Qui est Nicolas Sarkozy ?

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EXTRAIT DU LIVRE « PUTAIN VOTONS », John Paul Lepers et Thomas Bauder
Editions « PRIVÉ »

sarkozy page 107

TOUS LES JOURS EN SE RASANT
« Le problème de Nicolas, ce ne sont pas ces adversaires. Le problème de Nicolas, c’est Sarko. » Cette phrase ne m’a pas été dite par un ennemi du candidat UMP, mais par un de ses proches, qui le connaît bien et le voit presque tous les jours.
Hyperactif dans ses fonctions de ministre depuis maintenant presque cinq ans, omniprésent dans les médias, il est longtemps apparu comme le prochain président de la République, le seul qui pourrait répondre aux problèmes des Français. Dans beaucoup de réunions familiales, au café, au boulot, les discussions tournaient autour de ce prodige de la politique, qui agissait là où les autres baissaient les bras.
À l’UMP, il a très vite incarné une nouvelle fierté, celle d’oser revendiquer son appartenance à la droite ; enfin un responsable qui n’a plus honte et qui n’est pas non plus plombé par les affaires qui paralysèrent son camp pendant des années. Même si elles avaient fait « pschit ! », pour cause d’immunité présidentielle, les casseroles de Chirac étaient lourdes à porter. Même à gauche et chez les abstentionnistes, Nicolas Sarkozy recueillait au moins la curiosité qu’on accorde à celui qui fait ce qu’il dit. Pendant environ trois ans, celui qui y pensait « tous les jours en se rasant le matin » semblait invincible. Mais la fascination n’a qu’un temps, et son échec partagé au référendum sur la Constitution européenne a commencé à brouiller les cartes. Alors que Jacques Chirac tirait son épingle du jeu sur la politique internationale, Nicolas Sarkozy était confronté à son bilan moins spectaculaire qu’il ne l’avait tant annoncé. Et surtout « l’homme » est apparu ! Aux qualités de Nicolas se sont ajoutés les défauts de Sarko. Avec ses visites et ses déclarations intempestives en banlieue, le candidat est apparu agressif, véhément, en proie à une impulsivité qu’il ne contrôle pas. Le champion a commencé à inquiéter.

Sarko n’est pas un facho, comme certains, par facilité, essayent de nous le faire croire. Jamais dans ses discours ou ses actes politiques nous n’avons pu déceler le racisme ni la xénophobie. Certes Nicolas Sarkozy drague ouvertement les électeurs du Front national par ses déclarations au « Kärcher », certes ses attaques répétées contre les magistrats qui « ne mettent pas assez de délinquants en prison » le rangent dans la catégorie des démagogues qui, pour flatter le « bon sens populaire », simplifient volontairement des réalités qu’ils savent plus complexes… Il n’en reste pas moins un républicain particulièrement attaché, de par ses fonctions ministérielles, au respect de l’ordre ; et puis jusqu’ici il s’est montré soucieux, en tant qu’élu de la République, du respect de la volonté populaire exprimée par suffrage universel.
Au risque de choquer, et en premier l’intéressé lui-même, qui à longueur de discours fustige le « laxisme » issue des idées de 68, je dirai que Sarko est pour moi plutôt un « gauchiste de droite ». Oublions donc un instant le ministre de l’Intérieur, forcément du côté de l’ordre – c’est son boulot –, pour nous consacrer au bonhomme…
Comme les gauchistes de Mai 68, Sarkozy est un rebelle à l’autorité en place. Comme eux, il prône la rupture et prétend briser les tabous. « Il est interdit d’interdire », pourrait-il taguer sur les murs, lui qui estime ouvrir les débats que les autres, qu’ils qualifient de « conservateurs », ont jusque-là étouffés. « Jouir sans entrave », clamaient les baby-boomers qui en avaient assez d’une société qui considérait le plaisir comme un péché… Pour Nicolas, ce serait plutôt « réussir sans entrave », car la comparaison s’arrête là. Pour les utopistes du printemps de mai, il s’agissait de construire une société de l’amour et du partage ; Sarko, lui, c’est la société de la réussite individuelle, et la sienne en particulier, qu’il met en avant…

photo sarko
Photo : Matthieu Mouraud (droits reservés)
J’AI VU SARKO PRÉSIDENT

J’étais présent aux côtés de Nicolas Sarkozy la veille du jour où il fut élu président… de l’UMP. Le lendemain, le 28 novembre 2004, il allait être élu triomphalement au Bourget avec 85 % des voix des militants de l’UMP ; impossible alors de l’approcher. Le soir même, il avait voulu réunir les jeunes de son parti, avec Faudel en people jeune, deux ans avant Doc Gynéco. C’était à La Bodéga, une boîte de nuit sous le chapiteau d’un ancien cirque, en lisière du parc de Saint-Cloud, un rendez-vous habituel de la jeunesse dorée de l’ouest parisien. Au terme d’une enquête de trois mois sur l’étoile montante de la droite, j’ai eu, ce soir-là, l’occasion d’observer la bête politique à son zénith. Un Nicolas décrispé, sincère, presque transparent, en un mot : radieux. C’était juste avant ses déboires amoureux avec Cécilia.
Deux ou trois milliers de jeunes (un succès !) se pressaient autour de la piste ronde. Ils étaient tout excités à l’idée de toucher celui qui devait, à coup sûr, les mener à la victoire.
Nicolas était au centre de ce cercle, sous les projecteurs, devant toutes les télés. Henry Marquis était à la caméra et nous étions restés bloqués juste derrière Sarkozy, qui s’apprêtait à entamer un discours alors que les militants en délire scandaient : « Sarko PrÉsident ! »
Le problème, c’est que, vu la taille du leader, un mètre soixante-dix selon le ministère de l’Intérieur, en réalité un mètre soixante-huit sans les talonnettes, personne ne pouvait le voir. Une petite estrade avait bien été prévue, mais elle ne suffisait pas… Sarkozy eut alors l’idée de faire asseoir tout le monde. D’abord les photographes qui étaient juste devant, puis les jeunes : « Allez, essayez de vous asseoir », répétait-il en abaissant ses bras de haut en bas, « et jusqu’en bas », dit-il à ceux qui voulaient rester accroupis. Son épouse, Cécilia Sarkozy, fut une des premières à s’exécuter, et bientôt le calme s’installa sous le chapiteau de toile.
– Vous savez ce qu’on va faire ensemble ? On va rajeunir la vie politique française !
– Nicolas ! Nicolas !
La ferveur est palpable, l’image est étonnante. À 50 centimètres de l’objectif, Nicolas nous tourne le dos, et comme lui nous avons les projecteurs en plein dans les yeux. On voit bien sa main droite qui rythme ses paroles. Tout le reste de l’image, embué par la lumière des projecteurs, est rempli par des visages de jeunes disciples illuminés.
– Si vous voulez conquérir des galons, si vous voulez prendre des responsabilités, vous allez les gagner avec votre travail, par votre mérite et par vos efforts. Ce sont des valeurs républicaines et ce sont les nôtres !
– Nicolas ! Nicolas !
Cette fois, les jeunes sont en délire. Henry tourne sa caméra vers le bas. Ils sont là, agenouillés, comme en transe. Cécilia Sarkozy est au premier rang, par terre, elle tend son téléphone au-dessus de sa tête pour prendre une photo, et elle n’est pas la seule. Devant cette assistance, presque couchée au sol, Nicolas Sarkozy est enfin comme un géant. Des gouttes de sueur scintillent sur son visage en contre-jour. Son bonheur est immense.
– Moi aussi, j’ai été comme vous, un jeune qui n’avait pas de relations, il y a presque trente ans !
– NICE ! répondent quelques voix dans la salle.
Les jeunes militants connaissent par cœur la carrière politique de leur mentor. C’était effectivement à Nice, le 15 juin 1975, sa première heure de gloire. En tant que délégué des jeunes de l’UDR dans les Hauts-de-Seine, il était invité à prendre la parole dans un meeting. « C’est toi, Sarkozy ? », lui demande un certain Jacques Chirac, « tu as cinq minutes ? » Il n’a que vingt ans, et déjà l’ambitieux Nicolas ne va pas obéir. Il va tenir la tribune pendant vingt longues minutes et il ne pourra s’arrêter que devant un tonnerre d’applaudissements. Des instants de plaisir intense, dont il reparle encore aujourd’hui avec émotion. Ce soir-là, à La Bodéga, Nicolas Sarkozy revoit sans doute tout le film de sa vie politique.

– J’ai besoin de jeunes libres ! Pas des jeunes à qui on explique ce qu’ils doivent penser, je ne veux pas que vous soyez prisonniers, y compris de ce que je pense moi-même ! Mes chers amis, je compte sur vous ! Merci !
– Nicolas PrÉsident !
Demander aux jeunes militants l’autonomie intellectuelle et politique vis-à-vis de leur idole et nouveau leader, voilà qui ne manquait pas de sel ! Car la famille gaulliste, depuis l’époque du général jusqu’à Jacques Chirac, s’est toujours constituée en suivant un « chef ». Mais peut-être le jeune militant de Neuilly en avait-il souffert. En tout cas, sur ce point-là comme sur d’autres, il marquait sa différence, peut-être même son humanité, de toute façon son intelligence. Mais, manifestement, les jeunes de l’UMP n’avaient pas ce soir-là entendu cette phrase si étonnante. Non, ce qu’ils voulaient tous, c’était voir et aussi toucher leur nouveau gourou, celui qui allait les amener à la victoire.

