Lettre et Vidéo d’Ingrid Betancourt
Publié le | par La Rédac'
Nous publions les dernières « preuves de vie » d’Ingrid Bettancourt. Une vidéo et des extraits de la longue lettre qu’elle écrit à sa famille.
LETTRE D’INGRID BETANCOURT A SA FAMILLE (extraits des 12 pages totales)
http://www.ingridbetancourt-idf.com
« Ici, nous vivons comme des morts »
« C’est un moment très dur pour moi. Ils demandent des preuves de vie brusquement et je t’écris mon âme tendue sur ce papier. Je vais mal physiquement. Je ne me suis pas réalimenté, j’ai l’appétit bloqué, les cheveux me tombent en grandes quantités
Je n’ai envie de rien. Je crois que c’est la seule chose de bien, je n’ai envie de rien car ici, dans cette jungle, l’unique réponse à tout est « non ». Il vaut mieux donc, n’avoir envie de rien pour demeurer au moins libre de désirs. Cela fait 3 ans que je demande un dictionnaire encyclopédique pour lire quelque chose, apprendre quelque chose, maintenir vive la curiosité intellectuelle. Je continue à espérer qu’au moins par compassion, ils m’en procureront un, mais il vaut mieux ne pas y penser.
Chaque chose est un miracle, même t’entendre chaque matin car la radio que j’ai est très vieille et abîmée.
Je veux te demander, Mamita Linda, que tu dises aux enfants qu’ils m’envoient trois messages hebdomadaires (…). Rien de transcendant si ce n’est ce qui leur viendra à l’esprit et ce qu’ils auront envie d’écrire (…). Je n’ai besoin de rien de plus mais j’ai besoin d’être en contact avec eux. C’est l’unique information vitale, transcendante, indispensable, le reste ne m’importe plus(…).
Comme je te disais, la vie ici n’est pas la vie, c’est un gaspillage lugubre de temps. Je vis ou survis dans un hamac tendu entre deux piquets, recouvert d’une moustiquaire et avec une tente au dessus, qui fait office de toit et me permet de penser que j’ai une maison.
J’ai une tablette où je mets mes affaires, c’est-à-dire mon sac à dos avec mes vêtements et la Bible qui est mon unique luxe. Tout est prêt pour que je parte en courrant. Ici rien n’est à soi, rien ne dure, l’incertitude et la précarité sont l’unique constante. A chaque instant, ils peuvent donner l’ordre de tout ranger [pour partir] et chacun doit dormir dans n’importe quel renfoncement, étendu n’importe où, comme n’importe quel animal (…). Mes mains suent et j’ai l’esprit embrumé, je finis par faire les choses deux fois plus doucement qu’à la normale. Les marches sont un calvaire car mon équipement est très lourd et je ne le supporte pas. Mais tout est stressant, je perds mes affaires ou ils me le prennent, comme le jeans que Mélanie m’avait offert pour Noël, que je portais quand ils m’ont pris. L’unique chose que j’ai pu garder est la veste, cela a été une bénédiction, car les nuits sont gelées et je n’ai eu rien de plus pour me couvrir.
Avant, je profitais de chaque bain dans le fleuve. Comme je suis la seule femme du groupe, je dois y aller presque totalement vêtue : short, chemise, bottes. Avant j’aimais nager dans le fleuve mais maintenant je n’ai même plus le souffle pour. Je suis faible, je ressemble à un chat face à l’eau. Moi qui aimais tant l’eau, je ne me reconnais pas. (…) Mais depuis qu’ils ont séparé les groupes, je n’ai pas eu l’intérêt ni l’énergie de faire quoi que ce soit. Je fais un peu d’étirements car le stress me bloque le cou et cela me fait très mal.
Avec les exercices d’étirement, le split et autres, je parviens à détendre un peu mon cou. (…) Je fais en sorte de rester silencieuse, je parle le moins possible pour éviter les problèmes. La présence d’une femme au milieu de tant de prisonniers masculins qui sont dans cette situation depuis 8 à 10 ans, est un problème (…). Lors des inspections, ils nous privent de ce que nous chérissons le plus. Une lettre de toi qui m’était arrivée, m’a été prise après la dernière preuve de survie, en 2003. Les dessins d’Anastasia et Stanislas [neveux d’Ingrid], les photos de Mélanie et Lorenzo, le scapulaire de mon papa, un programme de gouvernement en 190 points, ils m’ont tout pris. Chaque jour, il me reste moins de moi-même. Certains détails t’ont été racontés par Pinchao. Tout est dur.
Il est important que je dédie ces lignes à ces êtres qui sont mon oxygène, ma vie. A ceux qui me maintiennent la tête hors de l’eau, qui ne me laissent pas couler dans l’oubli, le néant et le désespoir. Ce sont toi, mes enfants, Astrid et mes petits garçons, Fab [Fabrice Delloye], Tata Nancy et Juanqui [Juan Carlos, son mari].
Chaque jour, je suis en communication avec Dieu, Jésus et la Vierge (…). Ici, tout a deux visages, la joie vient puis la douleur. La joie est triste. L’amour apaise et ouvre de nouvelles blessures… c’est vivre et mourir à nouveau.
