Lecteur vidéo

Faire un don

Faire un don

Envoyer l’article par mail
Télécharger le .torrent

Fichier indisponible pour l’instant

Qu’est-ce que le Torrent ?

Grâce à Bittorrent vous pouvez télécharger et partager la vidéo que vous êtes en train de visualiser.

LIBRES COURTS N°8

Publié le | par

CA Y EST, LIBRES COURTS N°8 EST DE RETOUR!

Encore désolé pour le bug… Le compteur qui était à 500 visonnages repart à zéro.

Chers amis Télé-Libres-spectateurs,

Ce Libres Courts a mis un peu plus de temps que d’habitude à voir le jour et pour cause, il s’agit de sa nouvelle formule et elle a demandé du travail ! Pour tout vous dire, après sept émissions, j’ai ressenti le besoin d’évoluer. Il m’a fallu un peu de temps pour éprouver le concept, tester mes capacités personnelles et voir comment vous réagissiez à ce programme qui accompagne La Télé Libre depuis le mois d’avril et j’ai estimé, en cette fin d’année, qu’il était temps de passer un cap. Je ne voulais pas rester englué dans de la présentation type Jean-Pierre Foucault avec des plateaux un peu stéréotypés, je souhaite amener un peu de fond à cette émission.

En quoi consiste donc cette nouvelle formule ? Eh bien dorénavant, nous nous recentrerons autour d’un seul court, ou alors de deux si vraiment ils sont très courts, et on se retrouvera juste après avec plusieurs invités qui réagiront et débattront sur le thème du film. Pour ce huitième opus, nous nous sommes donnés rendez-vous au Pinup, un bar electro/rock situé rue Tiquetonne à Paris. Dorothée Blancheton, journaliste pour le magazine Psychoenfants, Tessa Volkine, comédienne et animatrice de télévision, ainsi que Eiji Ieno et Uda Benyamina, co-créateurs de l’association 1000 Visages ont répondu à l’invitation. Cette dernière est également la réalisatrice du court que nous vous présentons : « Un clou en chasse un autre », l’histoire de trois hommes qui vont se voir proposer l’achat… d’une femme ! L’occasion de parler avec mes invités de la domination masculine, l’émancipation des femmes et la difficulté pour l’un et pour l’autre de trouver leur place dans la société. Ce sera ensuite à vous de continuer le débat…

Loïc Landrau

Cadre : Quentin d’Hainaut

Musique : Julien Fricero

Association 1000 Visages : www.1000visages.fr

Magazine Psychoenfants : www.psychoenfants.fr

Le Pinup : www.myspace.com/lepinuplive

Partager cet article

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Les commentaires (16)

  1. Interessant.
    Je suis d’accord avec Uda lorqu’elle dit que les femmes sont plus solides que les hommes. Sur nombre de points.
    Je pensais, il y a quelques temps, qu’elles étaient in fine ( ! ) le sexe fort.
    Peut-être. Sûrement d’ailleurs…. Je ne sais pas.
    Je n’ai pas specialement besoin de le savoir.
    Le Ying et le Yang… le masculin, le féminin…

    Tout n’est qu’ histoires d’individus, de milieux, de « bagages » sociaux et culturels, d’éducation et de rencontres. De télescopages aussi…

    Rien n’est figé…

    Pour la politique,
    J’étais chaud pour tenter l’aventure Royal… mais… il y a eu comme un télescopage… une rencontre du 3eme type…

    Mais rien n’est figé…

  2. Vous noterez que l’heure de mon post précédent est, par le fait du plus grand des hasards, l’année du 2eme « rien n’est figé « …
    Merci la Télélibre pour ce télescopage… libre…

  3. Très intéressant ce film et ses commentaires judicieux .
    Qu’est-ce qu’une femme ?
    Qel rapport entre une mégère qui mène tout le monde à la baguette chez elle, une barbie miss France et une pauvre Africaine apeurée mariée de force ?
    Qu’est-ce qu’un homme ?
    Quel rapport entre un gentil poète sensible et attentionné, et un soûlard primitif et brutal ?
    Comme le dit le jeune homme dans le débat : arrêtons de nous focaliser sur une différence de sexe qui ne pourra jamais se définir ; c’est une question d’être humain, de personnalité, de niveau d’évolution individuel .
    Comme il a été dit aussi, cherchons le juste milieu, soyons plus tolérants et indulgents les uns avec les autres mais ne démissionnons pas de nos rôles respectifs .
    Une femme se doit d’être forte et endurante mais aussi douce et aimante .
    Un homme se doit d’être respectueux et attentif mais aussi protecteur et empreint d’une certaine autorité naturelle .
    S’il nous manque un de ces aspects, nous ne sommes plus que des caricatures .

