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LE BOWOW ! #15

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CHAQUE SEMAINE, LE MEILLEUR DU WEB EN VIDÉO

Salut et bonne année ! Pour bien commencer 2011, restons dans les clous de la tradition et attaquons sans plus attendre avec les vœux du président revisités par Systaime.

Dans le même style, le PCF à tenté avant l’heure et avec moins de talent peut-être, de publier les vœux de Nicolas Sarkozy… Notre président aurait « fumé la moquette ».

Et pour en finir avec la nouvelle année,je ne dirai qu’une chose : c’était mieux avant. Voici la touche vintage de la semaine avec, vous vous en souvenez peut-être, les voeux de Giscard à la sauce Luron et Desproges !

Allez, repartons un instant en 2010, pour Noël. Chaque année, cette date rime avec fête pour les grands et cadeaux pour les enfants. Mais, malheureusement, certains ne trouvent pas toujours de paquets sous leur sapin. La raison, on la connait tous, mais on ne se doutait pas de cette éventualité imaginée par CakeFilm : surprise.

Et quittons nous dans le froid avec cette chouette vidéo réalisée en timelapse. Voici 20h de blizzard  compactées en 20 secondes. C’était à Belmar dans le New-Jersey. A-gla-gla.

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Les commentaires (61)

  1. La dette, résultat des cadeaux de l’état aux entreprises et aux riches

    Chaque jour, la France doit rembourser 110 millions d’euros. Mais en fait, ce « remboursement » ne réduit pas d’autant la dette, au contraire. Car la France emprunte la somme à rembourser, creusant encore plus la dette et les intérêts à payer dans le futur (fuite en avant typique d’un pays du Tiers Monde).

    Les proportions prises par la dette donnent le vertige. Mais lorsqu’on sait ce qui creuse cette dette, les mesures qu’il faudrait prendre deviennent évidentes…

    Il faut savoir que l’état accorde chaque année 170 milliards d’euros de déductions fiscales aux entreprises (principalement des très grandes entreprises, pas des PME). Ce à quoi s’ajoutent d’autres cadeaux comme les allégements de charges, les emplois « aidés », et les subventions que l’état verse à ces mêmes entreprises.

    Pour rétablir une situation financière saine, il suffit de supprimer les subventions, les déductions fiscales et les allègements de charges accordés aux entreprises.

    Un autre déficit qui ne cesse d’augmenter est celui de la Sécurité Sociale, ce qui va tôt ou tard servir de prétexte à son remplacement par un système d’assurances privées (pour ceux qui pourront les payer), ce qui sera source de profits juteux pour les multinationales des assurances.

    La principale cause du déficit de la Sécu est qu’elle sert à financer les milliards de profits de l’industrie pharmaceutique, en acceptant de rembourser des médicaments pas plus efficaces que des génériques équivalents mais vendus 10 ou 20 plus chers.

    Par exemple, le ministère de la santé fait rembourser par la Sécu un médicament similaire à l’aspirine, le Plavix, fabriqué par la multinationale française Sanofi-Aventis. Mais pour des effets identiques à l’aspirine, il est vendu 17 fois plus cher. A lui tout seul le Plavix a couté 4 milliards d’euros à la Sécu en 2009.

    Ceci est possible grâce à l’emprise de l’industrie pharmaceutique sur le ministère de la santé et ses agences de contrôle comme l’AFSSAPS, l’agence française de sécurité sanitaire, qui accorde les autorisations de mise sur le marché des médicaments. La quasi totalité des « experts » qui travaillent pour l’AFSSAPS travaillent en même temps pour une ou plusieurs firmes pharmaceutiques. A partir de là, leurs avis peuvent difficilement être qualifiés d’indépendants.

    Cette influence est aussi responsable du maintien sur le marché de médicaments qui ont des effets secondaires graves voire mortels, comme on l’a encore vu récemment avec le « Mediator », un cas parmi de nombreux autres.

    L’industrie pharmaceutique exerce aussi une influence beaucoup trop importante sur les médecins, à travers leur formation permanente (assurée par les labos) ainsi que des séminaires, des voyages et autres cadeaux, ou encore la propagande publicitaire dont sont bombardés les médecins pour leur vanter les mérite des nouveaux médicaments, en passant sous silence leur efficacité très relative et leurs effets secondaires.

    Mettre fin aux influences malsaines exercées par l’industrie pharmaceutique ferait d’une pierre deux coups: améliorer la santé publique, et résorber définitivement le déficit de la Sécu.

    Une autre cause de la dette est l’évasion fiscale et les cadeaux fiscaux aux plus riches, pour un montant global qui dépasse très probablement les 100 milliards d’euros.

    Il y a enfin les sommes astronomiques données aux banques, pour éponger leurs pertes de jeu au casino boursier.

    Les riches, les multinationales et les banques ont pris dans la caisse publique des milliards que l’état n’avait pas mais qu’il leur a donné en s’endettant, c’est à dire en endettant les citoyens ordinaires qui doivent maintenant payer l’addition.

    La principale fonction des gouvernements est désormais de prendre aux pauvres pour donner aux riches, c’est Robin des Bois à l’envers.

  2. 22 milliards, coût des 35 heures ; 3 milliards, coût de la TVA pour les restaurateurs
    1) les Français sont productifs mais ne travaillent pas assez !!!
    2) les restau sont encore plus chers qu’avant la réduc de TVA !!!

  3. Bonjour et et bonne année 2011 à tous.J’avoue que je viens de prendre un sérieux coup sur la tête en me connectant;Tranquille,peinard,essayant de charger les batteries pour affronter l’an nouveau avec d’autres résolutions et surtout de l’optimisme,pas fait deux pas , que vlan ,opus dei,qui nous a concocter un menu type: »le dindon de la farce 2011″,a l’affût depuis quelques temps sûrement,me sape le moral d’entrée…..bon fallait attendre un peu,pas fini de digérer 2010,tiens par ta faute ça m’a foutu un de ces maux de tête,ou ai-je mis l’aspirine? c’est malin…..Sinon le bowow m’avait fait sourire ….tant pis

  4. D’après le site WhatDoesItMean.Com , Wikileaks était sur le point de révéler une information d’une importance capitale !

    Rappel : Wikileaks a fait son apparition sur la scène médiatique en 2006.

    Soulignons ici que Wikileaks ne publie que des documents originaux et authentiques : en 2009, le site avait révélé les exactions des forces alliées en Afghanistan et en Irak en publiant plus de 400 000 documents confidentiels, en Novembre 2010, étaient publiés plus de 250 000 documents diplomatiques.

    Assange annonçait d’autres révélations à court et moyen terme… Il a été arrêté le Mardi 7 décembre, puis relâché après avoir été interrogé par la police britannique, les services secrets suédois, le FBI et la CIA.

    Besoindesavoir.com reproduit ici (partiellement) le compte-rendu d’un rapport confidentiel, publié sur WhatDoesItMean.Com, et expliquant, avec force détails, des faits troublants associés à une guerre USA-UFO (OVNIS) !

    —————————-

    « Un rapport remis récemment au Kremlin et préparé pour le président Medvedev par les VKS (Forces spatiales russes) indique que, parmi les documents secrets américains rendus publics par Wikileaks, un câble classé secret défense fournit la preuve que les Américains sont « engagés » depuis 2004 dans une «guerre» contre les OVNIS, basés sur le continent Antarctique et dans l’océan Austral.

    Selon ce rapport, les États-Unis ont décrété le niveau d’alerte maximal depuis le 10 Juin 2004, en réaction à l’attaque d’une flotte ovni (Vidéo) « soudainement émergée » de l’océan Austral et qui s’est s’approchait du continent américain (à moins de 1600 KM de Guadalajara,mexique) . Avant d’atteindre la frontière des États-Unis, cette flotte d’OVNI aurait fait demi-tour et serait retournée dans leur « base » de l’océan Austral

    Le rapport indique que les craintes des Américains relatives à ces OVNIS de l’océan Austral ont débuté avec les événements sans précédent du 11 Juillet 1991 (référence : 7/11) lorsque, pendant une éclipse solaire, des appareils mystérieux sont apparus par centaines dans le ciel du Mexique, survolant même la capitale.

    Lors de ce 7 / 11, des millions de Mexicains étaient devant leur téléviseur et ont pu voir cette invasion d’ OVNI sur la ville de Mexico (Vidéo) ; les médias américains ont choisi de ne pas diffuser ces images.

    Depuis 2004, poursuit le rapport, les flottes OVNIS de l’océan Austral ont continué à sortir de leurs bases : le dernier événement en date est celui du 11 décembre 2010 quand une grand partie de l’armada a été aperçue au-dessus du Chili.

    Ce rapport met en garde contre un «danger immédiat» : lorsque ces flottes massives d’ OVNIS émergent de l’océan Austral, elles provoquent des vagues géantes générées par la soudaine éruption de leurs bases sous-marines. Début Décembre 2010, un navire de croisière ,le Clelia II, alors qu’il naviguait en Antarctique avec 160 personnes à bord , a failli chavirer (Vidéo) à cause de vagues immenses ; un Insung a été coulé , seuls 20 de ses 42 membres d’équipage ont été sauvés.

    http://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/Un-chalutier-sud-cor–en-coule-en-Antarctique-16868358

    Il est également intéressant de noter que ce rapport confirme que ces mêmes OVNIS seraient responsables de la fermeture de l’espace aérien de la ville de New York le 13 Octobre 2010.