Pendant des années, je n’ai pas pu penser aux enfants et la douleur de la mort de mon papa accaparait toute la capacité de résistance. Je pleurais en pensant à eux, je me sentais asphyxiée, sans pouvoir respirer. En moi, je me disais : « Fab est là, il veille à tout, il ne faut pas y penser ni même penser ». Je suis presque devenue folle avec la mort de mon papa. Je n’ai jamais su comme cela s’est passé, qui était là, s’il m’a laissé un message, une lettre, une bénédiction. Mais ce qui a soulagé mon tourment, a été de pensé qu’il est parti confiant en Dieu et que là-bas, je le retrouvera pour le prendre dans mes bras. Je suis certaine de cela. Te sentir a été ma force. Je n’ai pas vu de messages jusqu’à ce qu’il me mette dans le groupe de [l’otage] Lucho, Luis Eladio Pérez, le 22 août 2003. Nous avons été de très bons amis, nous avons été séparés en août. Mais durant ce temps, il a été mon soutien, mon écuyer, mon frère (…).
J’ai en mémoire l’âge de chacun de mes enfants. A chaque anniversaire, je leur chante le « Happy Birthday ». Je demande à ce qu’ils me laissent faire une gâteau. Mais depuis trois ans, à chaque fois que je le demande, la réponse est non. Ca m’est égal, s’ils amènent un biscuit ou une soupe quelconque de riz et de haricot, ce qui est habituel, je me figure que c’est un gâteau et je leur célèbre dans mon cœur, leur anniversaire.
A ma Melelinga [Mélanie], mon soleil de printemps, ma princesse de la constellation du cygne, à elle que j’aime tant, je veux te dire que je suis la maman la plus fière de cette terre (…). Et si je devais mourir aujourd’hui, je partirais satisfaite de la vie, en remerciant Dieu pour mes enfants. Je suis heureuse pour ton master à New York. C’est exactement ce que je t’aurais conseillé. Mais attention, il est très important que tu fasses ton DOCTORAT. Dans le monde actuel, même pour respirer, il faut des lettres de soutien (…). Je ne vais pas même me fatiguer à insister auprès de Loli [Lorenzo] et Méla qu’ils n’abandonnent pas avant d’avoir leur doctorat. J’aimerais que Méla me le promette.
(…) Mélanie, je t’ai toujours dit que tu étais la meilleure, bien meilleure que moi, une sorte de meilleure version de ce que j’aurais voulu être. C’est pourquoi, avec l’expérience que j’ai accumulé dans ma vie et dans la perspective que donne le monde vu à distance, je te demande, mon amour, que tu te prépares à arriver au sommet.
A mon Lorenzo, mon Loli Pop, mon ange de lumière, mon roi des eaux bleues, mon chief musician qui me chante et m’enchante, au maître de mon coeur, je veux dire que depuis qu’il est né jusqu’à aujourd’hui, il a été ma source de joies. Tout ce qui vient de lui est du baume pour mon coeur, tout me réconforte, tout m’apaise, tout me donne plaisir et placidité (…). J’ai enfin pu entendre sa voix, plusieurs fois cette année. J’en ai tremblé d’émotion. C’est mon Loli, la voix de mon enfant, mais il y a déjà un autre homme sur cette voix d’enfant. Un enrouement d’homme-homme, comme celle de mon papa (…). L’autre jour, j’ai découpé une photo dans un journal arrivé par hasard. C’est une propagande pour un parfum de Carolina Herrera « 212 Sexy men ». On y voit un jeune homme et je me suis dit : mon Lorenzo doit être comme ça. Et je l’ai gardé.
La vie est devant eux, qu’ils cherchent à arriver le plus haut. Etudier est grandir : non seulement par ce qu’on apprend intellectuellement, mais aussi par l’expérience humaine, les proches qui alimentent émotionnellement pour avoir chaque jour un plus grand contrôle sur soi, et spirituellement pour modeler un plus grand caractère de service d’autrui, où l’ego se réduit à su plus minime expression et où on grandit en humilité et force morale. L’un va avec l’autre. C’est cela vivre, grandir pour servir (…).
A mon Sébastien [fils du premier mariage de Fabrice Delloye], mon petit prince des voyages astraux et ancestraux. J’ai tant à te dire ! Premièrement, que je ne veux pas partir de ce monde sans qu’il n’ait la connaissance, la certitude et la confirmation que ce ne sont pas deux, mais trois enfants d’âme, que j’ai (…). Mais avec lui, je devrais dénouer des années de silence qui me pèsent trop depuis la prise d’otage. J’ai décidé que ma couleur favorite était le bleu de ses yeux (…). Si je venais à ne pas sortir d’ici, je te l’écris pour que tu le gardes dans ton âme, mon Babon adoré, et pour que tu comprennes, ce que j’ai compris quand ton frère et ta sœur sont nés : je t’ai toujours aimé comme le fils que tu es et que Dieu m’a donné. Le reste ne sont que des formalités.
(…) Je sais que Fab a beaucoup souffert à cause de moi. Mais que sa souffrance soit soulagée en sachant qu’il a été la source de paix pour moi. (…) Dis à Fab que sur lui, je m’appuis, sur ses épaules, je pleure, qu’il est mon soutien pour continuer à sourire de tristesse, que son amour me rend forte. Parce qu’il fait face aux nécessités de mes enfants, je peux cesser de respirer sans que la vie ne me fasse tant mal. (…)
A mon Astrica, tant de choses que je ne sais par où commencer. Tout d’abord, lui dire que « sa feuille de vie » m’a sauvé pendant la première année de prise d’otage, pendant l’année de deuil de mon papa (…). J’ai besoin de parler avec elle de tous ces moments, de la prendre dans mes bras et de pleurer jusqu’à ce que se tarisse le puits de larmes que j’ai dans mon cœur. Dans tout ce que je fais dans la journée, elle est en référence. Je pense toujours, « ça, je le faisais avec Astrid quand nous étions enfants » ou « ça, Astrid le faisait mieux que moi ». (…) Je l’ai entendu plusieurs fois à la radio. Je ressens beaucoup d’admiration pour son expression impeccable, pour la qualité de sa réflexion, pour la domination de ses émotions, pour l’élégance de ses sentiments. Je l’entends et je pense « Je veux être comme ça » (…). Je m’imagine comment vont Anastasia et Stanis. Combien cela m’a fait mal qu’ils me prennent leurs dessins. Le poème d’Anastasia disait « par un tour du sort, par un tour de magie ou par un tour de Dieu, en trois années ou trois jours, tu seras de retour parmi nous ». Le dessin de Stanis était un sauvetage en hélicoptère, moi endormie et lui en sauveur.
