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SOPHIE CALLE NOUS FAIT PARLER D’AMOUR

Publié le | par

Sophie Calle, artiste plasticienne française, présente à la BNF son exposition « Prenez soin de vous ».

Pour la petite histoire, c’est en passant une petite annonce dans « Libération » que Sophie Calle a rencontré Daniel Burren, commissaire de l’exposition. Ensemble, ils ont réussi à s’approprier ce lieu magique qu’est l’ancienne BNF, rue de Richelieu, pour recréer un univers de travail, d’étude, d’étude d’une lettre, un mail de rupture que Sophie Calle a reçu il y a cinq ans.
A travers cette exposition, Sophie Calle a demandé à 107 femmes de lui expliquer le dit-mail qu’elle n’a, elle-même, pas réussi à comprendre. Ces femmes, choisies en fonction de leur profession, ont apporté un oeil professionnel au texte, et ont livré leur interprétation personnelle de l’épistole.
Sophie Calle nous fait découvrir un exercice aussi original que douloureux, celui de l’étude d’une lettre d’amour, triste au possible, l’autopsie d’un amour brisé.

C’était aussi l’occasion pour moi de lui parler de sa grosse « fleur » abritant un téléphone, qu’elle a installé Pont du Garigliano, sur la Seine à Paris.

Réalisation: Elliot Lepers

Expo à la BNF, du 26 mars 2008 au 08 juin 2008

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Les commentaires (53)

  1. Paradoxale et pas très captivante, voilà mon avis.

    En tout cas, elle ne me donne pas envie d’y aller à son ‘exposition ».

    En revanche, le coup du téléphone est nettement plus original.

  2. Je la trouve bien prétentieuse la madame. Du genre, « Je fais de l’art moi, si vous ne comprenez pas, j’en ai rien à battre. ». « Ce que j’ai voulu dire, ça me regarde et pas vous ». Si c’est comme ça qu’elle parlait à son mec, je comprends pourquoi elle s’est faite larguée…
    Le pauvre Elliot, il est pas à la fête…
    Mais bon, vous savez bien que l’art et moi…
    Au fait LTL, je sais que vous n’avez pas vraiment de sous, mais faudrait voir améliorer un peu la prise de son… J’avais déjà remarqué ça dans l’interview de Mamère, ce n’est pas toujours très audible et je suis parfois obligé de monter le son pour comprendre les propos des personnages. Ceci n’est pas une critique, n’en doutez pas.

  3. allez a la rame tous
    pour faire avancer le beau bateau
    elliot continu meme si j’ai pas vu en entier
    place au jeune…

    l’art ,l’art,l’art,l’art c’est chacun son plaisir……..

  4. C’est une idée originale mais on a l’impression qu’elle ne s’est pas encore remise de cet abandon et qu’elle s’appuie sur d’autres pour cela. Ce serait donc une exposition qui pourrait s’appeler: « partagez ma douleur »? Mais alors, pourquoi est-elle tant dans la dénégation? Bien sûr que c’est son histoire et un bout de sa vie qu’elle utilise, mais pas un instant, un long moment qui dure depuis 5 ans… Y’a pas de honte à souffrir d’être quittée, ça prouve qu’elle avait beaucoup investi cette relation. D’aucuns diraient que la blessure narcissique est encore trop vive… Et que la curiosité du journaliste sur l' »après » est une marque d’attention qui rassure la dame sur sa valeur et l’intérêt qu’on lui porte?
    Pour le téléphone, en fait, elle dit quasiment qu’elle n’a pas d’idée et elle veut piquer celles des autres! Halte-là! Ou alors on dit merci, et non « qu’est-ce qu’il m’apporte ce con!  » que ce soit de l’eau ou des idées originales.
    Globalement le concept est intéressant mais la dame est odieuse, hélas pour elle…

