Lecteur vidéo

Faire un don

Faire un don

Envoyer l’article par mail
Télécharger le .torrent

Fichier indisponible pour l’instant

Qu’est-ce que le Torrent ?

Grâce à Bittorrent vous pouvez télécharger et partager la vidéo que vous êtes en train de visualiser.

SOUS LES PAVÉS… DENIS ROBERT – 2/3

Publié le | par

2ème partie: l’actu

Denis Robert, l’homme qui a révélé l’affaire Clearstream, sort un nouveau bouquin : “Une affaire personnelle”, Flammarion (sortie le 04/04/08). Il est ce jeudi 3 avril 2008 le 5ème invité de « Sous les pavés».

Voir la première partie

denis-robert-slp-9.jpg

Les journalistes autour du pavé et de John Paul Lepers sont, ce jeudi soir, Michel Despratx, journaliste à Bakchich.info, Laurent Valdiguié, rédacteur en chef de Paris-Match, co-auteur de « Machinations » (anatomie d’un scandale d’Etat), paru en 2006, Nathalie Leruch, journaliste de la Télélibre et par ailleurs rédactrice en chef adjointe des Maternelles à France 5.

Voici les deux thèmes abordés:

la protection des sources

C’était une promesse de Nicolas Sarkozy et de Rachida Dati, un projet de loi important est actuellement en train d’être peaufiné et amendé, il sera discuté à l’Assemblée le 8 avril.
Au cours du débat, l’on évoque les exemples des perquisitions du Canard Enchaîné, plus récemment de l’Agence Capa au moment de l’éclatement de l’affaire Arche de Zoé… Denis Robert parle de celles qu’il a vécu.
Alors, ce texte de loi constitue t-il une vraie ou ou fausse avancée ? Laurent Valdiguié semble penser que, sous couvert d’encadrer les enquêtes sur les sources des journalistes, il se résumera à les rendre possible.
Les uns et les autres s’inquiètent de la possibilité qui serait ouverte d’accentuer les traques de sources qui, dès lors, prendraient moins le risque de contacter les journalistes… Là encore, Denis Robert parle de ses propres expériences, du cas de Florian Bourges par exemple, en nous ramenant tout naturellement à cette affaire de sa vie, Clearstream. Tous insistent sur la nécessité, impérieuse, de protéger les sources…

l’affaire Bakchich v/s David Douillet…

Ce jeudi, on vient de l’apprendre, -et l’affaire secoue déjà tout le petit monde des médias internet (après le cas Fuzz) – David Douillet attaque le site d’information Bakchich.info, demandant 110 000 euros pour un article qu’il juge faux, et diffamant. L’article ( daté du 15 mars 2008), abordant les affaires de fraudes fiscales du Liechtenstein et l’enquête fiscale ouverte en conséquence par le ministère du Budget à Bercy, affirmait que David Douillet (mais aussi l’écrivain Michel Houellebecq) faisait partie de ces «touristes fiscaux». Le ministre du Budget a démenti l’information du site.
Michel Despratx explique ici que Bakchich.info est sûr de ses sources. John Paul pose la question : alors, on publie quand on a la pièce ou quand on n’a pas la pièce ? Bonne foi, intention de nuire, sérieux de l’enquête : différents critères émergent… La discussion évolue naturellement sur le Lichtenstein, et les paradis fiscaux. Mais aussi sur les techniques d’évasion, ou sur Trichet, Vanuatu, ou encore sur la Société Générale…
« Le monde devient offshore » affirme quant à lui Denis Robert…

 

denis-robert-slp-nl.jpg

Viendra très vite la troisième partie : le débat sur le dernier bouquin, mais aussi les autres… sur Clearstream, l’affaire de sa vie, la « question qui fâche », et le personnage, toujours un peu « seul contre tous », à la merci d’un courant violent – mis en examen dans l’affaire Clearstream 2 (ou affaire EADS-Clearstream ou affaire du corbeau des frégates de Taïwan).

Enfin séquence au bar, autour d’un verre de blanc, pour les dernières réflexions, et confidences.

Karine Yaniv

Crédit photos: © PHILIPPE STERC

 

denis-robert-slp-16.jpg

Partager cet article

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Les commentaires (12)

  1. Quelle démocratie d’opérette !
    Comment décrire l’ignominie ?
    Grand respect pour Denis Robert, JPL et les autres !

  2. la suite … vite ! passionnant et courageux .des entétés comme ça, c’est bon d’en rencontrer . réaliste et pas résigné du tout !
    Ce combat ,Denis Robert , vous le menez pour vous ;et nous en recueillons tout le tonus .

