MC CAIN ET HILARY PRENNENT UNE REVANCHE

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THE WHITE HOUSE STORY #11

Mardi 8 janvier, tous les médias s’interrogeaient après la victoire d’Hillary Clinton : comment les sondages, y compris ceux de sortie d’urnes, ont-ils pu se tromper à ce point ? Interrogeant les électeurs qui venaient de passer à l’acte, ceux-ci ont affirmé massivement avoir voté en faveur de Barack Obama, pourtant perdant. Il y a deux ou trois facteurs à ce changement : tout d’abord l’indécision des électeurs du New Hampshire dont la majorité ne savait pas pour qui voter le matin du scrutin.

Les larmes d’Hillary Clinton, qui lui ont enfin donné un visage humain, et son discours au sujet du changement, y sont sans doute pour quelque chose. Tous les indécis n’ont pas répondu aux précédents sondages qui se sont révélés faux. Ensuite, cette humanité qu’elle a enfin montré a plu aux femmes, qui ont été la clef : elles ont voté en majorité en faveur de la sénatrice de New York, alors que le même phénomène avait été en faveur de Barack Obama dans l’Iowa. C’est en tout cas une surprise pour le staff de campagne d’Hillary, qui selon les propos d’un de ses collaborateurs à CNN, avait même des difficultés à trouver des fonds supplémentaires après sa défaite dans l’Iowa et des mauvais sondages. Tous les observateurs présents étaient persuadés d’une victoire de Barack Obama : tous les indices, toutes les manifestations, les longues files d’attente, laissaient présager sa victoire massive.

John McCain, le revenant que l’on croyait mort politiquement, revient tel un Rocky Balboa, comme le montre ce clip réalisé par son équipe de campagne.

Avec 9 points d’avance sur Mitt Romney (38% contre 27%), il met KO le candidat mormon, et même Mike Huckabee, pourtant soutenu par Chuck Norris qui le suit dans tous ses déplacements. Sa victoire, prévisible dans un état indépendant, relance sa campagne de la même façon que tout avait commencé en 2000, avant la défaite face à George W Bush. Mais le
contexte était différent, et le candidat voit enfin sa revanche. Il espère tenir désormais face à Rudolf Giuliani, qui plane sur son nuage en Floride, pourtant sans aucune victoire pour l’instant. Un des tickets républicains possibles serait alors une candidature avec Mike Huckabee à la vice-présidence, de façon à capter à la fois les électorats centriste et conservateur. Discutant avec plusieurs militants de Barack Obama lors de la soirée électorale d’hier soir, plusieurs m’ont confirmé que McCain candidat serait beaucoup plus difficile à battre lors du round final le 4 novembre prochain. Dans les deux camps tous les favoris sont bien partis : la journée du 5 février sera cruciale.
Prochaines étapes : le 15 dans le Michigan pour les républicains (les démocrates auront aussi un caucus ce jour-la, mais ses délégués ne compteront pas lors de la convention de cet été : le comite démocrate de l’état a avancé les dates du caucus sans l’autorisation du comité national), le 19 dans le Nevada pour les deux partis et la Caroline du Sud pour les républicains, le 25 à Hawaii pour les républicains, le 26 en Caroline du Sud pour les démocrates, et le 29 en Floride pour les deux partis, même si pour les mêmes raisons qu’au Michigan la Floride ne comptera pas.

Nicolas Condom

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Les commentaires (4)

  1. En effet, les résultats de la primaire du New Hampshire défient tous les pronostics de facon telle que les commentateurs et autres politologues sont quelque peu déboussolés et peinent à expliquer de façon convaincante et convaincue la victoire inattendue d’Hillary.

    Et si l’explication était d’une toute autre nature ?

    Des rumeurs de fraude électorale totalement ocultées par les médias se répandent. Celles-ci sont alimentées par de forts écarts entre le décompte électronique des votes et le décompte manuel.

    Voir statistique détaillée ci-joint sur les différences entre décomptes manuels et décomptes électroniques: http://ronrox.com/paulstats.php?party=DEMOCRATS

    Ces écarts pour le moins troublants jettent à nouveau le doute sur la fiabilité et/ou l’intégrité des machines électroniques Diebold, ce qui n’est pas sans rappeler l’election Bush-Gore où ces mêmes machines avaient sérieusement été remises en cause.

  2. Hillary conseillée par M Allbright qui voulait raser la Bosnie , Obama conseillé par Brezinski , douteux manipulateur en Afganistan. Pour la plus grande démocratie du monde , ce n’est quand même pas très joyeux .
    Enfin , il est plutôt beau mec , Barack … et ses discours sont très bien écrits .
    Pitié pour mes amis américains !
    ( il n’y a pas pire que Bush de toute façon , un avant goût des prochaines présidentielles françaises ?)