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[Road-Doc] Corse(s), l’Amour Vâche !

Publié le | par

UN ROAD-DOC CHEZ LES CORSES

Après « Qui a peur des Gitans ? », John Paul Lepers et son équipe partent à la rencontre des Corses: mais pourquoi a t-on tant de mal à se comprendre?

La Corse, l’île de Beauté. La perle de la méditerranée. Les Français adorent la Corse,
mais… sans les Corses. Vus du continent, on les dit violents, machos, racistes, et profiteurs de l’argent de la République. Les corses veulent bien des touristes, mais aiment faire sentir qu’ils sont chez eux. John Paul Lepers et son équipe arrivent avec leurs à priori à bord de leur camping-car, avec une idée : identifier nos différences afin de mieux comprendre pourquoi, entre les continentaux et les Corses, c’est « l’amour vache ». Un film humaniste fait de magnifiques images, de longs silences et de petites confessions intimes… Pas de scoop, du sensible.

Corse(s), l’amour vache !

Dimanche 8 novembre 2009
à 20h35 sur France 4

Corses, l'amour vache 1

Prochaines rediffusions

France 4 mercredi 18 novembre – 22h10

Réalisation: John Paul Lepers
Images: Matthieu Martin
Montage: Smaïn Belhadj
Enquête: Marion Galland
Directrice de production: Caroline Lançon
Musique originale: Romain Dudek


LaTéléLibre – ON Y VA!
France • (2009)• 52′•

Corses, l'amour vache 2

France 4 : Pourquoi avoir choisi ce sujet ?

John Paul Lepers : Je fais partie de ces Français qui ont eu des expériences désagréables lors de séjours en Corse. Mauvais accueil, voire un sentiment d’être méprisé en tant que « Pinzutu », le surnom des continentaux sur l’île. Certains amis et confrères journalistes ont même été victimes de menaces s’ils ne respectaient pas les coutumes dites locales : ne pas poser les questions qui fâchent. C’est donc sur ce sentiment d’exaspération que j’ai commencé l’enquête. Par nature, je suis convaincu des vertus du dialogue et de l’humour, je me suis dit que ça valait le coup d’essayer en mettant les pieds dans le plat avec le gros camping-car et cette inscription gentiment provocatrice : Corse(s), l’amour vache !.. S’il y a de l’amour, c’est qu’il y a de l’espoir…

F4 : Qu’est-ce qui vous a le plus surpris lors du tournage ?

JPL: Quand nous avons embarqué à Marseille, les ouvriers du bateau (pour a plupart Corses), on plaisanté en nous regardant, «tu crois qu’il va tenir combien de temps leur camion avant de sauter ? ». C’était une blague, bien sûr, mais on s’est demandé si on n’était pas en train de tenter le diable. Certes, nous n’avons pas été reçus toujours à bras ouverts, et beaucoup nous ont fermé les portes, mais notre séjour avec les nationalistes a dissipé les craintes de violence à notre égard. Lors des journées internationales de Corte, qui rassemblent des indépendantistes du monde entier, les natios Corses, ont fait preuve d’une grande ouverture d’esprit. Ils étaient disponibles pour me parler, et ont accepté des questions directes sans sourciller. Ils ne m’ont pas convaincu, mais j’ai été agréablement surpris de la liberté qu’ils m’ont accordée.

Et puis Stella, une indépendantiste pure et dure, qui a fait de la prison, m’a fait découvrir l’histoire du peuple corse, et notamment cette indépendance éphémère mais exemplaire de 1755 à 1769. Une période où le général Pascal Paoli inventa une démocratie éclairée pendant 14 ans. Juste avant que les Français n’envahissent l’île…

F4 : Avez-vous changé vos à-priori sur les Corses ?

JPL: Oui et non. La Corse je ne pourrais pas y vivre, en tout cas en tant que journaliste. Trop de pressions, de sous-entendus, pas assez de liberté individuelle ni de débat démocratique. Par contre, avec ce voyage j’ai complètement revu mon sentiment quand à l’accueil des touristes. Les corses ont fait des efforts, ils se sont professionnalisés et c’est tant mieux. Ils ont compris que sans les « étrangers », c’est à dire nous les « pinzuti » et les européens, ils n’ont aucune chance de s’en sortir, d’un point de vue économique.

Enfin, j’ai compris que vivre sur une île comme la Corse, c’est génial parce que les paysages sont magnifiques et préservées, mais que c’est aussi une souffrance d’appartenir à un monde clos, où tout le monde se connaît et se

surveille. Un psychiatre m’a bien expliqué cette «mentalité corse », repliée sur elle-même à cause des invasions successives, et qui a aboutie à ce sentiment d’assiégé perpétuel. Selon lui, c’est le « syndrome corse ». D’autres îles comme Malte, Chypre ou la Grande-Bretagne se sont défendues en se projetant vers l’extérieur. Grâce à la forteresse naturelle que représente la montagne et son maquis, le peuple Corse s’est protégé de l’étranger, mais en se recroquevillant sur lui même. Il est devenu méfiant et susceptible.

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Les commentaires (48)

  1. non,non pas sérieux et vexatoire!! GOGOS Parisiens restez chez vous !
    Votre prétention et votre condescendance sont une insulte pour les Provinciaux en général et pour les Parisiens sérieux et sans apriori !!On pourrait faire une enquète  » PARIS GOGO , pas d’ AMOUR  » !
    J’ai fait les cmmentaires qu’ il falait fa

  2. J’ai fait les commentaires dans les posts précédents ,je les maintiens car ,sinon , je serai vraiment trés désagréable , Samuel Etienne donne toujours l’impression de se moquer de tout !!…
    …. et les questions sont volontairement , pour certaines d’entre elles de la provocation !!
    On est pas avec l’ I.R.A. ou en pays Basque Espagnol !!!!!
    Les GOGOS Parisiens , restez chez vous , car vous ne méritez pas nos Provinces !! laissez les aux Parisiens intelligents et qui ont plus de cœur que de prétention et de condescendance !

  3. Il serait bon que les  » pisunti  » qui sont aller en Corse donnent leurs avis sur ce reportage ridicule et malveillant !!

  4. Ce qui est décrit ici est valable pour toute les provinces de France.
    Beaucoup d’autres peuples présentent les mêmes traits.
    Le clientellisme à lieu dans toute cette république qui se bannanise de + en +.
    La « Mairie de Paris et la Corrèze  » .

  5. Je n’ ai pas encore visionne ce film, mais d’ apres ce qu’ en dit notre venerable Papi Cracra, nul doute quant a sa valeur hautement estimable ! un met pour les gentils esprits !

  6. J’aime ce reportage. D’abord parce que j’aime la Corse.
    Ne me demande pas pourquoi : un vieux coup de foudre pour cette région encore sauvage dès qu’on s’éloigne des côtes ( je parle de la nature) … j’aime assez que les corses ne se laissent pas impressionner par les continentaux, finalement, surtout s’ils sont journalistes !

    John Paul, tu devrais y retourner sans ton camping car rutilant, sans micro et sans caméra.
    Et là tu aurais encore un autre rapport avec les habitants…
    ça te tente ?

  7. J’aime aussi le reportage pour le ton , les images, la provoc., le rythme, l’immersion au coeur du pays…

    Le regard de Stella ( l’étoile) en dit long sur tout ce qu’elle ressent et que peut-être nous ne comprendrons jamais …
    Bravo pour le voyage!

