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LA "GRÈVE" DES CHÔMEURS

Publié le | par

MANIF DES PRÉCAIRES

Chômeurs, intermittents, sans-papiers et précaires… Ils étaient réunis ce samedi 5 décembre, dans un cortège allant de Stalingrad à la place Clichy. Pour revendiquer quoi, au fait ?

Comme chaque année depuis sept ans, la CGT Chômeurs organise une « grève des chômeurs ». « Une réussite cette année », selon Patrick Marquette membre du Comité National des privés d’emploi, « puisque nous avons réunis plus de 7000 personnes ! »

Derrière les banderoles, les uns demandent des emplois pour tous, pendant que d’autres réclament une augmentation des cotisations. Le chômeur, une figure qui n’a pas bonne image, en France ? « Les gens vous diront toujours qu’ils connaissent un chômeur, leur voisin, par exemple, qui ne veut pas travailler. Mais ça ne concerne que 2% des chômeurs ! Les autres ont vraiment envie de trouver un emploi », explique Jean-François Kiefer, secrétaire général de la CGT Chômeurs. Une autre manifestante rencontrée, qui dirige une maison des chômeurs, affirme que ce ne sont pas des coupables :  « dans les bureaux du Pôle emploi, vous rencontrez des personnes qui sont désespérées ! »
Aux chômeurs se sont rajoutés les intermittents du spectacle.  Clément, comédien, vit avec 1000 euros par mois, toujours dans l’angoisse de ne pas renouveler son intermittence s’il n’arrive pas à faire ses 507 heures annuelles et rémunérées. Du travail difficile à trouver, puisque les « institutions culturelles ont de moins en moins de financement…  » Et pour ce qui est des retraites, étant principalement rémunérés par les Assedic, les intermittents n’auront donc pas grand chose. « Le RSA des vieux ! », selon Clément.

Aicha et Fatima, toutes deux auxiliaires de vie, réclament, derrière leur banderole, la régularisation de tous les sans-papiers qui travaillent. Payés au noir, depuis de nombreuses années, les sans-papiers « payent leurs impôts mais n’ont aucun droit, ni aucune retraite. »

Jocelyne James, retraitée de l’Education Nationale, est sorti dans la rue pour chercher des livres à la bibliothèque. Emue par cette manifestation dans laquelle elle tombe par hasard, elle nous confie y être complètement solidaire : « Il n’y a qu’à voir les rues de Paris, où beaucoup de gens vivent dans la misère… A côté de ça, vous avez des personnes qui gagnent énormément d’argent. C’est une honte. Et aujourd’hui, tout le monde a plus la tête à préparer ses fêtes de Noël… »

Margaux Duquesne
Julien Boluen
Patrick Lefrère
Anthony Santoro

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Les commentaires (10)

  1. 7000 présents à l’appel sur 3 millions d’exclus,la CGT en est réduite à appeler cela une réussite.J’aime cet illogisme déconcertant,des travailleurs sans papiers,et des chomeurs avec la tonne de paperasse que l’on doit balader avec soi.La plus surprenante ,c’est la retraitée de l’EN qui découvre le probléme au bas de son immeuble,ce qui nous laisse supposer pas mal de choses.

  2. Encore une fois un excellent document. Du rythme et des réponses spontanées. Certes beaucoup de personnes, comme notre retraitée de l’E.N., n’ont pas encore découvert le problème des chômeurs. Quand les gens du pouvoir ont réussi à anesthésier les citoyens, dont beaucoup ne demandent que celà, c’est à la rue de s’exprimer. Et c’est aux jeunes, principaux intéressés à l’avenir de la Société…, à battre le pavé ainsi.
    C’est toujours le même refrain « syndicat caca, c’est la galère pour les usagers…etc  » que l’on entend lorsque les écrans de nos télévisions montrent des images de manifs à Paris.
    Il faudrait changer les mentalités chez les citoyens, c’est ce qu’a bien compris Monsieur Sarkozy avec ses fameuses réformes, une déconstruction du droit du travail élaborée de longue date pour satisfaire le patronat, cogestionnaire de l’ASSEDIC et de l’ANPE. Pas étonnant qu’il y ait 3 millions d’exclus en France quand les travailleurs sont considérés comme des charges et aussi quand la balance commerciale est déficitaire. Il faut rétablir l’équilibre nous disent les banquiers européens.
    On nous parle dans les gazettes et sur les écrans d’un recours à l’emprunt en 2010, 60 milliards- comme sous Giscard d’Estaing jadis (ce fameux emprunt indexé sur l’or qu’il a fallu rembourser au prix fort). Celà veut dire que, dans ce pays il y a de l’argent ! Mais la fraternité on l’a oubliée.