Mamita, il y a tant de personnes que je veux remercier de se souvenir de nous, de ne pas nous avoir abandonné. Pendant longtemps, nous avons été comme les lépreux qui enlaidissaient le bal. Nous, les séquestrés, ne sommes pas une thème « politiquement correct », cela sonne mieux de dire qu’il faut être fort face à la guérilla même s’il faut sacrifier des vies humaines. Face à cela, le silence. Seul le temps peut ouvrir les consciences et élever les esprits. Je pense à la grandeur des Etats-Unis, par exemple. Cette grandeur n’est pas le fruit de la richesse en terres, matières premières, etc, mais plutôt le fruit de la grandeur d’âme des leaders qui ont modelé la Nation. Quand Lincoln a défendu le droit à la vie et à la liberté des esclaves noirs en Amérique, il a aussi affronté beaucoup de Floridas et Praderas [municipalités demandées par les FARC pour la zone démilitarisée]. Beaucoup d’intérêts économiques et politiques qui considéraient être supérieurs à la vie et à la liberté d’une poignée de noirs. Mais Lincoln a gagné et il reste imprimé sur le collectif de cette nation, la priorité de la vie de l’être humain sur quelque autre type d’intérêt.
En Colombie, nous devons encore penser à notre origine, à qui nous sommes et où nous voulons aller. Moi, j’aspire à ce qu’un jour, nous ayons la soif de grandeur qui fait surgir les peuples du néant pour atteindre le soleil. Quand nous ne serons inconditionnels face à la défense de la vie et de la liberté des nôtres, c’est-à-dire, quand nous serons moins individualistes et plus solidaires, moins indifférents et plus engagés, moins intolérants et plus compatissants. Alors, ce jour-là, nous serons la grande nation que nous voulons tous être. Cette grandeur est là endormie dans les cœurs. Mais les cœurs se sont endurcis et pèsent tant qu’ils ne nous permettent pas des sentiments élevés.
Mais il y a beaucoup de personnes que je voudrais remercier car ils ont contribué à réveiller les esprits et à faire grandir la Colombie. Je ne peux pas tous les mentionner [elle cite alors l’ex président Lopez et « en général, tous les ex présidents libéraux », Hernan Echevarria, les familles des députés du Valle, Monseigneur Castro et le Père Echeverri].
Mamita, hélas, ils viennent demander les lettres. Je ne vais pas pouvoir écrire tout ce que je veux. A Piedad et à Chavez, toute, toute mon affection et mon admiration. Nos vies sont là, dans leur cœur, que je sais grand et valeureux. [elle dédie alors un paragraphe de remerciements à Chavez, Alvaro Leyva, Lucho Garzon [ancien maire de Bogota] et Gustavo Petro, puis mentionne des journalistes].
Mon cœur appartient aussi à la France (…). Quand la nuit était la plus obscure, la France a été le phare. Quand il était mal vu de demander notre liberté, la France ne s’est pas tue. Quand ils ont accusé nos familles de faire du mal à la Colombie, la France les a soutenu et consolé.
Je ne pourrais pas croire qu’il est possible de se libérer un jour d’ici, si je ne connaissais pas l’histoire de la France et de son peuple. J’ai demandé à Dieu qu’il me recouvre de la même force que celle avec laquelle la France a su supporter l’adversité, pour me sentir plus digne d’être comptée parmi ses enfants. J’aime la France de toute mon âme, les voix de mon être cherchent à se nourrir des composants de son caractère national, elle qui cherche toujours à se guider par principes et non par intérêts. J’aime la France avec mon cœur, car j’admire la capacité de mobilisation d’un peuple qui, comme disait Camus, sait que vivre, c’est s’engager. (…) Toutes ces années ont été terribles mais je ne crois pas que je pourrais être encore vivante sans l’engagement qu’ils nous ont apporté à nous tous qui ici, vivons comme des morts.
(…) Je sais que ce que nous vivons est plein d’inconnues, mais l’histoire a ses temps propres de maturation et le président Sarkozy est sur le Méridien de l’Histoire. Avec le président Chavez, le président Bush et la solidarité de tout le continent, nous pourrions assister à un miracle.
Durant plusieurs années, j’ai pensé que tant que j’étais vivante, tant que je continuerai à respirer, je dois continuer à héberger l’espoir. Je n’ai plus les mêmes forces, cela m’est très difficile de continuer à croire, mais je voudrais qu’ils ressentent que ce qu’ils ont faire pour nous, fait la différence. Nous nous sommes sentis des êtres humains (…).
Mamita, j’aurais plus de choses à dire. T’expliquer que cela fait longtemps que je n’ai pas de nouvelles de Clara et de son bébé (…). Bon, Mamita, que Dieu nous vienne en aide, nous guide, nous donne la patience et nous recouvre. Pour toujours et à jamais.
Les commentaires (56)
On se sent très petit à la lecture de cette lettre.
Bon courage à Ingrid et à tous ses compagnons.
Pas mieux, d’un coup mes problèmes quotidiens idiots se relativisent. Il faut trouver une solution.