  8. je ne suis pas choqué pas les propos de ce reportage…tou est encore à l’honneur d’un peuple gardant ses traditions et ne se laissant pas sombrer dans la culture multiraciale, source fantasmique de la paix dans le monde!!!…L’état français devrait prendre quelques leçons sur la fermeté et la notion de sécurité des populations: ici pas de communautarismes islamophiles, de ville telle marseille convertie en 1ere ville magrhébinne du continent (actualité oblige: Marseille devenue la casbbah d’Alger le temps des conséquences d’un match de foot avec l’egypte tournant mal pour la qualif à la coupe du monde!) Ici pas de négro trafiquant en tout genre. Vive la Corse et les gens qui font respecter la loi.

  9. « [les nationalistes] vivent dans la nostalgie d’une société archaïque, mais le monde bouge et ils ne peuvent pas le voir ».

    Peut-être le voient-ils très bien et ont-ils simplement conscience qu’on n’est pas obligés d’aller tous ensemble dans le mur avec enthousiasme.
    Vous parlez juste après de nos jambons qui sont bien meilleurs, mais dans votre « monde qui bouge », les porcs sont élevés en batterie, nourris avec de l’huile de vidange et du soja transgénique, et leur lisier vient alimenter les marées vertes d’algues toxiques sur les plages bretonnes…

    « Le peuple corse s’est protégé de l’extérieur en se repliant sur lui-même ».
    C’est vrai et c’est faux. Les Corses ont toujours parcouru le monde. L’explication est pour le moins insuffisante.

    « C’est beau la France ».
    Sacré farceur.

    « Vous avez besoin des touristes ».
    De quels touristes et dans quelles conditions ?
    Aujourd’hui, il est quasiment impossible pour un jeune Corse de trouver un logement à l’année, parce qu’il faut laisser la place aux touristes l’été. Et le tourisme ne représente que 5% de l’emploi en Corse. Alors non, une bonne part des Corses n’a pas besoin des touristes. Pas comme ça en tout cas.

    Sur ce que la Corse coûte à la France, je vous conseille la lecture du Syndrôme de Pénélope de Sampiero Sanguinetti. C’est court mais ça vous éclairera sans doute sur ce que la France a coûté à la Corse (et lui coûte encore) par quelques lois pas très malignes… Vous comprendrez peut-être aussi un peu les racines du malaise.

    « La Corse a été une colonie avant d’être une région française ».
    La Corse n’a jamais été réellement ni l’une ni l’autre. Le statut douanier de la Corse au 19è siècle la plaçait plutôt en position de colonie, mais ce n’était pas officiel, son statut de collectivité territoriale, la persistance de lois douanières bizarres et la continuité territoriale aujourd’hui n’en font toujours pas tout à fait une région française.

    En conclusions, si le seul point positif que vous ayez trouvé c’est qu’enfin, on se met à bien accueillir les touristes, c’est assez triste. Parce que la Corse a bien d’autres atouts que le tourisme pour son développement. Et cette vision selon laquelle une telle région ne peut s’en tirer que par le tourisme est quant à elle une vision parfaitement coloniale. Nous serions un peuple sous-développé qui ne peut vivre qu’en faisant le loufiat pour ceux qui créent la vraie richesse…

    Sérieusement, je ne peux que vous encourager à approfondir ou à abandonner le sujet de la Corse. On dira que ce reportage entre dans le cadre de la Macagna. Et à ce titre, j’aime bien votre humour. Mais il n’a rien de sérieux.

  10. Finalement je visionnais ce reportage.

    Malgre un texte un peu simplet, beaucoup de scenes d’ anthologies ; ta facon de communiquer avec autrui, John Paul, me fais toujours l’ effet d’ une craie qui crisse contre un tableau : elle procure un malaise -voir comme le maire semble detruit apres ta salve sur le clientelisme- ; mais c’ est de cette lourdeur que naissent les instants de grace, de rire et d’ etonnement, qui font la marque d’ LTL.

    Les retournements de situation avec l’ independantiste m’ ont cueillit : ses larmes au son des cloches, apres avoir evoque la souffrance historique de son peuple, qui te font completement changer de ton ; et le coup de theatre final, quand on decouvre quel est son metier.

    L’ interview au village et la paix -provisoire- des deux clans le soir au son d’ une guitare grattee par un Francais est une scene forte aussi (eut ce ete possible avec un djembe ? je ne le crois pas.) J’ ai bien aime encore la discussion chuchotee pendant la chasse, et j’ ai ete etonne de trouver un chef d’ entreprise sympathique.

    En fait ce sont surtout les Francais qui m’ ont parut sympathiques, ds ce doc ; les Maghrebins aussi relevent le niveau -mais ce sont encore des Francais. Meme qu’ il n’ y a qu’ avec ces derniers que l’ ont ressent a quel point la poignee de tares qui fait du bruit sur ce caillou cree une vision deformee de ce pays.

    Nous sommes tous un pays de cons, mais depuis Asterix chez les Corses jusqu’ a ce doc, j’ ai toujours eu la desagreable impression que les cliches sur la Corse n’ en sont pas vraiment ; leurs defauts ne me semblent pas etre des defauts sympathiques, qui ne les rendraient que plus humains, comme le font la plupart des cliches sur les autres pays. La fierte n’ y est que du repli, et le nationalisme qu’ un fangeux racisme, comme l’ atteste le commentaire d’ 1chat1chat.

  11. C quoi ces peuplades lointaines ???… C la patrie de Léon NAPO je crois ???

    Depuis qu’ils ont engendré ce petit homme, dictateur sanguinaire, ils se sentent plus pisser les mafiosos.

    Tiens, ils en ont encore charclé un à la Brise de mer.

    Tant qu’ils n’auront pas fait péter le cabanon à CLAVIER, ils n’auront droit à aucun respect.

    Mais tout compte fait, ils doivent un peu se reconnaitre dans la figure du petit homme du chateau.

    Chui sûr que l’UMP est majoritaire sur ce caillou. C bien connu, la mafia n’a jamais été de gauche.

  12. Pauvre journaliste, qui n’a trouvé que deux abrutis pour lui parler à Ota, un gratte guitare minable qui n’a pas tout dis, demandez lui combien il a éte payé pour voter……………..et un pins qui ne comprends rien à la mentalité corse , heureusement que le pompier était là, restez chez vous dans votre métro et tout iras bien, pas besoin de vos reportages qui puent………..

  13. Merci bouana d’etre venu nous emmener l’electricité,toi etre tres gentil avec vilains corses,toi merites grand respect car toi etre grand esprit pour moi.Moi avoir envie de vivre comme toi(on y arrive bientot) car toi faire parti d’un grand peuple honnete (chirac,pasqua,cleastram,papon,vel d’hive,boulin,mnef;sang contamine,chalier,diamants,comptes japonais de chirac,sarkosy,balkany,mitterand ,pedophilie,etc etc etc etc etc etc etc etc….)Moi pas avoir encore d’electricite,mais mois avoir un balais pour balayer devant ma case avant de nettoyer celle des autres.St john paul toi etre tres tres grand journaliste,avec des ragotages pareils toi avoir bientot prix PULITZER.

  14. Pace, salute è liberta. La corse est complexe, et quoi qu’en disent certains je trouve que c’est une très bonne introduction.

