John Paul Lepers : Profession Reporter
Publié le | par La Rédac'
Gonzaï, un hebdo culturel sur le web, publie un portrait de John Paul Lepers doublé d’un historique de LaTéléLibre et des projets en cours. Nous ne sommes vraiment adeptes de l’auto-promo, mais cette fois la qualité du montage et de l’article de Julien Perrin nous a donné envie de vous le proposer.
C’est aussi l’occasion de découvrir Gonzaï, un superbe e-magazine branché sur la musique, la société, la littérature et les nouvelles technologies.
Extrait de l’article de Gonzaï
Qu’on soit spectateur ou présentateur à la mode, la télévision est un miroir déformant. Un rouleau compresseur dans lequel les images s’empilent si vite qu’on oublie rapidement ceux qui ont voulu pirater les fréquences. Combien d’années que notre tintin bigleux n’apostrophe plus les politiques sur la quatrième chaîne, à l’heure du poulet-frites dominical ? Vingt ans, dix ans, moins que ça ? On compte sur ses doigts, on tente de se souvenir, vague sentiment d’amnésie badigeonné de nostalgie. C’est aussi ça la télévision : l’étrange impression que, sortis du cadre, les trublions troquent le costume de Clark Kent contre celui de clown triste sans micro pour arroser les voisins. Peu adepte des placards, John Paul Lepers a quant à lui changé de tuyau. Cinq ans après l’arrêt du Vrai Journal de Karl Zéro, le Grand Reporter résiste sur La Télé Libre, média citoyen consommable sans télécommande. Enquête, comme on dit en plateau, sur un journaliste à l’ancienne qui continue de jouer la ligne de démarcation…
Les commentaires (3)
jpl president! longue vie a la telelibre!
Un deal entre Dominique Jamet et Black Swan…
Ah ! le beau couplet sur la Résistance et sa pseudo transmission génétique.
« Mon grand-père a fait la guerre, mon père aussi, donc forcément moi aussi je suis un résistant, môssieu. »
Il est important, je pense, de relever – encore et toujours – qu’en cette époque de merde les individus* dont les parents ont fait – ou vécu – la guerre ont la crasse prétention d’en hériter les souvenirs et les actes, ce qui est bien entendu complètement faux et imbécile.
Je me vois par conséquent dans l’obligation de rappeler à M. LEPERS qu’il n’est qu’un journaliste. Point barre.
Et que, contrairement à son père et à son grand-père, il est contre la souveraineté de la France. Soit en raison de son européanite aigue, soit par son goût pour le mondialisme utopiste, festif et citoyen.
* souvent les mêmes, d’ailleurs : artistes, journalistes, hommes politiques, etc.