Concours Infracourts : Votez Royer !

Publié le | par La Rédac'
Mickael Royer de LaTéléLibre a participé ce mois-ci à un concours vidéo initié par l’émission de documentaire « Infracourt » sur France 2. Et devinez quoi, sa vidéo a été sélectionnée ! En plus de prix du Jury qui sera décerné à la rentrée, vous pouvez participer au prix du public et voter pour la vidéo de Mickael !
POUR VISIONNER LE FILM DE MICKAËL ET VOTEZ POUR LUI
C’EST ICI !
Le « court-doc »
Mickaël a souhaité faire discuter des parents et leurs enfants sur leurs situations et leurs sentiments. En utilisant un dispositif unique, répété auprès de trois familles, il a voulu capter cet entre deux âges que vivent ces jeunes adultes qui n’ont parfois pas les moyens, parfois pas le courage ou parfois ni l’un ni l’autre, de s’émanciper ; Ce sentiment fait de culpabilité, d’espoir, d’attente et de procrastination. D’autre part, l’auteur voulait retranscrire le regard, tout à la fois affectif et sévère des parents qui continuent d’accueillir leurs grands enfants, conscients que ceux-ci sont aujourd’hui des adultes et que le départ était moins cher à leur époque. Son but ? Se concentrer, non tant sur les propos, mais sur les gestes et les attitudes qui démontrent l’incongruité de cet état de fait familial.
Mickaël, ce Tanguy
Il s’agit d’éclaircir un peu le mot Tanguy, ou tout du moins d’expliquer les raisons pour lesquelles je me suis laissé aller à utiliser ce patronyme, chargé d’un sens dérisoire mais suffisamment marqué pour provoquer une légère vexation auprès de mes trois amis. Amis qui se sont prêtés au jeu de ce court-métrage, et que je ne saurais jamais remercier suffisamment.
Au fond c’est avant tout le format qui m’y a contraint. Le mot étant chargé du sens que la notoriété du film de Etienne Chatiliez lui confère, il m’a permis de recentrer en une expression les informations nécessaires pour la compréhension des trois minutes. D’autre part, attribuer le mot Tanguy à trois personnes qui n’ont aucun attribut en commun avec le personnage du film, est un moyen comme un autre de trouver une tonalité légère et comique qui me semblait nécessaire. Je n’avais aucune intention d’insuffler une quelconque émotion pathétique dans ce court-métrage, et c’eût été pire que cette légère injustice caustique que j’inflige à trois de mes amis.
Ne prenez pas le mot Tanguy pour un jugement de ma part. D’ailleurs si c’en était un, il tiendrait de la mauvaise fois caractérisée, car vous êtes peut-être sans savoir que j’ai vingt-cinq ans et que je vis aussi chez ma mère, que j’embrasse au passage. J’espère, dans le corps de ce court-métrage, vous avoir donné assez d’éléments pour dépasser le titre de ce film.
Des liens :
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Les commentaires (2)
Bravo Royer!
Cimer yak, t’es still my BF !