Sous les ovations, Nicolas Sarkozy descend alors de son petit piédestal. Voici maintenant les bousculades, les poignées de main et les embrassades ; et puis les sourires et les « merci », dont il est un spécialiste : « merci beaucoup », « merci, c’est gentil d’être venu », et surtout le « merci, hein ! », qui lui est si particulier. Une jeune fille, elle aussi en sueur, lui tend un livre et un stylo. C’est son dernier ouvrage à l’époque : La République, les Religions, l’Espérance.
– C’est grâce à vous que j’ai rejoint l’UMP, lui confit-elle dans un sourire rougissant.
– Merci, merci beaucoup !
Je sors mon micro :
– Ce sont vos nouveaux fidèles, ces jeunes ?
– Ils sont libres, ils sont formidables ! Merci à vous tous !
La ferveur militante dépasse le simple cadre de la raison politique. Et Nicolas Sarkozy le sait bien, lui qui plusieurs fois après cette soirée me fera en complément cette réponse définitive : « Je ne dirige pas une secte. » Une dénégation intéressante quand on la rapporte à la certaine clémence dont a bénéficié l’église de scientologie – c’est sa représentante française qui le reconnaît – de la part du ministère de l’Intérieur et des Cultes depuis que Sarkozy en a pris la tête. N’oublions pas non plus l’admiration de Nicolas Sarkozy pour le célèbre acteur américain Tom Cruise, VRP de la scientologie s’il en est…
Pas bête, Nicolas Sarkozy sait que son rapport à la religion m’intéresse. « Et alors, il serait interdit de parler de religion quand on fait de la politique ? », répond l’intéressé, en renvoyant, comme à chaque fois qu’il est en difficulté, une question au journaliste qui lui fait face.
Car c’est à l’époque la première fois qu’un homme politique parle ainsi de l’intime de l’individu, de ses craintes existentielles, de sa mort, et ce par-delà son action politique en faveur de l’intégration de l’islam. Mais pourquoi parle-t-il ainsi de Dieu ? Celui qui se débrouille pour serrer la main de George Bush devant un photographe suivrait-il les leçons de son nouvel ami de la Maison-Blanche ? On sait que Bush fait souvent appel à son Dieu pour l’aider dans sa politique, il ne s’en cache pas. C’est d’ailleurs un argument électoral, qui lui a sans doute donné la victoire pour son deuxième mandat. Face aux dangers du monde, il y avait Dieu et Bush. C’est pas mal quand les électeurs ont peur. Nicolas Sarkozy s’en défend, bien sûr, mais une fois je l’ai vu tomber dans cette dérive dangereuse.
La scène se déroule le 5 novembre 2004, lors du baptême d’un navire méthanier (transport de gaz liquide) sur les Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Économie et des Finances, est fier d’inaugurer le méthanier Energy, un nom anglo-saxon pour un fleuron de l’industrie française, en compagnie des élus de la région, du P-DG d’Alsthom et de la marraine du cargo, la sprinteuse Muriel Hurtis. Au moment où le prêtre termine sa bénédiction (c’est une tradition), qui est censée porter bonheur au bateau et aux marins, Nicolas Sarkozy, ministre d’État, spontanément fait le signe de la croix, sur son front, son sternum et ses épaules. Un choc ! Jamais un élu de la République de ce niveau-là ne s’était signé en public, sachant en plus qu’une dizaine de caméras le filmaient. Ce jour-là, Sarkozy venait de briser le tabou de la laïcité et de la séparation de l’Église et de l’État.

– Sarkozy PrÉsident ! Sarkozy PrÉsident !
Sous le chapiteau, les ovations du jeune public sont bientôt couvertes par la musique. De fait, Sarkozy est déjà Président, et il est aux anges. Il fend la foule et parvient péniblement à s’extraire du chapiteau chauffé à blanc, pour rejoindre la salle de presse.
Le président de l’UMP s’est installé sur une banquette de molesquine au fond de la salle. Très vite, les journalistes se placent à ses côtés. Autant entendre ce qu’il va dire… Nous sommes une bonne trentaine. Je parviens à me caser juste derrière lui, à 10 centimètres. Je suis toujours derrière, et cette fois je vois bien mes consœurs et confrères qui cherchent le regard du responsable politique. Ce n’est pas la ferveur de tout à l’heure, mais les regards sont quand même lumineux. Cette proximité est le plus souvent réservée à quelques journalistes triés sur le volet. Sarkozy est calme, reposé, il parle avec un large sourire. Il a le teint clair, les joues pleines, l’œil vif. Je ne l’ai jamais revu aussi détendu depuis.
– À ce jour, nous avons quatre cent douze parlementaires inscrits, et on a passé tout à l’heure les six cents journalistes accrédités. Il faut dire qu’il y a beaucoup de suspense dans ce congrès…
Il rit de bon cœur de sa blague, et tout le monde avec lui. Avec une gourmandise évidente, il nous détaille le menu de la fête du lendemain, au Bourget – « Le sacre de Sarkozy », va titrer la presse.
– Vraiment, c’est magnifique ! Il y aura une petite surprise pour les militants, ils repartiront avec mon discours. Ce congrès va être un succès, contrairement à ce que vous disiez il y a quelque temps. Je me souviens d’un article de Bruno [un journaliste du Parisien], où il disait : « Vraiment, ce Sarkozy est banalisé, ça n’intéressera plus personne. »
Il rit encore.
– On va essayer de faire quelque chose dont les gens se souviendront. À la fois moderne et simple. Moderne, très moderne. Vous verrez, à la fin, j’espère que ce sera beau…
Il marque un temps, comme dans un rêve, puis se reprend :
– Bon, je suis assez heureux, pour tout dire !
À cette époque, deux ans et demi après la présidentielle de 2002, et autant avant la suivante, Nicolas Sarkozy est au faîte de sa gloire. Omniprésent sur le terrain, l’homme agit tous azimuts et occupe l’ensemble de l’espace médiatique. Rien ni personne ne semble pouvoir lui résister, à droite comme à gauche. Depuis, les choses ont changé. À gauche, son bilan est contesté, notamment sur les chiffres de l’insécurité ; à droite, c’est sa « rupture » avec la tradition gaulliste et chiraquienne qui inquiète certains, autant que son libéralisme économique.

Je pose une question.
– C’est votre fête ?
– Mais non, il ne s’agit pas de ça, ce n’est pas ma fête, me répond-il agacé. Il ne s’agit pas de faire le parti de Nicolas Sarkozy, ça n’a pas de sens.
Désolé. Pourtant, personne n’est dupe. Il vient de s’emparer du parti unique de la droite, la machine de guerre imaginée par Juppé et Chirac : l’UMP, qui doit lui servir à conquérir le pouvoir. D’ailleurs, il reparle tout de suite de sa propre personne.
– Je vais passer une nouvelle étape de ma vie politique, qui est une étape où je dois rassembler. Tout l’enjeu et le vrai défi pour moi, c’est d’être libre et en même temps responsable. Et j’étais très intéressé de voir le sondage du Figaro. C’est tout à fait à contre-image des codes de la vie politique actuelle. [80 % des gens disent qu’il doit rester libre.] Voilà, j’ai voulu partager ce moment, vous avez compris que ce n’était pas une conférence de presse. Pour moi, c’est magnifique !
– C’est tout du off ?
Une journaliste vérifie si elle peut écrire ce qu’elle vient d’entendre.
– Oh, tu parles, et puis je m’en fous. Je vais vous dire une chose, je m’en fous.
– Parce que ce n’est pas moderne ?
– Non, ce n’est pas ça, c’est parce que je pense que la vie politique… Si moi, j’arrive à faire la différence, c’est parce que les gens, ils disent : « Il dit ce qu’il pense. » Vous savez, l’émission de TF1 que j’ai faite, là, mercredi. On commence à 8,2 millions de téléspectateurs, on termine à 9 millions et demi. Ce n’est pas une question d’arrogance, c’est une question d’authenticité. Regardez les jeunes qui sont là, ils savent qu’il va se passer quelque chose demain. Ils viennent là parce qu’il se passe quelque chose. Les partis politiques ont oublié que, quand il n’y avait plus de vie, il n’y avait plus de gens. Bon, alors, j’ai commis des erreurs, je me suis trompé, j’étais à terre, mais j’ai toujours été sincère dans ce que j’ai voulu faire. Ils savent qu’il y a quelque chose qui va se passer… Et vous aussi, sinon vous ne viendriez pas. Il n’y a pas un journaliste qui dit : « Ah, la barbe, demain il y a le congrès de l’UMP ! »
Ça y est, il a fini. La fausse vraie conférence de presse a duré environ dix minutes et la plupart du temps Sarkozy n’a parlé que de lui. Il s’est levé. L’opération de séduction continue, mais en plus intime cette fois. Nicolas prend congé des journalistes les plus influents ou de ceux qu’il préfère. Il demande des nouvelles, les tutoie et les remercie d’être venus.
– Merci, hein ! C’est magnifique, hein ?… Où est ma femme ?… C’est magnifique, non ?
Il embrasse une blonde qui passait par là pour le féliciter.
– C’est magnifique, non ?… Où est ma femme ?
Elle est juste là, elle termine une interview en anglais pour la BBC. Nicolas la félicite pour son excellent anglais. Ce sont parmi les dernières images du couple avant la tempête. Cécilia a déjà rencontré Richard Attias, un des organisateurs de la fête du lendemain au Bourget ; plus tard, on les verra en une de Paris-Match, en amoureux à New York.
Mais jusqu’ici tout va bien.
Demain la cérémonie sera grandiose et la famille Sarkozy sera à l’honneur. Il paraît que c’est moderne de vendre sa famille en politique. Même leur fils Louis sera mis à contribution. Sur une dizaine d’écrans géants, le petit Louis s’adressera à son père et à la France entière à travers les télévisions qui reprendront l’image : « Bonne chance, papa ! » Un nouveau tabou est brisé. Mais, à sept ans, le fils n’a pas pu vraiment donner son avis, et ce n’est pas la première fois qu’il aura été utilisé par son père pour construire son image politique.

OÙ VEUT-IL NOUS MENER ?