  5. « Si la personne a quelque chose à me dire, elle me pose une question j’lui réponds… » Elle lui répond « Ca vous r’garde pas ».
    N’empêche, à appeler des gens sur un pont elle évitera peut-être un jour que quelqu’un se jette à la flotte. (quoique)

    J’ai bien aimé la question « Ca vous ennuie pas, d’appeler… Rien? »

  6. Sophie Calle, le stéréotype de l’artiste institutionnel français.
    Ce qu’elle représente n’est que l’art contemporain institutionnel ( et grassement subventionné ) français. Flatter l’ego des élites qui n’y comprenent rien, tel est le créneau depuis plusieurs dizaines d’années de l’artiste contemporain français. Qui possède ici une oeuvre de Sophie Calle? C’est lassant, Sophie Calle a fait son trou depuis 25 ans, le monde de l’art, les DRAC et autres institutions sont gangrenées et noyautées par des quinquagénaires indéboulonnables qui se foutent de l’art en général et qui se servent de l’art contemporain comme vitrine de cette fameuse exception culturelle française. Il n’y a pas plus académique aujourd’hui que l’art contemporain français, la subversion, l’intime élevé au rang de l’art Officiel, donc totalement inoffensif. (Voilà, j’ai fini)

  7. J’ai critiqué juste en haut sans avoir vu la vidéo, je viens de voir la vidéo : c’est consternant, c’est limite ringard tellement c’est du rabaché d’art créa-contempo de mes deux, j’ai l’impression d’écouter pour la ènieme fois les délires d’une trogne dans une soirée branchouille, qui me raconte sa life, c’qu’elle a voulu dire, alors que t’as qu’une envie, c’est de l’enculer à sec dans les chiottes du bar…

  8. Bravo, bresla, pour cette petite approche psychanalytique de la « dame » Sophie Calle.
    Ce qui m’étonne, c’est qu’avec autant de distance, il n’y ait pas plus d’indulgence…Ce qui ne m’étonne pas, par contre, c’est que Sophie Calle continue d’être en soi un problème. Normal, elle ne cache rien, pas même ses névroses, pas même sa « blessure narcissique »…puisque tu l’as décelée. Contrairement à beaucoup, elle n’essaie pas d’avoir le contrôle, elle n’affiche pas de faux sourires tremblés en donnant de fausses réponses pourries. Elle ne joue pas, ne cherche pas à séduire (sauf peut-être l’homme en question qu’elle veut reconquérir comme ça). Elle fait et elle dit. Et puis, ce qu’elle fait à la BNF, ce n’est pas une vengeance, c’est un acte d’amour magnifique. Evident. Elle démultiplie et magnifie par les artistes la parole, la voix, de son amour perdu.

  9. encore mieux que de se regarder le nombril, on demande aux autres d’y jeter un oeil, c’est tellement plus orgasmique…
    « Sophie Calle nous fait parler d’amour », et bien pas moi!
    Fait-elle partie de ces artistes dont le nom est un désormais précieux sésame pour que toutes leurs productions soient considérées comme dignes d’intérêt?
    Pour moi, juste de quoi alimenter la représentation d’un art contemporain français nombriliste et narcissique…

    (petite douche écossaise après avoir visionné la vidéo de Philippe Jonneskindt, « Tibet », et lu ce que peut être un artiste aujourd’hui…)

  10. Une chanteuse, une clown, une actrice, une … Ou est la masturbatrice ?

    Au moins Perrier # 8 a l’ avantage d’ essayer de péter les cloisons entre public et artistes, de façon vivante ; à Dada sur mon bidet Surréaliste …

  11. Je crois que c’était à la biennale de Venise aussi, non? Si c’est bien le cas j’en ai eu les meilleurs echos d’un pourtant amateur
    de l’art « à sec », dont voici une définition:

    « Un gros truc qui crache, genre qui dégage les bronches,
    Un truc qui tranche genre qui t’agresse la tronche,
    Qui gratte comme une sale frippe et gras comme une frite,
    T’ frotte pas au crou ou on t’clou comme la grippe ! »