    Des OVNIS » sont apparus » ouvertement et ont été observés par des dizaines de milliers de personnes ; cette manifestation est intervenue ( par coïncidence?) au cours de la période où étaient exposés les mystérieux crânes de cristal.

    Encore plus intéressant : des tremblements de terre mystérieux signalés dans le golfe d’Aden (où un mystérieux « Vortex » serait en train de causer une catastrophe météorologique mondiale) sont maintenant signalés près de l’Antarticque.

    http://www.sabanews.net/fr/news228836.htm

    Ce rapport précise que Julian Assange , fondateur de Wikileaks a été immédiatement arrêté par la police britannique sur de fausses accusations émises par le gouvernement suédois, juste après avoir indiqué qu’il s’apprêtait à rendre publics d’autres documents secrets des États-Unis relatifs à ces OVNIS de l’ océan Austral , et à la « guerre » que les Américains sont en train de mener contre « eux » !

    ———————————-

    besoindesavoir.com précise que l’on ignore, à ce jour, si Assange et son équipe seront en mesure de révéler l’ensemble de ces communiqués sur ces OVNIS de l’océan Austral, tant ces fichiers pourraient être bien plus embarrassants que de simples câbles

  5. Retour sur la civilisation

    Qu’est-ce qu’une civilisation ? La question peu sembler désuète ou naïve. Mais qui en connait la réponse ? Ce mot est issus du latin civis, qui signifie « cité » ou « ville ». Le terme civilisation, apparaissant au XVIIIe siècle, se définit comme opposé à la barbarie ou à l’état de nature. Le mot barbare est issu du grec barabaros et signifie celui « qui ne parle pas le grec », autrement dit l’étranger, désigné comme « brave ». Bien que le mot « barbare » ait pris de nos jours un sens péjoratif, celui de « brute », « sans foi ni loi », c’est un abus de signification, afin de discréditer par la propagande, tout qui choisit de vivre différemment. Est donc « civilisé » ce qui appartient à nos mœurs, et est « barbare » (non civilisé) ceux qui ne vivent pas selon nos mœurs (qui ne « parlent pas notre langage ») : en d’autres termes, selon le credo du Projet Venus, seront considérés comme barbares et non civilisés ceux qui ne parlent pas le langage scientifique … Bon sang, je savais que j’aurais dus faire plus d’effort en cours de sciences : me voilà réduit au rang de barbare ! Snif …

    Aussi surprenant que cela puisse paraître, une contradiction ontologique se trouve donc dans l’énoncé même du Projet Venus. En effet, lorsque le Projet Venus propose de construire une civilisation qui apporte tous le confort et tous les bienfaits de la technologie, tout en demeurant en harmonie avec la Nature, c’est éminemment contradictoire. Pour comprendre cela, il nous faut développer notre propre analyse des causes de la dysharmonie qui règne dans notre société.

    Si selon le Projet Venus – ainsi que les films de la série Zeitgeist -, la corruption est le fait du système monétariste et des « valeurs » qu’il sous-tend (compétition, avidité, profit, …), d’après moi, la dysharmonie qui règne vis-à-vis de la nature provient de l’avènement de la civilisation elle-même. Or, si nous recherchons une cause fondamental aux problèmes du monde, il faut remonter à la cause la plus ancienne : entre l’avènement de la civilisation et celui du système monétariste, lequel des deux est le plus ancien dans notre Histoire ?

    Pour développer mes arguments, permettez-moi de faire appel au personnage de l’agent Smith du film Matrix. Lorsque dans ce film il tient le personnage de Morpheus entre ses griffes, il lui tient un petit discours qui intéresse notre propos. Il dit :

    « Je souhaiterais vous faire part d’une révélation surprenante. J’ai longtemps observé les humains, et ce qui m’est apparu, lorsque j’ai tenté de qualifier votre espèce, c’est que vous n’étiez pas réellement des mammifères. TOUS les mammifères sur cette planète ont contribué au développement d’un équilibre avec le reste de leur environnement, mais vous, les humains, vous êtes DIFFERENTS. Vous vous installez quelque part et puis vous vous multipliez, vous vous multipliez, jusqu’à ce que vos ressources naturelles soient épuisées. Et votre seul espoir pour réussir à survivre, c’est de vous déplacer jusqu’à un autre endroit. Il y a d’autres organismes sur cette planète qui ont adopté cette méthode. Vous savez lesquels ? Les VIRUS. Les humains sont une maladie contagieuse, le cancer de cette planète, vous êtes la peste. Et nous, nous sommes l’antidote »
    Nous avons par réflexe tendance à rejeter pareil discours, pourtant, en même temps, cela nous touche, car il semble paradoxalement frappé de bon sens. Nous avons l’impression que Smith exagère, caricature, force le trait. Pourtant, les faits sont là. Ce que dénonce le Projet Venus n’est pas différent de ce que Smith dénonce … Alors qu’est-ce qui cloche dans son discours ? C’est simple. Le sophisme de l’agent Smith tiens dans le fait qu’il n’analyse le comportement humain que dans sa période dite « civilisée », c’est-à-dire dès l’instant où, dans son histoire, il a commencé à se sédentariser et vivre en cité[1]. Dès cet instant, en effet, les humains n’ont eut de cesse de vouloir domestiquer et dominer la nature. Ils ont développé l’agriculture, la sélection des plantes, et pour se faire, ont commencé à développer la technologie. D’abord primitive, elle a lentement mais sûrement progressé. L’apport de ces techniques ont rapidement permis une expansion. Le taux de natalité à commencé à grimper, grimper, obligeant à étendre les cités et à rechercher de plus en plus loin les ressources nécessaires à combler les besoins eux-mêmes grandissant, non seulement du fait de la natalité croissante, mais d’une extension des besoins qui sont passé de besoins de base à des besoins de plus en plus superfétatoires.

    De fil en aiguille, il a fallu étendre un réseau d’échange avec d’autres cités, puis étendre le contrôle à des territoires ruraux et dominer leurs populations, voir les asservir. La guerre, la servitude et l’esclavage sont venus en même temps que la hiérarchisation de la civilisation et en même temps que la spécialisation dans les tâches. Le réseau de dépendances s’est ainsi instauré au sein de chaque cité, créant une cohésion de plus en plus aliénante. Avec la civilisation sont venues également les religions structurées, les classes sociales et les castes ainsi que la quête de pouvoir et de grandeur. Paradoxalement, c’est dans le Livre de la Genèse de l’Ancien Testament que l’on peut trouver trace du schisme qui s’est produit entre les peuples sédentaires et les peuples nomades.

    GENESE 4:2 à 4:7 « 2 (…) Et Abel devint gardien de moutons, mais Caïn devint cultivateur du sol. 3 Et il arriva, au bout d’un certain temps, que Caïn se mit à apporter des fruits du sol en offrande à Dieu. 4 Mais quant à Abel, il apporta, lui aussi, quelques premiers nés de son troupeau, et même leurs morceaux gras. Or, tandis que Dieu regardait avec faveur Abel et son offrande, 5 il ne regarda pas avec faveur Caïn et son offrande. Et Caïn brûla d’une grande colère et son visage commença à s’allonger. 6 Alors Dieu dit à Caïn : « Pourquoi brûles-tu de colère et pourquoi ton visage s’est-il allongé ? 7 Si tu te mets à faire le bien, n’y aura-t-il pas élévation ? Mais si tu ne te met pas à faire le bien, il y a le pêché qui se tapi au commencement, et vers toi et son désir ardent ; et toi, te rendras-tu maître de lui ? » »Selon moi – qui ne suis pas religieux (loin s’en faut !) -, à l’aune du résultat de nos huit ou dix mille ans de civilisation tels que décrite par l’Histoire, il ne fait aucun doute que le Dieu qui s’exprime dans ce passage, tout au début de la Bible, approuve le choix de vie nomade du berger Abel, tandis qu’il n’apprécie pas le choix de vie sédentaire de l’agriculteur Caïn. Il stigmatise le « désir ardent qui se tapi au commencement ». Au commencement de quoi ? Peut-être de ce que nous appelons « civilisation ? En suivant cette interprétation, Dieu interroge Caïn sur sa capacité à devenir maître de l’avidité qui se tapi au cœur de la vie sédentaire. Cette interprétation paraîtra peut-être audacieuse, pourtant, je la trouve plus pertinente que tout autre entendue à ce jour, qui ne s’attarde à y voir que la dénonciation de la jalousie et de la vanité blessée de Caïn. Aucun exégète ne semble se demander pourquoi Dieu préfère la viande de mouton aux fruits et céréales. Cela est-il étonnant ? Peut-être pas si l’on considère que la religion s’est développée dans les cités : on ne dénonce pas celui pour qui on roule … Pourtant, en insérant ce passage dans la Bible, les fabricants du mythe ont commis une erreur : ce texte a été rédigé à l’origine par des nomades et pour des nomades, et ces nomades condamnaient le mode de vie civilisé, voilà pourquoi ils placèrent ces mots dans la bouche de leur dieu.