C’est une des questions récurrentes que je pose à M. Sarkozy, depuis des années, sans jamais avoir de réponse.
Où va-t-il ? Vers la victoire, c’est sûr, il s’y prépare depuis toutes ces années. Mais surtout, où veut-il nous mener ? Un jour, devant mon insistance, il m’avait fait cette réponse plutôt méprisante : « Vous n’avez qu’à adhérer à l’UMP ! »
Depuis, il a d’abord précisé qu’il voulait « la France d’après », avant de se raviser pour préférer « construire ensemble », sans pour autant dire avec quelles idées, quelle idéologie.
Plus ou moins d’impôts, plus ou moins d’État ? Plus ou moins de déficit ? À l’heure où j’écris ces lignes, le programme électoral du candidat se précise. Je n’en ferai pas le détail ici, les promesses de campagne vont évoluer au fil des semaines jusqu’au premier tour, mais il est troublant de constater que l’Institut de l’entreprise, un organisme indépendant mais issu du patronat, met le doigt là où ça fait mal. Fin 2006, leurs experts chiffraient le coût du programme socialiste à 46 milliards d’euros, mais celui de Sarkozy n’est pas loin : ses promesses coûteraient, au bas mot, 35 milliards d’euros à l’État français ! Un paradoxe pour celui qui nous rabâche depuis cinq ans que la France, avec plus de 1 000 milliards de dette publique, vit au-dessus de ses moyens. Entre les multiples exonérations fiscales (charges, impôts, droits de succession) d’un côté et de l’autre les nouvelles dépenses comme l’aide à la recherche et à l’Éducation nationale, la construction de centres pour mineurs ou le droit au logement opposable, la dette de la France ne semble pas prête de baisser sous la présidence Sarkozy.

« Je suis pragmatique, pas dogmatique. » D’accord, mais vous croyez dans le libéralisme économique ? lui ai-je demandé début septembre 2006 à l’université des jeunes de l’UMP à Marseille. « Historiquement, je suis issu de la famille gaulliste, je ne suis pas un idéologue ; ce qui m’intéresse, c’est d’être compris des Français et de trouver des solutions aux problèmes des Français, et je ne ferai pas ce cadeau à la gauche d’une caricature de la droite. »
C’est inattendu que Sarkozy fasse encore référence au général de Gaulle. Lui, l’ancien balladurien, libéral déclaré, qui aujourd’hui conteste la politique étrangère de Jacques Chirac. Lui qui remet en cause la loi de 1905, qui garantit la séparation de l’Église et de l’État, lui qui favorise par ses paroles et ses actes politiques l’émergence de communautés. Le 9 novembre suivant, alors qu’il n’est pas invité à Colombey-les-Deux-Églises pour l’anniversaire de la mort du général, il précise que le de Gaulle dont il se réclame, c’est celui « qui a été l’homme de toutes les ruptures. Il a toujours refusé la continuité, les conformismes, l’habitude et les situations acquises. »

Au sein de l’UMP, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur les motivations profondes de cet homme bourré d’énergie. Les plus sceptiques sont ceux qui justement se réclament du vieux mouvement gaulliste. Michèle Alliot-Marie, fin 2006, semblait vouloir être le fer de lance de cette opposition interne, organisée depuis Matignon et l’Élysée.
Mais ils sont peu nombreux à s’exprimer librement : Sarkozy passe pour être plutôt rancunier et, au moment des nominations, il se souviendra de ce que chacun a dit. J’en ai trouvé un qui n’a pas peur, car il n’a pas vraiment d’ambition ministérielle ou autre. Il est un des cadres du Forum des républicains sociaux, le mouvement de Christine Boutin, un parti politique associé à l’UMP. Vincent You, à Angoulême, est un des jeunes vice-présidents du FRS ; il se dit profondément « gaulliste et humaniste ». « Je vibre à une idée universelle de la France », m’a-t-il dit. Il semble qu’il n’ait rien à perdre, car voici comment il m’a raconté son expérience avec Nicolas Sarkozy :
– C’était il y a quelques années. Je faisais partie de l’école des cadres du RPR et j’y suivais une formation qui était donnée à une centaine de jeunes militants. Et je me souviens de la conférence inaugurale de Nicolas Sarkozy. Elle avait duré deux à trois heures. Pendant tout ce temps, il nous a parlé d’un seul thème : comment prend-on le pouvoir ? Comme aujourd’hui, il faisait preuve de dynamisme, mais à aucun moment il n’a dit que l’objectif de cette prise de pouvoir, c’était de défendre des convictions pour agir pour son pays, pour autre chose qu’une ambition personnelle. Ça m’a marqué que devant ces jeunes il n’ait même pas ce souci d’habillage. Cette impudeur, ou ce sans-gêne, ça m’a glacé pour la vie. 50 % de la salle était comme moi, l’autre moitié lui était totalement acquise.
– C’est normal en politique d’avoir de l’ambition, mais vous trouvez que Sarko n’a pas d’idéologie, pas de fond ?
– Moi, je crains que son efficacité soit uniquement orientée vers la prise de pouvoir, pas au service de quelque chose qui le dépasse. Personnellement, je défends un gaullisme social, je pense que les Français ont besoin d’un projet collectif qui les porte et qui fasse qu’on se retrousse les manches, qu’il y ait une fraternité. Le projet de Sarkozy, lui, est issu d’une démarche marketing. Il sait qu’il faut un souffle, mais je crains qu’il puisse aujourd’hui défendre certaines choses et demain défendre l’inverse parce que le vent aura tourné. Cette conception opportuniste de la politique ne m’intéresse pas.
Voilà, « Super Sarko » est un self-made-man qui croit dans la réussite par l’effort. Il aime les États-Unis, car il admire ce modèle de libéralisme qui donne aux entrepreneurs la liberté de réussir. En fait, Sarkozy est, comme un chef d’entreprise pragmatique et courageux, persuadé que le plus important, c’est de vouloir et d’agir pour parvenir à la réussite. La méthode, agressive et conquérante, est souvent gagnante quand il s’agit de vendre un produit. Mais, pour ces élections, il s’agit de choisir un président pour notre pays.
Alors, une question : Nicolas Sarkozy a-t-il une vision politique pour la France ? Au gré des circonstances, le candidat s’est adressé aux contribuables, aux musulmans, aux buralistes, aux électeurs d’extrême droite puis à ceux de gauche. Pourquoi pas aux grands et le lendemain aux petits, aux maigres et aux gros ?…
Peut-on présider la France, un pays qui a toujours revendiqué des valeurs universelles, avec uniquement un moteur et le plein de super ? Pour aller où ?
Depuis cinq ans qu’il est au pouvoir, j’ai, comme beaucoup de mes compatriotes, été surpris par sa volonté et la force de son action, mais je n’ai pas encore senti le souffle de la réconciliation ; un projet qui, au-delà de nos différences, de nos peurs et de nos haines, pourrait nous aider à vivre ensemble. Depuis quelques mois, le candidat tente de s’assouplir, d’apparaître plus doux, moins agressif. Réussira-t-il sa « rupture tranquille » ? En quelque sorte le mariage de la carpe et du lapin. La synthèse de Nicolas et de Sarkozy.

PORTRAIT SARKOZY

Au milieu des années 1950, un personnage d’écolier facétieux fait son apparition dans la presse française : le Petit Nicolas de Sempé et Goscinny. À peu près au même moment, le 28 janvier 1955, Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bócsa voit le jour à Paris. Lui aussi, on l’appellera plus tard « le Petit Nicolas », non seulement parce qu’il n’est pas très grand, mais aussi pour bien marquer l’opposition avec celui qu’on surnomme « le Grand » : Jacques Chirac.
Nicolas naît dans une famille assez marginale pour l’époque. Son père, qui a fui son pays en 1944, est issu de l’aristocratie hongroise. Publicitaire le jour, mari volage le soir, il abandonne sa famille du jour au lendemain. La mère de Nicolas, Andrée, se retrouve seule avec trois garçons, Guillaume, François, le petit dernier, et Nico, qui n’a que cinq ans. La famille s’installe dans le XVIIe arrondissement à Paris, chez le grand-père maternel. Maman reprend ses études et deviendra avocate.
Enfant de la bourgeoisie gaulliste, Nicolas est, comme pas mal de gosses, perturbé par le départ de son père. Petit garçon turbulent, boudeur, il se bagarre souvent avec ses frères. Élève moyen, il devra même redoubler sa sixième. Alors que son père se remarie trois fois de suite, Nicolas refuse de le voir pendant trois ans.
En mai 68, il possède déjà des convictions gaullistes, mais, comme il n’a que treize ans, sa mère refuse qu’il aille manifester son soutien au général sur les Champs-Élysées.
En 1973 il obtient son bac et veut devenir avocat. À la fac de Nanterre, il côtoie les gauchistes, mais lui est de l’autre bord et adhère à l’UDR, le vieux parti gaulliste. « Un jour, je serai président de la République », confie-t-il à ses proches, stupéfaits. Charles Pasqua, baron de Jacques Chirac dans les Hauts-de-Seine, le prend sous son aile. En 1977, il impose Nicolas sur la liste municipale de Neuilly. Mais, six ans plus tard, Nicolas va le trahir en se faisant élire à sa place à la mairie de la ville la plus riche de France. Nous sommes en 1983. Nicolas Sarkozy a vingt-huit ans. Député à trente-trois ans, il sera réélu à chaque consultation.
En 1994, il prend le parti d’Édouard Balladur contre Jacques Chirac : c’est sa deuxième trahison. Raison invoquée : Chirac prône la rupture alors qu’il faut à la France de la continuité, incarnée par Édouard Balladur… Nicolas était le fils spirituel de Chirac, il est désormais surnommé « le petit Connard ». Aux élections européennes de 1999, la liste du RPR menée par Nicolas fait le score le plus bas de son histoire. Sur cet échec, Nicolas se retire de la vie politique pendant presque deux ans. À partir de 2001, Bernadette Chirac le fait revenir en prévision de la campagne présidentielle. Son énergie le rend indispensable à la majorité. En 2002, il est nommé ministre d’État, mais il gardera, violant ainsi la loi sur le cumul des mandats, la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine.
Quant à sa vie privée avec Cécilia Ciganer-Albeniz, qu’il avait rencontrée alors qu’il était maire le jour de son mariage avec l’animateur de télévision Jacques Martin, elle a été médiatisée jusqu’en mai 2005, date de leur première séparation. De leur union est né un fils, Louis. Lors du sacre de Nicolas à la tête de l’UMP, le petit bonhomme était apparu dans un film à la gloire de son père. Il lui disait : « Bonne chance, papa ! ».