    « Un gros truc qui tâche, genre qui arrache,
    Un truc qui s’mache, qui s’mouche et s’recrache,
    T’frotte pas au crou ou on t’fracasse la cruche,
    On a l’crâne en frîche, trépané dés la crêche. »

    « Ah ouais, j’fais dl’art comme d’autres égorgent un porc,
    j’y vais au coupe coupe, j’continurais jusqu’à la mort! »

    (Stupeflip, « Mon style en Crrr »)

  12. Pauvre Elliot bizuté par la TLL !

    Non, vraiment pas inspirée par le concept narcissique de cette dame….qui semble à tel point désabusée !

    L’idée de demander des réponses sur un même sujet à une palette de personnes différentes..pourquoi pas ?
    Mais faudrait peut – être tourner sur un cercle plus vertueux que celui qui entoure le miroir ..miroir mon beau miroir…dis moi…

    Je préfère nettement le téléphone qui sonne dans le vide…et renvoie l’image d’une « artiste » elle même vidée et avide de sensations nouvelles…

    Ne répondez surtout pas ! C’est du vent !!

  13. Mais dites-moi, pourquoi vous vous excitez tous sur ce doc? C’est le changement d’heure qui vous rend con?

  14. Mais non, tu n » as pas compris, Jako ; ces commentaires font partie du dispositif conceptuel de dame Calle. C de l’ art. Action – réaction / réflexion – émotion.

    Et tu aurais quand même pu apporter autre chose que de l’ eau à notre consoeur ; con.

  15. Elle sait et ça nous regarde pas……………………………………………à partir de la j’ai coupé…………………………..

  16. Sophie Calle aura toujours le don de déclencher des polémiques…et les passions ! Je trouve ça plutôt bon signe ! Perso, je suis avec grand plaisir son travail (Cf. mon log d’hier sur l’expo). Ne ratez pas la re-sortie de son « film » depuis hier sur les écrans : No sex last night.
    Merci pour ce petit morceau authentique avec l’artiste.
    Je suis drôlement jalouse que vous ayez pu décrocher le téléphone du pont !
    @aslan: Oui, l’expo était bien dans le pavillon français à la biennale l’an dernier.

  17. Ah, madame Calle… confondre à ce point art et ego relève de la performance. Imbue d’elle-même, cette artiste officielle ne pratique de l’art de sa promotion.
    Et dans la vie, elle est encore plus pénible et méprisante…

  18. Le travail de SC est passionnant.

    Visiblement, l’échange avec le journaliste n’a pas eu lieu.
    Bon, ce sont des choses qui arrivent.

    Dans ce cas là, renoncer au sujet aurait sans doute été plus honnête et rigoureux.

  19. Entièrement d’accord avec Bourreau (commentaire 16), même si mes propos un peu grossiers (com 8), toutes mes excuses à JPL ( je suis un enfant de Choron), mais ces commentaires sont juste l’expression d’une vérité crue mais bien réelle, Sophie Calle construit son art là-dessus, c’est la Christine Angot de l’art comptant pour un.

  20. Je croyais pourtant que l’on avait deja touche le fond de la mediocrite dans le concept de ce cette forme d’art, qui n’attire que quelques gogos se croyant les elus privilegies sur de nouvelles reflexions en matiere d’art contemporain.Mais des personnes creusent toujours……..