    Pour savoir si cette interprétation est pertinente ou non, demandez-vous donc ce qui différencie l’homme qui vit de façon nomade (ou semi nomade) et celui qui vit de façon sédentaire, au sein d’une cité. Lequel des deux se trouve, par la force des circonstances (par les conditions de son environnement), « contraint » d’être en symbiose avec les rythmes naturels – donc, comme dit Smith « ont contribué au développement d’un équilibre avec le reste de leur environnement » – et lequel se trouve – toujours de par son environnement – isolé, séparé et progressivement de plus en plus déconnecté de la nature et de ses rythmes ? La réponse ne fait pas mystère, n’est-ce pas ?

    Un autre critique de la société de consommation et du capitalisme, Louis Charpentier, a écrit ces mots, que je trouve très parlant, et que Jacque Fresco et les exégètes du Projet Venus auraient tout intérêt à méditer et intégrer : « Dans le domaine matériel, on peut presque tout apprendre à des mains d’homme. Dans le domaine intellectuel, on peut presque tout apprendre à un cerveau humain. Mais cela ne concerne qu’un degré supérieur d’animalité. Car sans l’éveil spirituel, le travail manuel n’est que du réflexe conditionné et le travail intellectuel n’est que la mémoire appliquée. Or, éveiller le spirituel est un problème qui ne se résout pas avec l’ergot de la dialectique. Il y faut une gymnastique personnelle dont la première étape est une mise en accord avec les rythmes naturels, manifestation du spirituel dans la matière. »

    Sans cette mise en accord des individus avec les rythmes naturels, sans cette reconnexion interne, personnelle, individuelle, des citoyens avec la Terre, tous les efforts pour créer une société en harmonie et en symbiose avec la nature resterons vains et inutiles. Toute la technologie et toute la connaissance de l’univers ne suffiront pas à créer ou recréer ce lien, et les mêmes perversions ressurgirons au cœur même d’un projet pourtant noble et idéaliste. Car la technologie et la science ne sont pas une panacée en soi : ce ne sont que des outils, des instruments. Et qui plus est, des instruments essentiellement mentaux. Or, qu’est-ce que le mental ? Le mental, nous dit Gitta Mallasz dans son Dialogue avec l’Ange, est un instrument, un outil entre les mains du maître. Non pas conducteur, mais conduis. « Tu portes la cuillère à sucre à la bouche et tu te dis c’est bon ; ce n’est pas la cuillère qui est bonne ; essayes de la mordre et tes dents vont s’y casser ! » En comprenant cela, je comprend que le mental, qui ne devrait qu’être un serviteur, un outil pour chacun de nous, s’évertue à être le maître. Nous confions la direction de nos actes et nos choix de vie à notre seul mental, et se faisant, nous nous coupons de nos autres facultés, qui se trouvent en friche et perdues en nous. N’est-il pas habituel dans notre société de confondre sans arrêt l’intelligence et la sagesse … ?

    Krishnamurti (qui apparait dans Zeitgeist : Addendum) nous dit à propos : « L’intelligence n’est pas l’aptitude au maniement habile d’arguments, de concept, d’opinions contradictoires – comme si les opinions pouvaient donner accès à la découverte de la vérité, ce qui est impossible – mais elle consiste à se rendre compte que la mise en actes de la pensée, en dépit de toutes ses capacités, de ses subtilités, et de l’activité prodigieuse qu’elle ne cesse de déployer, n’est pas l’intelligence. » L’intelligence, il est sans doute temps de l’admettre, n’est que notre faculté de discernement – c’est-à-dire de séparer, diviser, partager. Par conséquent, l’intelligence en elle-même ne nous est pas d’un secours essentiel pour retrouver le lien avec la Nature et recréer la symbiose avec la Terre Mère. La question qui se pose alors est de savoir si tout le confort que nous apporterait la civilisation fondée sur une économie basée sur les ressources, supportée, dirigée et gérée par la science et la technologie, est vraiment apte à permettre aux humains de se rapprocher des rythmes naturels et ainsi recréer son lien avec la Terre ? Le confort et l’accès à de nombreux bien de consommation – même si cette consommation est gratuite – n’entraînera-t-il pas une perversion plus grande ?

    Selon le Bouddha, il existe trois causes fondamentales à tous nos maux. Pas plus. Ces trois causes sont l’avidité, l’aversion et l’ignorance. L’aversion provient de l’avidité et procède de l’ignorance. L’ignorance engendre la peur du manque, la peur du manque génère l’avidité et l’avidité provoque l’aversion. L’avidité survient lorsqu’un besoin, une sensation agréable se produit, et lorsque l’on s’aperçoit que cette sensation ne perdure pas éternellement. Lorsqu’un besoin est satisfait, encore, encore et encore – par exemple un jeu ou le chocolat -, on finit inévitablement par se lasser, se dégoûter. Lorsque cela se produit, on se met en quête de sensations nouvelles de plaisir. Si nous ne trouvons pas, nous avons un sentiment de manque, et cela génère de l’aversion pour toute cause – ou toute personne – jugée être la source de ce manque. Ainsi, même dans la société apparemment idéale proposée par le Projet Venus, le risque demeure de voir se développer avidité et aversion, causes de perversions, corruptions et crimes en tout genre.

    Ce qui peut-être à manqué à nos illustres ancêtres, après avoir fondé les premières cités états et fait prospéré celles-ci, c’est leur connexion avec la Terre Mère. Ce lien spirituel a été coupé – tout comme le cordon ombilical à la naissance – et avec le temps rien ne s’est arrangé. La religion a vainement – et très maladroitement tenté, peut-être, de recréer ce lien (le mot « religion » vient du latin religare et signifie « se relier ») ; non seulement elle y a échoué, mais en plus elle a été utilisée à des fins en totale opposition à ce dessein. Car rien n’éloigne plus de la spiritualité que la religion. La science, qui est venue à la charnière du XVe et du XVIe siècle, remplacer et supplanter progressivement la religion dans l’esprit des hommes, est devenue petit-à-petit la source de réponses à toutes nos questions, à tous nos problèmes, mais elle n’a pourtant pas fait beaucoup mieux jusqu’ici. Alors certes, il est bien possible, en effet, que le système monétariste ait pervertit les bénéfices de la science (j’en suis intimement convaincu), mais le doute subsiste quant à la pertinence de cette orientation exclusive de la science et de la technologie comme direction du monde.

    Matthieu Ricard, ancien biologiste qui signe une thèse en génétique cellulaire à l’Institut Pasteur, sous la direction du Pr. François Jacob (Prix Nobel de médecine), nous explique dans le livre entretien réalisé avec Trinh Xuan Thuan L’infini dans la paume de la main : « S’adonner pendant des siècles à l’étude et à la recherche ne nous fait pas progresser d’un pouce vers une meilleure qualité d’être, à moins que nous ne décidions de porter spécifiquement nos efforts en ce sens[2]. La spiritualité doit procéder avec la rigueur de la science, mais la science ne porte pas en elle les germes de la spiritualité. (…) La science n’engendre pas la sagesse. Elle a montré qu’elle pouvait agir sur le monde mais ne saurait le maitriser. (…) La science est fondamentalement limitée par le domaine qu’elle a elle-même définit. Et si la technologie a apporté d’immenses bienfaits, elle a engendré des ravages au moins aussi importants. De plus, la science n’a rien à dire sur la manière de conduire nos vies. » Si la science n’a rien à nous dire sur la manière de conduire nos vies, comment peut-on envisager de placer des scientifiques, des techniciens et des machines à la direction de notre projet de civilisation ? N’est-ce pas la porte ouverte à une technocratie tout aussi dangereuse que l’est notre système actuel basé sur le monétarisme ? Le doute est permit. Il est même nécessaire, il me semble.

  6. woufff , SOS , j’étouffe !

    C’est Giscard qu’a raison . Grande largeur de vue et projets précis .
    Dire qu’on a frôlé le paradis !

