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DE LA CROISETTE AU COLLÈGE EN DÉLIRE

Publié le | par

FESTIVAL DE CANNES : DES COLLÉGIENS EN OR

Le sourire jusqu’aux oreilles et les yeux plein d’étoiles.

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Les vingt-quatre élèves-acteurs du film Entre les murs, nouvelle Palme d’or du Festival de Cannes, ont été accueillis comme de vraies stars dans leur collège du 20e arrondissement de Paris. De la Croisette à la rue des Pyrénées : retour sur cette folle journée.
Une surprise. Une énorme surprise. Dimanche 25 mai 2008, lors de la clôture du Festival de Cannes, c’est un véritable coup de théâtre qui a eu lieu avec l’attribution de la Palme d’Or au film de Laurent Cantet, Entre les Murs. Un film à l’orée du documentaire et de la fiction, mettant en scène de jeunes collégiens du 20e arrondissement de Paris et leur professeur, un enseignant à la pédagogie non-conventionnelle.

Cette Palme, personne ne s’y attendait. Ni Laurent Cantet, réalisateur. Ni François Bégaudeau, auteur du livre dont est tiré le film et protagoniste de l’histoire. Et encore moins les vingt-quatre élèves-acteurs du collège Françoise-Dolto qui, quelques heures avant la remise de la Palme, préparaient leurs valises pour « rentrer à la maison ». Ils n’y croyaient pas et, pourtant, ils l’ont fait. Ils ont remporté le Graal du cinéma international. Ils ont fait parler de leur collège comme de leur quartier populaire du 20e arrondissement.

Des gamins difficiles devenus stars de leur quartier

Un quartier, une école, des parents, des professeurs et des camarades de classe qui ont tenu à fêter comme il se doit leur retour au collège Dolto, le lendemain du festival, lundi 26 mai. Sous les applaudissements et dans la liesse, les nouveaux héros du cinéma français ont en effet été acclamés comme de petites stars. Rarement la rue des Pyrénées n’aura connu un tel charivari… Les flashs crépitent, les micros et caméras se braquent sur les visages de ces gamins dits difficiles. Vers cette nouvelle génération brillante et black-blanc-beur.

Ils s’appellent Nassim, Louise, Chérif, Angelica, Laura, Agame, Boubacar, Eva, etc. Ont dans les yeux plein d’étoiles. Et, en ce jour de fête, sont devenus les idoles de leur collège et de leur quartier. Un jour de gloire qui restera sans doute à jamais gravés dans leurs esprits. Ce n’est pas tous les jours qu’on sert la main de Robert de Niro… Surtout quand on est un gamin du 20e.

Aurélie Piel

Caméra : Nadjib Sellali

Montage : Anthony Santoro

Voir la bande-annonce du film « Entre les murs » :

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Les commentaires (10)

  1. un exemple d’une cyber-action contre les lobbies OGM : le détournement d’un site de la Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques, aux mains des grands maïsiculteurs pro-OGM de la FNSEA, à l’origine du projet dément d’usine d’éthanol à base de maïs à Lacq.
    Cliquez http://www.lafermeenville.fr C’est trop marrant ! Ca, c’est de la désobeissance civile fun, et en plus ils font un tabac ! Prés de 30 000 visites en quelques jours ! La Chambre d’Agriculture a porté plainte contre X

  2. Nous aussi on est fier du collège Dolto et de CETTE JEUNESSE !…. »illettrée, rejetée,dénigrée »…mais Palmedorisée!

  3. fiers ! Ils sont fiers et heureux !
    heureux d’avoir regagné et manifesté cette fierté . pas une fierté quémandée, une fierté reconnue ! fiers ces jeunes, fiers les prof, les parents, tout le collège, le quartier !
    parce que quelques adultes les ont regardés ,les ont respectés
    sans mal-veillance ! la caméra bien maniée, ça vaut peut-être mieux que le karcher !

