle, que nous ne restreindrons pas notre rôle à la contestation.
    Dans la perspective que la France de Sarko soit un échec, il faudra, aux prochaines échéances, avoir une proposition politique solide, légitimée par une opposition constructive effectuée sous son mandat. Un projet que l’on soigne à expliquer au peuple.

    Je crois à une réaction démocratique intelligente qui révélera que Sarkozy n’est pas tant dangereux qu’archaïque.

    5 ans de vigilance et d’élaboration…

  52. à Mocleba,
    rien a ajouter à ses propos tres raisonnables, intelligents et constructifs. (ça change de certain sujet qui sont un peu chaud sur la victoire de sarko (sic))

    C’est bien de cette politique là dont on a besoin, il lui manque que la solidité, (et resister à la vague des législatives). A n’en pas douter, un coup de jeune a soufler sur tous les parties. Chacun a sa façon va avoir un paquet de réforme interne à faire.

    j’espere que pendant ses changements, ilsgarderont un oeil sur ce que fait le gouvernement.

  53. Moi pour le mouvement Démocrate, ce qui me fait un peu peur, c’est sa solidité. On a vu qu’en gros 34 % 45% avait voté Sarko et ségo. On sait pertinements que dans les 18 % qu’a fait Bayrou, il y avait des socialistes décus par ségo. pour les législatives, il n’y a aucune raison pour qu’il ne vote pas pour leur député socialiste qu’il connaisse depuis un moment (c’est rare quand ça bouge).
    De l’autre coté, je m’attend a un front UDF anti MD mené par Santini ou De Robien, bref, encore des divisions a venir. Surtout que l’UMP a les bras grands ouvert pour les anciens centre droit de l’UDF. Donc de ce coté la, c’est pas en 4 semaines que la solidité va arriver.

    Coté PS, je suis moins au courant, mais quand je vois les reactions décalés entre DSK/Fabius et Ségo ou Hollande, je me dis que ca va être chaud la bas.

    Pourvu que les 85 % de votants comprennent que la vrai bataille politique ne fait que commencer. En meme temps, l’article 49.3 aura de beaux jours devant lui si il n’y a pas de majorité.

  54. Pascal38,

    Tout revient donc à solidifier la convergence des volontés. Concrétiser, en le cadrant politiquement, l’élan démocratique et populaire qu’a fait naître l’atypique campagne de Ségolène.
    Elle et François vont avoir besoin de soutien intensif à très court terme afin que les luttes d’ego ne détruisent pas le projet naissant. L’urgent sera pour eux de créer aussi une sorte de coopération d’opposition. Il ont 5 ans pour prouver qu’ils n’avaient pas tort, 5 ans pour construire ce qu’ils n’ont pu qu’esquisser en quelques mois de campagne. Nous avons, de notre côté, 5 ans pour bâtir une alternative crédible orientée par ceux-là, que j’espère, se montreront responsables et volontaires.
    Aussi tout cela devra être mené en parallèle d’une active vigilance sur les actions gouvernementales effectuées sous l’impulsion de Sarkozy. Si nos craintes n’étaient pas infondées, fort est à parier que ce dernier manipulera le système démocratique à chaque fois qu’un obstacle se dressera sur le parcours de sa politique. De plus, la campagne nous a montrée que les médias pouvaient être mis en doute sur l’impartialité que leur incombe leur rôle d’informateur populaire. Le décryptage des actes politiques gouvernementaux peut ainsi devenir difficile. Face à cette opacité, il faudra agir méthodiquement pour saisir la portée et le but véritable du projet de Sarkozy.
    Cette vigilance, c’est à nous de l’observer, à nous d’en diffuser les rapports et les conclusions, afin d’apporter à l’opposition une marge de manoeuvre plus large, et surtout, de rendre, dans 5 ans, toute tromperie, mensonge, mauvaise foi impossible de la part du président sortant et de ses partenaires politique.

  55. Deja, y a un moyen enorme de calmer un peu le nouveau président, ce sont les législatives.

    Si autant de gens se mobilsent, pas mal de région peuvent basculer et changer de couleur politique. Et la, il sera obliger de dialoguer, au moins avec les députés. Au pire, il passera en force, mais tout ce qu’il fera sera tellement visible, que rien n’echappera a la vigilance de l’opposition.

    Dans un espace médiatique qui va être accaparé par le nouveau gouvernement, il va falloir que l’opposition trouve de tres bon communiquant pour arriver a porter leurs messages.

    Sarko va nous faire beaucoup de conference de presse « a l’americaine » histoire de dire tout ce qu’il feront, contre ça, il faudra vraiment que la gauche et les democrates arrivent a trouver un moyen d’exister autre que ça. (j’ai pas envie de rester scotché sur la chaine de l’assemblée nationale non plus)

    Enfin bon, nous y voila en tous cas.

  56. JUste une précision! Pourquoi faire barrage? Il me semble bien que 53 % de Français aient voté Sarko, non? donc pourquoi voudraient ils barrer le candidat qu’ils ont voulu ! ( cette fois ,ce n’était pas Le Pen en face) .Je crois qu’un jour , l’opposition de gauche ( pour ne viser personne ) devra comprendre que lepeuple , dans sa majorité ne veut plus de cette gauche, or je pense que l’alternance,lorqu’elle n’améne pas à démonter tout ce qu’avait entrepris le précédent gouvernement est une bonne chose! Lorque la gauche sera capale d’attirer sur ses idées et non pencher au centre , en utilisant le potentiel de séduction de son candidat ,on verra le retour de l’alternance!!

  57. bonjour,
    Regarder le debat en etant sourd et muet ,sans sous titrage ,
    J’ai vu une maitresse donnant une lecon a un garnement ….
    Le poid de l’image finalement s’incline contre toutes attentes …? car des le lendemain dans la majeur eartie de la presse ce « match » a été 0-0 …………………………….!