  7. Ma vision du monde à l’age de 16-17 ans a radicalement bifurqué des dogmes de la « religion » qu’on m’avait imposée depuis mes dix ans…
    J’ai subitement dissocié intelligence et sagesse au travers des dichotomies du comportement humain, de sa rigidité une fois conformé par les croyances.
    Je disais à ma mère : l’intelligence n’est pas la sagesse, on peut naitre intelligent mais pas sage ». La connaissance s’acquiert, elle n’est pas l’apanage de l’être véritablement conscient et connecté à la nature quintessentielle de la vie, du cosmos, de tout ce qui est et n’est pas…
    L’intelligence peut procéder et/ou être un reflet de la sagesse, en aucune façon elle ne peut être la substance de la sagesse..
    Krishnamurti a dit :
    « La Vérité est un pays sans chemins, que l’on ne peut atteindre par aucune route, quelle qu’elle soit : aucune religion, aucune secte. »
    J’ajouterais, « qui plus est, sans la nécessite de recourir absolument à la science. » La science est devenue depuis ce que les penseurs de la Terre ont nommé « le siècle des lumières » : la nouvelle divinité actuelle, sans laquelle il est impossible de passer pour un etre crédible. Remarquez l’utilisation du mot « lumières » au pluriel dans l’expression « siècle des lumières »… Comme si les hommes étaient devenues subitement des « lumières » créant et diffusant une nouvelle lumière sur les hommes et sur la société, leur création.
    Ils ont par là même fragmenté la Lumière-information originelle-amour en faisceaux de lumière-« connai-science »-matérialité… Il y a là une forme de déconnexion et donc de dégénérescence dans la mesure où ils y a éloignement et dissociation, ignorance et donc enfermement/cloisonnement dans des modèles qui se veulent éclairer le peuple mais ne font que le plonger dans plus de ténèbres : l’homme est-il plus heureux depuis qu’il a acquis ces connaissances, depuis qu’il a bati des villes, depuis qu’il a établi des normes sociétales, depuis qu’il ne connait plus les biorythmes ne sachant meme plus quelle nourriture il ingurgite, depuis qu’il dénature la nature par des engrais chimiques, par des ogm, modifiant son code génétique forgé par l’harmonie de 4 milliards d’années d’existence, depuis il écoute ce que d’autres lui imposent comme idées, depuis qu’il a déserté les campagnes pour vivre industriellement ? L’homme n’est lui meme pas un produit de l’évolution semble t-il puisque humain signifie Mains de HU, le dieu qui les utilisait naguère comme esclaves, comme on le ferait avec une machines, un executif et non plus un être conscient, pensant et libre comme tout être vivant… D’où cette tendance maladive, presque innée ?, à vivre selon des schémas mentaux éloignés de ses congénères animaux, lesquelles vivent en connexion avec la Terre… Nos facultés sont bridées à force de faire appel à nos instincts primitifs, à force d’entretenir le régime de la peur imposé par une mode de vie disharmonieux…
    La parabole de cain et abel est parlante en effet.
    On peut aller plus loin en disant que le Dieu qui avait parlé en bien d’abel, approuvant le sacrifice animal, s’était lui aussi d’une certaine manière éloigné de Mère Nature dans le sens où bien qu’il désapprouva la sédentarité et donc le commencement d’une forme primitive de « société », donc de déconnexion avec la Terre, il s’est enfoncé dans la « chair », dans la matière « charnelle », en validant le sacrifice d’un animal afin de lui rendre hommage. Les divinités aimaient qu’on les prie, qu’on les vénère. Bien entendu, si cette légende nous a été rapportée, rien ne dit que les faits se sont produits… Toutefois, il n’y a pas de fumée sans feu. Le culte était déjà présent, et asservissait les hommes meme si on peut penser que ce passage à la religion était obligatoire dans le cadre du processus évolutif lent des êtres pensants… Aujourd’hui encore, 10 000 ans plus tard, la religion prépondère sur terre…. Les formes de croyance sont légion. loin de jeter l’anathème sur les croyants, il me semble utile de préciser que l’homme suit un cours évolutif lent ; la pensée humaine est régie par des millions de croyances… Les toltèques avaient compris que l’affranchissement des croyances qui rendent l’homme malheureux les rendait libres. Ils se fondaient sur une approche adogmatique, agnostique et pourtant scientifique, voire guerrière pour beaucoup, impliquant une révolution intérieure, de la nécessité de défaire les accords qui sont incompatibles avec la liberté de penser, avec l’harmonie entre l’homme et le Tout.

    Crédules et illuminés sont souvent le qualificatif employé pour désigner les hommes qui pensent hors des sentiers battus, hors des cadres imposés par la société. Ceux qui osent être des électrons libres, sont assaillis, et cela prouve que le chemin des hommes libres et heureux doit passer par un désapprentissage des lois qui ont été établies par les hommes. Bien et mal doivent etre revus et corrigés. N’est bien que ce qui est en accord avec l’âme, que ce qui rend heureux, soi meme et les autres. N’est mal que les « transgressions » faites à sa conscience, à son âme, à ce que réclame sa nature profonde.

    La science cependant n’est pas à rejeter fondamentalement, bien au contraire. Elle est un instrument de connaissances qui peut mener à une forme d’élévation, si on l’emploie dans un objectif élevé, la spiritualité validant nombre de découvertes scientifiques. La compréhension du cosmos et de la vie au travers des disciplines scientifiques ne peut que reformuler ce qui a été dit par les plus grands sages du monde, à travers les millénaires…
    La science est un support, non une finalité. Elle doit tendre vers la formulation ou reformulation de notre place dans ce TOUT qui désigne à la fois le visible et l’invisible, le perceptible et le non perceptible, le savoir et ce qui reste à apprendre ET désappendre, et surtout à intégrer cette part d’inconnu, de subtile, qui ne doit pas nous effrayer puisque la peur engendre la manifestation et matérialisation de notre propre enfer.

  8. Plusieurs études nous alertent sur la faiblesse des fruits et légumes « modernes » en nutriments…

    Par exemple: Vitamine A : 1 pêche de 1950 = 26 pêches de 2010

    Dans les années 1950, manger 1 banane, 1 orange et 1 pêche, suffisait à pourvoir les « apports journaliers recommandés » (AJR) d’une personne en vitamine A ; aujourd’hui, vu les teneurs en nutriment, il faudrait 5 bananes, 10 oranges, et 26 pêches pour avoir sa dose…

    Et oui, grâce aux progrès agro-technologiques, les fruits ; c’est cher et en plus c’est de la merde…

    L’article complet ici : http://inventerre.canalblog.com/archives/2010/09/18/19090823.html

  9. LE CAPITAL — LIVRE PREMIER

    PREMIÈRE SECTION — LA MARCHANDISE ET LA MONNAIE

    Chapitre premier : LA MARCHANDISE

    I. — Les deux facteurs de la marchandise : valeur d’usage et valeur d’échange ou valeur proprement dite. (Substance de la valeur, Grandeur de la valeur.)

    La richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production capitaliste s’annonce comme une « immense accumulation de marchandises 1 ». L’analyse de la marchandise, forme élémentaire de cette richesse, sera par conséquent le point de départ de nos recherches.

    La marchandise est d’abord un objet extérieur, une chose qui par ses propriétés satisfait des besoins humains de n’importe quelle espèce. Que ces besoins aient pour origine l’estomac ou la fantaisie, leur nature ne change rien à l’affaire 2. Il ne s’agit pas non plus ici de savoir comment ces besoins sont satisfaits, soit immédiatement, si l’objet est un moyen de subsistance, soit par une voie détournée, si c’est un moyen de production.

    Chaque chose utile, comme le fer, le papier, etc., peut être considérée sous un double point de vue, celui de la qualité et celui de la quantité. Chacune est un ensemble de propriétés diverses et peut, par conséquent, être utile par différents côtés. Découvrir ces côtés divers et, en même temps, les divers usages des choses est une œuvre de l’histoire 3. Telle est la découverte de mesures sociales pour la quantité des choses utiles. La diversité de ces mesures des marchandises a pour origine en partie la nature variée des objets à mesurer, en partie la convention.

    L’utilité d’une chose fait de cette chose une valeur d’usage. Mais cette utilité n’a rien de vague et d’indécis. Déterminée par les propriétés du corps de la marchandise, elle n’existe point sans lui. Ce corps lui-même, tel que fer, froment, diamant, etc., est conséquemment une valeur d’usage, et ce n’est pas le plus ou moins de travail qu’il faut à l’homme pour s’approprier les qualités utiles qui lui donne ce caractère. Quand il est question de valeurs d’usage, on sous-entend toujours une quantité déterminée, comme une douzaine de montres, un mètre de toile, une tonne de fer, etc. Les valeurs d’usage des marchandises fournissent le fonds d’un savoir particulier, de la science et de la routine commerciales 5.

    Les valeurs d’usage ne se réalisent que dans l’usage ou la consommation. Elles forment la matière de la richesse, quelle que soit la forme sociale de cette richesse. Dans la société que nous avons à examiner, elles sont en même temps les soutiens matériels de la valeur d’échange.

    La valeur d’échange apparaît d’abord comme le rapport quantitatif, comme la proportion dans laquelle des valeurs d’usage d’espèce différente s’échangent l’une contre l’autre 6, rapport qui change constamment avec le temps et le lieu. La valeur d’échange semble donc quelque chose d’arbitraire et de purement relatif ; une valeur d’échange intrinsèque, immanente à la marchandise, paraît être, comme dit l’école, une contradictio in adjecto 7. Considérons la chose de plus près.

    Une marchandise particulière, un quarteron de froment, par exemple, s’échange dans les proportions les plus diverses avec d’autres articles. Cependant, sa valeur d’échange reste immuable, de quelque manière qu’on l’exprime, en x cirage, y soie, z or, et ainsi de suite. Elle doit donc avoir un contenu distinct de ces expressions diverses.

    Prenons encore deux marchandises, soit du froment et du fer. Quel que soit leur rapport d’échange, il peut toujours être représenté par une équation dans laquelle une quantité donnée de froment est réputée égale à une quantité quelconque de fer, par exemple : 1 quarteron de froment = a kilogramme de fer. Que signifie cette équation ? C’est que dans deux objets différents, dans 1 quarteron de froment et dans a kilogramme de fer, il existe quelque chose de commun. Les deux objets sont donc égaux à un troisième qui, par lui-même, n’est ni l’un ni l’autre. Chacun des deux doit, en tant que valeur d’échange, être réductible au troisième, indépendamment de l’autre.