  3. « Les gens vous diront toujours qu’ils connaissent un chômeur (…) qui ne veut pas travailler (…) » Oui, déjà, quand on dit qu’on n’a pas de boulot, il faut le faire avec la corde au cou et les larmes aux yeux, sinon, il y a soupçon.

    “dans les bureaux du Pôle emploi, vous rencontrez des personnes qui sont désespérées !”… Les conseillères et conseillers !

  4. Allez voir les jeunes Pop… parait qu’ils veulent changer le monde… A l’UMP, on chante, on danse, on fait la fête…. Tout est gentil, propret, la béatitude se lit sur tous les visages et les aveugles voient!

  5. Merci pour ce reportage. J’espère qu’il y en aura d’autres pour montrer la réalité du marché de l’emploi, de nos jours, et pas celle que nous servent les médias amis du gouvernement, où il y a toujours du travail pour ceux qui en veulent vraiment, soi-disant.

  6. L’équation est fin 2009 =
    5 000 000 de chômeurs face à 400 000 d’emplois.

    X et y peuvent réclamer quoi en somme ?

  7. Suite à décès d’une personne pas marié pas d’enfant…

    Sur 228673€ récoltés sur le total de ses biens :
    Concubine = 0…
    Frères soeurs restant = 77749€
    Frais de notaire = 13720€
    L’Etat = 137204€

    Quant aux enfants de ces héritiers; les poussières de miettes qui résultent du RSA et Allocations familiales actuellement souvent déclaré en trop perçu au blocage pour remboursement…

    Dans qui braque qui…

  8. @microbe: T’as raison, contraste saisissant. Mais le timing est bon, à quelques jours prés ils se faisaient ratatiner leur lipdub par le marronnier des « plans grands froids » et les premiers glaçons de SDF. Des « cadres du parti » si jeunes, se trainer déjà une gamelle s’eut été ballot…

  9. C’est souvent en regardant les leçons de l’histoire que l’on comprends le monde actuel.

    Si Freud fut le « découvreur » génial des thèses sur l’inconscient, l’exploration de la psychée humaine devait donner naissance a deux branches diamétralement distinctes. La première branche parfaitement issue de la lignée freudienne s’exprime en terme de soin, d’aide a la personne et de traitement. Le « père de la psychanalyse » repris par Jung et Lacan reste a l’origine de tous les progrès humain en matière de psyché.

    L’autre branche ne tarda pas a voir le jour, puisque c’est en la personne de son propre neveu, Edward Louis Bernay qui compris a la lecture des ouvrages de son oncle, avant même que certains ne soit publier, tout l’intérêt « économique » et politique qu’il y avait a utiliser ce nouveau savoir en matière de propagande, puis de manipulation a visée économique.

    Un savoir mis au service du politique, puis de l’économique a travers les marchands de tabacs.

    Lorsque l’on sait aujourd’hui les étranges ramifications entre l’industrie du tabac et le monde du pétrole, on se dit que ce personnage reste sacrément d’actualité.

    A l’origine ce fut dans l’industrie du tabac que les lobbyistes firent leurs premières armes. Ce furent les mêmes hommes qui passèrent au service des grands noms du pétrole, ce sont aujourd’hui les mêmes qui utilisent des techniques qui ont fait leur preuve pour manipuler l’opinion publique en matière de climat.

    Etudier les grands noms de la manipulation mentale permet de comprendre comment nous pouvons etre leur jouet, quels sont les clefs qu’ils utilisent et comment fonctionne les ramifications de notre esprit.

    Un sujet d’actualité sur fond de crise, de grande manip et d’enjeux du futur.

