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La Question à Débo #01: Identité Nationale

Publié le | par

Votre nouveau rendez-vous hebdomadaire de LaTéléLibre

Débo, c’est la patronne d’un bistrot populaire comme on les aime, où tout le monde se sent bien et parle sans détour. Les habitants du quartier y débattent de l’actualité sans langue de bois, c’est le petit théâtre de l’opinion publique.

C’est pour ça que toutes les semaines, Débo posera sa question: une question à nos élus sur un thème qui l’intéresse et nous aussi, ça tombe plutôt bien! Cette semaine, pour ce premier rendez vous Débo nous parle d’identité nationale et de tactique pour les régionales, qu’en pensent nos députés?

Nadine Achoui-Lesage
Luc Almon
Matthieu Martin
Smain Belhadj
Anthony Santoro

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Les commentaires (22)

  1. Et voilà ma chère Débo ! tu as la réponse à ta question (idiote , soit dit en passant,et bien dit par quelques uns . y se sont pas génés ! )
    avec en plus quelques étiquettes à coller sur tes jolis bras .
    la vraie politique, ça se fait pas dans les bistrots ;ça se fait à la préfecture ! voyons !
    et ceusses qui à ton comptoir ,auraient quelques idées ,sont davance nullisés par nos hauts députés .
    Continue STP, j’aime bien les questions « stupides  » des gens de rien .

  2. Vous voulez les pauvres secourus, je veux la misère abolie » Victor Hugo

    Bonsoir.
    Certaines personnes m’ont demandé si je faisais quelque chose pour Haïti, si, comme pour le groupe électrogène en 2006, j’allais centraliser pour envoyer
    quelquechose quelque part… Si Nebez avait déjà répondu à mes mails, je vous répondrais précisément. Mais peu de nouvelles arrivent
    d’Haïti. Selon ce que j’ai pu entendre à droite à gauche et dans les différents reportages, l’hopital du père rick est en mauvais état et le centre
    d’apprentissage (où se trouvait le groupe electrogène) aussi. J’espère que je me trompe. Je vérifierai cette info au plus vite. Je suis en contact avec de
    nombreuses associations haïtienne de France. Je vous proposerai alors concrètement quelque chose dans les jours qui viennent. « Quelque chose » que nous
    pourrons suivre jusqu’au bout. J’ai appris que l’orphelinat de Delmas 31 (où je suis allée en 2005 puis en mars 2009) est debout. Tout le monde est sain et
    sauf. Dehors, mais sain et sauf.
    Voici un extrait de la lettre d’une française qui vit à Port au Prince ; elle écrivait ceci tout à l’heure (ce jeudi après midi) :
    « (…) Il y a encore des secousses régulières, c’est tout à fait effrayant et devrait continuer jusqu’à samedi ou dimanche. Donc des maisons s’écroulent encore.
    Globalement le calme règne, les gens prient beaucoup (…) Nous allons essayer de voir tout ce que nous pouvons faire et au maximum organiser les choses
    car il n’y a pas de secours organisé, pas d’information et bientôt très peu d’eau et de nourriture. D’ailleurs l’électricité viendra peut-être à manquer et donc
    internet. Les téléphones ne fonctionnent pas. Nous avons tous des moments d’angoisse difficiles. Il faut espérer que les semaines à venir se passeront le
    mieux possible. »
    Ca fait peur. Difficile d’imaginer les jours prochains. Les gens ont tellement faim là bas et depuis tellement de temps. Comment la distribution de nourriture
    va t elle pouvoir s’organiser sans heurts. Rien que la circulation et la surpopulation pose un problème majeur. Les soins, la nourriture, l’eau,… Avant le
    tremblement de terre, TOUT CELA était déjà un ENORME PROBLEME. Et les « dirigeants » qui ne montrent pas le bout de leur nez ! Ou sont-ils ? disparus,
    tous ? Enfuis ? Avant le tremblement de terre, il n’y avait pas de places dans les hôpitaux, pas d’électricité dans les quartiers pauvres, pas de soins, pas
    d’éducation, pas d’eau, pas de justice, pas de nourriture, pas d’électricité, pas de culture, pas d’information, pas de logement décent… pour les pauvres. Ne
    trouvant plus de solutions, certains dirigeants ont même été jusqu’à soumettre
    « l’idée » d’ériger de grands murs pour enclaver les zones des bidonvilles, histoire d’incarcéré la misère, pour qu’elle ne se répende pas ! pour la cacher, la
    contenir, la maîtriser, la réprimer.
    En mars dernier, je suis allée à Waf Jeremi avec 2 soeurs très connues du quartier – Waf Jeremi est un bidonville installé sur des tas de fatra en bordure de
    mer, en face du port – pour faire une distribution de coupons (un coupon donnant droit à un sac de nourriture pour une famille). Les gens forment une
    queue et reçoivent un à un 1 coupon. Certains essaient alors de repasser, mais les soeurs les connaissent et refusent que certaines familles prennent le
    pain d’autres qui n’ont rien. L’histoire a tourné à l’émeute et la distribution n’a pas pu se faire. Et pourtant, Dieu sait si les soeurs ont bonne presse dans les
    bidonvilles en Haïti ! Des distributions de nourritures de convois humanitaires ont déjà fini à coup de lance à eau pour disperser la population ! Et puis il y
    a cette angoisse, le traumatisme de l’occupation américaine (encore une page de l’histoire d’Haïti dont on ne parle pas vraiment), l’armée américaine, les
    bâtiments de guerre mouillant dans la rade de Port au Prince, comme le spectre d’une occupation, à venir… Les secours accourent, heureusement ; les dons
    arrivent, heureusement ; les prêts (FMI et BM en tête) malheureusement ; et la note s’il vous plait ! Haïti chérie. Endettée jusqu’à en mourir. Endettée dès le
    jour de sa naissance, pour la reconnaissance… En 1804, suite à la victoire des esclaves de Saint Domingue contre l’armée napoléonienne, Haïti proclame
    son indépendance. Mais elle est soigneusement isolée du reste du monde, maintenue à l’écart par les puissances coloniales esclavagistes. L’oligarchie
    haïtienne accepte alors, en échange de sa reconnaissance, de verser à la France, aux colons français – ceux là mêmes qui ont bâti leur fortune sur
    l’exploitation des esclaves noirs – un « dédommagement » de 150 millions de francs or (ce qui équivaudrait actuellement à environ 22.000 millions de
    dollars ou 44 budgets totaux d’Haïti) que LE PEUPLE HAÏTIEN a payé de son travail. Si la victoire des esclaves sur leurs maîtres a bien eu lieu, leur (notre)
    libération n’est pas encore achevée.
    Gary Victor, que j’ai rencontré en mars dernier à Port au Prince, me disait ceci : « la victoire de 1804 est la victoire d’une classe, celle des affranchis qui s’est
    battu pour gagner les privilèges qui lui étaient refusé par les blancs. Esclavagistes comme leurs maîtres, ils ont contribués à l’élimination des
    révolutionnaires. »
    Contraint à empreinter pour rembourser, Haïti était déjà entré dans le cycle infernal de la dette.