Une pensée pour la famille d’Ingrid, gardez l’espoir …
Ca va encore pas faire plaisir mais puisqu’on nous impose de s’exprimer je trouve cette histoire pathétique.
Cette femme dans la jungle, dont la famille a voulu absolument faire un enjeu politique. Enjeu pour les élections présidentielles, enjeu pour la Colombie. Cette famille qui voudrait faire plier plusieurs gouvernements. Cette famille qui a beaucoup utiliser les médias favorisant toujours plus la surenchère.
Je l’aurais prise en otage, Ingrid Betancourt. Elle serait devenue si importante que je ne voudrais pas la lâcher comme ça.
Oh je sais, ça ne se dit pas mais vraiment c’est pathétique.
Mais qu’est-elle allée faire dans cette galère ?
Je suis trés touchée par la cas d ingrid betancourt, cela n a que trop durer, et cest invraisemblable qu aucune solution n est ete trouvée pour la libérer, mais on oublie pas aussi sa directrice qui a ete egalement ete kidnapée en meme temps qu elle et a qui on ne dit jamais un mot , qu est t elle devenue, nest t elle pas aussi importante que ingrid betancourt ? ou des autres otages américains, ce sont des etres humains qui sont aussi confronté a cette prise d otage, mais en ce qui concerne ingrid betancourt, les images que jai vu sur internet, mont touché, émue, et on se sent vraiment concerné par son cas, elle est prisonnière depuis plusieurs année sans ses enfants qui grandissent sans elle et elle qui a de plus en plus de mal a vivre cette situation,je donne mon sincère soutien a la famille betancourt, et j espere quun fin heureuse sera trouvée pour ingrid, meme si dans une situation elle aura beaucoup de mal a s en remettre
Vivement qu’Ingrid Betancourt soit libéré ainsi que sa directrice de campagne et bien d’autres…je trouve pathétique les propos d’Elisa jacques et pense que si plus de femme comme Ingrid Betancourt était en action, le monde tournerait sans doute différemment!
Ah oui, mes propos sont pathétiques mais plus Ingrid Betancourt est un enjeu politique, plus on médiatise son histoire, plus elle coûte cher pour ses ravisseurs et moins on risque de la revoir !
au dela de l’humain … ! Tel est ma réaction mais ……….. :
un tel traitement médiatique puis politique (mauvais) par toutes les parties en présence ne peut que nous affliger car l’image d ‘Ingrid B qui nous est transmise par dieu sait quel canal (!?) , complétement à bout de souffle de vie, me fais réagir en vous disant que ses tortionnaires sont eux aussi aux confins de leur logique et que on excecution semble devenir La Carte qu’ils vont devoir jouer ! Le temps presse car dans ce domaine plus de calendrier ! ! !
Dans sa lettre elle dit être la seule femme , qu’est devenue sa directrice de campagne Clara Joras?
Qui t’oblige à t’exprimer Elisa?
Délivre toi! Ca doit être certainement plus facile que pour Mme Betancourt..
Ces images sont fascinantes de peur et de(peut- être pas-courage) résignation, le silence
en rajoute ; comme elle dit elle vit chez les morts.
Et ces mots, cette intimité, des petits trucs, de la politique, de la religion, sont prix, se taire ?
«Quand ils ont accusé nos familles de faire du mal à la Colombie, la France les a soutenu et consolé»
Tu n’ as pas tord, Nath 35.
Post 11 citation ds le contexte : La France soutient sa famille.
« « Je pense à elle tous les jours, c’est un drame horrible auquel elle est confrontée, et
avec sa famille nous souhaitons son retour le plus vite possible », a-t-il dit. » (Villepin
-c’ est pas un con -si ?).
Elisa, d’accord avec Nath 35 et Bourreau… te sens pas obligée !
Sur que la médiatisation fait monter les enchères..mais merde, tu veux quoi ?
Qu’on en parle plus et qu’on la fasse cesser d’exister avant que les autres s’en chargent ?
Ingrid Betancourt est un devenue un symbôle …elle doit ce qui lui reste de vie à sa force mentale sans doute, mais aussi à ses convictions, et au souffle que lui envoie sa petite radio .Parce qu’elle sait, elle, que sa famille, ses amis, des anonymes la soutiennnent…grâce aux media.. alors, pas cracher dans la mare aux canards systématiquement !
En revanche, par respect pour ses paroles intimes aux membres de sa famille…on aurait pu éviter de tout publier..c’est pas nos oignons !
Quelqu’un peut me dire comment est arrivée la vidéo et la letttre ? Qui a filmé ? pourquoi on l’a autorisée à écrire longuement ?
On a comme un sentiment de testament , c’est glacial malgré la chaleur des mots.
Allez, ne lache pas prise….d’autres sont déjà revenus de l’enfer.
Courage, la famille !
Les négociations pour les étages doivent être tenues secrètes. Il appartient au gouvernement de trouver la monnaie d’échange. Pour chaque famille d’otages, les mêmes consignes « peu ou pas de médias » et surtout pas « d’intervention dans la politique du pays ».
Je suis touchée autant que vous par le malheur de cette femme. Evidemment vous voulez être du côté de la famille qui pense bien faire. Et personne ne va à leur encontre dans leurs erreurs.
Je n’image pas que la Colombie plie pour une seule femme et revoie toute sa politique envers les farcs. Peut-être que vous l’imaginez. Mais ce n’est pas en se voilant la face comme vous le faites que vous la sauverez.
Lisez son livre, écrit bien avant son enlèvement. C’est une leçon de courage, de générosité, de politique. Une femme entourée d’hommes lâches au pouvoir qui, pour garder leur place et leur confort n’ont jamais voulu la protéger et la soutenir…
Je pense à elle sans cesse et je l’admire. Elle incarne pour moi l’honneur.