    L’économique, le politique la publicité ont largement utiliser les thèses de ces « hommes de la pensée »

    L’un des plus marquant fut sans conteste le premier :
    Edward Louis Bernays, né à Vienne en Autriche le 22 novembre 1891 et mort – à 103 ans – à Cambridge (Massachusetts) le 9 mars 1995, est considéré comme le père de la propagande politique institutionnelle dont il met au point les méthodes pour des firmes comme Lucky Strike et à laquelle il donne le nom de Relations publiques. Il est le neveu de Sigmund Freud. Ses livres abordent des thèmes communs avec ceux de Walter Lippmann, que ce soit la manipulation de l’opinion publique ou bien la la fabrication du consentement.
    En combinant les idées de Gustave Le Bon et Wilfred Trotter sur la psychologie des foules avec les idées sur la psychanalyse de son oncle maternel, Sigmund Freud, Eddy Bernays a été un des premiers à vendre des méthodes pour utiliser la psychologie du subconscient dans le but de manipuler l’opinion publique.
    Pour lui, une foule ne peut pas être considérée comme pensante, seul le ça s’y exprime, les pulsions inconscientes. Il s’y adresse pour vendre de l’image dans des publicités, pour le tabac par exemple, où il utilise le symbole phallique. À la demande de l’industrie cigarettière, qui cherchait à faire tomber le tabou de la consommation du tabac par les femmes, il a notamment organisé des défilés très médiatisés de « fumeuses » jeunes et jolies qui affirmaient leur indépendance et leur modernité par l’acte de fumer en public (« Les torches de la liberté »…).
    En politique, il « vend » l’image des personnalités publiques, en créant par exemple le petit-déjeuner du président, où celui-ci rencontre des personnalités du show-biz. Il considère qu’une minorité intelligente doit avoir le pouvoir « démocratique » et que la masse populaire doit être modelée pour l’accepter.
    Il est l’une des sources des méthodes ultérieures de propagande. Joseph Goebbels s’est fortement inspiré de ses travaux.
    Il a été identifié comme l’un des personnages les plus influents du XXe siècle par le magazine Life.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Bernays