    Le spectre du nationalisme présenté, du neuneu complet à la pensée profonde est bien rendu. Manque peut-être le soupçon d’affairisme et de menées mafieuses, mais ce n’est pas une singularité Corse et ça ne méritait donc pas trop d’attention.

    Sur le fond de la société, j’ai l’impression que la « détente » des relations au continent profitent à tout le monde, et à la société corse en particulier. Qu’ils n’en oublient pas pour autant de renouveler leur stock de C4, le béton c’est comme le chien-dent.

    Amusant en tout cas de voir JPL dans le bordel, lui dont la personnalité est si peu harmonique avec « l’âme corse », s’en tire très bien, un vrai pro :D

  15. CORSE : QUEL EST VRAIMENT LE RISQUE DE VOUS FAIRE DESCENDRE !!!

    Un peu plus grand qu’à Paris ou à Toulouse. Surtout si vous traînez dans les milieux nationalistes ou mafieux.

    | Monday 16 November 2009

    L’homme tué par balles au volant de son 4X4 dimanche 15 novembre près de Penta di Casinca (Haute-Corse) est vraisemblablement Francis Guazzelli, «un haut personnage du banditisme», selon le coordonnateur des services de sécurité intérieure en Corse Gilles Leclair. La mort de cet homme semble s’inscrire dans la série des récents règlements de comptes survenus dans l’île. Cet article revient sur la particularité Corse en termes d’homicide.

    ***

    La mort d’un jeune touriste tué par balle à la sortie d’une boîte de nuit à Olmeto Plage (Corse du sud), le 16 juillet dernier, a de nouveau braqué les projecteurs sur un phénomène aussi ancien que bien ancré dans l’île: le taux élevé d’homicides. Dans ce cas précis, le drame s’est produit à la suite d’une querelle entre la direction de la discothèque et un groupe de jeunes originaires de la région parisienne. Le tireur présumé, un videur de 23 ans, s’est constitué prisonnier peu après les faits en plaidant «un coup de folie» pour expliquer son geste. «L’employé a sorti une arme de gros calibre, l’a posée sur la poitrine du jeune homme et a fait feu une fois. La balle de 11,43 mm lui a traversé le thorax, il est mort sur le coup», a indiqué José Thorel, procureur de la République à Ajaccio.

    Mais cette mort tragique — et absurde — est-elle représentative d’un climat particulier à l’île? «Il serait extrêmement dangereux de tirer une quelconque généralité de ce faits divers assez exceptionnel», estime le sociologue Laurent Mucchielli, spécialiste de la délinquance et directeur de recherches au CNRS. «En Corse, la plupart des homicides sont des règlements de comptes. On cible une personne bien précise et, généralement, on ne rate pas son coup. En ce sens, la Corse n’est pas plus dangereuse que la métropole, sauf pour ceux qui sont visés par ces réglements de comptes, bien sûr», poursuit-il.

    Baisse générale du nombre d’homicide en France, sauf en Corse

    Selon la police, le jeune touriste est la quinzième personne tuée par arme à feu en Corse depuis le début de l’année. Pendant l’année 2008, l’île a été le théâtre de 33 homicides (ou tentatives), contre 14 en 2007 et 23 en 2006, lit-on dans le bilan général de la délinquance dont les chiffres ont été rendus publics en début de l’année. Quand les crimes ont été commis par des proches relations des victimes, les enquêtes ont été rapidement résolues. Les autres s’inscrivent, selon le nouveau coordinateur des services de sécurité de l’île, Gilles Leclair, dans la série de règlements de comptes dans les milieux du grand banditisme. Et là, les enquêtes «piétinent», notamment à cause de l’omerta qui entoure ce genre d’affaires. Mais dans ce domaine, on peut avoir une escalade de la violence sans que la population ne soit mise en danger, précise Gilles Leclair.

    En France, le nombre d’homicides ne cesse de baisser depuis 1985; il tourne aujourd’hui autour de 1.000 morts par an, soit un taux de 2,9 pour 100.000 habitants en 2007 (ce taux était de 3,8 en 1979, 5,5 en 1985 et 3,3 à la fin des années 90). C’est cette équation qu’utilisent les chercheurs pour établir leurs statistiques. Avec une moyenne de 30 assassinats par an, la Corse avec ses 280.000 habitants, mais aussi Paris et sa région ainsi que les départements du pourtour méditerranéen se disputent, traditionnellement, la première place dans ce classement morbide.

    Dans son Histoire de l’homicide en Europe (La découverte, 2009), Laurent Muchielli publie trois cartes géographiques sur trois périodes récentes (1973-1977, 1988-1992, 2003-2007) pour illustrer les importantes disparités dans la répartition géographique des meurtres en France. Sur la première période, Paris arrive en tête avec un taux de 11,13, suivi par les deux départements corses (8,21). Sur la seconde, la Corse arrive loin devant avec un taux de 23,36 – Mucchielli parle de «sur-homicidité» corse — Paris et sa région étant à la troisième place. Enfin, sur la troisième, la Corse confirme son macabre «leadership» en la matière avec un taux de 12,89, dans un contexte de baisse nationale des meurtres. Les statistiques montrent néanmoins que deux départements d’Ile de France (la Seine Saint-Denis et l’Essonne) affichent des taux d’homicides supérieurs à ceux du pourtour méditerranéen; dans le classement départemental, c’est un nouveau venu, la Haute-Garonne avec pour centre Toulouse qui arrive en troisième position.

    Folklore corse

    Toujours est-il qu’on se tue deux fois plus en Corse qu’en Bretagne ou dans la Creuse. «Au milieux des années 2000, la Corse du Sud affichait un taux d’homicide onze fois supérieur à celui de la Lozère», écrit Laurent Mucchielli. Mais pour le chercheur, il ne faut pas chercher les causes de cette surmortalité violente dans l’histoire ancienne (la vendetta), mais bien dans les règlements de comptes qui déchirent les milieux nationalistes et mafieux. «A beaucoup d’égards, la société corse me paraît comparable à celle de la métropole, sauf sur ce phénomène-là, lié d’abord au nationalisme qui s’est mâtiné ensuite de banditisme».

    Ainsi les pics de meurtres (50 par an dans les années 1980, 80 dans les années 1990) correspondent bien à des périodes de «mini-guerres» dans les milieux nationalistes. A cela s’ajoutent, les règlements de comptes entre délinquants lambda, des crimes «d’honneur», des crimes racistes, des querelles de voisinage et familiales…

    Avec pour facteur aggravant, un taux de possession d’armes à feu sans aucun équivalent sur le continent: selon les statistiques officielles, en 2008, en Corse il y une arme de poing pour 54 habitants, soit dix fois plus qu’à Paris! Dans ce chiffre rentrent les fusils de chasse mais aussi les pistolets, souvent des gros calibres très sophistiqués, accordés à titre sportif… Et la statistique ne prend pas en compte les armes illégales.

    «C’est un des facteurs de risque supplémentaire», reconnaît Laurent Mucchielli, qui, tout en mettant en garde de ne pas «tomber dans le folklore corse», souligne également une «culture de l’usage» des armes particulière à l’histoire de l’île, où pendant des siècles on s’est fait justice soit même dans l’absence d’un Etat fort. Enfin, à ceux qui doutent de la corrélation entre une forte concentration d’armes et les homicides, rappelons la phrase de Tchékov: «Si dans une pièce de théâtre, un fusil de chasse apparaît accroché au mur au premier acte, on entendra à coup sûr une détonation avant la fin».

