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LES ÉCOS-DIALOGUES DU VIGAN

Publié le | par

ÉCO-DOC

Depuis février 2010, la commune du Vigan organise des rendez-vous réguliers réunissant scientifiques, techniciens, penseurs, passionnés et curieux pour ouvrir des discussions documentées et engagées sur les relations multiples et complexes qu’entretiennent les hommes et leur environnement naturel.

Notre correspondant dans les Cévennes nous propose ce documentaire sensible et complet. Un excellent travail signé Philippe Maréchal, dit le Lutin.


Ces rencontres, inaugurées en février dernier, sont nées d’une envie partagée : offrir, dans l’esprit des universités populaires, un espace d’études, d’échanges et d’animations autour des thèmes qui fondent et organisent les relations entre les hommes et la nature.


• Connaissance des milieux :
écologie, paysages, biodiversité, équilibres naturels, préservation, naturalisme, botanique, flore, faune, climatologie, ressources en eau…
• Pratiques culturales et élevages :
agriculture, sylviculture, paysannerie, agro-écologie, jardinage, apiculture, élevage, pastoralisme, savoirs locaux…
• Implication des hommes :
humanisme, solidarités, tiers-mondisme, transmission des savoirs, apprentissages, alimentation, santé, habitat, éco-construction, économie, philosophie, etc.

Convaincue de la nécessité d’une action publique nouvelle et efficace en faveur du développement durable, la municipalité du Vigan s’engage dans une démarche d’Agenda 21. Elle place l’environnement au cœur de sa politique et de sa gestion. Les ÉCO-DIALOGUES sont un élément-clé de cette politique volontariste.
Les ÉCO-DIALOGUES accueillent dans la convivialité, et selon une charte éco-responsable, le public et les acteurs locaux, comme un public motivé et curieux venu de plus lointains horizons.
Les plus jeunes ne sont pas oubliés : en collaboration avec les enseignants des écoles primaires, du collège et du lycée, des actions sont menées afin de former les citoyens de demain à ces savoirs indispensables.

Ils étaient nos invités en février 2010 : le botaniste Francis Hallé et le naturaliste Philippe Danton, en mai 2010: l’ethnobotaniste Pierre Lieutaghi et le biologiste Gilles-Eric Séralini

Philippe Maréchal


Les ÉCO-DIALOGUES et la Ville du Vigan soutiennent activement l’initiativeAssociation FORÊTS TROPICALES HUMIDES : LE FILMforetstropicaleslefilm.org – [email protected] Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Les ÉCO-DIALOGUES bénéficient du soutien des entreprises : Abassi (plombier – chauffagiste), BBR (plombier – chauffagiste), Imprimerie Clément, Manjarrès (garage poids lourds), Coopérative Oignons doux des Cévennes, Polop (combustibles), UFV (Union forestière viganaise) et du partenariat des Editions Actes Sud et de la Bambouseraie d’Anduze.


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Les commentaires (19)

  1. Très intéressant : la démarche des organisateurs, les intervenants, le film..bravo Philippe !!!

    On attend la suite …L’histoire de la vie à ses racines…
    Un petit tour de canopée, par exemple ?

  2. Excellent boulot mon cher Philippe. Voilà du bel et bon reportage qui rend intelligent de la tête.
    Espérons qu’avec ce type de démarche, éducative et militante, nos populations ouvrirons enfin les yeux et comprendrons que la préservation des forêts tropicale est l’affaire de tous. Et plus particulièrement des privilégiés que nous sommes, car ce sont nos demandes en produits manufacturés, en carburant vert, en médicaments, qui provoquent leur destruction.
    Les habitants de ces forêts eux, n’ont que leurs yeux pour pleurer.

  3. Un chômage volontairement haut

    « Entre nos mains », quand le salarié écrit son avenir La crise aujourd’hui : nouvelles du front… Bêtisier des Privatisations : Angleterre, France, Nouvelle Zélande, Lombardie (2/2) Depuis 1980, tous les gouvernements ont eu peur du plein emploi pour des raisons diverses. Certains pensaient, de bonnes fois, que c’était dangereux et non souhaitable. D’autres savaient que leurs intérêts étaient de créer les conditions d’un chômage massif. Chômage massif qui rend docile et qui baisse le coût du travail. Si à cette stratégie, nous y associons une forte promotion du crédit à la consommation, de la famille et des taux de crédit immobilier incompréhensiblement bas, l’équation est complète. L’individu qui a une famille, des crédits à la consommation et un crédit immobilier, est entièrement devenu mouton (à moins d’être fonctionnaire, mais cela aussi certains s’en occupent). Petit détail diabolique, en maintenant des taux de crédit immobilier bas et de nombreuses aides publiques, le nombre de propriétaires explose. Ceci crée une bulle immobilière (dont nous savons aujourd’hui combien elle est dangereuse) qui enrichit les spéculateurs et appauvrit les autres. Les prix augmentant, il faut toujours emprunter plus pour le même bien au fil des ans. D’une durée de 15 ans, les crédits immobiliers proposés sont passés à une durée de 20 ans, puis 25 ans et enfin 30 ans ! Et ce, alors que n’importe quelle entreprise ou gouvernement a une visibilité de 3 à 12 mois !
    Pour conclure… Finalement que reste-t-il à l’employé moderne ? Bien peu de choses. Même si le piège est bien préparé, notre humanité et ses faiblesses sont bien la cible de toutes les « délicates attentions » de nos entreprises. L’homme qui a peur se corrompt facilement et si la peur est forte, la morale et l’intégrité passent après. Nous pouvons pleurer, notre tombe est celle que nous creusons nous-mêmes un peu tous les jours.
    Bien sûr, nous pouvons échapper de nous-mêmes à bons nombres de pièges : faire le moins possible de crédits, ne pas acheter notre résidence principale, partir de l’entreprise dès que notre intégrité est menacée, faire de la résistance passive, être très prudent et impliquer nos dirigeants, éviter les manipulations (Brain Storming, stages et concours pipeaux…), devenir nous-mêmes entrepreneur (et pas faux auto-entrepreneur), jouer au parfait mouton/loup dans les entretiens (même si l’on ne l’est pas du tout), ne rien attendre de l’entreprise (nous ne serons pas déçus) et faire monter au maximum les enchères lorsque nous sommes (rarement) en position de force, accepter notre condition de fusible (accepter c’est éliminer la peur dont l’entreprise est friande), ne pas faire de zèle (cela ne sert jamais), créer un cercle fort de collègues « amis ».
    Rêvons un peu : si une majorité d’entre nous ne cédaient pas à la lâcheté en entreprise, le contexte, pour tous, serait très différent…