  4. Voici enfin la solution… multiplier les films avec des tas de djeuns… et des tas de palmes… et youplaboum !… tout le monde il est z’heureux… et tous, on sera des sssssstars… au firmament et oubliée la réalité, le quotidien… plus besoin de se lever tôt, plus besoin de faire des heures sup, à quoi bon se battre, le pied, la classe,… Rolex et bling bling… tous des Nico et Carla…

    C’est donc ça la solution, le remède à l’âpreté, la difficulté de vivre ?… donc Nico bling-bling est le gars qu’il nous fallait… Ouais, et bien chapeau !!!…

    OOOOOhhhhhhh !!!! Que ça brille ! Moi aussi z’en veut…

  5. @BG Bien d’accord avec toi. On peut se réjouir d’un bon film, lui trouver un intérêt artistique, esthétique, historique, politique… Mais de là à en faire une espèce de gloire, bon, pas nationale, mais presque! C’est en effet le meilleur moyen pour cacher la forêt. Je n’ai pas vu ce film, je ne sais pas s’il est bien ou pas, je ne porterai donc aucun jugement dessus. Mon propos concerne ce qui est fait et dit autour du film et de sa palme.
    Qu’il ait une palme, tant mieux. Qu’on régularise un enfant grâce à cela, encore tant mieux! Mais qu’on le régularise parce que cette palme, là il y a un souci. Il faut donc aujourd’hui être une gloire nationale, avoir une palme, pour obtenir des droits qui sont élémentaires.
    Alors que la France vient d’expulser cette année plus de 28000 hommes, femmes et enfants parce qu’ils ne sont pas Français, alors que l’Europe toute entière va en faire autant, alors que l’on va supprimer 20000 postes dans l’ Education Nationale (le nouveau nombre est sorti tout frais de Bercy), alors que le plan banlieue est plus que tombé à l’eau, alors que la Culture est brisée de toutes parts (et donc dans son accès à ceux qui l’ont le moins), on prend un sourire béat devant une histoire qui, même tirée du réel, est un film!!! On parle de parle d’une France de l’humain, comme on aurait pu le constater avec l’envol de « Bienvenu chez les chtis », mais qu’est-ce que ça a donc d’humain que de monter des marches rouges et or, de faire des millions d’entrées ou de vendre des millions de disues ou je ne sais quoi d’autre, de se faire prendre en photo tiré à quatre épingles, en oubliant que des hommes et des femmes, dans la vraie vie triment comme des malades pour tenter de finir les fins de mois. Qu’est-ce que ça a d’humain de diminuer le nombre de gens qui s’occupent de nos enfants, qu’est-ce que ça peut bien nous faire un bout de métal doré. Comment masquer mieux les problèmes qu’en éblouissant les foules!
    Encore une fois, ce ne sont ni les enfants que je blême (loin de moi cette idée, c’est une sacré expérience pour eux), ni le réalisateur, ni les comédiens. Ce que je blême, c’est cette façon de mettre tout cela en avant, parce qu’il y a toujours quelque chose loin derrière, des hommes, des femmes, des enfants, une société toute entière, qui ne s’en sortira pas humainement à coup de palmes…

  6. ce qui est humain , c’est la fierté que l’on peut ressentir quand on a réalisé un bon boulot! , reconnu ! Ce qui est humain pour ces jeunes, c’est de relever la tête, de faire la fête sans brûler des voitures ,c’est d’avoir le coeur qui éclate de bonheur . Ce n’est pas si fréquent pour eux !
    Les palmes d’or en soi, de la quinquaillerie .! comme bon nombre de breloques
    j’attends le film ! pour une fois qu’on verra d’autres gens que les stars convenues .!

  7. Vous avez oubliez de nous parler des acteurs sans papier……..qui grâce à ce film vont être régulariser ?????????????
    L’idée serait de trouver un réalisateur engagé ( à priori ce terme vient d’être réhabilité) pour nous faire un péplome sur l’histoire de France avec comme acteurs tous les sans papiers ………qui ne sont pas forcément illettrés………

  8. c’st intéressant de voir comment cet évênement est détourné idéologiquement par des  » bien pensants  » qui cherchent à y lire ce qui ne s’y trouve pas. J’ai eu l’honneur et la chance de participer à cette aventure et j’enseigne chaque jour dans ce collège. Qu’un jury apporte un regard bienveillant et esthétiquement courageux sur l’oeuvre de laurent Cantet est une chose.

    que les médias, en mal d’images et d’un peu d’air frais, couvre l’évênement de manière un peu hystérique c’est une autre chose.

    comme le dit un commentaire, la palme on s’en moque…c’est le merveilleux travail de Cantet qui compte. Son regard plein d’humanité et de nuances sur une réalité que tous les profs de zep vivent au quotidien. Beaucoup de bas qui dépriment et des fulgurances qui paraissent irréeles. Tout cela rassembler dans uen même classe, une heure parfois, un seul élève souvent.

    Ce bonheur il ne faut pas le bouder, le vivre et tant mieux si l’école peut être un lieu festif où on célèbres ces moments de grace…les instants de dépit viendront bien assez vite par ailleurs.