    Alexandre Lévy. slate.fr

  16. On devrait peut-être autoriser le port d’arme dans la ceinture, à l’ancienne, les plus excités se tireraient dans les couilles à force de s’astiquer la crosse. Sélection naturelle…

  17. Très pertinente les études dE Laurent Mucchielli, mais d’autres comparaisons s’imposeraient. L’usage des armes en Corse est-il plus fréquent que dans les autres iles voisines…? je ne crois pas.
    Les comparaisons du taux de criminalité avec celui des grandes villes de France n’est pas suffisant, il ne faut pas oublier que le trafic d’armes entre Corse et Sardaigne est facilité par la distance très faible et aussi par la parenté inter-iles.
    Il est facile pour les tenants du pouvoir jacobin et les médias officilels associés qui capitalisent leur audience à travers des histoires de gendarmes et de voleurs (cf France 2 à 20 H ce soir) de faire passer des clichés stigmatisant la Corse, surtout quand les gendarmes sont barricadées derrières de multiples caméras de surveillance, au détriment du contact de ces fonctionnaires avec les citoyens…on dirait que c’est aussi difficile d’accéder au guichet des gendarmeries dans les villes Corses qu’à l’entrée de la banque de France !
    Du travail d’approfondissement pour JPL à l’avenir

  18. passionnant, de bout en bout !
    Une façon originale de regarder ce pays ,
    et d’approcher sa réalité si rebelle et particulière
    pour un regard « français « 

  19. Nationalisme, racisme, je n’appelle pas ça de la fierté… Enfin des gens « fières » il y en a partout malheureusement, le plus triste c’est qu’ils n’y sont bien souvent pour rien, ils ont tout simplement été élevés comme ça. S’ils veulent l’indépendance, qu’ils la prennent, mais ça les aidera seulement à s’enfoncer d’avantage dans le bourbier des préjugés de certains.

    Cordialement,

  20. Elles sont toujours aussi bien ces heures, presque trop courtes, à se ballader en camping-car à vos côtés. On sent quand même un état de tension dans ce reportage. Et des piques parfois gratuites de rallaoued quand même dans votre narration cette fois-ci Mr Lepers ;) Moi quand j’suis allé en Corse et qu’on me demandait d’où j’étais, l’accueil et la complicité était fait, en même temps on regarde le rallaoued un peu comme eux par ici.

  21. Bonjour,
    j’ai regardé ce documentaire plusieures fois avant d’emettre mon avis. Je suis corse (et pas une ces personnes qui se disent Corse mais qui habitent sur le continent). J’habite en Haute Corse et heureusement pour nous, on ne souffre pas trop de l’afflux de touristes (encore heureux que ça ne dur que 3 mois dans l’année). Je vais vous dire pourquoi cette violence, cette haine et ce silence font ce que nous sommes aujourd’hui.
    Cela a été prouvé à plusieurs reprises, la Corse et son peuple (car nous sommes un peuple) a du faire face à pas mal d’injustices, de répressions et d’actes d’intolérances flagrant.
    Ce n’est pas parce qu’effectivement un groupe de personnes armées et cagoulées ont revendiqué des actes de violence que tous les corses sont comme ça! Le problème étant qu’il faut se poser la question de savoir pour quelles raisons ces groupes ont décidé de faire usage de la violence pour se faire entendre. Nous avons nous aussi la capacité de nous exprimer, de militer pacifiquement mais cela est resté pendant de longues années sans résultats. Alors comme on dit « certaines personnes ne comprennent que les coups ». Il faut savoir aussi qu’il y a en effet des assassinats, beaucoup, qui sont commis en Corse mais si vous saviez pour quelles raisons ces assassinats sont commis vous ne parleriez pas comme ça! En Corse on se bat contre la repression de l’état français et notre manque de liberté mais aussi pour endiguer le fléau de la drogue et de la mafia. Il faut savoir qu’en Corse on ne tire pas sans raisons sur les gens, parce qu’ils sont étrangers ou par envie de faire parler de nous.
    Je pense que si les gens étaient aussi dévoués, passionnés et attachés à leur terre et à leurs traditions comme le sont les corses, les choses seraient nettement différentes! Alors nous sommes peut être violents, trop fiers mais une chose est sûre c’est que chez nous on peut se promener à n’importe quelles heures, on ne risque rien, on peut laisser son sac sur une table de bar sans craindre de se le faire voler, on peut se promener dans des quartiers à résidences à loyers modérés sans se faire agresser, frapper, dépouiller, insulter, violer ou même brûler dans un bus ou une cave. On a du respect pour les gens, le monde qui nous entoure, on a conscience de la cruauté et de la misère du monde, un peu plus que les « français » même! On se bat pour des valeurs! On est pas des têtes de noeuds à suivre comme des petits moutons un gouvernement qui nous ballade de bout en bout! On ne vit pas de l’argent de la France, on est trop fier pour ça et ça va à l’en contre de nos principes moraux. On est pas des assistés. Je sais bien que la plus part des français s’en foutent de nous mais je vais vous dire, nous, on s’en fou encore plus! Ce qui me fais plaisir c’est que pendant quelques temps les jeunes démoralisés par le peu d’importance qu’on leur accordait, se sont fait discrets et depuis deux ans cette jeunesse se réveille et se remet à lutter pour son île, son pays, ses valeurs, sa langue. Dites vous une chose, le nationaliste n’est en aucun cas raciste! (on vandalise pas des tombes de juifs nous!). La seule différence entre les corses et les français c’est que les corses ne se font pas bouffer le mou par des étrangers et puis crient au scandale ensuite! La seule chose que l’on demande c’est qu’en Corse, ce soit priorité aux Corses! Ce n’est pas être raciste (alors des pays comme le Canada sont des racistes fanatiques: les étrangers sont les bienvenus tant que les canadiens restent prioritaires et c’est très bien comme ça!). Pour ce qui est des questions dérangeantes auxquelles on ne répond pas: ce n’est pas pour embêter le journaliste mais tout simplement parler, s’entendre et dévoiler certaines choses ne font pas parti de notre culture car on sait très bien chez nous qu’un seul mot peut faire la différence et surtout on ne balance pas c’est un principe!
    La Corse ne se referme pas sur elle-même, à travers son peuple, elle est ouverte sur le monde (la preuve au « scontri internazunali » les rencontres des indépendantistes, nous recevons des gens de tout horizons, on s’allit tous ensemble, on prend l’experience de ces peuples venus d’ailleurs pour nous enrichir culturellement).
    Une chose fondamentale qui fait que les Corses et les français ne s’entendront jamais: on n’aime pas les fayots!
    Les français ont prouvé par le passé et encore aujourd’hui qu’ils retournent leur veste assez facilement! On peut nous reprocher d’idolatrer une société qui date de l’époque préhistorique mais cette société que nous voulons tant pour nous est faite d’idées et de valeurs ancrées en nous que pas même l’appât du gain ne feront changer!
    La Corse est une île où nous avons une qualité de vie sans pareil, où on se sent en sécurité dans les rues et surtout si vous êtes honnêtes, peu importe d’où vous venez, vous serez acceptés et aimés comme un Corse!
    La Corse ce n’est pas qu’un rocher et des paysages idylliques, c’est aussi des hommes qui ont un coeur en or, un sens de la solidarité profond, un courage sans bornes, un attachement profond pour leur culture, le sens de la famille… et si vous arrivez à entrer dans cette grande famille que sont les Corses vous ne voudriez plus en sortir!