  4. Demain, tout le monde bouge !!!
    On repousse les RV, on lâche le hamac, on laisse le phoque tranquille, zou !

  5. Bravo , c est un reportage d une grande qualité , qui rappelle que la nature est le toit de l homme , et oui cela on tous tendance a l oublier !

  6. Ouf, si la Coopérative des Oignons doux des Cévennes (plus gros pollueur local des terres agricoles) et Polop (grand fournisseur de fuel dans la région) sont partenaires de ces éco-tartuffo-dialogues notre avenir est sauvé !
    Pourquoi les citer sur la Télé-Libre d’ailleurs…

  7. Tu as des lettres Cevennesco, et je partage ton gout pour le théâtre, aussi as tu raison de citer Tartuffe, et j’applaudis à la scène pù tu déclames avec justesse et droiture digne de la foi bien comprise et d’une vertu profonde: « cachez ces partenaires que je ne saurais voir » ».

  8. Puisque nous voilà dans la Tartufferie, permettez deux citations de ce bon vieux Jean Baptiste :
    extraites de Tartuffe, comme il se doit :

    «Contre la médisance il n’est point de rempart.»

    « Mon Dieu ! Le plus souvent l’apparence déçoit. Il ne faut pas toujours juger sur ce qu’on voit… »

  9. Merci vivement au Lutin d’avoir « fixé » les images et les mots de ces rencontres de grande qualité.
    J’ai eu la chance d’assister à ces échanges entre Francis Hallé, Philippe Danton, Vincent Tardieu et le public. C’était en février 2010. Le regard de Philippe le Lutin vise juste sur la chaleur, la simplicité de ces débats très engagés, très concrets, pas du tout pour scientifiques hermétiques !
    En mai, un autre week-end de conférences et de débats a réuni Pierre Lieutaghi et Gilles-Eric Séralini et tout un public toujours plus participatif. C’était très bien aussi.
    Apparemment, cette aventure ne fait que commencer puisque d’autres prestigieuses iinvitations et d’autres débats sont annoncées pour novembre.
    http://www.levigan.fr/fr/culture-et-loisirs/eco-dialogues
    Entre Alès et Montpellier, entre Millau et Nîmes, Le Vigan deveniendrait donc un espace de réflexions et d’échanges sur la place de l’homme de son environnement ? Loin du brouhaha des grandes villes, ça fait du bien de prendre le temps de réfléchir autour d’un vin chaud et d’un bon film.
    A quand les prochains films ?
    Merci encore au Lutin.

  10. Très bonne restitution de séances auxquelles j’ai assisté.
    Gardons-nous des jugements hâtifs à l’encontre des producteurs d’oignons et des marchands de fuel, leur démarche gagne a être connue et est sans doute moins polluante que les sarcasmes gratuits et inutiles de certains  » bon penseurs « 

  11. Les « bons penseurs » en question devraient, au contraire, souhaiter dans un tel débat la présence de ceux qui , peut-être, ont davantage à apprendre que les déjà convaincus..non ?

  12. Très bonne initiative de la part de nos amis cévenols. Ce film montre bien qu’il y a des gens qui se posent des questions et cherchent des solutions pour faire avancer le monde.
    C’est rafraichisant.

  13. Très belle initiative de la ville du Vigan.
    Pour parler des oignons doux des Cévennes… en espérant qu’un tel partenariat leur explique les règles d’une agriculture respectueuse de son environnement, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui concernant la coopérative des oignons doux (avec preuve photo à l’appui de l’emploi d’un produit phytosanitaire interdit sur une exploitation AOC).
    Mais donnons leur la chance d’évoluer… en espérant que cela est bien une des préoccupations de la ville du Vigan (pour parler de préservation de l’environnement, il faut mieux être un vrai acteur dans ce domaine). L’oignon doux est un symbole des Cévennes, une agriculture raisonnée est ici indispensable.