  4. l’image finale est très sensible de réalisme , effectivement le christ aurait pu être une femme : tendre la main , recevoir des coups , être adulée , puis martyrisée et sacrifiée mais au fur et à mesure des siècles et du changement de mentalité La Femme en ressort plus forte , plus combattive .

    la même situation avec inversement un homme , il en serait sorti frustré et assoiffé de vengeance . Tout cela n’est qu’une question d’éducation , malheureusement il reste des hommes avides de domination ils n’ont pas évolués …..( voir faits divers quotidiens )……….

    Ce nouveau concept est bien agréable , cela permet de réagir en fonction des images mais aussi en fonction des commentaires des invités comme à l’époque l
    es dossiers de l’écran . Bonne initiative a suivre ………………………

  5. Idem pour dire que c’est à mon sens plus une histoire d’individu.
    Excellent concept que celui de libres courts.

  6. A la lecture de vos commentaires, vous semblez avoir oublié qu’il y a quelques jours il y a eut une manifestation organisée par la mère de Marie Trintignant et qui rappelait qu’une femme meurt chaque semaine sous les coups de son conjoint !

    Cependant je comprends le point de vue de la scénariste. Elle se sent plus forte que les hommes puisque malgré les vexations, les coups, les injures, ces hommes ne la possède pas en quelque sorte.

    D’ailleurs, elle choisit de se ranger à la place du Christ, sacrifié certes, mais tout puissant.

    Enfin, j’ajoute que ces hommes sont effectivement fragiles car leur plus grande crainte est finalement d’aimer. Personne n’est plus vulnérable que lorsque son coeur bat pour quelqu’un.

    Au seuil de toute fragilité, les sentiments.

  7. Bof-bof, je ne suis guère convaincue par ce court métrage.
    Tout tient dans la chute du court, bien plus que dans l’ensemble du film. Mais certes, la chute fonctionne très bien. Pour moi, c’est une image, l’idée d’une image, plus qu’un film.

  8. Les mecs sont vraiment bien caricaturés, entre Rahan et la guerre du feu…y’en a pas un qui pose la bonne question: et au pieux, c’est pas une feignasse?

  9. Bravo M. Landrau !
    déjà pour la fin, très belle conclusion !!! :p
    pour la forme… formidable !!!

    le cadrage pourrait être fixe ? ça bouge un peu trop… fixe sur le groupe, ou fixe sur chaque commentaire (demandez juste que les réactions ne soient pas immédiates ?)

    le flim a été fait en 2 jours c’est ça ? je l’ai trouvé un peu vite fait et la conclusion caricaturale…
    le sujet est bon… je pense que la société, la famille, la religion, les medias, l’art etc. conditionnent le comportement de domination. J’ai aimé les opinions de Uda disant que le dominé est aussi la victime et que la liberté ne se donne pas…

    en tout cas… BRAVO à tous… aux cinéastes, aux journalistes…

    bonne continuation avec cette nouvelle formule !

  10. J’ aimerai reagir sur le propos tenu par la realisatrice estimant la femme superieure a l’ homme. J’ estime que l’ erreur vers laquelle nous tendons est d’ annihiler nos differences, nous sommes differents mais cette difference ne doit pas entrainer l’ inegalite, l’ incomprehension des uns et des autres, la peur de l’ autre, ce n’ est pas ainsi que l’ on s’ eleve.
    Effectivement je suis choquee et decu d’ entendre une femme revendiquer notre superiorite, pourquoi vouloir inverser la donne, certes nous avons subi, ne cherchons pas a vouloir faire subir mais cherchons plutot a nous comprendre.
    Le court metrage etait interessant

  11. Je suis assez d’accord avec Anna, le but n’est pas de dominer les hommes et de leur imposer ce qui a été le quotidien des femmes pendant si longtemps et qui le reste encore pour certaines.
    Mais bon, de là à ce que la femme prenne le dessus sur l’homme il y a de la marge! Ne serait-ce que pour l’égalité des salaires, qui à poste égal, est loin d’être respectée…
    Je pense effectivement qu’il faut « trouver un juste milieu, un certain équilibre » comme il a été dit pendant le débat.
    Petite rectification également, les femmes ont eu des droits en France avant 1965, en fait dès 1945 elles ont obtenu le droit de voter.
    Voilà pour la petite ou la grande Histoire!
    La nouvelle formule est sympa!