  22. CULOMBA !!!!!!! Je confirme ta dernière phrase !!
    Mon fils a invité un ami dans notre maison au village …….. il est  » fou  » de la Corse et de son peuple et il veut s’installer là-bas !!
    J’apprécie tes explications !! reviens souvent !

  23. En vu des commentaires et des personnes interrogées a OTA a croire que seul les continentaux peuvent etres crédibles et heureusement qu’ils sont là pour nous donner des leçons de savoir vivre.La chose qui nous sépare ce n’est pas notre mentalitée mais notre honneur,notre parole et notre fiertée ce qui fait que nous pauvre villageois corses, nous pouvons marcher la tête haute et nous regarder dans un miroir sans être malade.La seule chose positive a retenir dans cete politique de bas étage c’est qu’elle nous a permis d’entrevoir le vrai visage de certaines personnes.

  24. je ne connais pas la Corse, pas par dégoût ,idéologie ou idée préconcue à la con mais juste par manque de temps et de moyen.

    Par contre, je connais des gens qui ont des attaches là bas ou qui y sont allé juste en touriste.
    La chose que je constate est que à chaque fois qu’ils parlent de la Corse, il n’y a que lumière et étoiles dans les yeux.ça c’est pas donné à toutes les régions ou à tous les pays d’avoir cet effet sur les gens.
    Le peu que je connais de la Corse me donne envie d’y aller ,pas seulement pour les paysages qui sont magnifiques mais aussi parceque j’ai envie de parler à des Corses, de connaitre leurs valeurs et leur histoire.Pas par les livres ou des émissions mais LEUR point de vue à eux.
    Les livres d’histoire sont écrits par les vainqueurs ,par ceux qui ont imposé leur culture.Celle là on la connait.La vrai histoire, celle dont on a un peu honte (à tors ou à raison) elle s’apprend au contact des gens.

    Pour la Corse, un continental connais l’histoire par PPD ,Pernaud ou quelque autre journaliste qui ne veut montrer que ce qui fait vendre ou ce qu’on lui dit de montrer et ça c’est une honte.
    Le doc de JPL à le mérite d’aller au contact des gens et de les laisser parler.Certes, il y a des réflexions quelques peu malheureuses ou provocatrices (pareil au niveau du montage) mais je pense que ses réactions sont sincères et qu’il évolu dans son jugement.

    J’ai particulièrement aimé l’explication sur les étrangers où il est dit que l’étranger c’est aussi bien celui qui vient d’Algérie que celui qui vient de Paris ou du village d’à côté.Je ne vois pas ce qu’il y a de raciste là dedans.Celui qui dit le contraire n’est qu’un hypocrite car ce point de vue se retrouve partout.
    Je suis de Seine et Marne.Quand mes parents on eménagé on les a traité comme des étrangers (si ce n’est verbalement au moins dans le comportement) car ils venaient du 93.La Brie est aussi protectionniste que la Corse, l’Alsace, le Poitou ou les autres…sauf qu’on en parle pas car c’est sur le continent et toutes les autres « bonnes » raisons qu’on peut trouver.
    Même les Parisiens ne sont pas moins protectionistes que les Corses juste plus imbus car c’est la capitale, c’est les plus beau et les meilleurs dans leur pollution, leur bruit et leur béton.

    Il y a un mépris pour la Corse qui est ancré par la culture et l’histoire de France mais cela évolue et comme dit dans le doc, si il y avait un référendum sur l’indépendance de la Corse, tout le monde serait pour…mais avec naboléon 1er et son entêtement ça risque pas d’arriver (j’éspère me tromper).

    Quand aux tags qui nous sont montré, rien ne dit que cela vienne vraiment des indépendantistes et pas de certains crétins qui ne cherchent qu’une chose c’est l’affrontement.Il y a ce type de tags aussi sur le continent et on sait que c’est fait juste pour provoquer un affrontement qui n’a rien à voir avec quelconque idéal.

  25. je n’ai pas encore regardé la video, pb de sons certains soirs sur mon poste….(piratage? corse?) mais quoi qu’il en soit, la Corse, les Corses, ca ne laisse jamais indifférent, ca passionne, ca fait rêver…pour le meilleur et pour le pire?

  26. Belles images mais sans le son, cela aurait été mieux.
    Documentaire maliste, négatif, provoquant, méprisant, sufisance du journaliste.
    Petit oeuil, petit esprit, curiosité déplacée. « Culture » du ragot et du potin, et vous représentez la france?… Les boules.
    Ce n’est pas en 50 min que l’on peut découvrir, et faire découvrir la
    Corse, surtout derrière Une caméra, en rentrant chez les gens sans à peine demander.
    Petit mal élevé. Je vie en Corse depuis 10 ans, je ne cherche pas les noises (moi) et tout va Plus que bien, ici c’est le paradis, et je l’ offre aussi par la même à mes enfants qui vont et viennent de l’école seuls ( 5 et 8 ans) cela ne
    doit pas exister partout.
    ici ni clefs, ni barrières ( sauf pour les cons ).
    Un doc qui entâche encore un peu plus « l’image » de la Corse ,et le métier de journaliste.
    dommage, désolé mais avec la Corse comme support documentaire, quel gâchis!!

  27. La Corse est un miroir dans lequel on se regarde…nous y trouvons nos défauts. Comme dans les commentaires ci-dessus n’importe quel étranger (non Français) est capable de nous mettre en boite comme dnatifs du continent, suivant l’expression que j’ entends à Propriano. Les Corses sont accueillants, comme nous l’ont montré les interlocuteurs de JPL, mais méfiants…on essaie de connaitre les gens avant de se livrer. On garde ses opinions pour soi dont

  28. La Corse est un miroir dans lequel on se regarde…nous y trouvons nos défauts. Comme dans les commentaires ci-dessus n’importe quel étranger (non Français) est capable de nous mettre en boite comme nous les natifs du continent, suivant l’expression que j’ entends à Propriano. Les Corses sont accueillants, comme nous l’ont montré les interlocuteurs de JPL, mais méfiants…on essaie de connaitre les gens avant de se livrer. On garde ses opinions pour soi de même que ses opinions politiques, avoir ou non voté pour Monsieur Sarkozy en mai 2007 par ex.
    Il ne faut pas oublier aussi que bien des corses ont une autre famille des cousins à quelques encablures, Sardaigne à 12 km de Bonifacio, par ex. Pas bien loin, bien moins qu’entre les Hauts de Seine chères à nos journalistes et la banlieue à karcherizer du ministre de l’intérieur des années Chirac. Je veux dire qu’il y a des rapprochements à faire dont on ne parle jamais et il serait nécessaire que les statistiques soient davantage approfondies.
    Les statistiques sont à la mode aujourd’hui, car elles peuvent servir plusieurs causes, des bonnes comme des mauvaises.
    Les statistiques ne parlent que des conséquences jamais des causes ! Et la notation par les indicateurs chiffrés c’est une méthode de gouvernement après avoir été mise en place dans nos grandes entreprises, un outil de gestion, Par exemple l’efficacité policière: à être aiguillonné par les hiérarchies dépendant des hauts décideurs il y a des hommes de terrain que l’on pousse ainsi aux excès et on commence à ressembler à une république bananière.
    La Corse il faut l’aimer, comme l’a aimée Prosper Mérimée, les touristes peuvent se faire une idée en allant visiter le village de Fozzano, village natal de Colomba .