    Un exemple emprunté à la géométrie élémentaire va nous mettre cela sous les yeux. Pour mesurer et comparer les surfaces de toutes les figures rectilignes, on les décompose en triangles. On ramène le triangle lui-même à une expression tout à fait différente de son aspect visible : au demi-produit de sa base par sa hauteur. De même, les valeurs d’échange des marchandises doivent être ramenées à quelque chose qui leur est commun et dont elles représentent un plus ou un moins.

    Ce quelque chose de commun ne peut être une propriété naturelle quelconque, géométrique, physique, chimique, etc., des marchandises. Leurs qualités naturelles n’entrent en considération qu’autant qu’elles leur donnent une utilité qui en fait des valeurs d’usage. Mais, d’un autre côté, il est évident que l’on fait abstraction de la valeur d’usage des marchandises quand on les échange et que tout rapport d’échange est même caractérisé par cette abstraction. Dans l’échange, une valeur d’utilité vaut précisément autant que toute autre, pourvu qu’elle se trouve en proportion convenable. Ou bien, comme dit le vieux Barbon :

    « Une espèce de marchandise est aussi bonne qu’une autre quand sa valeur d’échange est égale ; il n’y a aucune différence, aucune distinction dans les choses chez lesquelles cette valeur est la même 8. »

    Comme valeurs d’usage, les marchandises sont avant tout de qualité différente ; comme valeurs d’échange, elles ne peuvent être que de différente quantité.

    La valeur d’usage des marchandises une fois mise de côté, il ne leur reste plus qu’une qualité, celle d’être des produits du travail. Mais déjà le produit du travail lui-même est métamorphosé à notre insu. Si nous faisons abstraction de sa valeur d’usage, tous les éléments matériels et formels qui lui donnaient cette valeur disparaissent à la fois. Ce n’est plus, par exemple, une table, ou une maison, ou du fil, ou un objet utile quelconque ; ce n’est pas non plus le produit du travail du tourneur, du maçon, de n’importe quel travail productif déterminé. Avec les caractères utiles particuliers des produits du travail disparaissent en même temps, et le caractère utile des travaux qui y sont contenus, et les formes concrètes diverses qui distinguent une espèce de travail d’une autre espèce. Il ne reste donc plus que le caractère commun de ces travaux ; ils sont tous ramenés au même travail humain, à une dépense de force humaine de travail sans égard à la forme particulière sous laquelle cette force a été dépensée.

    Considérons maintenant le résidu des produits du travail. Chacun d’eux ressemble complètement à l’autre. Ils ont tous une même réalité fantomatique. Métamorphosés en sublimés identiques, échantillons du même travail indistinct, tous ces objets ne manifestent plus qu’une chose, c’est que dans leur production une force de travail humaine a été dépensée, que du travail humain y est accumulé. En tant que cristaux de cette substance sociale commune, ils sont réputés valeurs.

    Le quelque chose de commun qui se montre dans le rapport d’échange ou dans la valeur d’échange des marchandises est par conséquent leur valeur ; et une valeur d’usage, ou un article quelconque, n’a une valeur qu’autant que du travail humain est matérialisé en elle.

    Comment mesurer maintenant la grandeur de sa valeur ? Par le quantum de la substance « créatrice de valeur » contenue en lui, du travail. La quantité de travail elle-même a pour mesure sa durée dans le temps, et le temps de travail possède de nouveau sa mesure, dans des parties du temps telles que l’heure, le jour, etc.

    On pourrait s’imaginer que si la valeur d’une marchandise est déterminée par le quantum de travail dépensé pendant sa production plus un homme est paresseux ou inhabile, plus sa marchandise a de valeur, parce qu’il emploie plus de temps à sa fabrication. Mais le travail qui forme la substance de la valeur des marchandises est du travail égal et indistinct une dépense de la même force. La force de travail de la société tout entière, laquelle se manifeste dans l’ensemble des valeurs, ne compte par conséquent que comme force unique, bien qu’elle se compose de forces individuelles innombrables. Chaque force de travail individuelle est égale à toute autre, en tant qu’elle possède le caractère d’une force sociale moyenne et fonctionne comme telle, c’est-à-dire n’emploie dans la production d’une marchandise que le temps de travail nécessaire en moyenne ou le temps de travail nécessaire socialement.

    Le temps socialement nécessaire à la production des marchandises est celui qu’exige tout travail, exécuté avec le degré moyen d’habileté et d’intensité et dans des conditions qui, par rapport au milieu social donné, sont normales. Après l’introduction en Angleterre du tissage à la vapeur, il fallut peut-être moitié moins de travail qu’auparavant pour transformer en tissu une certaine quantité de fil. Le tisserand anglais, lui, eut toujours besoin du même temps pour opérer cette transformation ; mais dès lors le produit de son heure de travail individuelle ne représenta plus que la moitié d’une heure sociale de travail et ne donna plus que la moitié de la valeur première.

    C’est donc seulement le quantum de travail, ou le temps de travail nécessaire, dans une société donnée, à la production d’un article qui en détermine la quantité de valeur 9. Chaque marchandise particulière compte en général comme un exemplaire moyen de son espèce 10. Les marchandises dans lesquelles sont contenues d’égales quantités de travail, ou qui peuvent être produites dans le même temps, ont, par conséquent, une valeur égale. La valeur d’une marchandise est à la valeur de toute autre marchandise, dans le même rapport que le temps de travail nécessaire à la production de l’une est au temps de travail nécessaire à la production de l’autre.

    La quantité de valeur d’une marchandise resterait évidemment constante si le temps nécessaire à sa production restait aussi constant. Mais ce denier varie avec chaque modification de la force productive du travail, qui, de son côté, dépend de circonstances diverses, entre autres de l’habileté moyenne des travailleurs ; du développement de la science et du degré de son application technologique des combinaisons sociales de la production ; de l’étendue et de l’efficacité des moyens de produire et des conditions purement naturelles. La même quantité de travail est représentée, par exemple, par 8 boisseaux de froment si la saison est favorable, par 4 boisseaux seulement dans le cas contraire. La même quantité de travail fournit une plus forte masse de métal dans les mines riches que dans les mines pauvres, etc. Les diamants ne se présentent que rarement dans la couche supérieure de l’écorce terrestre ; aussi faut-il pour les trouver un temps considérable en moyenne, de sorte qu’ils représentent beaucoup de travail sous un petit volume. Il est douteux que l’or ait jamais payé complètement sa valeur. Cela est encore plus vrai du diamant. D’après Eschwege, le produit entier de l’exploitation des mines de diamants du Brésil, pendant 80 ans, n’avait pas encore atteint en 1823 le prix du produit moyen d’une année et demie dans les plantations de sucre ou de café du même pays, bien qu’il représentât beaucoup plus de travail et, par conséquent plus de valeur. Avec des mines plus riches, la même quantité de travail se réaliserait dans une plus grande quantité de diamants dont la valeur baisserait. Si l’on réussissait à transformer avec peu de travail le charbon en diamant, la valeur de ce dernier tomberait peut-être au-dessous de celle des briques. En général, plus est grande la force productive du travail, plus est court le temps nécessaire à la production d’un article, et plus est petite la masse de travail cristallisée en lui, plus est petite sa valeur. Inversement, plus est petite la force productive du travail, plus est grand le temps nécessaire à la production d’un article, et plus est grande sa valeur. La quantité de valeur d’une marchandise varie donc en raison directe du quantum et en raison inverse de la force productive du travail qui se réalise en elle.

    Nous connaissons maintenant la substance de la valeur : c’est le travail. Nous connaissons la mesure de sa quantité : c’est la durée du travail.

    Une chose peut être une valeur d’usage sans être une valeur. Il suffit pour cela qu’elle soit utile à l’homme sans qu’elle provienne de son travail. Tels sont l’air des prairies naturelles, un sol vierge, etc. Une chose peut être utile et produit du travail humain, sans être marchandise. Quiconque, par son produit, satisfait ses propres besoins ne crée qu’une valeur d’usage personnelle. Pour produire des marchandises, il doit non seulement produire des valeurs d’usage, mais des valeurs d’usage pour d’autres, des valeurs d’usage sociales 11. Enfin, aucun objet ne peut être une valeur s’il n’est une chose utile. S’il est inutile, le travail qu’il renferme est dépensé inutilement et conséquemment ne crée pas valeur.

  10. Qui va gagner cette année le 1er prix du copié-collé? les prétendants sont déjà nombreux et PPDA ,lui,est bien parti…à suivre….

  11. Le communisme n’est il pas une religion??? avec ses saints dicats, cette pensée unique, son obscurantisme obstiné, sa fortune jalousement gardée, son oligarchie, ses fideles adeptes illuminés et finalement son inefficacité remarquable !!!!