    « La sociologie est un sport de combat ». En prononçant cette phrase [1], Pierre Bourdieu ne songeait sans doute pas en priorité aux usages peu scrupuleux que l’on pouvait faire des techniques de ce « sport ». Et pourtant, elles peuvent s’avérer redoutablement efficaces, notamment quand elles revêtent la forme du marketing, également appelé de manière euphémisée « relations publiques ». La démonstration en a été faite dès 1928 par Edward Bernays [2] et que la nouvelle collection « Zones » réédite opportunément aujourd’hui, augmenté d’une préface de Normand Baillorgeon.
    Le philosophe québecois, auteur de Petits cours d’autodéfense intellectuels (Lux, 2007) retrace l’itinéraire d’Edward Bernays, et en particulier ses premiers « succès » en matière de propagande. Tout commence par la promotion d’une pièce de théâtre controversée – parce que traitant de syphilis-, intitulée Damaged Goods, puis tout s’enchaînera pour le jeune « publiciste » : promotion d’artistes comme le ténor Caruso ou le danseur Nijinski, organisation d’un concours de sculptures en savon pour une grande firme de détergents, de déjeuners pour le président Coolidge avec des célébrités en vue à la Maison Blanche et qui ont grandement contribué à renverser l’image austère du politicien, d’un anniversaire prétexte de l’invention par Edison de la lampe à incandescence pour General Electrics, sans parler de l’orchestration d’une campagne de propagande ayant permis à la CIA de renverser le gouvernement du Guatemala dans les années 1950… Mais le coup de maître de Bernays fut sans doute, pour le compte d’une multinationale du tabac, d’avoir réussi à amener les femmes américaines à fumer, alors même que la cigarette leur était peu de temps avant encore interdite, et surtout que cette pratique était initialement perçue par nombre d’entre elles comme machiste.
    Le facteur décisif dans la généralisation des « relations publiques » réside cependant pour Normand Baillorgeon dans la mise en place en 1917 de la Commission on Public Information, dite « Commission Creel » du nom du journaliste qui la dirigeait, par le président Wilson, et dont l’objectif était de convaincre la population américaine, jusque là majoritairement réticente, de la nécessité d’une entrée en guerre. Ce « laboratoire de propagande moderne » réunissant journalistes, intellectuels et publicistes réussit au-delà de toutes espérances, et ce fut le début des campagnes de masse telle que nous les connaissons encore et plus que jamais aujourd’hui.
    Le texte de Bernays constitue ainsi un véritable manuel de « relations publiques » destiné tout à la fois à transmettre un certain nombre de techniques de propagande, mais aussi à convaincre les incrédules des vertus. Paradoxalement, le texte n’est pas faire écho aux écrits postérieures de Noam Chomsky, qui eux, dénoncent pourtant radicalement cette « fabrique du consentement » !
    Ainsi, le texte de Bernays commence par ces mots explicites : « la manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays ». Mais c’est pour mieux justifier ensuite, tout au long du texte, l’existence de ce « gouvernement invisible », dont Edward Bernays a cependant la justesse de remarquer que son pouvoir s’exerce davantage sous la forme d’interactions coordonnées a posteriori par la convergences d’intérêts -Bourdieu parlait de « connivence »- que celle d’un complot savamment organisé (« le plus souvent, nos chefs invisibles ne connaissent pas l’identité des autres membres du cabinet très fermé auquel ils appartiennent » – on remarquera au passage que -par modestie ?-, il ne s’inclut pas dans le lot).
    Un argument récurrent que Bernays utilise pour répondre aux objections potentielles, c’est d’affirmer que certes, la propagande (dont il s’efforce de réhabiliter une acception neutre, pour ne pas dire positive) peut être utilisée à mauvais escients, mais « cette organisation et cette polarisation [de l’opinion publique] sont nécessaires à une vie bien réglée ». Bref, mieux vaut la manipulation que l’anarchie, le « chaos » selon ses termes.
    Bernays remarque cependant que si la manipulation de l’opinion a toujours existé sous diverses formes de la part des gouvernants, celle-ci a pris un tour nouveau avec l’avénement de ce qu’il baptise « la nouvelle propagande », qu’il décelle, exemples à l’appui, dans la moindre coupure de presse. C’est paradoxalement l’élévation du niveau d’instruction qui a permis, non pas au peuple de s’émanciper, mais à une minorité d’influencer la majorité bien plus efficacement que ne pouvaient le faire les monarques absolutistes des époques antérieures.
    Les « nouveaux propagandistes » dont il s’efforce ensuite de dresser le portrait sont ainsi plutôt des « hommes de l’ombre », dont il détaille la liste pour l’époque : présidents de groupes d’intérêt en tous genres, écrivains, journalistes, producteurs, mais aussi ecclésiastiques populaires, financiers ou sportifs de haut niveau. En somme, ceux que nous appellerions aujourd’hui des « leaders d’opinion ». Et Bernays d’insister ensuite sur l’importance d’influencer ces « modèles », et plus généralement tous ceux qui sont un tant soit peu suivis dans leur comportement, postulant un grégarisme marqué au sein de la population. Ainsi écrit-il que « dans maints domaines de la vie quotidienne où nous croyons disposer de notre libre-arbitre, nous obéissons à des dictateurs redoutables ». Un certain pressentiment du concept d’« habitus » développé plus tard par Bourdieu, et plus particulièrement de la détermination sociale des goûts.