  29. De Reiser :

    Conference de presse des independantistes Seine et Marnais :

    – Nous lutteront jusqu’ a la mort pour chasser les colonialistes francais !
    La Seine et Marne doit devenir un etat
    souverain ! reconnu a l’ ONU.
    Pour ca, les grands moyens ! nous plastiquerons toutes les residences secondaires !

    – Ben vous avez du boulot, parce que des residences secondaires, en Seine et Marne, y en a beaucoup …

    – Le travail ne nous fait pas peur a nous ! la Seine et Marne, c’ est pas la Corse !

  30. Y a qu’ à lire certains commentaires de corses pur sucre ou soit disant pour se rendre compte rapidement que le discours est en tous points semblable à n’importe quel discours d’intégriste de tous poils.

    Avec les basques et ces ultras-petits-marins on en a encore pour 1000 ans de connerie.

  31. Rendons à la Corse son indépendance ! Que la République Française quitte cette île et reparte avec ses écoles, ses hôpitaux, ses gendarmes et surtout, avec notre pognon !
    Rendons la Corse aux corses : qu’ils se démerdent et nous foutent une bonne fois pour toute la paix.

  32. Ce reportage est nauséabond…
    Je suis corse et pas nationaliste et je ne pose pas de bombe. Oh bizarre…. Il n’y a que la grande majorité des corses qui ne le sont pas ( mais bon visiblement votre équipe n’a pas trouvé pertinent de le faire remarquer). Je ne nourris aucun racisme envers les francais ni les autres peuples. C’est bizarre aussi… Parce que vu votre comportement dans ce truc que vous nommer reportage et les commentaires insultants qu’on peut lire sur cette page on comprend bien comment on en arrive à hair les gens qui parlent de la Corse s’en vraiment la connaitre et la comprendre. Mais bon la grande majorité des corses ont la présence d’esprit et l’intelligence de vous considérer comme la minorité raciste et pleine de préjugés qui fait honte à la France.Du racisme parlons en avez vous interviewé les maghrébins vivant en France? Non cela n’est pas utile évidemment on sait tout mieux. Mieux vaut se fier à quelques tags imbéciles écrits par une poignée de dégénérés. Loin de moi l’idée de dire qu’il n’y a pas de racistes en Corse mais comme partout. Après ce sont « cette poignée de personnes qui font tant de bruit » qui ont porté Le pen au second tour en 2002. Toujours à propos du racisme, rappelons aussi que lors de la seconde guerre mondiale alors que la France (patrie des droits de l’homme) déportait 75 000 juifs, la Corse n’a dénoncé personne et tué personne sous des pretextes racialux. Ceci est mentionné un quart de seconde dans ce reportage destinés a mieux comprendre la culture corse…
    En étant corse, j’ai aussi ma propre identité et liberté de parole…bizarre aussi dans un pays  » qui n’évolue pas ». A vingt ans ayant une partie de ma famille à l’Ump et ma marraine étant nationaliste j’ai toujours voté socialiste.C’est à croire encore une fois que nous ne sommes pas plus bete et moins libre que les « bons petits francais ».
    Je ne suis pas violente encore plus bizarre les hommes de ma famille pourtant bien ancré dans la culture corse ne sortent pas calibrés.Parlons en de la violence, avez vous déjà entendu parler de tournante , d’agression violente sur des vieilles dames en Corse?Si nous sommes des gens violents car la mafia locale (qui ne représente pas l’immense majorité des corses vaut mieux préciser pour vos petits esprits)s’entretue…oui nous sommes violent!
    Certes la Corse et les corses sont différents des continentaux.Oui notre culture est différente.Notre histoire est différent: non nos ancêtres ne sont pas des Gaulois. Nous avons une langue, un drapeau et une histoire dont nous sommes fiers. vous ne demandez pas un anglais ou un allemand d’avoir la même culture que vous? Nous sommes un peuple fier qui a ses valeurs ( nos vieux ne crèvent pas seuls dans des maisons de retraite, on ne met pas des mois à s’apercevoir que notre voisine de palier est morte, notre terre ne fait pas la joie des promoteurs immobiliers, nous respectons le travail des nos anciens) et ses travers.
    Les gens comme vous me rappellent un certain Mussolini qui voulait « la cage sans les oiseaux ».
    Au fait que pensez vous de mon idée je voudrais faire un reportage sur les parisiens. Il me suffira de trouver quatre abrutis qui m’expliquent comment recycler le papier toilette et le tour est joué: les parisiens sont des radins.

  33. Bien lancé Felicità, rappelons nous que dans bon nombre de provinces de France, la souche ethnique principale, n’est pas le Gaulois, et que elles aussi avant de sombrer dans le modèle unique de l’homme technique, prenaient attention à leurs entourages familiers et à leur environnement.

  34. salut,
    je trouve ce sujet sympa pour le français moyen n’étant jamais venu en corse, mais pour moi qui y vit depuis mon enfance je la differament ma CORSE avec c’est vrai de la violence mais aussi beaucoup d’amour pour les autres que nous;un peu comme le dit PIDO.
    les querelles de villages pour la politique pour nos chers élus MANGIONE est très souvent présente.
    et c’est ces mêmes élus qui indirectement poussent la violence en avant, avec leurs petits arrangement entre amis(terre spolier; spéculation financière;emplois complaisant).
    quand aux différences avec les français elles ne sont du qu’a l’insularité.
    mais passé nos peurs de l’autre nous savons aussi les appréciez.
    alors pour conclure, J.P.L ton reportage est sympa mais trop court pour exposé toutes les différences entre corses et français, et toutes la tourmente de la corse et des siens pour cassé l’image des autres médias français.
    mais pas si mal pour un début de réflexion.
    salute à tutti
    amore è pace (amour et paix)

  35. J’aime ce reportage pour ces images…
    24ans et plusieurs annees que je parcours le monde entrecoupe de bref retour (bien que je sois issu de ce peuple ferme sur lui meme). en ce moment au japon ca fait du bien de regarder ce reportage… partout ou je suis alle, j’ai eu besoin de me resourcer par l’image…je dis regarder… je ne parle pas de l’ecouter ou alors il faut etre tres bon pour couper le son dans les moments ou cela s’impose pour contrebalancer le journaliste « objectif » qui accorde une importance maximale a ce que certains « bien pensant » appellent la « problematique corse ».
    Merci a tous ceux qui ne connaissent la corse que par le biais de la TV de vos beaux commentaires qui prouvent que vous aussi avez un esprit libre et tourne vers les autres… pas comme nous, pauvres pecheurs.
    Si la corse fait encore rever ceux qui y viennent et s’y interessent, pas seulement pour prendre 4 photos… C’est aussi part sa culture, son histoire, et son peuple… Une athmosphere bien differente de celle que j’ai trouve sur le continent. Alors oui nous avons une histoire qui n’est pas celle de la france depuis toujours. Oui nous conservons valeurs que nous transmettons avec notre culture et cela cree des frictions avec celui ui nous le reproche et voudrait qu’on oublie les notres pour le remplacer par les siens plutot que de tout simplement les additioner. si demain la france devient une province anglaise, combien de temps mettrions nous a devenir de bons petits british??? question ouvertes a ceux qui ce sont donne a coeur joie de nous cracher dessus dans ces commentaires…
    Sur ce… merci pour les images qui nourissent des souvenirs

  36. Les journalistes de cette espèce entretiennent la haine et la provocation. Besoin de sensation monsieur le journaliste ? Faites un reportage sur Paris la nuit, et même le jours ! N’oubliez pas le 93, ça sera toujours mieu qu’Ota, où changer de métier …
    La Corse n’est pas ni toute noir ni toute blanche, comme à Paris il y a des gens bien et des CONS ! Nous n’avons pas l’esclusivité. Ce reportage montre que vous n’avez rien compris, encore une fois changer de métier !