  12. Oui à ammui de ce délibère Michel Onfray dans un certain épicurianisme de la volupté; et oui Alain Soral en cartésien nécessaire…

  13. A MOI ! A MOI ! A MOI …..

    Bon appétit, messieurs ! – Ô ministres intègres !
    Conseillers vertueux ! voilà votre façon
    De servir, serviteurs qui pillez la maison !
    Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure,
    L’heure sombre où l’Espagne agonisante pleure !
    Donc vous n’avez ici pas d’autres intérêts
    Que remplir votre poche et vous enfuir après !
    Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
    Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !
    – Mais voyez, regardez, ayez quelque pudeur.
    L’Espagne et sa vertu, l’Espagne et sa grandeur,
    Tout s’en va. – Nous avons, depuis Philippe Quatre,
    Perdu le Portugal, le Brésil, sans combattre ;
    En Alsace Brisach, Steinfort en Luxembourg ;
    Et toute la Comté jusqu’au dernier faubourg ;
    Le Roussillon, Ormuz, Goa, cinq mille lieues
    De côte et Fernambouc, et les Montagnes Bleues !
    Mais voyez. – Du ponant jusques à l’orient,
    L’Europe qui vous hait, vous regarde en riant.
    Comme si votre roi n’était plus qu’un fantôme,
    La Hollande et l’Anglais partagent ce royaume ;
    Rome vous trompe ; il faut ne risquer qu’à demi
    Une armée en Piémont, quoique pays ami ;
    La Savoie et son duc sont pleins de précipices.
    La France pour vous prendre attend des jours propices.
    L’Autriche aussi vous guette. Et l’infant bavarois
    Se meurt, vous le savez. – Quant à vos vice-rois,
    Médina, fou d’amour, emplit Naples d’esclandres,
    Vaudémont vend Milan, Legañez perd les Flandres.
    Quel remède à cela ? – L’État est indigent,
    L’État est épuisé de troupes et d’argent ;
    Nous avons sur la mer, où Dieu met ses colères,
    Perdu trois cents vaisseaux, sans compter les galères.
    Et vous osez !… – Messieurs, en vingt ans, songez-y,
    Le peuple, – j’en ai fait le compte, et c’est ainsi ! –
    Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie,
    Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie,
    Le peuple misérable, et qu’on pressure encor,
    A sué quatre cent trente millions d’or !
    Et ce n’est pas assez ! et vous voulez, mes maîtres !… –
    Ah ! j’ai honte pour vous ! – Au-dedans, routiers, reîtres,
    Vont battant le pays et brûlant la moisson.
    L’escopette est braquée au coin de tout buisson.
    Comme si c’était peu de la guerre des princes,
    Guerre entre les couvents, guerre entre les provinces,
    Tous voulant dévorer leur voisin éperdu,
    Morsures d’affamés sur un vaisseau perdu !
    Notre église en ruine est pleine de couleuvres ;
    L’herbe y croît. Quant aux grands, des aïeux, mais pas d’œuvres.
    Tout se fait par intrigue et rien par loyauté.
    L’Espagne est un égout où vient l’impureté
    De toute nation. – Tout seigneur à ses gages
    A cent coupe-jarrets qui parlent cent langages.
    Génois, Sardes, Flamands. Babel est dans Madrid.
    L’alguazil, dur au pauvre, au riche s’attendrit.
    La nuit on assassine, et chacun crie : À l’aide !
    – Hier on m’a volé, moi, près du pont de Tolède ! –
    La moitié de Madrid pille l’autre moitié.
    Tous les juges vendus. Pas un soldat payé.
    Anciens vainqueurs du monde, Espagnols que nous sommes.
    Quelle armée avons-nous ? À peine six mille hommes,
    Qui vont pieds nus. Des gueux, des juifs, des montagnards,
    S’habillant d’une loque et s’armant de poignards.
    Aussi d’un régiment toute bande se double.
    Sitôt que la nuit tombe, il est une heure trouble
    Où le soldat douteux se transforme en larron.
    Matalobos a plus de troupes qu’un baron.
    Un voleur fait chez lui la guerre au roi d’Espagne.
    Hélas ! les paysans qui sont dans la campagne
    Insultent en passant la voiture du roi.
    Et lui, votre seigneur, plein de deuil et d’effroi,
    Seul, dans l’Escurial, avec les morts qu’il foule,
    Courbe son front pensif sur qui l’empire croule !
    – Voilà ! – L’Europe, hélas ! écrase du talon
    Ce pays qui fut pourpre et n’est plus que haillon.
    L’État s’est ruiné dans ce siècle funeste,
    Et vous vous disputez à qui prendra le reste !
    Ce grand peuple espagnol aux membres énervés,
    Qui s’est couché dans l’ombre et sur qui vous vivez,
    Expire dans cet antre où son sort se termine,
    Triste comme un lion mangé par la vermine !
    – Charles Quint, dans ces temps d’opprobre et de terreur,
    Que fais-tu dans ta tombe, ô puissant empereur ?
    Oh ! lève-toi ! viens voir ! – Les bons font place aux pires.
    Ce royaume effrayant, fait d’un amas d’empires,
    Penche… Il nous faut ton bras ! au secours, Charles Quint
    Car l’Espagne se meurt, car l’Espagne s’éteint !
    Ton globe, qui brillait dans ta droite profonde,
    Soleil éblouissant qui faisait croire au monde
    Que le jour désormais se levait à Madrid,
    Maintenant, astre mort, dans l’ombre s’amoindrit,
    Lune aux trois quarts rongée et qui décroît encore,
    Et que d’un autre peuple effacera l’aurore !
    Hélas ! ton héritage est en proie aux vendeurs.
    Tes rayons, ils en font des piastres ! Tes splendeurs,
    On les souille ! Ô géant ! se peut-il que tu dormes ? –
    On vend ton sceptre au poids ! un tas de nains difformes
    Se taillent des pourpoints dans ton manteau de roi ;
    Et l’aigle impérial, qui, jadis, sous ta loi,
    Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme,
    Cuit, pauvre oiseau plumé, dans leur marmite infâme !

    Victor Hugo, Ruy Blas, III, 2.

    MORALITE :

    – Le coup passa si prés que le cheval tomba et le chapeau fît un écart en arrière.

    G bon là ???

  14. La culture c’est comme la confiture !!!
    mais en coupé collé c’est en plus inutile …
    t’as pas la cigale et la fourmi …

  15. @19 Bien,mais prépare d’autres actes,Karl en est qu’au chapitre 1er,moi je verrai bien Cyrano ,envoyer cette tirade,on mélangerait un peu les deux chefs- d’oeuvre,on ferait un plagiat copié- collé,et on l’appellerait:Cyrano Blas..de plus ça va très bien ensemble,c’est bon ça….beaucoup de sous tout ça,et en plus on passerait pour des génies….voire même ,pour plus intelligents que les autres…..

  16. Ah, c’est con, j’avais « Voyage au bout de la nuit » en entier, mais on peux pas le copier-coller. Alors :

    II. — Double caractère du travail présenté par la marchandise.

    Au premier abord, la marchandise nous est apparue comme quelque chose à double face, valeur d’usage et valeur d’échange. Ensuite nous avons vu que tous les caractères qui distinguent le travail productif de valeurs d’usage disparaissent dès qu’il s’exprime dans la valeur proprement dite. J’ai, le premier, mis en relief ce double caractère du travail représenté dans la marchandise. Comme l’économie politique pivote autour de ce point, il nous faut ici entrer dans de plus amples détails. Prenons deux marchandises, un habit, par exemple, et 10 mètres de toile ; admettons que la première ait deux fois la valeur de la seconde, de sorte que si 10 mètres de toile = x, l’habit = 2 x. L’habit est une valeur d’usage qui satisfait un besoin particulier. Il provient genre particulier «activité productive, déterminée par son but, par son mode d’opération, son objet, ses moyens et son résultat. Le travail qui se manifeste dans l’utilité ou la valeur d’usage de son produit, nous le nommons tout simplement travail utile. A ce point de vue, il est toujours considéré par rapport à son rendement.

    De même que l’habit et la toile sont deux choses utiles différentes, de même le travail du tailleur, qui fait l’habit, se distingue de celui du tisserand, qui fait de la toile. Si ces objets n’étaient pas des valeurs d’usage de qualité diverse et, par conséquent, des produits de travaux utiles de diverse qualité, ils ne pourraient se faire vis-à-vis comme marchandises. L’habit ne s’échange pas contre l’habit, une valeur d’usage contre la même valeur d’usage.

    A l’ensemble des valeurs d’usage de toutes sortes correspond un ensemble de travaux utiles également variés, distincts de genre, d’espèce, de famille — une division sociale du travail. Sans elle pas de production de marchandises, bien que la production des marchandises ne soit point réciproquement indispensable à la division sociale du travail. Dans la vieille communauté indienne, le travail est socialement divisé sans que les produits deviennent pour cela marchandises. Ou, pour prendre un exemple plus familier, dans chaque fabrique le travail est soumis à une division systématique ; mais cette division ne provient pas de ce que les travailleurs échangent réciproquement leurs produits individuels. Il n’y a que les produits de travaux privés et indépendants les uns des autres qui se présentent comme marchandises réciproquement échangeables.

    C’est donc entendu : la valeur d’usage de chaque marchandise recèle un travail utile spécial ou une activité productive qui répond à un but particulier. Des valeurs d’usage ne peuvent se faire face comme marchandises que si elles contiennent des travaux utiles de qualité différente. Dans une société dont les produits prennent en général la forme marchandise, c’est-à-dire dans une société où tout producteur doit être marchand, la différence entre les genres divers des travaux utiles qui s’exécutent indépendamment les uns des autres pour le compte privé de producteurs libres se développe en un système fortement ramifié, en une division sociale du travail.