Je ne connais pas vraiment le début de cette prise d’otage, mais j’avoue que c’est une histoire émouvante qui ferait plus d’un. Je souhaite bcp de courage à Ingrid et à sa famille. Et je sais que le Dieu en qui je crois ne ll’abandonne pas. J’aurai toujours une pensée pour elle parce que son histoire me fait réaliser que de pouvoir sortir, marcher, parler librement sont une grâce.
Ingrid, je te soutiens par mes prières et si ma vcontribution peut permettre d’avancer dans les négociations je benis le nom de notre Seigneur.
ingrid betancourt je pense a vous tous les jours ainsi que tous ceux qui vous entoure , j espere entendre votre sortie le plus vite possible . la joie de vous savoir vivante ma donnee du boum au coeur . pense bien a vous et a tres bientot tennee bon. corinne je vous admire.
Je lis les propos d’Elisa Jacques et je m’étonne, car tous les otages qui ont été libérés ont toujours dit que c’était parcequ’on avait parlé d’eux qu’ils avaient été gardés en vie .
Les enchèrent montent peut-être mais il faudra bien qu’elles s’arrêtent quelquepart .
Je suis bouleversée par cette lettre . Comment peut-on survivre à de telles conditions ?
Elle incarne la Force humaine dans ce qu’elle a de plus subtile et d’immatériel, faite de force mentale et de force d’âme. C’est son âme, son coeur et ses sentiments qui la portent.
Aussi je pense qu’il est très utile de prier pour elle.
Nous, humains, nous n’agissons qu’ à 50% de notre potentiel. Nous pourrions faire beaucoup plus pour lutter contre la barbarie sous toutes ses formes, mais nous ne faisons rien, nous laissons faire….Cette apathie est inquiétante. A ce sujet Robert Redford s’insurge contre ce phénomème, qui apparaît aussi ( et c’est nouveau) chez la jeunesse,
dans son film » Lions et agneaux « , un film très fort, un cri qui s’élève ! il faut aller le voir.
C’est le même sujet : » faites quelquechose pour défendre vos idées » !!!
ingrid de betancourt je sais que votre raison de vivre se sont vos enfants c est ma raison de vivre ausi.t batter vous par ce que sarko vous libere apres demain ou dans 10 jours maximum . ,jamais je me suis permise d envoyer un commentaire sur internet mais les fait sont la. ont demande a vous voire. corinne
S’il s’était agi d’un des éléphant de la Gauche ou de la droite Française, il y a belle lurette que l’otage aurait été libéré dans d’heureuses conditions.
Admiration pour la famille d’ingrid, meilleures pensées et courage encore et encore !!!!!
JOSIE
a la lecture de cette lettre, je suis partagée entre deux sentiments; malaise et compassion :cette lettre destinée à sa famille proche est actuellement lue par tout le monde, Ingrid l’a t-elle écrite pour etre publiée? mais cette lecture m’a emue, j’admire son courage.,la lecture nous rapproche d’elle. Et j’espère pour elle et pour tous ceux qui l’aiment ( et ils sont trés nombreux) des retrouvailles pour Noel
La lettre que cette dame adresse du fin fond de la jungle colombienne, à ses proches est vraiment pathétique! Il faut être inhumain ou sans coeur, pour ne pas se laisser attendrir par une telle situation.
Mais n’ y a-t-il pas lieu de savoir malgré tout, ce que veulent exactement ses ravisseurs? posent-ils des conditions politiques? demandent-ils une rançon? quel en est le montant demandée pour la délivrer de cet enfer?Tout cela est-il si secret que cela, même pour les Maître du monde qui nous dirigent et nous gouvernent?
Bref, je prie le Seigneur Jésus Christ, et sa Sainte Mère La Vierge Marie, pour que cette Pauvre Dame soit délivrée; Il me semble bien entendu que ma priére aurait plus de force si j’avais réponses à mes questions.
Que le Seigneur tout Puissant exauce ma prière en faveur de Mme INGRID BETANCOURT AMEN..
Cette lettre m’a donné envie de pleurer: on peut totalement s’identifier à cette femme tant les détails de sa perception et de sa sensibilité sont parlants. Quelle tristesse et quel désespoir!, mais en même temps quel courage et quelle force: être capable d’écrire et de penser à tous et à chacun, dans un temps limité, en donnant même des conseils judicieux à ses enfants quant à leur avenir et à leurs études alors qu’on a été broyé par la mort de son père, par les dégradations physiques liées au paludisme, à la malnutrition et aux marches dans la jungle, sans compter les humiliations quotidiennes….
Mais surtout, je suis révoltée: des otages français ont pu être libérés, en pleine guerre, au Liban et au Moyen Orient; des hommes vont sur la lune; on arrive à exfiltrer des communautés au milieu des émeutes, à faire des frappes dites « chirurgicales » …et là…rien depuis 6ans.!!!
Une dame s’est dressée contre l’absolutisme et la corruption .SORTEZ LA DE CET ENFER, sinon à quoi vous sert le pouvoir?
Bon courage a Ingrid que j admire grace a son courage
Tenez Bon Ingrid la france est a vos cotés et nous allons voussortir de las
Bientôt vous serrez avec nous en France
Je prie pour vous et que ma prière soit exaucée
inutil d’essayer de comprendre les propos de certains…. Le seul problème demeure la survie de cette femme exceptionnellement courageuse ! prions tous les dieux de cette terre pour qu’elle retrouve sa liberté. Après un tel enfer, elle n’en sortira jamais indemne.