  3. …ça s’off-shorise…
    …ça se col-blanckise…
    dans le dico des synonymes, on pourra trouver : ça se criminalise.
    En somme le marché permet, autorise, engendre la criminalité jusqu’à devenir institution.

    Clap-clap-clap !!!
    La grande classe cette planète !
    Bon, en 2 mots : si le capitalisme n’a pas changé son mode de « fonctionnement » et ses pilliers de bar… avant les 1ers millions de déplacés climatiques des 30 prochaines années : petite guerre mondiale en vue à l’horizon. Régimes sécuritaires financés par le consommateur…
    ça vous branche ce programme ?…
    « Animal Farm ».
    Bientôt pas sur nos écrans mais bien sous nos yeux.

    Digression du samedi…

  4. L’off-shorisation des banques n’est que la résultante de la mondialisation de la criminalité qui entraine avec elle l’ensemble des institutions devenues, elles-aussi mafieuses. Aujourd’hui, même la justice ne peut plus s’appuyer sur rien. Toutes les institutions sont branlantes parce qu’aucune n’est susceptible de maintenir les autres.
    Delitement presque total!
    Le narcotrafic a permis aux blanchisseries que sont la quasi totalité des grands banques de « profiter » de ces profits mafieux par les astuces, carences et subterfuges proposés par ces organismes bancaires.
    L’attitude des politiques n’est que tartufferie organisée, puisque depuis la commision Peillon-Montebourg qui avait fait un constat accablant, on n’a pas enregistré d’améliorations, mais bien au contraire, une accélération dans l’amplification des moyens offerts aux « criminels » financiers.
    Les Etats ne sont pas en reste, ce qui explique en grande partie le manque de résultats obtenus.
    J’ai voulu à une certaine époque déclarer contre une officine du Liechtenstein, contre l’ABN-amro, contre la Barclay’s, contre le Banco-Atlantico…Arnaud Montebourg, lui-même, qui m’ avait entendu lors de la commission d’enquête parlementaire sur le blanchiment, dût « tempérer » mes déclarations qui n’auraient déclencher que des poursuites contre…moi!
    Un grand merci à Denis Robert pour l’action qu’il a mené et qu’il poursuit.

  5. Marc-Olivier Strauss-Kahn, frère cadet du directeur général du Fonds monétaire international (FMI), a été nommé le 14 mars “représentant en Amérique de la Banque de France”.

    A ce poste, il recevra un salaire de base de 250.000 dollars (160.000 euros) par an, assorti d’une “indemnité d’expatriation” de 150.000 euros, plus des “frais de représentation” de 50.000 euros par an. Le tout net d’impôt.

    Voilà un regroupement familial bien onéreux pour le contribuable français.

    Sachant que la Banque de France a perdu toute son importance depuis l’avènement de la BCE et que son rôle est purement cosmétique, n’y aurait-il pas là une idée d’économie à rajouter d’urgence au plan Sarkozy présenté aujourd’hui?

    Par Altermédia

  6. Nommé par qui? Son frère ou la Présidence? D’après l’AFP, il s’agit d’une candidature proposée par la direction du Trésor, donc le gouvernement. J’en déduis que, outre des compétences certaines, sa nomination serait plutôt pour emmerder DSK…

  7. Banque de France
    Malaise autour de la nomination de Marc-Olivier Strauss-Kahn à Washington
    Le frère du patron du FMI, actuel directeur des relations internationales à la Banque de France (BDF), a obtenu sa nomination au sein de la Banque interaméricaine de développement ainsi qu’un titre sur mesure à la BDF. Le tout pour une rémunération plus que confortable.
    C’est une affaire qui provoque déjà bien des remous: celle du parachutage doré de Marc-Olivier Strauss-Kahn, numéro quatre de la Banque de France et frère du patron du FMI, à Washington. Selon Le Parisien de ce jeudi, l’intéressé aurait obtenu un titre sur mesure et un poste en or au sein de l’organisation internationale Banque interaméricaine de développement. Et ce dans des conditions pour le moins opaques.

    Selon le quotidien, qui cite une source proche du dossier, l’arrangement aurait été négocié « en direct entre l’état-major de la BDF, le cabinet de Lagarde (ministre de l’Economie, NDLR), la direction du Trésor, sous l’oeil bienveillant de l’Elysée ». Afin de rejoindre sa femme, déjà en poste à Washington, Marc-Olivier Strauss-Kahn aurait négocié un poste sur mesure, en tant que représentant aux côtés du fonctionnaires « junior » de New York. Seul hic: le directeur général des études et des relations internationales veut son bureau à Washington.