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Les commentaires (51)

  1. je trouve cet extrait tres interessant. il ne faut pas voter pour lui. la france va se trouver malheureuse. et il aura tous les pouvoirs.TF1 va devnir NS 1 . donc voter royal svp.
    Ps au 1er tour j’ai voté bayrou

  2. On m’a parlé cette après midi d’une phrase de N. Sarkozy, dite lors de son dernier discours, comme quoi  » il ne regrette pas l’utilisation des mots « Karsher » et « racailles », et que la France n’a pas a faire preuve de repentance car elle n’a pas inventé la solution finale » (entendu au journal de France Culture de 7h). Ça m’est resté au travers de la gorge.
    Apparement ce n’est pas la première fois qu’il dit de telles choses :
    sur http://www.betapolitique.fr/spip.php?breve0410

    «  » Nicolas Sarkozy semble se faire une spécialité de l’agression envers l’Allemagne au nom de son passé. Après avoir déclaré, il y a trois semaines, à Caen :

    « Nous avons tout lieu d’être fiers de notre pays, de son histoire, de ce qu’il a incarné, de ce qu’il incarne encore aux yeux du monde. Car la France n’a jamais cédé à la tentation totalitaire. Elle n’a jamais exterminé un peuple. Elle n’a pas inventé la solution finale, elle n’a pas commis de crime contre l’humanité, ni de génocide. », il a réitéré hier soir ses agressions en déclarant à nouveau : « La France n’a pas commis de génocide. Elle n’a pas inventé la solution finale. »

    A quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, cette répétition de l’agression verbale envers un partenaire fondamental de la France et de la construction européenne ne peut pas être accidentelle.

    Nicolas Sarkozy a décidé, délibérément, de jouer sur un nationalisme français qu’il juge germanophobe. » »

    J’ai toujours ces mots au travers de la gorge, d’autant plus que je n’en avais jamais entendu parlé auparavant, sur aucune radio, ni sur le net. On se souvient des conséquences des propos de lepen à propos des chambres à gaz. Après 68, Sarkozy se moque de l’Allemagne et oublie « l’histoire glorieuse » de la France de Vichy et de la France coloniale ?!

  3. Bonsoir,
    Tout d’abord merci pour la qualité de LaLibreTélé.

    J’ai voté Verts au premier tour et je voterais Socialiste dans quelques heures. Mais une chose me dérange…
    Un ami m’a conseillé ce site jeudi, après le débat télévisé. Sur ses recommandations j’y ai découvert les vidéos de Rachida Dati et de la maternelle de la rue Rampal que je ne connaissais pas, elles sont dures, elles font mal. Cependant, c’est l’interview de Yannick Noah qui m’a le plus marqué.
    Ce «mal aux tripes» qu’il évoque, je le ressens depuis les 31% du premier tour. Mais je le ressens plus encore à chacun des propos de Ségolène Royale en réponse au «rouleau compresseur médiatique» de Nicolas Sarkosy. Les formules de la candidate ont évolué. Dans les paroles de rassemblement se sont immiscées, plus nombreuses, les mises en garde contre les dangers. Et dans sa bouche la paix sociale qu’elle évoquait auparavant est devenue paix civile.

    Ces mots, cette diabolisation, me font mal. Mal aux tripes pour mon pays, pour notre avenir, mal aux tripes pour mes enfants.

    Dans l’emballement des derniers jours de campagne je cherche l’apaisement. Alors merci pour cet extrait du livre «PUTAIN VOTONS» et notamment ce passage : « Sarko n’est pas un facho, comme certains, par facilité, essayent de nous le faire croire. Jamais dans ses discours ou ses actes politiques nous n’avons pu déceler le racisme ni la xénophobie.». J’avais besoin de lire ces mots disposés ici, parmi ces vidéos, pour me convaincre que les propos de la candidate ne sont que des formules, que c’est bien le projet, les méthodes, l’équipe et le personnage Nicolas Sarkosy qui ne me correspondent pas.

    Pour aller voter plus sereinement encore, j’aimerais avoir la certitude qu’en cas de défaite, Ségolène Royale appellera au calme et au respect du suffrage démocratique.

  4. Bienvenue dans le monde de Berlusconi bis, qui n’agit qe pour ses intérêts perso, n’hésite pas à s’immiscer dans des dossiers, des institutions dans lesquelles il n’a a priori aucun pouvoir. Parce qu’il fait peur, personne n’ose aller contre lui. Juste une anecdote, réelle, vérifiable, mais qui n’a pourtant jamais eu aucun écho médiatique : au début de l’été 2005, Sarko “fait une descente” à La Courneuve, et rend visite à l’ANPE locale. Le Directeur est en congés (en juillet, ça peut se comprendre). ,Premier coup de colère de Sarko qui trouve inadmissible que le directeur ne soit pas revenu de congés pour l’accueillir. Quelques jours plus tard, Sarko organise sa “contre garden party” pour le 14 juillet place Beauvau. il sollicite à nouveau l’ANPE de la Courneuve pour qu’on lui trouve des jeunes, rémunérés, pour venir faire la claque le 14 juillet. Malgré les efforts des conseillers, aucun jeune n’est intéressé par l’offre. Nouveau coup de colère de Sarko, qui demande purement et simplement le licenciement du Directeur (alors que les ministres de tutelle de l’ANPE sont, rappelons-le, le ministre du travail, et le ministre de la fonction publique). La Direction Générale de l’ANPE, très ennuyée, passe alors un accord avec le directeur de la Courneuve (qui souhaite depuis plusieurs mois quitter cette agence difficile) : il n’y aura pas de sanctions, s’il accepte de quitter son poste et de se retrouver en surnombre ailleurs et bien-sûr sans ébruiter la chose… L’affaire est dans le sac ! Je ne sais pas vous, mais moi, ce genre de pratiques m’inquiète au plus haut point. Quand on met ça en parallèle des déclarations de Sarko sur la direction de France 3, je vous laisse imaginer ce que sera la suite, s’il est élu ! Est-il utile de préciser qu’à l’ANPE, on avait jamais vu ça….
    Bon vote, citoyens !

  5. Si je m’exprime ici, c’est que je sais que je ne serai pas censuré pour des propos que certains qualifieront extrême.

    La France se divise en 2 camps: ceux qui sont persuadé de la dangerosité de cet homme d’extrême droite et ceux pour qui ces accusation sont de la propagande.

    Les suffrages annoncent une large victoire de Sarkozy. Je ne souhaite pas d’une France qui s’embrase, mais je ne souhaite pas une république qui s’émiette par une série de mesures, et d’atteintes quotidiennes aux droitx de l’homme. je ne souhaite pas d’une France qui renie ses erreurs passés.

    Vous savez, s’il y en a une qui s’est éteinte à temps, c’est bien Lucie Aubrac….

    Les suffrages s’exprimeront, le petit homme arrivera. Je serai instituteur l’année prochaine, et au cours de ma carrière je risque de rencontrer des forces de police enquêter sur des familles sans papier ou interpeller devant la grille de l’école.

    Que devrai-je faire? respecter la loi, me taire et faire mon boulot, assurer mon lendemain, élever ma famille en fermant les yeux et renier mes valeurs? Ou dois-je agir au risque de… ?

    La même question s’est posée à une partie de la population de France, il n’y a pas si longtemps que ça.

    Regardons notre passé. Moi, j’ai déjà choisi mon camp.

  6. Après releture

    Corrections

    extrêmes, sont persuadés, accusations
    erreurs passées, droits

    Note 5/10: peut mieux faire

    J’ai dû en oublier

  7. Une chose m’étonne : serait-on plus combatif (sur le plan du discours de réfutation) du coté de Ségolène que du coté de Nicolas ? Je vois, sur les sites ou je cherche de l’information, beaucoup de commentaires, de vidéos et d’articles qui démontent le projet de politique (ultra)libérale de Nicolas mais peu de commentaires de la meme nature contre Ségolène alors meme qu’elle ne semble pas toujours très apprécié en tant que candidate.
    Sans doute faut-il y lire le contraste entre deux attitudes opposées. D’un coté quelqu’un qui incarne l’idée du chef qui mène ses troupes à la bataille (sous entendu à la victoire) et qui attend une soumission sans faille à son autorité et de l’autre quelqu’un qui propose de diriger en étant l’instrument de l’expression populaire, ce qui, reconnaissons le, est aussi l’incarnation d’une forme d’autorité. Ceci explique peut-être pourquoi on nous présente les deux candidats de facon si tranchée, voire caricaturale :
    l’action contre la discution
    le héros contre la maman
    l’entreprise contre le kolkose
    l’ordre contre la pagaille
    etc. Avec bien sur une assimilation des termes entre eux. Bref, il ne sagirait plus de réfléchir mais de choisir. Et si, dans le vacarme ambiant, on imaginait qu’un autre monde est possible ?

    ” L’utopie d’aujourd’hui est la vérité de demain. ” Victor Hugo

    Bon dimanche

  8. Le livre « Ruptures » censuré par Sarkozy…depuis quelques années nous avons déjà un aperçu de ce qui nous attend à partir de demain soir, malheureusement.
    Ce qui a été justement reproché à Papon, Sarkozy le fait faire par ses préfets !!!!

    Tout comme à cette époque, nous sommes nous aussi devant un choix crucial…le choix du camp du bien ou celui de Sarkozy.

    http://lemondecitoyen.com/2007/04/18/internet-contre-la-censure-sarkozyste/

  9. « Voter Sarkozy n’est pas un crime… » MAIS sachez pour qui vous voterez demain…

    Conclusion d’un article de Marianne (avril 2007) rédigé avant le 1er tour

    Par jean-François Kahn, avec serge maury
    philippe cohen, laurence dequay
    et le service france de « marianne ».