    Il est d’ailleurs fort indifférent à l’habit qu’il soit porté par le tailleur ou par ses pratiques. Dans les deux cas, il sert de valeur d’usage. De même le rapport entre l’habit et le travail qui le produit n’est pas le moins du monde changé parce que sa fabrication constitue une profession particulière, et qu’il devient un anneau de la division sociale du travail. Dès que le besoin de se vêtir l’y a forcé, pendant des milliers d’années, l’homme s’est taillé des vêtements sans qu’un seul homme devînt pour cela un tailleur. Mais toile ou habit, n’importe quel élément de la richesse matérielle non fourni par la nature, a toujours dû son existence à un travail productif spécial ayant pour but d’approprier des matières naturelles à des besoins humains. En tant qu’il produit des valeurs d’usage, qu’il est utile, le travail, indépendamment de toute forme de société, est la condition indispensable de l’existence de l’homme, une nécessité éternelle, le médiateur de la circulation matérielle entre la nature et l’homme.

    Les valeurs d’usage, toile, habit, etc., c’est-à-dire les corps des marchandises, sont des combinaisons de deux éléments, matière et travail. Si l’on en soustrait la somme totale des divers travaux utiles qu’ils recèlent, il reste toujours un résidu matériel, un quelque chose fourni par la nature et qui ne doit rien à l’homme.

    L’homme ne peut point procéder autrement que la nature elle-même, c’est-à-dire il ne fait que changer la forme des matières. Bien plus, dans cette œuvre de simple transformation, il est encore constamment soutenu par des forces naturelles. Le travail n’est donc pas l’unique source des valeurs d’usage qu’il produit, de la richesse matérielle. Il en est le père, et la terre, la mère, comme dit William Petty.

    Laissons maintenant la marchandise en tant qu’objet d’utilité et revenons à sa valeur.

    D’après notre supposition, l’habit vaut deux fois la toile. Ce n’est là cependant qu’une différence quantitative qui ne nous intéresse pas encore. Aussi observons-nous que si un habit est égal à deux fois 10 mètres de toile, 20 mètres de toile sont égaux à un habit. En tant que valeurs, l’habit et la toile sont des choses de même substance, des expressions objectives d’un travail identique. Mais la confection des habits et le tissage sont des travaux différents. Il y a cependant des états sociaux dans lesquels le même homme est tour à tour tailleur et tisserand, où par conséquent ces deux espèces de travaux sont de simples modifications du travail d’un même individu, au lieu d’être des fonctions fixes d’individus différents, de même que l’habit que notre tailleur fait aujourd’hui et le pantalon qu’il fera demain ne sont que des variations de son travail individuel. On voit encore au premier coup d’œil que dans notre société capitaliste, suivant la direction variable de la demande du travail, une portion donnée de travail humain doit s’offrir tantôt sous la forme de confection de vêtements, tantôt sous celle de tissage. Quel que soit le frottement causé par ces mutations de forme du travail, elles s’exécutent quand même.

    En fin de compte, toute activité productive, abstraction faite de son caractère utile, est une dépense de force humaine. La confection des vêtements et le tissage, malgré leur différence, sont tous deux une dépense productive du cerveau, des muscles, des nerfs, de la main de l’homme, et en ce sens du travail humain au même titre. La force, humaine de travail, dont le mouvement ne fait que changer de forme dans les diverses activités productives, doit assurément être plus ou moins développée pour pouvoir être dépensée sous telle ou telle forme. Mais la valeur des marchandises représente purement et simplement le travail de l’homme, une dépense de force humaine en général. Or, de même que dans la société civile un général ou un banquier joue un grand rôle, tandis que l’homme pur et simple fait triste figure, de même en est-il du travail humain. C’est une dépense de la force simple que tout homme ordinaire, sans développement spécial, possède dans l’organisme de son corps. Le travail simple moyen change, il est vrai, de caractère dans différents pays et suivant les époques ; mais il est toujours déterminé dans une société donnée. Le travail complexe (skilled labour, travail qualifié) n’est qu’une puissance du travail simple, ou plutôt n’est que le travail simple multiplié, de sorte qu’une quantité donnée de travail complexe correspond à une quantité plus grande de travail simple. L’expérience montre que cette réduction se fait constamment. Lors même qu’une marchandise est le produit du travail le plus complexe, sa valeur la ramène, dans une proportion quelconque, au produit d’un travail simple, dont elle ne représente par conséquent qu’une quantité déterminée. Les proportions diverses, suivant lesquelles différentes espèces de travail sont réduites au travail simple comme à leur unité de mesure, s’établissent dans la société à l’insu des producteurs et leur paraissent des conventions traditionnelles. Il s’ensuit que, dans l’analyse de la valeur, on doit traiter chaque variété de force de travail comme une force de travail simple.

    De même donc que dans les valeurs toile et habit la différence de leurs valeurs d’usage est éliminée, de même, disparaît dans le travail que ces valeurs représentent la différence de ses formes utiles taille de vêtements et tissage. De même que les valeurs d’usage toile et habit sont des combinaisons d’activités productives spéciales avec le fil et le drap, tandis que les valeurs de ces choses sont de pures cristallisations d’un travail identique, de même, les travaux fixés dans ces valeurs n’ont plus de rapport productif avec le fil et le drap, mais expriment simplement une dépense de la même force humaine. Le tissage et la taille forment la toile et l’habit, précisément parce qu’ils ont des qualités différentes ; mais ils n’en forment les valeurs que par leur qualité commune de travail humain.

    L’habit et la toile ne sont pas seulement des valeurs en général mais des valeurs d’une grandeur déterminée ; et, d’après notre supposition, l’habit vaut deux fois autant que 10 mètres de toile. D’où vient cette différence ? De ce que la toile contient moitié moins de travail que l’habit, de sorte que pour la production de ce dernier la force de travail doit être dépensée pendant le double du temps qu’exige la production de la première.

    Si donc, quant à la valeur d’usage, le travail contenu dans la marchandise ne vaut que qualitativement, par rapport à la grandeur de la valeur, à ne compte que quantitativement. Là, il s’agit de savoir comment le travail se fait et ce qu’il produit ; ici, combien de temps il dure. Comme la grandeur de valeur d’une marchandise ne représente que le quantum de travail contenu en elle, il s’ensuit que toutes les marchandises, dans une certaine proportion, doivent être des valeurs égales.

    La force productive de tous les travaux utiles qu’exige la confection d’un habit reste-t-elle constante, la quantité de la valeur des habits augmente avec leur nombre. Si un habit représente x journées de travail, deux habits représentent 2x, et ainsi de suite. Mais, admettons que la durée du travail nécessaire à la production d’un habit augmente ou diminue de moitié ; dans le premier cas un habit a autant de valeur qu’en avaient deux auparavant, dans le second deux habits n’ont pas plus de valeur que n’en avait précédemment un seul, bien que, dans les deux cas, l’habit rende après comme avant les mêmes services et que le travail utile dont il provient soit toujours de même qualité. Mais le quantum de travail dépensé dans sa production n’est pas resté le même.

    Une quantité plus considérable de valeurs d’usage forme évidemment une plus grande richesse matérielle ; avec deux habits on peut habiller deux hommes, avec un habit on n’en peut habiller qu’un, seul, et ainsi de suite. Cependant, à une masse croissante de la richesse matérielle peut correspondre un décroissement simultané de sa valeur. Ce mouvement contradictoire provient du double caractère du travail. L’efficacité, dans un temps donné, d’un travail utile dépend de sa force productive. Le travail utile devient donc une source plus ou moins abondante de produits en raison directe de l’accroissement ou de la diminution de sa force productive. Par contre, une variation de cette dernière force n’atteint jamais directement le travail représenté dans la valeur. Comme la force productive appartient au travail concret et utile, elle ne saurait plus toucher le travail dès qu’on fait abstraction de sa forme utile. Quelles que soient les variations de sa force productive, le même travail, fonctionnant durant le même temps, se fixe toujours dans la même valeur. Mais il fournit dans un temps déterminé plus de valeurs d’usage, si sa force productive augmente, moins, si elle diminue. Tout changement dans la force productive, qui augmente la fécondité du travail et par conséquent la masse des valeurs d’usage livrées par lui, diminue la valeur de cette masse ainsi augmentée, s’il raccourcit le temps total de travail nécessaire à sa production, et il en est de même inversement.

    Il résulte de ce qui précède que s’il n’y a pas, à proprement parler, deux sortes de travail dans la marchandise, cependant le même travail y est opposé à lui-même, suivant qu’on le rapporte à la valeur d’usage de la marchandise comme à son produit, ou à la valeur de cette marchandise comme à sa pure expression objective. Tout travail est d’un côté dépense, dans le sens physiologique, de force humaine, et, à ce titre de travail humain égal, il forme la valeur des marchandises. De l’autre côté, tout travail est dépense de la force humaine sous telle ou telle forme productive, déterminée par un but particulier, et à ce titre de travail concret et utile, il produit des valeurs d’usage ou utilités. De même que la marchandise doit avant tout être une utilité pour être une valeur, de même, le travail doit être avant tout utile, pour être censé dépense de force humaine, travail humain, dans le sens abstrait du mot.