    Le haut fonctionnaire est alors nommé « représentant en Amérique de la BDF » et décroche un poste d’administrateur à la Banque interaméricaine de développement. Le tout en cumulant les revenus, nets d’impôts. Selon Le Parisien, Marc-Olivier Strauss-Kahn devrait ainsi toucher un salaire de base voisin de 250.000 dollars, soit 160.000 euros par an. Sans compter une indemnité d’expatriation de 150.000 euros et une enveloppe de frais de représentation de 50.000 euros.

    En réponse aux critiques que suscite sa prochaine nomination, l’intéressé se défend. Il estime ainsi que l' »on veut nuire à mon frère ou peut-être à la Banque de France ». Et s’explique sur sa prochaine rémunération. L’actuel directeur des études et des relations internationales à la banque de France indique qu’il gardera son titre à la banque de France mais « sans l’indemnité de fonctions qui était liée à son poste à Paris ».

    Par ailleurs, « comme tout fonctionnaire expatrié à l’étranger, on m’accorde une indemnité qui tient compte du coût de la vie », ajoute-t-il, démentant la somme de 50.000 euros avancée par le Parisien.

    De son côté, la Banque de France n’a fait aucun commentaire.

    latribune.fr

  8. C’est l’histoire d’un mammifère au cerveau un peu plus développé que les autres.

    Fier de cet outil, il l’a utilisé pour dompter son environnement au lieu de l’apprivoiser.
    Il l’a utilisé pour dominer les autres espèces au lieu de s’en accomoder.
    Son désir de puissance l’a conduit à piétiner sa propre famille.
    Ils se sont alors entre-tués , réduits en esclavage, génocidés dans des bains de sang.

    Un jour, les plus pervers ont découvert une arme virtuelle appelée « monnaie » avec laquelle on pouvait tuer, affamer, réduire en esclavage, génocider sans risquer sa peau.

    Ceux qui ont dit « stop » ont été baillonnés, excécutés.

    Le mammifère a disparu aujourd’hui de la planète, laissant derrière lui une terre brûlée où quelques espèces microscopiques ont réussi à survivre.

  9. Y’a plus insidieux mais tout aussi grave pour la démocratie que la traque et la censure ouverte, y’a l’autocensure et la lâcheté des responsables d’éditions… Quand tu veux, JPL, je te raconte. Et mes respects à Denis Robert.

  10. Je vous livre une partie de mes reflexions concernant l’emission de samedi dernier. Le reste de mon article (« Non, Denis Robert n’est pas un personnage ») est sur mon site http://www.pensezbibi.com

    Bravo pour cette télélibre.
    bibi en veut encore !

    « La veille de ce dimanche, j’étais allé sur le site des amis de Denis Robert et j’avais passé une bonne partie de mon après-midi à visionner l’heure du débat sur latelelibre.fr. On y entendait Paul Valdiguié, le rédacteur en chef de Paris-Match, intervenir souvent. Il donnait de l’accolade et faisait copain-copain avec tous. Puis sur la fin, n’y tenant plus, ce journaliste finit par dire d’un ton condescendant, que « Denis Robert est un personnage ».

    Un personnage est, en deux mots, un ego expérimental. Ce n’est pas une simulation d’un être vivant, c’est un être imaginaire et à ce titre, il peut tout faire, tout dire. Veut-on taire et étouffer le travail de Denis Robert ? Alors, il faut dire que Denis Robert « théâtralise », qu’il est «fascinant dans sa façon de mélanger le réel à la fiction ». Et cette fascination exercée par Monsieur Robert serait de… s’inventer sa propre «mise en scène ». Oui, oui, il est assurément un bon écrivain mais… dans le domaine financier, il est moins intéressant, n’est-ce pas ! Le tour de passe-passe est là, dans ce nœud où Laurent Valdiguié tente de brouiller les pistes en taisant le saut allègre qu’il effectue : il déconsidère le Réel en le rabattant sur l’Imaginaire et l’être quasi-imaginaire qu’est Denis Robert-écrivain-de-littérature. « Denis Robert est un poète. Un Jules Verne de la finance ». Edwy Plenel, de son côté, nous joue la même musique : « Denis Robert est l’inventeur de Clearstream ».(…)

  11. pas possible de voir cette séquence ce soir (21/04) ni aucune autre sur le site. Alors que le daily motion de DSK à Europe 1 fonctionne. Rétablissez vite le service svp.