    Avril 2009, de retour de Port au Prince :
    « Le peuple a faim. L’érosion gagne du terrain. Les bidonvilles s’étendent, se construisent n’importe où, dans le lit des rivières ; tel un château de cartes, les
    barraques s’entassent et recouvrent les mornes, ou encore s’étirent vers la mer, sur des tonnes de monticules de déchets ; l’air est quelque fois
    irrespirable, chargé d’une odeur d’excréments ; Les aides internationales sont détournées ; les prix des produits alimentaires de première nécessité ne
    cessent de grimper ; Les plans de restructuration imposés par le FMI ont décimé l’agriculture : Haïti, anciennement producteur de riz et exportateur,
    importe aujourd’hui du riz des Etats-Unis pour plus de la moité des ventes locales.
    A cela s’ajoute les catastrophes : cyclones, écroulement d’une école. Sur les murs de la capitale on peut lire « Nou gwan gou » nous avons faim « Aba lavichè ! »
    .Quand on voit l’état du pays, on se dit qu’il a touché le fond. Et pourtant les scénarios catastrophe abondent : famine, épidémie, révolte, tempête, ouranan
    séisme : 7/7 sur l’échelle de Richter ; deux failles actives délimitent le nord et le sud du pays. Au sud, elle traverse Haïti et la République Dominicaine, d’est
    en Ouest, à partir de Pétion Ville (…) »
    C’était dans un bel hotel du centre ville (est-il toujours debout ?) près du Champs de Mars, non loin du Palais présidentiel. Claude Pretty, géologue haïtien
    s’exprimait au cours d’un débat organisé par un groupe d’intellectuels, dont Arnold Antonin, dans le cadre des rencontres du Forum libre. Claude Pretty
    avait mis en garde comme beaucoup d’autres avant lui. Ils savaient, mais, impuissants, ils espéraient que… cela arrive… le plus tard possible.