  12. Il s’agit là d’un débat dont le centre névralgique est erroné. Ne faudrait-il pas placer celi-ci plutôt sur un terrain plus législatif. En effet, no,breuses sont les dispositions en faveur des femmes. Ne faudrait-il pas tout simplement appliquer la loi.
    D’autre part; en ce qui concerne le film, j »ai trouvé les réactions masculines assez stéréotypées, voire trop stéréotypées. Ces comportements ne sont-ils pas dû en majorité à l »éducation donnée aux garçons et aux différents stéréotypes véhiculés par tous et mis en exergue par la télévision? Je pense aux femmes qui sont trop souvent représentées de façon exagérément dénudée ou comme des « bombes sexuelles ». La révolution sexuelle des années 60 n’a pas forcément apporté que des libertés…

  13. Ce document est très intéressant. Je suis contre la religion quelqu’elle soit lorsqu’elle soumet les femmes au dictat des hommes, mais la substitution de la figure du Christ par une femme m’amuse, cela rappelle la publicité de Maïthé Gerbaud.
    Le débat reste une introduction à la réflexion sur la domination masculine que personne ne peut nier.
    Depuis des siècles les femmes sur tous les continents n’ont jamais eu les mêmes droits que les hommes.
    Que dire des violences faites aux femmes par leurs conjoints, en France en 2007, une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de lson conjoint, ailleurs, des femmes lapidées, ou condamnées à mort parce qu’elles ont eu des rapports sexuels avec un homme en dehors du clan.
    Mais où vivons nous ?
    Qui peut fermer les yeux sur la vie que mènent nos jeunes filles d’origine magrhébines dans nos quartiers encore aujourd’hui : voilées, bouclées dans la maison, traitées de filles faciles ou plus poétique si elles s’habillent comme toutes les femmes de France.
    Uda montre la contradiction dans laquelle nous sommes. Elle dit « la liberté ne se donne pas elle se prend », mais pour nous il ne s’agit pas de liberté, mais d’égalité avec l’autre sexe. Ensuite elle demande des lois, elle a raison. En Janvier 2007, nous avons demandé une loi-cadre contre les violences envers les femmes. Avez-vous vu une telle loi passer devant le Parlement, en un temps où il est plus facile de faire voter une loi que de prendre le train à l’heure.
    Nous vivons dans une INEGALITE de fait. Et tout le monde semble s’en accomoder. Je proclame que les femmes sont coupables, non pas de ne pas prendre la place des hommes, mais de continuer à élever les filles et les garçons, (puisque ce sont elles qui continuent à élever massivement les enfants, à défendre ce secteur privé au détriment de leur conjoint) de façon différente . Les rôles continuent à être hiérarchisés. Les filles orientées vers certains secteurs et les garçons vers d’autres. Je proclame que les hommes sont responsables de cette domination et que tous les prétextes sont bons pour nier cette domination. Pourquoi ne pas essayer autre chose. Il faut de l’imagination, la société n’en manque pas. Si on élève nos filles et nos garçons de la même façon en leur disant que seules leurs désirs, leurs compétences doivent les orienter dans la vie, peut être que la société changerait.
    Ne pensez-vous pas qu’il y aurait la Révolution si l’Assemblée Nationale était à 83 % composée de députées femmes, si les hommes gagnaient 25 % de moins que les femmes à poste de valeur égale. Mais ouvrons les yeux ! Il est temps d’élever nos filles et nos garçons avec l’égalité comme avenir.
    Merci de votre patience et j’espère que les femmes seront un jour des Hommes comme les autres.

  14. Bonjour.J’ai regardé votre cout métrage.Aujourd’hui je me sens seule.J’ai été victime d’un viol par mon ex concubin,puis après il m’a poussé par la fenetre.Pendant longtemps il m’a dit que c’était a cause de moi,donc c’était lui la victime.J’ai porté plainte mais après 3 ans d’instruction,le tribunal a décidé qu’il y ait un non lieu.Je recherche des personnes,des associations qui pourraient m’aider à continuer ce combat car je ne compte pas en rester là.Aujourd’hui cet homme est lbre,et moi je suis en fauteuil roulant.je ne sais plus quoi faire.j’ai mis 3ans à me reconstruire et aujourd’hui,à cause de la décision du tribunal,je me trouve dans le meme état d’esprit qu’il y a 4 ans.Je remercie qu’il y a quand meme des femmes,des hommes aussi qui defendent le droit des femmes.Laetitia