    Suivent plusieurs chapitres dans lesquels l’auteur s’applique à développer l’intérêt des « relations publiques » dans différentes sphères d’activité. A tout seigneur, tout honneur, c’est par l’entreprise que commence Bernays. Il s’efforce ainsi de démontrer en quoi la mise en oeuvre des techniques des propagande ne constitue pas une manipulation du grand public, mais au contraire favorise la rencontre entre l’entreprise et ses clients potentiels. Un discours de légitimation qui est encore au fondement des cours de marketing dispensés dans les formations de gestion. Et Bernays d’appeler même à une rationnalisation et une systématisation toujours plus grande de ces techniques : notamment dans les champs où elles sont encore délaissées : « de nos jours, le directeur de la publicité d’une agence théâtrale ou d’une compagnie de cinéma est un homme d’affaires, responsable d’un capital qui se chiffre en dizaines voire en centaines de millions de dollars. Il ne peut pas se permettre de jouer les acrobates ou les cavaliers seuls, en matière de publicité. Il doit connaître à fond le public auquel il s’adresse, influencer les pensées et les actions des spectateurs potentiels à l’aide des méthodes inculquées aux milieux du spectacle par ses anciens élèves, l’industrie et le commerce ».
    Cette remarque s’applique encore, et peut-être même plus aux campagnes électorales. Bernays déplore ainsi fortement le décalage entre les techniques à disposition des politiciens et l’archaïsme de celles qu’ils utilisent. Ainsi, remarque-t-il, le moindre directeur des ventes qui agirait de manière aussi inefficiente qu’eux serait assurèment licencié sur le champ. Sans doute n’a-t-il pas perçu toutes les subtilités de l’activité politique, ce que son aveuglement face à l’existence de divergences d’intérêt et de rapports de force autres que ceux qu’impose la concurrence commerciale tend à confirmer… Il moque en tous cas les discours trop directs de certains hommes politiques, saluant au contraire le sens politique d’autres, comme Thomas Masaryk, qui a attendu un lundi pour proclamer l’indépendance de son pays, la Tchécoslovaquie. Enfin, on ne peut terminer sans relever la conception particulière de la démocratie en Amérique de Bernays, résumée en une seule phrase : « notre démocratie ayant pour vocation de tracer la voie, elle doit être pilotée par la minorité intelligente qui sait enrégimenter les masses pour mieux les guider ».
    Suivent d’autres secteurs de la vie sociale qui auraient tout à gagner selon Barneys à mettre en oeuvre les techniques de la propagande : les « activités féminines » (sic), l’éducation, les oeuvres sociales ou les institutions artistiques et scientifiques. Il clôt enfin son essai en listant l’ensemble des moyens de propagande disponibles à son époque, et vante tout particulièrement ces nouveaux outils que représentent alors la radio ou le cinéma. Et il conclut en répétant une énième fois ce qui s’apparente bel et bien à son credo : « la propagande ne cessera jamais d’exister. Les esprits intelligents doivent comprendre qu’elle leur offre l’outil moderne dont ils doivent se saisir à des fins productives, pour créer de l’ordre à partir du chaos ».
    S’il faut reconnaître à Barneys son franc-parler, ainsi que son efficacité redoutable dans les diverses campagnes de propagande qu’il a menées (y compris bien après l’expérience nazie…), force est de constater également que son cynisme n’a d’égal que le simplisme de son regard social. Ainsi fait-il peu de cas de la manière dont le public s’approprie réellement le message des propagandistes. Un défaut dont ne sont peut-être pas exempts non plus certains critiques des médias plus récents, Noam Chosmky en tête [Les études de réception qui se sont développées au cours des dernières décennies montrent pourtant que le message n’est jamais ingurgité tel quel par son destinataire, les différentes propriétés sociales de ce dernier intervenant de multiples manières dans un processus plus médiatisé qu’il n’y paraît . Les médias ne sont donc pas tout puissants, ce que Bernays ne conteste d’ailleurs pas, mais ils sont loin d’être inoffensifs. Et la connaissance de leurs techniques, ainsi que des représentations par lesquelles ils légitiment leurs activités, peut permettre de s’en prémunir quelque peu. De ce point de vue, la lecture de cet ouvrage s’avère bel et bien d’une grande utilité. Et pas seulement pour les propagandistes en herbe…
    http://www.liens-socio.org/article.php3?id_article=2906

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Bernays

    http://www.youtube.com/watch?v=qM6-6sIhifA&feature=player_embedded

    http://www.youtube.com/watch?v=6iFa1qf7CI8&feature=related

  10. 1 ) cette marguaux est sympa avec sa petite charlotte des annees 30
    2) entre 1975 et 2005 il ya eu 3.5 millions de creations d’emploi .pendant ce temps 6 millions de personnes cherchaient du boulot. d’ou les 2.5 millions que forment les licencies et ceux qui arrivent sur le territoire.en fin de compte, l’ emploi a bien resisté à la mondialisation qui – supprimaient des emplois de services et d’industries( les voitures francaises vendues en france mais fabriquees en slovenie)et – qui « importe « !!!des immigrés de toutes parts. Face a cette nouvelle donne , il faut ABSOLUMENT distribuer autrement la richesse en France.Le fossé s’est abyssallement creusé: Les seuls bateaux vendus au Nautic etait superieurs à 15 m!