    « LE VRAI DANGER
    On évoque obsessionnellement le danger
    Le Pen. Il existe un risque, en effet. Un
    terrible risque que, comme en 2002, le
    leader de l’extrême droite déjoue tout
    les pronostics et porte ainsi un nouveau
    coup à notre système démocratique.
    Mais tout le monde sait que Le Pen, lui,
    ne sera pas élu président de la République.
    Heureusement, il ne dispose, lui,
    contrairement à son adversaire – concurrent
    de droite (à l’égard duquel il fait
    preuve d’une certaine indulgence), ni
    du pouvoir médiatique, ni du pouvoir
    économique, ni du pouvoir financier.
    Pouvoirs qui, en revanche, si Sarkozy
    était élu – et il peut l’être –, ainsi que
    le pouvoir policier et militaire, seraient
    concentrés, en même temps que les
    pouvoirs exécutif et législatif, entre les
    mêmes mains, lesquelles disposeront, en
    outre, d’une majorité au Conseil constitutionnel,
    au CSA et au sein de la plupart
    des institutions du pays.
    Hier, le journal la Tribune trappait un
    sondage parce qu’il n’était pas favorable
    à Sarkozy ; une publicité pour Télérama
    était interdite dans le métro parce qu’elle
    était ironique à l’égard de Sarkozy ; un
    livre était envoyé au rebut, le patron
    d’un grand magazine également, parce
    qu’ils avaient importuné Sarkozy ; Yannick
    Noah était censuré, parce que ses
    propos déplaisaient à Sarkozy. Aucun
    journal, fût-il officiellement de gauche,
    n’a échappé aux efficaces pressions de
    Sarkozy.
    Voter Sarkozy n’est pas un crime.
    C’est même un droit. Nous ne dirons
    pas, nous, que ce candidat représente
    la fraude, la délinquance, l’anti-France
    et la faillite morale.
    Nous voudrions simplement qu’on
    se souvienne plus tard – quitte, ensuite,
    à nous en demander compte – que nous
    avons écrit qu’il représente pour la
    conception que nous nous faisons de
    la démocratie et de la République un
    formidable danger.
    S’ il est élu, nous savons que
    nous pourrions en payer le prix .
    Nous l’acceptons ! »

    l’article complet ici :

    http://www.marianne2007.info/-Le-vrai-Sarkozy-en-acces-libre-!_a1180.html?PHPSESSID=ff79f41cdc93bbe8619012597c4af595

    « On va tous mourir !! » s’exclamait la mère de Djamel DEBOUZE le soir du 21 avril 2002…LE PEN était au 2ème tour… On pouvait en rire après coup (?)…rira-t’on demain ?????

  10. S,i Mr Sarkozy est tout pret d’etre elu president de la France 4eme puissance mondiale « ce que je ne souhaite pas personnelement « . C’est grace a l’ouverture d’esprits et mentalites pousses par mai 68; ce que Sarkozy fustige et critique, car sans cette ouverture un fils d’immigre ne pourra jamais acceder a la fonction supreme de l’Eat.

  11. Fraudes électorales UMP

    http://www.betapolitique.fr/spip.php?breve0674

    Nouvelle entorse au code électoral : les dérapages s’accumulent
    samedi 5 mai 2007

    Il était temps que cette campagne s’achève… Les signes visibles de connivence de la droite avec les forces médiatiques et financières se multiplient. Les signes d’irrespect envers la République s’accumulent… et, plus concrètement, les entorses au code électoral…

    Hier, nous avions la pantalonade de l’interview au Parisien, arrêtée in extremis par la Commission de contrôle de l’élection. Le Parisien en est-il mortifié ? Non, c’est la Une de ce jour et la direction éditoriale s’offusque de ce que le journal a du respecter la loi.

    Aujourd’hui, c’est un cadre de l’UMP qui annonce fièrement à l’AFP (dont le directeur, on le rappelle est un ancien du cabinet Balladur !) que « en cas de victoire de Nicolas Sarkozy », un concert géant avec le fraudeur Johnny, Enrico Macias, Faudel et on ne sait qui encore se tiendra place de la concorde.

    En ce jour où les médias ont interdiction de parler de politique et où chaque citoyen a interdiction de parler de sondages, que devient cette annonce ? Elle fait la Une de Yahoo ! Actualités…

    Dépêche AFP : http://fr.news.yahoo.com/05052007/202/en-cas-de-victoire-de-sarkozy-grande-fete-populaire-la.html

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-906026@51-906027,0.html

    A 8 et 11 ans, ils sont menacés de fichage génétique pour vol de jouets
    LEMONDE.FR | 05.05.07 | 17h10 • Mis à jour le 05.05.07 | 17h12

    Leur père est choqué. Deux frères de 8 et 11 ans pourraient se voir prélever leur ADN, par la gendarmerie, pour avoir volé deux tamagotschi et deux balles rebondissantes dans un hypermarché du Nord, raconte Le Parisien, samedi 5 mai 2007. Les échantillons seraient conservés dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).

    Des gendarmes se sont rendus cette semaine au domicile familial. « Ils venaient nous apporter une convocation pour vol dans la mesure où le magasin a porté plainte, explique le père au Parisien. Ils ont expliqué à mon fils aîné qu’il serait photographié, qu’on lui prendrait ses empreintes digitales et aussi ses empreintes génétiques, ajoutant même que mon fils ne pourra pas forcément faire le métier qu’il veut plus tard car il sera fiché ! »

    Comme beaucoup de Français, le père pensait que le fichage génétique était réservé aux délinquant sexuels, et aux adultes. Pour surprenant que cela puisse paraître, il n’en n’est rien, précise Le Parisien. La loi ne prévoit ainsi pas d’âge minimum, rappelle le quotidien.
    ELARGISSEMENT CROISSANT DU FICHAGE DEPUIS 2003

    Depuis la loi Sarkozy sur la sécurité intérieure de 2003, une centaine de délits obligent à se soumettre au prélèvement génétique. Limitée, à l’origine, aux infractions sexuelles, la législation concerne aujourd’hui les meurtres et les cambriolages, les vols simples, les tags ou les dégradations. Il concerne désormais les personnes condamnées mais aussi les simples suspects.

    Depuis l’entrée en vigueur de ces dispositions, le Fnaeg explose. De 2003 à 2006, le nombre de profils enregistrés est passé de 2 807 à plus de 330 000. Bien que ce système ait permis d’élucider plus de 5 000 affaires, ceux qui s’opposent aux prélèvements dénoncent l’instauration d’un « répertoire de masse ». Les refus de prélèvements génétiques pour des petits délits se multiplient, entraînant des procès.
    « CE N’EST PAS DU BÉTAIL QUE L’ON DOIT MARQUER AU FER »

    Le père des auteurs du larcin s’opposera au fichage génétique de ses enfants, le cas échéant, malgré les lourdes sanctions prévues pour les contrevenants : jusqu’à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.

    « Ce n’est pas du bétail que l’on doit marquer au fer, plaide-t-il dans Le Parisien. Les parents des deux chapardeurs les ont punis et sermonnés et se réjouissaient initialement du passage des gendarmes et de ses vertus pédagogiques.

    « Cette situation met en lumière les dérives possibles de l’utilisation abusive du fichage génétique », réagit Josiane Bigot, magistrat et président du Réseau pour l’accès au(x) droit(s) des enfants et des jeunes, dans Le Parisien.

    Le père et les deux fils étaient convoqués samedi après-midi à la gandermerie pour « audition des enfants »

  12. sego- sarko sont a mettre dans le même sac, ce sont deux etre aussi autoritaire l’un que l’autre et ki cherche a atteindre un poste ki leur permettront d’éxercer en toute liberté leur autorité suprême!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  13. Non ce n’est pas vrai, on ne peut pas dire ça. L’un est le toutou du MEDEF (voire de Bush ou pire) tandis que l’autre est leur bête noire car elle voudrait tant bien que mal lutter contre les inégalités, les injustices et la corruption. Tant bien que mal parce qu’à ce qu’on peut voir, le pouvoir politique semble de plus en plus soumis au pouvoir économique. Maintenant il faut savoir de quel coté on veut faire pencher la balance, et avancer pas à pas.

  14. Enfin, il n’y a pas pour Ségolène Royal des quantités de scientifiques, chercheurs, intellectuels qui ont exprimé un grand cri d’alerte pour dire qu’elle représentait un réel danger pour la démocratie :

    Programmesarkozy.com/ :
    http://www.programmesarkozy.com/
    « Ce site a pour but de mieux comprendre le programme de Nicolas Sarkozy, analyser ce qu’il y a concrètement derrière les formules de campagne.
    Parce que la politique n’est pas une campagne publicitaire mais un combat pour des idées et des valeurs. »

    Réfutations : Un film de THOMAS LACOSTE (66′) :
    http://www.lautrecampagne.org/refutations.php
    « Seize militants et chercheurs, seize regards acérés sur le monde que nous prépare Nicolas Sarkozy. Ni haine, ni diabolisation, mais la réalité d’une droite décomplexée en passe d’accéder au pouvoir. Une déconstruction implacable de la rhétorique sarkozyste, à voir d’urgence… Avant qu’il ne soit trop tard !

    Avec la participation de Jeanne Balibar (comédienne), Monique Chemillier-Gendreau (juriste), Anne Debrégeas (Fédération Sud-Energie), Eric Fassin (sociologue), Hélène Franco (Syndicat de la magistrature), Susan George (économiste), Michel Husson (économiste), Bruno Julliard (Uunef), Christian Lehmann (médecin), Nacira Guenif-Souilamas (sociologue), Thomas Heams (Convention pour la 6e République), Richard Moyon (Réseau Éducation Sans Frontière), Thomas Piketty (économiste), Emmanuel Terray (ethnologue), Louis-Georges Tin (maître de conférence, CRAN), Alain Trautmann (Sauvons la Recherche !). »

    Analyse psychanalytique des formules de campagne de Nicolas Sarkozy :
    http://www.dailymotion.com/search/miller/video/x1vxbd_miller

  15. le vrai bilan de Nicolas Sarkozy, c’est :

    + 30 % d’agressions depuis 2002.

    + 11 % de violence faites aux personnes.
    + 26% pour le nombre de faits de violence à l’école.
    Quand hier 20 000 voitures brûlaient par an, c’était pour Nicolas Sarkozy un échec de la gauche. Avec près de 45 000 voitures brûlées en moyenne chaque année depuis 2002, ce ne serait pas un échec de l’ancien ministre de l’intérieur, mais une réussite personnelle.
    12 000 policiers agressés en 2006.
    3 semaines d’émeutes dues à une très mauvaise gestion de la crise de l’automne 2005.
    Le bilan de l’ancien ministre de l’Intérieur est particulièrement mauvais et prouve l’incapacité du candidat en matière de sécurité.