Ne la jugez pas, pas plus que sa famille et les médias. Dans l’espoir et le désespoir tout est bon à tenter et en souhaitant faire bien on commet quelquefois des erreurs qui sont aussi des appels à l’aide et des preuves d’amour. Il n’en reste pas moins que les proches d’Ingrid sont des gens merveilleux et respect à ses enfants et leur père.
Bonjour, comme beaucoup, je suis très ému après avoir lu la lettre. Je n’aime pas participer à ce voyeurisme collectif, mais j’ai été tenté et j’ai pris une grosse claque en la lisant. Quelle plume, quel vocabulaire, quelle lumière d’esprit. Je ne peux qu’être sensible au désaroi ambian. Quand je pense à Ingrid, je pense à ma mère, et à moi son enfant. Je remercie le destin de m’avoir épargné de vivre une telle épreuve. Cette lettre, contrairement à ce que l’on pourrait croire, redonne un côté intime et humain à cette affaire quasi planétaire. Ingrid est certainement la meilleure porte parole de tous les otages du monde… Je sais qu’il esxiste des milliers d’Ingrid de part le monde, j’en connais, mais cela se passe ici et aujourd’hui. La simple idée qu’une personne aussi généreuse et courageuse et pleine d’amour puisse disparaître dans ces conditions, me fait froid dans le dos, tout simplement. Bonne journée à toutes et tous.
lecture tres boulversante d’une femme qui se bat depui plusieur année en vint il faut se mobiliser encor et encor courag a leur famille …….
Je suis moi aussi très ému par cette lecture, entre fragilité et force immense, leçon de courage. Cette femme qui parvient encore à garder son rôle de mère, de symbole, dévouée malgré elle et guidant sa fille vers la réussite de ses études et de sa vie, les propos pleins de relativité entre-choqués de douleur nous remettent à notre place. En même temps je ne comprends pas cette situation il est vrai absurde. Nous sommes capables de soulever des montagnes de toutes nos forces avec les moyens diplomatiques et matériels les plus lourds pour certaines causes. Et là, nous ne nous en remettons qu’à la prière et à supplier ces gens. Je ne comprends pas le but ou préfère ne pas imaginer les réelles motivations qui mènent à l’action dans ces cas de figure car c’est révoltant de constater notre impuissance depuis tant de temp, tant d’autres otages ont été libérés entre temps…. Qu’est ce qui en fait la différence! Nous pouvons bruler des cierges autant que bon nous semble, mais la solution doit être réaliste. Ingrid est l’une des otages, de tout ces otages. Nos gouverneurs ne peuvent ils pas se rallier à cette causes unis dans la force plutôt que d’un rêve isolé ….
bonjour, je tiens à vous dire que j’ai les larmes qui coulent de mes yeux! et que je suis heureuse qu’ingrid soit encore en vie, et j’étais sûre car c’est une femme forte, de foie et d’amour, seulememt c’est une femme emprisonnée qui est à bout de souffle, une femme qui plus les jours avancent, et plus elle ferme les yeux un peu plus. c’une femme qui mérite de rentrer auprès des siens. elle ne mérite pas de mourir là-bas, car si elle meurt là-bas, ce serait comme si elle était la personne la plus seule au monde, entourée de barbares d’inconnus qui ne l’a comprennent pas, et n’en ont pas l’envie. les farcs les considèrent comme de vulgaires bestiaux, et la colombie se remue seulement maintenant pour faire quelque chose en 6 ans; seulement maintenant!!!!!!
COMME SI AU FOND LA VIE N’ETAIT QU’UN DETAIL POUR DES SURHOMMES!
Enfin des nouvelles d’Ingrid ; De retour d’Afrique, je viens de lire sa longue lettre si émouvante. Il faut qu’elle tienne encore, peut-être va-t-elle bientôt voir la fin de son cauchemar. Je pense très souvent à elle, à ses enfants, à tout son parcours si courageux et j’espère qu’elle redeviendra ce qu’elle était. Je veux y croire. Bonne chance à elle et courage à toute sa famille.
il faut absolument qu’ingrid tienne le coup, pour sa famille et tout son entourage…Sa lettre nous à profondement boulversées Il faut réagir et qu’elle soit libéréé avant noël. Nous sommes de tout coeur avec elle mais aussi avec sa famille…COURAGE
Quel horreur de dire des choses aussi débile que Elisa Jacques ..Ingrid n’a rien demandé son combat est digne elle défend la démocratie ..Je te soutien ingrid B.et tous les autres otages .Je souhaites que vous puissez retrouver les votres .On ne vous oublies pas .
C’est grace a des gens comme ingrid que le monde avance ..
Aujourd’hui , j’ai le coeur sérré lorsque je regarde la photo d’Ingrid. Je regarde son visage et je lis sa détresse. Chez moi, il y a la vie, chez elle, il y a de la tristesse, de la douleur .
De tout mon coeur, je prie pour elle pour que nous obtenions sa grace et qu’elle retrouve sa vie. Gardons espoir.
quelle femme ! et quelle tristesse de la voir dans cet état. Je suis en admiration pour son courage et très en colère que l’on puisse la mettre dans cet état. Aucune cause ne justifie ces comportements. On doit tout faire pour la sortir de là. Grand courage à elle et à toute sa famille !
J’ai toujours admiré cette femme courageuse qui se battait pour la démocratie dans son pays
J’ai été rassurée de la savoir en vie mais si triste de la voir dans cet état. .Aucune cause ne justifie de tels traitements.
Cette femme n’aura pas vu ses enfants chéris grandir.J’admire le courage de Mélanie et de Lorenzo, quel déchirement ce doit être pour eux de voir leur maman dans cet état de fatigue. Ils ont certainement la force et le courage d’Ingrid,ils en donnent la preuve tous les jours.C’est un combat sans relâche.