  37. qu’avez vous demontré dans ce reportage? avez vous fait votre travail de journaliste? Vous parlez d’une mentalité particulière aux corses? Et après ? Chaque département , chaque pays à sa propre façon de vivre, et alors? Vous ne nous comprenez pas ?Comprenez et après parlez . N essayez pas de parler de ce que vous ne comprenez pas . Les journalistes devraient etre objectifs, votre parti pris sur ce reportage est une insulte à votre profession. Je suis Corse, j’ai habité Paris, j’ai des amis Pin’s et je les apprécie, quand je suis avec eux je ne me pose pas la question de savoir s’il sont auvergnats ou bretons. Vous avez été payé pour ce reportage? Vous devriez avoir honte ! Arretez une fois pour toutes de caricaturer la Corse et les corses , ils n’ont vraiment pas besoin de gens comme vous . Heureusement que d’autres ne pensent pas comme vous. Allez visitez les égouts de Paris, et bon voyage !!!!!!!!

  38. Bonjour ,

    Je suis corse et je vis a paris depuis 4 ans pour vivre de métier. Je suis comedien et realisateur. je viens de voir votre dicu et je vous dis juste, MERCI….

    Voici ce que j’ai noté à chaud juste après sur facebook:

    Ha! Et bien ( Etant un des premiers concerné ) j’ai envie de dire enfin un documentaire, un journaliste, une camera et un micro qui vienne tourner en corse en rencontrant les CORSE DIRECTEMENT. j’ai le même sentiment ( quoi que plus grand forcement ) que lorsque les camera de TF1 entre « dans la cité rencontrer les jeunes ». Helas Souvent les camera suivent la police ou film de loin…Comme tout problème au sein d’un pays, ll n’y a pas de fumée sans feu, la haine n’est pas gratuite, c’est quelque chose qui l’a crée. Chacun doit faire un pas vers l’autre et comprenant l’histoire de chacun. Belle image sur la fin avec le bateau algérien, la notion de colonie est extrêmement important et très juste même si c’est du passé…Mais passé ou pas, ça à été fait….hélas. La femme nationaliste m’a énèrvé au début avec ces discours nationalistes mais au final la voyant touché et l’entendant remémoré ce qui à été causé au petit albertini et l’injuste guerre 20000 contre ma fait de la peine et m’a mis la haine ( ca m’a rappellé Bravart entre les écossai et les anglais ).
    Mais il faut avancé et non se bloqué!
    Il y a une certaine haine enver les « Français » mais i ne faut pas oublié ce qui à été fait. Je pense aussi à la seconde guerre mondial qui est très proche de nous, les corse etaient envoyé au front en première ligne aux coté « D’autre peuples colonisé »…La haine ce dissipe d’année en année et de génération en géneration, il faut du temps comme toute chose. Bises. Le corse

  39. Merci pour ce doc ouvert et tolérant. De nombreuses questions restent en suspens mais bcp d’apprioris ont été soulevés

  40. vu de la Bretagne je me dis que chaque région avec une identité forte ( Bretagne, Corse, Pays Basque….) avec une langue forte,resistante, peut être vue, prise, ressentie comme une caricature. Seulement la caricature est un art qui n’est pas à la portée de tous.
    une bonne caricature est celle qui fait ressortir, non pas les traits les plus visibles, les plus grossiers mais l’âme du sujet. pour le comprendre, l’apprécier et partager quelques pas avec lui dans le silence . . .
    Merci à B…., N…, J…, P…, R….,F….L…., A…, O..,N…, M… Mme M…, G…, etc

  41. bonjour,
    encore une foi c’est un reportage non objectif sur la societe corse, je m’explique;
    le journaliste est d’abord parti sur place avec son propre point de vue ( qu’il transforme en gentille provoc) et qu’il cherche ensuite à justifier au court du document.
    son aveuglement est tel que devant une provoquation comme « FRANCAIS, la valise ou le cerceuil » il décide d’enquêter sur le racisme anti-arabe?! à quand un vrai reportage de fond sur le racisme anti-francais?
    le simple fait de poser la question ; « quelle est la différence entre nous? » est déjà la marque d’une différence extreme, en effet poserait-on cette question à un bérrichon? la réponse est donc entre autre, dans la question.
    je pose à mon tour cette question; francais quelle est votre différence culturelle avec les belges ,ou les suisses ?
    je crois que pour que l’on se comprenne, que les francais se remettent un peu en question; pourquoi le reste du monde ne se bat pas pour devenir la france, alors que ce pays est exemplaire et parfait ?
    ah là, là, ces francais !… il nous coutent cher, ils nous posent des problemes, et, en plus il faut partager et résoudre leurs soucis,en ce moment c’est; « pourquoi on nous aime pas ?! »
    enfin!… les amis… regardez-vous… vous croyez que lon va se battre pour partager votre destin, où l’inverse?
    est-ce que jpl poserait les mêmes questions à un tibetain un irlandais un chipriotte, un kosovar…un kanaque?
    le moment le + drôle est d’ailleurs celui ou john pose encore la question du racisme alors qu’à l’arriere plan deux hommes noirs sont tranquillement en train de participer aux journées nationnalistes,sans doute comme invités, sans avoir l’air d’être menacés ou contraints, au passage jpl aurait dû en profiter pour voir si ces independentistes là, partageaient son point de vue.
    l’autre moment rigolo est celui où ils interrogent une francaise venue travailler la saison,elle s’étonne d’un acceuil mitigé des locaux alors mêmeque les locaux ne trouvent pas d’emploi et espèrent beaucoup du tourisme pour ne pas être obligés de migrer pour trouver du boulot, instant suprême où le journaliste apprend des rudiments tordus de langue corse de la part d’une personne qui est peut être sa voisine de palier.nottons au passage qu’il y avait là un autre lievre à leler, jpl,celui de la main d’oeuvre continentale à qui on fait miroiter un boulot/vacance pour justifier un salaire dérisoire, souvent au noir, situations contre laquelle les corses n’ont pas de moyens de lutte, à moins de travailler pour de l’argent de poche, curieux paradoxe malsaint, quand la seule voie de croissance insulaire proposée par l’état est de developper le tourisme en servant la soupe aux gentils maîtres blancs.
    je veux quand même dire MERCI pour ce document tres chouette, plein d’humour et surtout original et neuf.
    il nous fait découvrir plein de personnages interressants, notamment ce nantis, voisin de clavier, qui sans qu’il le dise, par pudeur ou respect,parait, comme beaucoup d’europeens venus s’installer et qui sont les bienvenus, être un corse dans l’âme (nb: je ne crois pas qu’il y ait d’autre facons d’être corse),
    pour devenir corse il y a un moyen très simple vivez sur l’ile, si vous restez, en acceptant les bons et mauvais côtés; vous êtes corse. c’est pour ca que nous sommes et resterons toujours nous même, tout en évoluant dans la modernité, « la corse fabrique des corses » comme le dit si bien edmond simeoni.
    enfin superbe conclusion avec le bateau algérien qui donne une partie de la solution pour compendre le problème que les francais ont avec nous.
    message personnel à jpl;
    bien sur que tu ne viendras pas vivre dans l’ile tu es bien trop francais pour ca, et c’est tout à ton honneur, admets donc là, une preuve de la différence que tu es venu chercher.
    cultivons la différence, à bas la mondialisation.