    Et pour l’économie, j’ai un exemple qui me vient en tête là, il s’agit du bouclier fiscal qui a été instauré par Sarkozy :
    Vous aviez surement déja entendu comme moi des célébrités ou des hommes d’affaires à la télé ou ailleurs se plaindre qu’ils payaient trop d’impôts. Certains disaient payer jusqu’à 80 % d’impôt sur le revenu ! Et c’était vrai.
    Mais en 2006, Sarkozy a instauré le « bouclier fiscal » :
    « Le bouclier fiscal est une mesure instituée en France par la loi de finances pour 2006, qui pose comme principe qu’un contribuable ne peut avoir à acquitter plus de 60 % de ses revenus en impôts. Le projet du candidat de l’UMP pour l’élection présidentielle de 2007 Nicolas Sarkozy prévoit de l’abaisser à 50 % du revenu. »
    Inutile de rappeler que l’impôt sur le revenu est qualifié d’impôt « juste » là où les taxes (TVA, essence, clopes) sont qualifiées d’impôt « injuste ».
    Alors d’un coté ça me révoltait à moitié parce que je me disais « merde, tout ce fric, il va bien falloir le trouver ailleurs, genre en taxe ou en augmentant les taux des tranches infèrieures » ce qui s’est avéré être le cas. Mais d’un autre coté, après avoir vu Johnny pleurnicher et se casser en Belgique, je me disais que 80% c’est vrai que c’était beaucoup quand même, et puis si tout le monde se casse après…
    Du coups, ne sachant pas trop quoi penser, j’ai cherché à savoir, un peu de temps après son application, quelles ont étées les conséquences concrètes de cette mesure. C’est ainsi que j’ai trouvé quelque soit la source toujours cette même information :

    « Selon les calculs réalisés par le Syndicat national unifié des impôts (SNUI), le « bouclier fiscal » profitera à quelques milliers de contribuables.
    Le plafonnement des impôts en fonction du revenu (le « bouclier fiscal ») prévu dans le projet de budget pour 2006 profitera, pour l’essentiel, aux contribuables assujettis à l’ISF, « notamment ceux qui sont déjà concernés par son plafonnement (soit environ 5.000 personnes parmi lesquelles les deux tiers ont un patrimoine net supérieur à 6,9 millions d’euros) ou qui s’en approchent (soit environ 8.000 personnes) » indique le Syndicat national unifié des impôts (SNUI).
    Sur un coût global de 400 millions d’euros, la mesure se traduira par le versement de plusieurs centaines de millions « à une poignée de contribuables (entre 12.000 et 15.000) ». »

    Un rapide calcul s’impose :
    Le budget de l’Etat en 2006 est d’environ 200 000 millions d’euros. Dont les 3/4 proviennent de la TVA et environ le quart viennent des impôts sur le revenu. Le nombre de contribuables en France est de 30 millions :
    (400 / 200 000)*100 = 0,2 %
    (15 000 / 30 000 000)*100 = 0,05 %
    Concrètement, le bouclier fiscal a donc amputé l’Etat de 0,2 % de son budget pour les reverser à 0,05 % de la popultaion.

  16. Un avant-gout d’une didacture en place :

    http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/251943.FR.php

    Des militants PS empêchés de distribuer des tracts à Toulouse
    Incident pré-électoral ce samedi matin à Toulouse où la police a saisi les tracts que diffusaient des militants socialistes. La distribution était pourtant parfaitement légale.
    Par notre correspondant à Toulouse, Gilbert LAVAL
    LIBERATION.FR : samedi 5 mai 2007
    1 réaction
    Samedi à 17h10 heures, l’équipe des socialistes toulousains quittait le commissariat de la ville où ils étaient venus récupérer les 2.500 tracts saisis le matin même par la police sur le marché de la place des Carmes.

    «C’est un ordre de notre hiérarchie !», ont simplement expliqué les agents venus en fourgon interrompre vers midi la diffusion des documents de campagne de Ségolène Royal. Pas d’interpellation, aucune vérification d’identité pour les huit militants. Mais saisie, donc, des tracts restant à distribuer.

    Certainement cette hiérarchie policière a-t-elle eu une lecture particulière du code électoral qui interdit toute campagne au-delà du vendredi minuit précédent le dimanche du scrutin. Immédiatement saisi par les militants toulousains, le co-directeur national de campagne de la candidate socialiste, Jean-Louis Bianco a répondu que les tracts pouvaient être distribués jusqu’au samedi minuit, pourvu que ce soient les tracts officiels du second tour n’apportant aucun élément nouveau auquel le candidat concurrent n’aurait pas les moyens de répondre.

    L’argument a dû faire mouche. Un coup de fil du second co-directeur de campagne, François Rebsamen, au préfet de Haute-Garonne, a suffi à ramener la police nationale à de meilleures dispositions. Le matériel de campagne pouvait être dès lors récupéré. «Mais le marché des Carmes, lui, est bel et bien terminé, relève un des diffuseurs de ces tracts. Nous pourrions considérer qu’il y a eu entrave à nos droits».

    En fin d’après-midi, le responsable toulousain de Désir d’avenir, Fabrice de Comarmon n’excluait pas de donner à cet incident toutes les suites que cela pourrait appeler. Avant de quitter les lieux, les militants ont pris soin de relever les coordonnées de nombreux témoins de la scène.

  17. La sagesse de dieu : lorsque dieu créa le monde, il décida de concéder 2 vertus aux hommes de chaque peuple afin qu’ils prospérent.
    Par exemple il rendit :
    – les Suisse précis et pacifistes,
    – les Anglais flegmatiques et ironique,
    – les Japonais travailleurs et réalistes
    – les Italiens joyeux et humanistes

    Quant aux français, il dit :
     » les français seront intelligents, honnêtes et sarkosistes »

    Lorsque le monde fut achevé, l’ange qui avait été chargé de la distribution des vertus demanda à dieu :  » seigneur, tu as dit que tu octroyais
    2 vertus à chaque peuple, mais les fraçais en ont 3.
    Est-ce pour cela qu’ils se placent au dessus des autres? »

    « en vérité, je te le dis, chaque peuple a 2 vertus y compris les français, car chacun d’entre eux ne pourra en posséder que 2 à la fois.

    Ce qui veut dire que:
    – si un français est sarkosiste et honnête, il ne sera pas intelligent,
    – s’il est sarkosiste et intelligent, il ne sera pas honnête,
    – s’il est intelligent et honnëte , il ne peut pas etre sarkosiste. »

  18. Aujourd hui, enfin nous allons savoir a quelle sauce va evoluer notre bonne vieille france ?!! Au debut avec les reformes qui ne pourront que nous faire du bien pour l avenir, avec certes qqes moments difficiles c est vrai mais au moins il y a une volonte de faire mieux et de reparer toutes ces annees de FORCE TRANQUILLE, qui nous ont bien fait mal entre les homoplates, pour ne pas dire au c…. , sans oublier les annees MANGER DES POMMES qui nous ont donner un bon mal de bide…. Bref aujourd hui est venu le temps du changement !!!!
    Et quels Changements ? Ceux que nous promets la Royale avec le redressement social, economique du pays a CREDIT, comme si la France, nous en fait, avions les moyens de nous endetter encore plus et de laisser une dette encore plus enorme qu elle a trouve en arrivant a la presidence !!!!!Bref, la fille de mitterand suivra la meme voie et ne pourras pas revolutionner notre systeme……

    De l autre cote, un candidat qui promet des reformes lisibles en sachant tres bien que le mauvais moment a passer (les reformes ) ne pourra que nous apporter un futur viable pour tous. Un elan qui me semble le bienvenu pour redorer le blason de notre bonne vieille France et la dynamiser aussi bien au niveau national, qu international. Bref un mouvement ne pouvant que nous tirer vers le haut !!!!!!

    Donc aujourd hui soyons senses et prenons la bonne decision en votant pour une dynamique d evolution que plutot un choix de replis et de credits promis par les Royale partenaires sociaux.

    Comme je vous le dis, N. Sarkozy president et la france ira de l avant !!!!!!

    A vos bulletins

  19. Un peu tard ,il faut dire clairement ,nicolas Sarkosy est un malade ,un psychopathe.La psychopathie est un processus déviant du développement, qui se traduit par un trouble fonctionnel de la personnalité, caractérisé notamment par un excès d’agressivité pulsionnelle et une incapacité à nouer des relations d’objet. Le terme de psychopathie représente à la fois une catégorie, une classe diagnostique, et un continuum de perturbations psychologiques, dont l’intensité et la nature sont variables d’un individu à l’autre en termes de traitement notamment. (J. Reid Meloy) Son entourage le sait .Unseul journal l’a ecrit mollement :Marianne.J’espére que son medecin le sait et le traite .Comme la majorité des hommes politiques sarko a une personnalité paranoiaque ,ajouté a sa maladie et sachant que derriere un paranoiaque se cache toujours un ou des pervers ,dans son entourage il n’en manque pas! ATTENTION les degats .Cette information provient du milieu medicale averti .Ceci n’enléve pas ses qualités d’intelligence et de fonceur . Je me demande si les français sont bien raisonnables!

  20. ALLONZ ‘ ENFANTS A VOS PORTE-MONNAIE

    Dans la série

    « J’aime pas les riches » (dixit F. Hollande) et

    « Je n’irai pas à Deauville car c’est une ville de riches » (dixit Marie-Ségolène Royal),

    étudions le cas du couple illégitime Royal-Hollande :

    Leurs revenus purement salariaux (hors revenus du patrimoine immobilier, financier ou autre) ont en effet de quoi donner le tournis à n’importe quel smicard…

    Marie-Ségolène Royal
    Présidente de Conseil Régional Poitou-Charentes
    Députée des Deux-Sèvres

    INDEMNITE DE FONCTION
    – indemnité parlementaire : 5257,58 € mensuels
    – indemnité de résidence : 157,73 € mensuels
    – indemnité de fonction défiscalisée : 1353,88 € mensuels
    – indemnité de frais de mandat : 6112,00 € mensuels
    – indemnité pour collaborateurs : 8553,00 € mensuels
    – indemnité de téléphone et courrier : 6610,00 € mensuels
    – indemnité de présidence de conseil régional : 5227,22 € mensuels
    – facilité SNCF :carte de circulation en 1ère classe 40 A-R Paris-circonscription

    François Hollande
    Député de Corrèze Maire de Tulle (16.000 hab.)