    La substance de la valeur et la grandeur de valeur sont maintenant déterminées. Reste à analyser la forme de la valeur.

  17. m’enfin …!!!
    qu’est-ce qu’on a fait au bondieu pour mériter ça ?
    de pareilles tirades étouffe-chrétien !
    Alors moi, je compte : 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10 …lignes de post ,
    et hop je saute ! au suivant !
    au-dessus, c’est trop pour ma comprenoire étriquée !

  18. @ux mêmes : vous me faites penser au référendum sur la constitution européenne !! Face à votre déferlement de vagues propositions, une seule solution : surfer ;-) !!

  19. ouh là un casting d’enfer !!! réunis en une seule fois 33, 34, 35, 36
    les xperts !!! pour un remake à la Française: le con, la brute , le truand …waouh !!!! retrouvez les sur fesse bouc !!!

  20. @Cazo : et apparemment Rantanplan (le bon, la brute, le truand et …) n’est pas au fait de cette vérité crue … alors qu’il pourrait utiliser son ordinateur plus utilement ; ça le détendrait un peu et pendant ce temps là on ne l’entendrait pas aboyer …

  21. Pour paraphraser une ritournelle connue, quel que soit le rôle qui me seye, l’éjaculat miasmeux du clébard ne risque pas d’atteindre mes blanches fesses.

    En signature je lui épargne une visite sur tf1.com et lui adresse en même temps un message personnel dans sa langue, le groslourdais.

  22. And the winner is Bourreau et sa fanfare…

    dis, on peut jouer ?
    J’ai quelques tomes des Rougon Macquart en stock…
    Après Karl , Dieu et les zôtres…un petit coup de Zola pour la route ?

  23. Le système mis en place dans notre monde libre repose sur l’accord tacite d’une sorte de contrat passé avec chacun d’entre nous dont voici, dans les grandes lignes, le contenu.

    Voici le contrat reconductible par tacite reconduction que vous signez chaque matin en vous réveillant simplement et ne faisant rien

    Mes chers amis,
    Le 11 septembre marque le triste anniversaire d’une catastrophe hautement symbolique pour l’humanité.
    Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l’accord tacite d’une sorte de contrat passé avec chacun d’entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu :

    1) J’accepte la compétition comme base de notre système, même si j’ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l’immense majorité des perdants,
    2) J’accepte d’être humilié ou exploité a condition qu’on me permette a mon tour d’humilier ou d’exploiter quelqu’un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale,
    3) J’accepte l’exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites,
    4) J’accepte de rémunérer les banques pour qu’elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu’elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j’accepte implicitement). J’accepte aussi qu’elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l’argent qui n’est autre que celui des autres clients,
    5) J’accepte que l’on congèle et que l’on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s’écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année,
    6) J’accepte qu’il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu’on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états,
    7) J’accepte que l’on fasse la guerre pour faire régner la paix. J’accepte qu’au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J’accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d’armes et faire tourner l’économie mondiale,
    8) J’accepte l’hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu’il s’agisse d’une énergie coûteuse et polluante, et je suis d’accord pour empêcher toute tentative de substitution, s’il s’avérait que l’on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l’énergie, ce qui serait notre perte,
    9) J’accepte que l’on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu’il s’agit d’un ennemi et nous encouragent à le tuer,
    10) J’accepte que l’on divise l’opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l’impression de faire avancer le système. j’accepte d’ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu’elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux,
    11) J’accepte que le pouvoir de façonner l’opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd’hui aux mains d’affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu’ils en feront,
    12) J’accepte l’idée que le bonheur se résume au confort, l’amour au sexe, et la liberté à l’assouvissement de tous les désirs, car c’est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie,
    13) J’accepte que la valeur d’une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu’on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu’on l’exclue du système si elle n’est plus assez productive,
    14) J’accepte que l’on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l’éducation et de la santé des générations futures,
    15) J’accepte que l’on mette au banc de la société les personnes agées dont l’expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l’univers) nous savons que l’expérience ne se partage ni ne se transmet,
    16) J’accepte que l’on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j’ai de la chance de vivre en occident. je sais qu’entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous,
    17) J’accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l’avenir de la vie et de la planète,
    18) J’accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu’on me le signale explicitement. J’accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l’agroalimentaire de breveter le vivant, d’engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l’agriculture mondiale,
    19) J’accepte que les banques internationales prêtent de l’argent aux pays souhaitant s’armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu’il vaut mieux financer les deux bords afin d’être sûr de gagner de l’argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s’ils ne peuvent pas rembourser les emprunts,
    20) J’accepte que les multinationales s’abstiennent d’appliquer les progrès sociaux de l’occident dans les pays défavorisés. Considérant que c’est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu’on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l’homme et du citoyen, nous n’avons pas le droit de faire de l’ingérence,
    21) J’accepte que les hommes politiques puissent être d’une honneteté douteuse et parfois même corrompus. je pense d’ailleurs que c’est normal au vu des fortes pressions qu’ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise,
    22) J’accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l’agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident,
    23) J’accepte que le reste de la planète, c’est-à-dire quatre milliards d’individus, puisse penser différemment à condition qu’il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d’expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives,
    24) J’accepte l’idée qu’il n’existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d’une conscience et d’un langage, ce n’est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte,
    25) J’accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu’aujourd’hui tout ceci n’existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l’entendons sans cesse dans nos discours politiques,
    26) J’accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l’explication du mystère de nos origines. Et j’accepte que la nature ait pu mettre des millions d’années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants,
    27) J’accepte la recherche du profit comme but suprême de l’Humanité, et l’accumulation des richesses comme l’accomplissement de la vie humaine,
    28) J’accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J’accepte l’augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d’éléments radioactifs dans la nature. J’accepte l’utilisation de toutes sortes d’additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c’est qu’ils sont utiles et sans danger,
    29) J’accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu’elle nous mène vers une catastrophe sans précédent,
    30) j’accepte cette situation, et j’admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l’améliorer,
    31) J’accepte d’être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux,
    32) J’accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J’accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez,
    33) J’accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m’empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.

    Fait par amitié sur la Terre, le 01 Janvier 2011.

  24. ah Robin !!! ton altruisme devrait donc te pousser à aller en Afrique ,en Afganistan,en Irak ou en Egypte ..monter une ONG afin de distribuer ton énergie et tes idées , ton courage et le reste !!!!

  25. Robin, ce texte inspiré a été envoyé par une personne anonyme à la radio « Ici et Maintenant » le 11 Septembre 2003. »contrat tacite des gens qui dorment ». il semble qu’il reste d’actualité

  26. Robin à raison,c’est un constat trés réaliste,qui fait peur!!!
    c’est triste de voir à quel point ont en est mais la faute à qui pas à nous mais aux suppots de satan qui gouvernent le monde!!!!quel chef d’états est à l’image d’un gandhi où d’un mandela?aucun tous des corrompus qui défendent des intérêts particulier!!!
    sarko est l’exemple type du mafieu corrompus !!!!et la gauche est sur un nuage,elle pensent s’en sortir face aux dettes et déficit abyssal qu’as fait sarko!!!prendre le pouvoir alors que cet état frise la faillite!!!ils sont face à l’islamisme,et ne réagissent pas,se mettent la tête dans le sable pour ne pas voir que leur petit protégés,des cités,les grands frére,les imamms sont en fait des voyous qui profitent de cette anarchie qui régnent,pour implanter les gangs!!! trop cool la gauche!!!! là il faut une main de fer!!!
    le temp que nous réparons les dégats depuis trent ans!!!! ni la gauche ni la droite ne sont arrivée,a faire de la france un pays où il fait bon vivre!!!

  27. 34) J’accepte de culpabiliser pour ne rien faire.

    « Je reçois une avalanche d’e-mails. Et une grande part, plusieurs par jour, envoyés par des gens honnêtes et sincères, me demandent : « Dites-moi ce que je peux faire ». Les auteurs de ces courriers appartiennent pour la plupart aux milieux aisés, privilégiés. Ils ne sont pas richissimes, mais assez aisés pour s’asseoir à une table un soir et écrire une lettre à quelqu’un. Dans les pays du tiers-monde les habitants ne vous demandent pas : « Dites-moi ce que je peux faire », ils vous disent ce qu’ils font. Mais, là où les populations sont infiniment plus libres, les gens posent toujours cette question : « Que puis-je faire ? »

  28. Tiens, pas de BOWOW cette semaine, avec un peu de chance ça nous prépare un sujet sur la Tunisie.

  29. Dix années d’analyse te permettent un peu de te trouver. (53)

    Le côté sphérique de ton état n’avait échappé à personne, sauf à toi.

    Dix de plus et tu as ton certoch.

  30. Tonto c’est toi qui a eu la feve !!! ah ah ah le roi des c….
    je suis heueux que ca soit tombé sur toi !!! allez mets la couronne !!! et envoie une photo sur le web !!!!

  31. Nos institutions fonctionnent et ont fait leurs preuves.
    Mais les meilleures institutions du monde peuvent être corrompues par une classe politique carriériste, cumularde, avide et incompétente.