  42. pour parler de Xenophobie , de rascisme, et de violence je conseille a JLP d’aller faire un tour dans le 92 pas loin de chez lui . Le reportage ne sert a rien sauf a reflété encore plus l’image déplacé et inutile véhiculé depuis toujours par les médias.
    Ca ne me fait ni chaud ni froid , c’est encore une merde de plus. Continuez à vous faire du fric sur le mensonge, c’est pas en arrivant en camping car dans les villages avec vos caméra et vos gros sabots que vous comprendrez les corses.

  43. j’ai beaucoup aimé la chanson que le bucheron fait avec sa guitare autour de la table… je ne sais pas si c’est une chanson connu en corse mais si vous connaissez le vrai auteur de cet paroles merci laissez un commentaire en me disant son nom.

    Cordialement Alejandro

  44. je ne suis pas corse mais si vous m’aviez parlé comme cela dans mon village je ne vous aurai pas non plus répondu. Vous ne pouvez pas parler de façon intime aux gens, il y a une distance minimale à mettre monsieur lepers.

  45. A l’époque de mon père, ce qui n’est pas si vieux, il se faisait taper sur les doigts à l’école. Il était sage comme une image, mais il adorait parler en corse…grave erreur. « Ici, on parle en FRANCAIS, jeune homme! » que lui disait la maîtresse.

    Chez moi, en Corse, quand je rentre d’une soirée à 4H du matin, je marche tranquillement dans la rue sans avoir peur d’être agressée. Même si hélas, doucement mais sûrement, les choses commencent à changer et à devenir un peu plus « comme le continent. »

    Ce que j’ai remarqué des pays coloniaux et de ces chers américains, c’est qu’ils adorent critiquer les peuples qui ne leur ressemblent pas.
    Ils les trouvent ‘barbares » « sous évolués », « fermés ».
    Ils se considèrent comme des gens instruits et très ouverts, et ils oublient.
    Oui, ils oublient les guerres.
    Ils oublient ce qu’ils ont fait des siècles avant.

    Aujourd’hui encore, ils pillent les pays, plongent le Moyen Orient et l’Afrique dans le chaos, diabolisent les islamistes qu’ils introduisent eux-mêmes indirectement (??).

    Etudiante, je vois aujourd’hui la drogue tourner à plein régime sur ma si belle terre. Certains dénoncent, mais se font vite punir! La mafia, la corruption, l’immobilier, (une si jolie terre, ça rapporte!) une jeunesse parfois gâtée et un peu perdue, entre vie de la montagne, et soirées arrosées.
    Et bien entendu, la plus grande justification sera celle ci : mais c’est grâce à nous, les français, si vous pouvez manger!

    « Vous ne pouvez pas parler, vous n’avez jamais été indépendant! »

    Mais personne ne nous laisse l’être.

    Et qui cela dérangerait, si nous devions manger du pain et de l’eau, et des cailloux ? Cela serait notre pain, notre eau, nos cailloux.

    Préférez-vous vivre dans une belle villa avec piscine, tout en sachant que rien ne vous appartient, et qu’il faudra louer et donner aux français chaque mois?

    Ou préférez-vous vivre dans une petite pièce, sans caviar et champagne, mais une petite pièce qui n’appartiendrait qu’à vous?

    Toute la question est là.
    Qui cela dérange, si nous ne brassons plus de l’argent sans les français ?

    Alors oui, je fabule, et je n’ai pas l’air de m’y connaître pour parler ainsi. (on me dira sûrement cela.)
    Que l’économie, c’est toute une étude, et qu’on ne peut pas subvenir à nos propres besoins….c’est trop tard!

    Mais une si petite île, avec peu d’habitants, j’ose y croire.

    Laissez-moi espérer que, peut être, les corses pourront enfin vendre leurs propres légumes, au lieu de les envoyer sur le continent.

    Qu’ils pourront avoir des directeurs et des PDG corses, et non plus français

    Que leur assemblée sera écoutée, qu’ils pourront traiter avec l’Italie, et profiter d’un tourisme intelligent.

    Que les contrats saisonniers ne seront plus offerts en priorité aux continentaux amoureux du camping, de la fumette et de la buvette, mais aux jeunes corses qui apprendront de ce fait à se responsabiliser.

    Parce que, oui, la Corse a été marquée par son histoire, et que cela se ressent jusque dans sa population : bien sûr!

    Des gens de la montagne, qui vivaient modestement, ont été achetés, ou emprisonnés, ou tués.

    Nous somme des êtres humains, nous somme forcement marqués!

    Alors, si vous vous demandez pourquoi les corses sont aujourd’hui ainsi, posez-vous les bonnes questions, chère « Rédac' » Ouvrez des livres, parlez aux anciens des villages.

    Ne faîtes pas comme les journalistes américains qui s’invitent dans les réserves indiennes délabrées, remplies d’amoureux de casino et de whisky.

    Je le répète. Posez-vous, vraiment, les bonnes questions.

    Devenez des journalistes intelligents et libres de dire les
    vérités qui fâchent, comme on en voit si peu de nos jours. Ne soyez pas un cliché de plus, comme on en voit après le « Soir 3 ».

    Pour finir, je rappellerais le plus triste discours de Pascal Paoli, face au bâton oppressant d’un pays colonial (que vous reconnaîtrez sans doute.) :

    « Enfin, mes braves compagnons, nous voici réduits aux dernières extrémités. Ce que n’ont pu une guerre de trente ans, la haine envenimée des Génois, et les forces de diverses puissances de l’Europe, la soif de l’or l’a produite.
    Nos malheureux concitoyens séduits et trompés par quelques chefs corrompus sont allés d’eux-mêmes au devant des fers qui les accablent.
    Notre heureux Gouvernement est renversé, nos amis sont morts ou prisonniers ; et à nous qui avons eu le malheur de vivre jusqu’à ce jour pour voir la ruine de notre pays, il ne nous reste que la triste alternative de la mort ou de l’esclavage.
    Ah! pourriez-vous vous résoudre, pour retarder de quelque peu ce moment extrême que nous devons tous subir, à devenir esclaves d’un peuple d’injustes oppresseurs ? Ah ! mes chers amis, rejetons loin de nous cette honteuse pensée : l’or ni les offres brillantes des Français n’ont pu m’éblouir, leurs armes ne m’aviliront point. Après l’honneur de vaincre, il n’est rien de plus grand qu’une mort glorieuse.
    II ne nous reste donc qu’à nous faire un chemin de fer à la mer à travers nos ennemis pour aller attendre ailleurs des temps plus heureux, et conserver des vengeurs à la Patrie, ou à terminer notre honorable carrière en mourant glorieusement comme nous avons vécu. »