    INDEMNITE DE FONCTION
    – indemnité parlementaire : 5257,58 € mensuels
    – indemnité de résidence : 157,73 € mensuels
    – indemnité de fonction défiscalisée : 1353,88 € mensuels
    – indemnité de frais de mandat : 6112,00 € mensuels
    – indemnité pour collaborateurs : 8553,00 € mensuels
    – indemnité de téléphone et courrier : 6610,00 € mensuels
    – indemnité de maire de ville moyenne : 2343,24 € mensuels
    – facilité SNCF :carte de circulation en 1 ère classe 40 A-R Paris-circonscription

    NB : les deux indemnités de parlementaire et de président de conseil régional ou de maire se cumulent dans la limite de 1 fois et demi celle du député, mais il faut bien sûr rajouter les autres indemnités de frais diverses ci-dessus, plus les avantages en nature liés aux fonctions de présidence ou de maire, voitures avec chauffeurs, prises en charge diverses, etc…

    Total (hors autres rémunérations) :

    Marie-Ségolène ROYAL : 30 672,98 € mensuels bruts

    de revenus et d’indemnités diverses pour ses activités d’élue, salaires des collaborateur(s) de l’Assemblée Nationale compris, somme à laquelle il faut rajouter les avantages en nature liés à ses fonctions de Présidente du Conseil Régional.

    François HOLLANDE : 30 387,43 € mensuels bruts

    de revenus et d’indemnités diverses pour ses activités d’élu, salaires des collaborateur(s) de l’Assemblée Nationale compris, somme à laquelle il faut rajouter les avantages en nature liés à ses fonctions de Maire.

    Soit une somme globale brute de 61 060,41 € par mois (plus de 400 000 F par mois quand même…) financés par les impôts des citoyens ! Soit encore 732 724 euros annuels (4 806 360 francs par an, base année 2005) !

    pour le couple Marie-Ségolène ROYAL – François HOLLANDE‚ qui « n’aime pas les riches », crie haro sur ceux qui gagnent 4.000 € par mois et veut massacrer fiscalement les classes moyennes et moyennes +)

    Avec des rentrées d’argent à la fin de chaque mois de 61 060 € (plus de 400 000 F ) et étant imposés à l’ISF comme tous les richards du pays, Marie-Ségolène ROYAL et François HOLLANDE sont-ils bien les mieux placés pour venir faire les kakous populaires ? ? ?

    Avec de tels revenus et un tel patrimoine, on ne s’étonne pas que Marie-Ségolène ROYAL ait refusé d’inscrire son cher enfant dans une école du 19ème arrondissement de Paris… trop de « pauvres », ils ne paient pas l’ISF là -bas…

    La plèbe payée au SMIC à coups de lance-pierre saura apprécier !
    Rajoutons les revenus de la SCI la Sapinière cela donne le vertige !!!

    IL FAUT SAVOIR QUE LA MAISON DE MOUGINS EST ACTUELLEMENT ESTIMEE A 1 800 000 EUROS. ON EST LOIN DES 400 000 EUROS DECLARES (CALCUL ISF)

    VOUS QUI PERCEVEZ 4000 EURO MOIS VOUS ALLEZ PAYER SUR VOTRE REVENU POURQU’ ILS N’ EN PAIENT PAS
    Sources :
    http://www.politique.com/dossiers/france/articles/finances-publiques/
    remunerations-hommes-politiques-2005.htm

    A DROITE AUSSI ILS ONT LES MÊMES EMOLUMENTS MAIS ILS NE FONT PAS

    DE MORALE FISCALE

  21. En plus de ces autres activités dans l’energie et autres, le Groupe Bolloré détient :
    – 40,6% d’Euro Média* qui, avec ses filiales SFP et VCF, est le leader français pour le ciéma et la télévision,
    – une participation de 25,4% dans Havas, sixième groupe mondial de publicité,
    – exploite la « Radio des Nouveaux Talents »,
    – s’est vu attribuer par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel une fréquence sur la TNT baptisée « Direct 8,
    – a lancé, le 6 juin 2006, le premier quotidien gratuit du soir : « Direct Soir », diffusé à 500 000 exemplaires dans 15 villes de France.

    A part ça, Sarkozy n’a pas de contrôle sur les médias ! ?

    * Le Groupe Euro Média Télévision possède les Studios de France où sont tournées les Guignol de l’info.

  22. video.google.fr/videoplay?docid=-9066585040383651901
    Illuminati : Interview exclusive avec les enfants ROCHE
    video.google.fr/videoplay?docid=-9066585040383651901

  23. Dans les 54%, il y en a qui se sont fait avoir, et qui vont devoir se serrer la ceinture, ça va leur faire drôle, mais je pense qu’il y en a qui réagissent qu’une fois au pied du mur, la chute va être vertigineuse pour certains..!! Mais, je me gausse de plaisir pour les mois à venir !

    Quand je vois la tranche d’âge ayant voté NS, c’est surtout les jeunes retraités, les retraités et les jeunes qui ont voté pour lui : côté jeunes : ils vont manger de la farine quelques temps : mais il faut que jeunesse se fasse, non ?

    Mais ne vous leurrez pas : NS va bouger dans tous les sens pendant deux ans et après il préparera sa prochaine élection…A mon avis, il sera obligé de s’aligner sur la politique Chiraquienne, vous verrez !
    Chirac a essayé de faire passer des réformes, Raffarin a réussi pour certaines, mais, NS ne fera pas + !!

    A mon avis le poste de Premier Ministre, ça va être les chaises musicales pendant deux ans…
    ….vous verrez…

  24. pour robin: on le sait tous ca ,ils sont tous corrompue ,c’est une vertue en politique ,comme ca ils peuvent jamais se balancer entre eux ,ils ont tous quelque chose a reprocher dans l’exercice de leur fonctions ,alors dis moi leur convictions personelle ,je crois qu equand ils pesent le pour et le contre ,comme tout etre humain ,son ego passe en premier !!

  25. oui et non nagual, José Bové, je suis sur qu’il n’était pas corrompu. On fait des choix bizarres des fois, simplement parce que « on a tout le temps fait comme ça. »
    c’est bien ça : l’ego c’est le gros danger des responsables politiques. Et de l’ego il y en a plus ou moins selon les personnes.

  26. « Je serai un président comme Louis de Funès dans le Grand restaurant : servile avec les puissants, ignoble avec les faibles. J’adore. »

    question a trois sous…

    qui a dit cette petite phrase qui vaut son pesant de cacahuetes…????

    Ben oui, c’est difficile à croire et pourtant c’est bien lui…l’ami des big patrons, mais aussi et là c’est moins marrant, notre président à tous….

    pour ceux qui n’y croient pas (j’avoue, y’a de quoi se frotter les yeux…), je vous laisse découvrir le reste de ses paroles, prononcées en février, et gardées secrètes (ça alors!) jusqu’au lundi 7 mai…

    saisissant, non ?!

    http://www.leparisien.com/home/info/faitjour/article.htm?articleid=276068113

    Voilà 2 jours que ces paroles ont été révélées sur le site du Parisien, et silence radio… il faut croire que plus c’est fort, plus c’est gros, plus ça passe inaperçu??

    pour ma part je suis…scotché !!!!!!!

  27. J’ai eu une information par un ami policier qui ne veut pas que l’on parle de lui.
    Il y a quelques semaines, en commençant son service, il a lu qu’une madame Sarkozy avait fait une main-courante, sans dépôt de plainte, pour des marques de coups, dans un commissariat du XVIeme.

    La Télélibre peut-elle enquêter ?

  28. N’ y t-il pas moyen de se créer une nouvelle vie comme un Second Life, surnommé :
    un « Second Life sans Sarkozy » ?

  29. @ seb d’ Arles :
    Scotchant , ça oui, mais en y réfléchissant…………………..
    Que ces propos n’aient pas été relayés n’est nullement étonnant !
    Le scandale des vacances princières de notre président : pour la grande majorité des médias, ce n’est pas grave, pas de quoi fouetter un chat !
    Tout est parfait, tout roule, médias et pouvoir à l’unisson !
    La nouvelle droite décomplexée est arrivée et on va voir ce qu’on va voir ……………
    Plus c’est gros, plus ça passe ??????????????

    A VOIR !

  30. Le croyez vous vraiment.

    Oui,vous les électeurs de Monsieur SARKOSY,les fils à papa,les égoïstes,les racistes,les désespérés (?)

    croyez vous vraiment qu’une politique de droite pure et dure va améliorer votre condition?

    croyez-vous vraiment que suprimer les CDI va vous permettre d’avoir un déroulement de carrière digne de ce nom?

    que le patronnat n’en profitera pas pour vous virer comme les autres quand vous atteindrez un âge qui vous permettrai d’avoir un salaire confortable?

    croyez vous vraiment que vous aurez la “pêche” jusqu’a 70 ans pour travailler pour des salaires de misère?

    que vous serez toujours assez fort pour gagner de quoi mettre de “côté” assez d’argent pour vos vieux jours où en cas de maladie,puisque les retraites et le système de santé seront privatisés et accessibles qu’aux plus riches.

    croyez vous vraiment que vous serez toujours en haut de l’échelle pour ne jamais avoir besoin des aides sociales qui permettaient d’arriver à s’en sortir tant bien que mal et à garder la tête “hors de l’eau” pour les plus malchanceux d’entre nous?

    croyez vous vraiment que vous pourrez faire l’impasse sur votre temps libre passé avec votre famille,vos enfants,vos amis?

    croyez vous vraiment qu’il y a des resquilleurs uniquement du côté des pauvres,des RMistes,des immigrés et que les grandes fortunes qui s’enfuient à l’étranger pour ne pas participer à l’effort de solidarité nationale et la “jet-set” qui s’empiffre sur les richesses créées par les travailleurs soit beaucoup plus moral?

    croyez vous vraiment que le “petit peuple” français acceptera sans broncher la fin des acquis sociaux,des services publics pour tous, pour lesquels leurs grands-parents et arrière grands-parent ont lutté et parfois donné leur vie alors qu’il ny a jamais eu autant de richesses créees et de profits gargantuesques?

    croyez vous vraiment qu’il n’y aura pas de résistance face à un état du “tout répressif” à la sauce américaine,et que les français accepterons de perdre leur identité pour le modèle Anglo-Saxon?

    croyez-vous vraiment que toutes les personnes ayant des idées d’Egalité,de Fraternité,de partage,d’humanisme vont vous laisser réduire toutes ces valeurs à néant et vous laisser leur imposer des conditions de travail datant du 19 éme siècle,monter les classes sociales les unes contre les autres,se laisser traiter de feignants alors que la majorité aime son travail et demande simplement des salaires raisonnables et un peu de temps pour eux et que les autres rament pour en trouver un.

