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LES DELOCALISES S’ORGANISENT

Publié le | par

Le Mouvement National des Chômeurs et Précaires tente de féderer de nouvelles associations issues de fermetures d’entreprises ou de délocalisations. Une conférence de presse a réuni le Président du MNCP, les responsables des associations des (ex-) salariés de METALEUROP, de MOULINEX et de Mc CORMICK. Nous y étions.

Le MNCP regroupe une quarantaine d’associations disposant de points-accueil sur le territoire, avec pour objet la défense des droits des chômeurs et des précaires et la lutte contre les exclusions.

Ce mouvement, au regard d’une actualité plus que préoccupante face au phénomène des délocalisations, a tenu à mettre en place un pôle spécifique de travail intitulé « délocalisés MNCP ». Les objectifs principaux de cette coordination seront :

• De favoriser la mise en place d’une coordination au sein du MNCP et de fédérer largement les structures et collectifs qui peuvent se mettre en place à la suite de fermetures, de licenciements collectifs, de délocalisations…

• De répondre aux sollicitations de ces collectifs par un travail de mutualisation et de transmission des expériences vécues (démarches juridiques, reclassements…),

• D’opérer un rôle de veille sociale et d’évaluation des situations (cellules de reclassement, convention de reconversion professionnelle, retours effectifs vers l’emploi et quels emplois ?…), toujours dans la démarche de porter nationalement la parole des chômeurs et des précaires.

Contact : 01 40 03 90 66.

[email protected]

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Les commentaires (6)

  1. L’absence de perspectives d’avenir, l’impossibilité de faire évoluer positivement sa situation pousse au suicide. Notre économie de l’exclusion où profit rime avec faible masse salariale et licenciement entraîne ces suicides évoqués dans votre reportage.

    Un très bon film « La vie des autres » évoque aussi les suicides dûs au travail et la politique répressive en RDA. Travaux répétitifs et routiniers, impossibilité de s’exprimer.

  2. Malheureusement ces victimes là, personne n’en parle !
    Ce reportage est vraiment juste, il faudrait qu’il soit vu par nos divers candidats, ils auraient tous forcément une très bonne solution……………..du moins avant leur élection après ??????

  3. Bonjour,
    Le secteur privé licencie de plus en plus malgré des profits considérables semant sur son passage le désespoir de personnes sans perspectives. Mais le public n’est pas en reste. L’Education Nationale a « remercié » des dizaines de milliers de personnels non titulaires… dans un silence assourdissant. Les journalistes ont préféré ne pas ébruiter ces pratiques – dans le même temps, les 100 jours pour l’emploi de Villepin, sinistre mascarade, prenaient fin ! – Au chômage donc ou sommés d’accepter des vacations sans droits sociaux (pas de congé maladie, pas d’indemnités chômage), ces personnels compétents et exprimentés (une expérience de terrain, pas d’iufm !) ont été jetés du jour au lendemain. Aucune reconnaissance de la part de notre emplyeur, le pire de tous, l’Etat.
    Pourquoi ne pas consacrer une émission à ce sujet ?
    Isabelle du collectif des non titulaires et de la coordination nationale des précaires de l’Education

  4. Le licenciement et le chômage pousse au suicide, mais les conditions de travail aussi. Je parle en connaissance de cause. Le Contrat Nouvelle Embauche avec une période d’essai de deux ans fragilise les personnes dans l’emploi. Le CNE est utilisé y compris par des entreprises dont l’activité est pérenne pour maintenir la pression sur les employés. Le CNE est aussi un danger pour l’employeur dans le cadre d’une activité pérenne, puisque l’employé peut partir à tous moments.

    De quelles pressions s’agit-il ? L’employé n’a-t-il pas besoin de travailler ? L’employeur n’a-t-il pas besoin d’employé ? Le problème est ailleurs. Le patron devenu très exigent, trop exigent n’hésite pas à mettre sans cesse sur la scellette, ses employés qu’il présume incompétent. Dans ces circonstances, aucun dialogue n’est possible. C’est un duel. L’employé finit en général par vivre la pression constante très mal et il ne peut pas donner le meilleur de lui-même. Pourquoi ne pas tenter des consiliations avant licenciement ? Histoire de dire que l’on tient à son emploie pour l’employé et pour l’employeur, de dire qu’il tient à son employé.

    Bref, les conditions de travail sont devenus vriament impossible à vivre pour beaucoup d’entre nous. ILe climat de l’entreprise est détestable de nos jours.

  5. Bonjour,
    « On ne peut pas se taire »
    voilà ce que j’ai retenu du reportage sur le MNCP.
    je payerai une redevance pour ces témoignages instructifs.
    S.

  6. Témoignage très intéressant. Au-delà de la détresse des chômeurs et des précaires, je veux également y voir un message de solidarité entre les hommes alors que tout est mis en oeuvre pour développer l’individualisme. Chapeau bas au MNCP !