Gardez confiance, j’espère de tout mon coeur que, bientôt et le plus vite sera le mieux vous serez enfin tous réunis.Vous allez réussir, il le faut.Courage à toute la famille Betancourt-Delloye et tout mon soutien.
c’est avec ce genre d’attrocité, que l’humain cour a sa perte
je reste sans voix le coeur serré, je ne sais si j’aurais cette force de survivre, cette force qu’on ces otages, ingrid bettancourt est boulversante je pense à l’instanté à sa famille à ses fa
qu’elle force de survie elle héberge ingrid, et tous les autres.
boulversant.
Courage, Ingrid, tiens bon….
ingrid ton courage,ta ténacité forcent l’admiration, ne nous quitte pas accroche toi à la vie nous avons besoin de toi nous pensons très fort à toi et à ta famille, à bientot..tu reviendras
mon coeur se serre à la vue de cette femme , cette mère criante de detresse. Comment ne pas être indignée de cette si longue captivité.Je pense souvent à Ingrid et à sa douleur d’être loin de ses enfants.
Je ne souhaite que ce voeu en ce début de 6ème année , » libération » pour Ingrid au plu tôt.
Je veux croire qu’ici bas le destin d’Ingrid est de montrer le chemin du courage, je prie de toutes mes forces pour que les FARC décident au plus tôt ta libération, ne perd pas le regard de dieu il ne ta pas oublié.
Je suis sur que bientôt tu sera parmi nous.
C’est quand on a raison qu’il est difficile de prouver qu’on n’a pas tort.(Pierre DAC)
ingrid on va tout faire pour que tu sort de ca parce que tu n’a pas a mangais et tu est belle!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Il faut y croire ! Il faut se battre ! DIEU vous y aidera, nous y aidera! Sauver Ingrid est le devoir de tous les, ,français, colombiens, et du monde!!! Courage ! A la famille, aux politiques , aux nations du monde! Ensemble pour la libération de tous ces otages!!! Ingrid, il ne faut pas avoir honte de pleurer ta souffrance! tu n’en es que plus forte! cela te permettra de résister encore jusqu’à ta libération
imminente ! Et tu pourras être soignée! et revivre !!! près des tiens !!
La tête haute , de ta grandeur spirituelle, tu pourras continuer si tule désire ton combat mais différement ! La lecture de ton livre, de tes lettres m’ont bouleversée; tu n’es pas seule ! COURAGE , simplement nous t’aimons comme une soeur !!!!!!!!!!!
Si on y allait en Colombie? mais « on » a peur, meme « eux « ont peur, j ai revé que j allais sauver cette dame! Etais – ce un reve prémonitoire? je n ‘ai pas l’habitude d’en faire! Sont ils si nombreux dans cette jungle? …
je suis tres toucher par cette lettre elle me donne envie de pleurer sans rire je te dit bon courage et bonne chance a sa famille on pense fort a toi et a ta famille. Crois en toi et en dieu
Léa 13 ans bon courage !!!!
je vous salue jolie Ingrid remplie de grâce , le seigneur est avec vous, vous êtes particulièrement bénie et vos merveilleux enfants sont les fruits de vos entrailles…Sainte INGRID priez pour elle, priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et tout au long de la captivité d’Ingrid .protégez – la…
je n’ai que cette louange qui me monte du fond de mon coeur et qui est celle de tant d’autres dans le monde. seul nous ne sommes pas grand chose mais seule , comme l’est INGRID et avec cette prière sommes rattachés à cette espérance d’amour et en pensées quotidiennes avec cette belle personne.Croyant ou non croyant : ayons l’humilité de savoir demander : qu’INGRID revienne vite et nous serons entendus….
29 mars 2008
Vous qui me lisez, de Colombie, de Bogotà ou d’ailleurs…
…Por favor, Transmettez-leur cette lettre :
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Lettre à un guérillero des FARC.
Je ne te connais pas, et tu ignores qui je suis. Mon nom et ma personne n’ont aucune importance, ce qui est important, c’est ce que j’ai à te dire.
Je t’écris depuis un paisible coin de France, un pays où il n’y a plus besoin de prendre les armes pour changer de gouvernement. Si mon message te parvient, sache que derrière moi, il n’y a ni organisation, ni parti politique, ni amis ou ennemis de ta cause. Ta cause, c’est la tienne, le combat que tu as choisi de mener est le tien et je ne te juge pas.
Depuis des années, j’entends parler de toi, mais surtout, depuis des années, j’entends, plus que de toi, parler des prisonniers, des otages, que toi et tes camarades vous gardez au fond de votre jungle.
Ta cause est peut-être juste, c’est l’histoire qui dira si tu as eu raison de vivre ou de mourir pour elle. Mais tu n’as pas le droit, au nom de ton combat, de maintenir prisonniers, loin de leur famille et de leurs amis, des gens, hommes ou femmes, étrangers à la guerre que tu mènes contre les autorités de ton pays.
En privant ces gens de leur liberté, en faisant d’eux des êtres malheureux et désespérés, en leur volant plusieurs années de leur vie, tu fais plus de torts à la cause que tu crois défendre, que ne pourrait en faire le pire de tes ennemis.
En te faisant le geôlier de ces innocents, tu cesses d’être un combattant, tu deviens un bourreau. C’est en bourreau, que de plus en plus tu apparaîtras, que tu apparais (?), aux yeux du monde entier, si toi et tes camarades ne libérez pas au plus vite tous vos otages.