    Si vous croyez tout cela c’est vous les utopistes et la chute de votre piédestal doré n’en sera que plus dure.

    Vous avez voulu une lutte des classes et vous l’avez,elle ne se fera pas sans casse…Des deux côtés…La rue devra reprendre ce qu’on lui aura arraché.Ce n’est qu’une question de temps…

  31. Quand on pense que cet article est écrit avec des extraits du livre de John Paul Lepers, alors qu’il est aussi journaliste à latélélibre…Latélélibre est-elle libre? Les média véritablement libres gauche et droite confondus sont exceptionnellement rares…A noter après agoravox.fr le nouveau questionpolitique.fr qui s’intéresse exclusivement à la politique, impartial, puiqu’il rassemble à la fois des articles de gauche et droite. Vive les médias LIBRES!

  32. Sarkozy et les médias… pas d’influence ????

    Paris-Match publie jeudi 25 août 2005 des photos de Cécilia Sarkozy et de son ami présumé, Richard Attias…la crise du couple Sarkozy sur la place publique…ça excite les personnes avides de « people », mais l’intérêt n’est pas là… des cocus en France, il y en a et il y en aura d’autres (54% les 5 prochaines années).

    Le point intéressant ici à retenir, c’est la réaction d’Arnaud LAGARDERE, proche de SARKOZY et propriétaire d’un important groupe de médias dont fait parti Paris Match : «Il y a ceux que l’on vire, oui absolument, c’est la vie, je crois que c’est parfois nécessaire (…). Ça ne veut pas dire qu’on est cruel parce qu’en écartant un journaliste (…) on laisse la chance à un autre.» Il répondait à une question sur i-télé concernant un éventuel remaniement au sein de Paris Match. Alain GENESTAR, directeur de la rédaction de PM, se faisait remonter les bretelles pour avoir publier ces photos sans avoir averti LAGARDERE, celui-ci attendra juin 2006 pour virer le « fautif », histoire de ne pas trop faire de vagues sur le coup. Si ce n’est pas de l’influence ça !!!! …

    D’ailleurs LAGARDERE le dit lui même :  » C’est quoi l’indépendance en matière de presse ? Du pipeau. Avant de savoir s’ils sont indépendants, les journalistes feraient mieux de savoir si leur journal est pérenne. « …affligeant !!!!

    Françaises, français, un peu de bon sens, ouvrez les yeux, tendez l’oreille et tout ira mieux…

  33. Dans le monde entier les grands groupes rachètent tous les journaux pour servir leurs intérêts.
    En Europe l’ apothéose aura été Berlusconi, qui félicite NS pour sa victoire en ne manquant pas de rappeler que notre président s’est inspiré de lui pour arriver au pouvoir.
    Pour Royale c’était plié dés le début, NS avait 90% des médias derrière lui.
    C’était flagrant, le nier est illusoire !

  34. Sarko n’est même pas encore en fonction qu’Arnaud lagardère « censure » un article à publier sur le JDD.
    Où l’on aurait appris que Cécilia n’a pas voté Sarkozy le 6 mai dernier.
    En fait, elle n’a même pas voté.
    Ben si on censure ce genre de détails (dont tout le monde se fout) ça promet !

    La suite ici :
    http://filoo1962.spaces.live.com/

  35. @ Philippe Sage
    Je viens d’apprendre la nouvelle !
    Que la 1ère dame de France n’ait pas voté le 6 mai ne serait qu’un détail ?
    A chacun de se faire une opinion ! Mais peut-on décider de ce qui est important ou non en décidant de censurer cette info ?
    Le Directeur de l’information, qui prend sur lui de ne pas publier , aurait déclaré qu’ayant contacté l’intéressée ( Cécilia Sarkozy ) et que celle-ci aurait refusé de s’expliquer; il aurait décidé de son propre chef de considérer cette info comme faisant partie de la vie privée.
    Aurait-il eu des pressions de son grand patron ( Arnaud Lagardère, ami de notre président ) ?
    Il s’en défend.
    Mme Sarkozy n’a peut-être pas voté le 6 mai……………..
    Mais qu’un journaliste décide de ne pas nous en informer……….
    Y’a vraiment de quoi se poser des question quand même !

  36. Sarkozy et « l’autoritarisme » (un peu d’euphémisme ne fait pas de mal)…

    – Interview de Joseph Macé-Scaron, ex directeur de Figaro Magazine :
    http://www.dailymotion.com/video/x1qj28_ex-directeur-figmag-denonce-sarkozy

    – A la suite des propos de sarkozy à Clichy-sous-Bois en octobre 2005, Azouz Begag fait savoir sa désapprobation. En novembre 2005, Nicolas Sarkozy « (lui) passe un savon tellement incroyable qu'(il) ne peut s’empêcher de le consigner sur le champ : ‘Tu es un connard ! Un déloyal, un salaud ! Je vais te casser la gueule ! Tu te fous de mon nom… Azouz Sarkozy ! Je vais te montrer, moi, Azouz Sarkozy… Tu te fous de mon physique aussi, je vais te casser ta gueule, salaud ! Connard !' ». « A chaque fois que j’essaie de placer un mot », explique Azouz Begag, « il me coupe : ‘J’en ai rien à foutre, de tes explications ! Tu vas faire une dépêche à l’AFP pour t’excuser, sinon je te casse la gueule…' ». «Le ministre de l’Intérieur m’a conseillé, dans une ultime menace, de ne jamais plus lui serrer la main à l’avenir, sinon il allait m’en cuire», ajoute l’ex-ministre.

    – Dans les locaux de France 3 le 18 mars à 19h30, peu avant le début de France Europe Express où sarkozy est à l’honneur. En salle de maquillage tous les fauteuils sont déjà occupés par les autres invités de l’émission. On demande donc à sarkozy de patienter. C’est un crime de lèse-majesté. Il pique aussitôt une de ses colères coutumières et hurle : : « Je ne veux pas attendre plus longtemps, je veux me faire maquiller tout de suite ». Nouveaux hurlements d’un Sarkozy déchaîné : « Mais enfin, il n’y a personne pour m’accueillir. La direction n’est pas là ? Ce n’est pas normal. Qu’est-ce qu’ils font ? Qui suis-je pour être traité ainsi ? » […] on s’en va » […] « Personne n’est là pour m’accueillir. Toute cette direction il faut la virer. Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ça ne va pas tarder ». Tels sont les propos menaçants que Sarkozy a tenu envers la direction de France 3 dans les couloirs du siège de France Télévisions le 18 mars.

    Françaises, français, un peu de bon sens, ouvrez les yeux, tendez l’oreille et tout ira déjà mieux…

  37. @ Dark warrior,
    Beaucoup doivent trembler pour leur job à la rentrée dans les médias publics !
    Jean François Khan, patron de Marianne, a rapporté que le président avait dit qu’il allait s’occuper personnellement de son cas.
    A savoir comment ????

  38. @ cestac

    Effectivement beaucoup de journalistes ont du soucis à se faire, pour leur carrière , certes, mais encore plus pour ce qui fait la noblesse de leur métier, à savoir la recherche et la transmission de la vérité au public.
    Et c’est là que ce joue le drame car lorsqu’elle n’est pas dissimulée (censurée), la vérité (ou l’information) est de plus en plus galvaudée voire inventée pour satisfaire les quelques « Grands » de ce monde et leur ami Président, tout en bluffant (pour ne pas dire « en lobotomisant ») la populasse votante.

    A nous d’être vigilant, de savoir tendre l’oreille vers les médias qui tiennent la route et ne renient pas leur métier (1er pas vers la « délobotomisation » : déprogrammer TF1 de votre téléviseur).

    Pour ce qui est du cas de JF Kahn, c’est Daniel CARTON qui rapporte, dans son livre « Une Campagne Off », une conversation de Nicolas Sarkozy avec la direction du Figaro Magazine, lors d’un déjeuner. « Je sais déjà ce que je ferai sitôt à l’Elysée : je m’occuperai personnellement de Jean-François Kahn (président de Marianne) »…voilà encore un exemple, s’il en fallait, du caractère de notre « dictateur de la République ».

    Ce qui nous attend maintenant n’est rien d’autre qu’un « Combat Républicain » avec comme principale arme la vigilance.

  39. Pour la formation du gouvernement, si ça se confirme, nommer mr Kouchner aux affaires étrangères est chose pour le moins étrange ……………
    Pas parce qu’ il est de gauche, mais parce qu’il a été l’un des rares français à être pour la guerre en Irak…
    Mr Bush junior doit être aux anges !
    Notre président sera-t-il le Blair , à la place de Blair, le soutien numéro 1 des USA contre l’avis majoritaire de son pays ?
    Le jogging filmé de N. Sarkozy : tout pareil à celui de Bush.
    Et assez ridicule la politique version Nouvelle Star, des médias qui font des images et pas d’info………..
    Pour rupture l’arrivée de Mmes Bachelot ou Boutin, quelle modernité, quel renouvellement ………..
    Y ajouter Mr Juppé, et pourquoi pas Raffarin ?
    Un portefeuille pour MAM que notre Président appellerait la S….pe ( révélé par T. Ardisson , si,si! )
    Et rien pour l’ami Pasqua ?
    Il va bien lui trouver un p’tit quelque chose !
    Après les législatives ?!?!