    Je vous tiens au courant,

    Bien à vous,

    source Anne De Galezain

  3. on parle beaucoup de café du commerce pour décrire une expression toute faite mais franchement on y pose des bonnes questions. les réponses sont également toutes faites. comme quoi on pourrait inventer l’expression « l’assemblée du commerce ». super reportage !!!

  4. M’est avis que Débo ne prendra pas sa carte à l’UMP.

    On peut discuter politique au bistrot comme on peut le faire ici dans les commentaires, par exemple. Pour le meilleur, et pour le pire.

  5. Sympathique Débo et son théâtre coloré
    C’est honnête, frais, vivifiant et la journaliste est très bien
    Longue vie à la question à Débo

  6. « L’important…C’est le scénario »

    Enorme !

    Probablement le plus beau plateau de fin de l’histoire de la télé !

    Audiard never die, always beeeeuuuzzzzzzz !

  7. houlla!!!!!!vachement pertinente cette question ! et le reportage qui suit,vachement instructif ,C’était pas destiné à l’école maternelle libre ??

  8. @ stany :

    Très constructif le commentaire, et bien argumenté de surcroît!
    Pour le fond : tu apprendras mon cher que la politique n’est pas l’apanage des grandes sphères, et que l’aborder avec légèreté est parfois reposant, d’autant plus que ces intervenants que tu sembles mépriser ne sont pas dénués de bon sens…
    Pour la forme : en parlant d’école maternelle, je pense que tu devrais y retourner faire un petit tour, tant la syntaxe et le vocabulaire dont tu uses sont époustouflants.
    Stany, détends toi, et cesse de cracher sur des journalistes qui fournissent un travail convaincant et de qualité, souvent bénévolement ou pour des salaires minables.
    Bonne soirée :)

  9. Mouais, La Question à Débo, ou comment concilier populisme et bien-pensance sous couvert de donner la parole à une certaine représentation de la France d’en bas… Peu convaincant.

    Et vous ne pourriez pas l’appeler « La Question *de* Débo », bon sang ?!

  10. Les brosses à reluire ont encore un bel avenir devant elles,tant qu’il y aura des……kenzav ,pour le reste,je persiste et signe:ce genre de reportage donne l’illusion d’un travail bien fait,et pourtant,si on veut un journalisme d’investigation,il faudra revoir la copie.On se croirait sur A2 ,quand les journalistes n’ont rien à dire .LTL nous a habitué à mieux .

  11. La question de Débo, c’est la mienne, c’est la tienne.
    Celle qu’on devrait pouvoir poser à nos élus chaque jour,
    s’ ils s’avançaient pour nous écouter et pourquoi pas, nous entendre..
    La politique ne se fait pas dans les ors de la république.
    Elle est de la responsabilité du peuple , en république démocratique, si toutefois, « démos » veut toujours dire « peuple » en grec moderne…

    Certains députés semblent avoir oublié qu’ils sont élus par le peuple et pour représenter sa volonté.
    Alors, faire par le biais du micro, la passerelle entre la patronne du bistrot et son élu…c’est une bonne idée.

    Même si certaines conversations de bistrot ne sont pas de « haut vol », elles sont parfois plus pertinentes que celles posées par certains journalistes frileux.

  12. Poudre aux yeux que tout cela.
    Pour se donner bonne conscience?
    Les députés reçoivent (ou du moins le courrier si on se donne la peine de leur écrire) .
    D’autre part cette question connue de tous n’en est pas une et voilà bien le français moyen qui aboie au comptoir et se pisse dessus au pied du mur.

  13. Je suis ému de voir qu’un élu peut tenir dans sa circonscription des propos limites , et faire de la politique de comptoir, bref de dire le contraire de ce qu’il condamne sur cette vidéo!
    merci Henry :o)

  14. « La politique on la fait à l’assemblée et pas dans un bistrot » ????
    La politique au sens noble c’est la vie et la vie ensemble… On fait de la politique partout, du réveil au coucher, on en fait tous et pas besoin selon moi de faire science po’ pour apprendre à vivre ensemble, à se questionner et à prendre des responsabilités humaines et citoyennes…
    Les gens du peuple font de la politique au quotidien et ce sont eux qui donnent à manger à nos « bons » politiciens!

    A lire, « De la décence ordinaire » de Bruce BEGOUT