[DOC] Algérie : La Résistance du Verbe

Publié le 29 juin 2017 | par La Rédac'

[CHANTIERS DEMOCRATIQUES] Voici un portrait d’une résistance plurielle en Algérie, lors de l’élection présidentielle de 2014 où Bouteflika briguait un quatrième mandat. Face au « système », la « résistance du verbe ». Un film de Victor Castanet et Yaël Goujon.

PREMIÈRE DIFFUSION : 17 AVRIL 2014

Bouzid

Un visage, celui de Yasmina Khadra

Nous voulions illustrer par un visage, une voix les maux de l’Algérie d’aujourd’hui, à la veille de l’élection présidentielle : l’abandon de la jeunesse, la mauvaise qualité de l’école, la corruption généralisée dans les différentes strates de la société, la « passivité » de la population, la gestion douteuse de la rente pétrolière, etc. Yasmina Khadra, écrivain en campagne, est notre fil conducteur. Il nous parle de cette Algérie qui se cherche… Nous nous chargeons ensuite de personnaliser le verbe, d’associer à chaque critique, une personnalité.

yasmina khadra

Comment la résistance s’organise ?

C’est le second volet de ce reportage. Les algériens ne sont pas prêts à tomber dans la violence. Pas une famille n’a été épargnée durant la décennie noire et le spectacle des révolutions arabes a douché les espoirs des contestataires… Ils appellent le changement mais réfléchissent à des solutions pacifiques.

Nous avons rencontré des étudiants, des candidats de l’opposition, des jeunes comiques actifs sur les réseaux sociaux, des journalistes, des associations, caricaturistes, retraités militants, etc. Tous fiers, pleins de vie, amoureux de leur pays mais engagés contre ou à côté du « système ».

Pourquoi l’Algérie s’apprête-t-elle à élire Bouteflika ?

Il fallait répondre à cette question dérangeante : pourquoi un pays comme l’Algérie s’apprête t-il à élire Papa, Boubou, Boutef, Bouteflika : un président dans l’incapacité de gouverner, parti pour un 4^ème mandat à 77 ans ? Il n’y a pas une réponse mais une multitude d’explications qui trouvent leurs origines dans l’histoire de l’Algérie, les divisions de la population, le verrouillage de la société par l’entourage/le « système » Bouteflika, etc.

Samir