Je te le demande, et c’est aussi pour toi que tu dois le faire, rends à tes prisonniers, et en priorité à ceux qui sont malades, puis à tous les autres, la liberté à laquelle a droit chaque être humain sur cette terre.
Et pense que si jamais l’un, ou l’une, comme Ingrid Bétancourt, on la dit très malade, venait à mourir, tu ne serais plus seulement un bourreau, mais tu serais un assassin !
Quel regard porteront sur toi tes amis, tes enfants, si tu maintiens en cage, et les y laisses mourir des innocents ?
Alors, il est plus que temps, libère vite les otages. En faisant cela, c’est toi aussi qui redeviendra libre; leur liberté, c’est également la tienne !
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EN ENTENDANT LA VOIX DELLORENZOJ AI PLEURE ME METTANT A LA PLACE DE SA MAMAN MOI QUI SUIS GRAND MERE
JE TROUVE CES ENFANTS LUI ET SA SOEUR MERVEILLEUX
ET QUE POURRIONS NOUS FAIRE POUR QU ILS RETROUVENT LEUR MAMAN?
Il est plus que grand temps de libérer Ingrid qui n’est plus que l’ombre d’elle-même dans ces grandes forêts colombiennes sans soins, elle qui est si malade.C’est un scandale de laisser faire pareille faute de sauvetage humain , si proche d-une mort inévitable dans les jours prochains si rien n’est fait. Il faut agir vite, vite, vite. On attend et on lui souhaite de tenir le coup encore.Courage Ingrid.
ont est en l’an 2000,voir encore ce genre de chose est impensable,ont tire donc aucune leçon de l’histoire,une absence de dialogue du a de l’orgueil mal placé,et personne qui veut cédé sur des négociations qui n’en finissent pas,pourtant apparemment à chaque fois les négociations semblent si proche,il faut être privé de liberté pour ce rendre compte de son importance,des chose de la vies qui nous semblent si banales que l’on y pense même pas,grâce à sa famille et ces amies,ont peu avoir des nouvelles de tout ces otages,j’ai mal au cœur de voir ce qu’elle subi,aucune compassion pour les farcs qui n’ont rien d’humain dans leurs actes,tellement de parole politique et médiatique depuis des années et rien n’en sort,ont peu dire qu’ingrid betancourt a su donner de sa combattivité a sa famille,respect et admiration,même si j’ai beaucoup de douleurs à lire ces nouvelles,continué a nous tenir informé,merci et je souhaite très fort ça libération rapide
suis très èmu par la lettre 2 ingrid ,que dire ,que faire ,il fo que cela cesse le + rapidement possible ,stooooooooooop ,suis 2 tout coeur avec el es sa famille ,quel nous revienne vite ………très vite…………que dieu la sorte 2 là……….
avec le retour bredouille de la misson française, je suis plus que choqué. A quand la liberation de ingrid et des autres otages? jusqu’à quand doit on continuer à accepter ces abus des farcs?
pensez vous que le president colombien soit en train de jouer franc jeu dans cette histoire?
a tous, gare à l’histoire!
courage à toute la famille. que le seigneur protège cette combattante qui, dans sa lettre donne une grande leçon de vie.
toutes mes pensees sont avec vous, vous les otages de ces cons,ces irresponsables.la lettre ma laisser sans voix, moi ki ne connait meme pa ces gens,je suis avec toi ingrid, tu es un exemple de force morale,despoir,et destime.oui je testime, tu as su trouve la force de survivre.je ne sais pas ce k jaurais fait a ta place,,,, meme detenue tu penses a tes enfants et a leurs etudes,vraiment bravo…jai beaucoup destime pour toi.je te soutiens meme si je ne peux pas faire grand chose pour toi.si jetais kelkun ki a de linfluence en politik jaurais tout fait pour te sortir de la bas… mais malheureusement je ne suis kune citoyenne marocaine mai ki suit tout les progres meme les plus petits.jai vu lorenzo sur TEMPECHE TT LE MONDE DE DORMIR et cetait vraiment emouvant…. mon coeur est avec vous,je vous aime.et gardez espoir.
Je trouve que relire cette lettre après la libération d’Ingrid remet beaucoup de choses en place : d’abord Ingrid, on l’a vu lors de sa toute première prise de parole ce mercredi, est restée une femme profondément engagée, une « politique » dans toute la spendeur du mot. Elle aime et vit ses valeurs, son pays, sa famille, avec une force peu commune, un don de soi total. Evidement que les engagements de tous pour sa libération étaient dangereux comme certains le disent, mais tellement essentiels. Rien n’est pire que le silence prudent ! Vivre s’est s’engager, elle l’a défendu, au prix de tout… au prix de 6 années qui auraient pu devenir une éternité.
Quelle force et quelle grandeur chez cette femme, cette mêre, cette citoyenne, cette amoureuse de la vie. Elle est splendide et boulversante. Que les politiques en France aient au moins l’humilité de se taire : tous les honneurs reviennent au Président Uribe. Ne salissez pas la renaissance d’une femme par votre petitesse, par pitié !
J’aimerai tellement que ces six années terribles deviennent pour Ingrid au fil du temps un cadeau et plus un calvaire. Qu’elle rattrape vite le temps-pas-si-perdu que ça, qu’elle en sorte grandi, libre et encore plus elle-même.
Quelle leçon tu nous a donnée Ingrid ! Merci du fond du coeur.
VOILA JE TROUVE QUE CELA EST TRES TRES TOUCHANT. EN REVENCHE JE TROUVE QUE SON MARI EST UN PEU LAISSE POUR COMPTE LUI AUSSI ONT LA ENTENDU PLEURE SA FEMME. MAIS BON BON COURAGE A INGRIND QUAND MEME.