  21. Comment dire , je me retrouve dans cette femme . Ses mots je les emploie mot à mot .Moi aussi on m’a larguée (il y a 5 ans) avec les mêmes mots . Peut-être est-ce par le même homme ? Il aimait une Sophie … Etonnant comme coincidence , non ? Quand on a été blessée au plus profond de soi , on se cache et on répond « cela ne vous intéresse pas  » quand on pose des questions trop précises , trop intimes .
    Maintenant de là à en faire une exposition pourquoi pas ? Ce qui est sûr c’est qu’elle l’aime et l’attend encore et elle n’a trouvé que ce moyen pour le lui dire … ! J’aurai aimé trouver cette idée à sa place pour le faire revenir .. Voilà c’est cela l’amour …

  22. A sens unique?? on ne part jamais pour rien.Le pretexte le plus infime, ou intime,suffit parfois a creer un autre horizon ou le soleil se levera, laissant derriere soi le precedent, ou il fait nuit depuis un certain temps.Inutile d’allumer des bougies, ou la terre ne sera plus qu’un cimetiere ou les vivants pleureront d’autres vivants!!!! Il faut savoir tourner la page…..il y a tellement de livres…..

  23. il est des livres que l’on laisse sur l’étagère et d’autres dès la première page qu’on ne quitte qu’au dernier mot ! il est des livres dont les mots vous emportent et d’autres malgré tous les efforts de l’écrivain vous laissent froide et sans vie ..
    VOUS Q je suis de celle-là ..

  24. Il est des livres que l’on laisse sur l’étagère et d’autres dès la première page qu’on ne quitte qu’au dernier mot !
    Il est des livres dont les mots vous emportent et d’autres malgré tous les efforts de l’écrivain vous laissent froide et indifférente ..
    Providence vous êtes de ceux qui aimez tous les livres et moi qu’un seul .
    Bonne lecture à vous !

  25. a priori elle n’est pas encore remis de sa rupture, et si elle n’a pas envie de parler de sa vie, ii ne faut pas la mettre en avant est a l’initiative de son projet.

    Bravo elliot pour cette premiere avec une interlocutrice difficile et peut etre perturbée par ton jeune age. rdv pour le prochain reportage.

  26. Bravo Elliot pour ce magnifique reportage digne des plus grands de la Télé Libre! Sophie a beau être arrogante et insupportable, elle a au moins eu la chance d’avoir un interlocuteur intéressant qui lui pose des questions de fond.
    A quand Cabu??!

  27. Evidemment, à l’heure de la télé réalité, des confessions intimes crades à heure de grande écoute, ne pas répondre et mettre le spectateur à distance déclenche la frustration des voyeurs qui voudraient s’ignorer. Et bien non!! Pas de voyeusrisme dans ce projet… pas de misérabilisme… pas de pleurnicherie sentimentale…. Cette installation n’est pas une confession, un reality show. C’est une oeuvre, point, et elle le dit. Artefact, artifice… simulacre.

  28. Houlaaa.. John Paul a raison faut boire un coup et se calmer! C’est aussi valable pour toi Providence. Quelle intolérence! On peut ne pas être d’accord avec une information sans insulter et rabaisser.
    Mais ceux qui pensent que cette installation est franchouillarde, sommet de l’art officiel franco f-rançais, méconnaissent ce qui se passe sur les scènes artistiques internationnales, américaines, eurpéennes, coréennes et maintenant chinoises… Elle est soft ici not’Sophie à côté d’un Mike Kelly, Matthew Barney, Zhan Huan……… et de tous ceux qui pratiquent la politique du scandale…. Elle fait de la photo, écrit (éditée chez Acte Sud en 1994), est prise pour l’ héroïne d’un roman de Paul Auster (Léviathan) Sa cabine téléphonique est créée par Franc Ghery (quand même!!) un des plus grands architectes internationaux… Et son film « no sex last time », un road movie, ressort sur les écrans comme le dit justement Quetchka au post 18.
    Maintenant qu’on rentre ou non dans son travail… c’est affaire de sensibilté… (Et non de goût comme on le dit souvent mais je ne reviendrait pas sur Kant ou Baumgarten ici)
    Allons… ce qui nous est étranger ou inconnu n’est pas forcément à chier…. à conspuer…

  29. Mon verre n’est pas grand ,mais je bois dans mon verre.Allons tu es comme un gamin qui etale sa culture, comme de la confiture sur une tartine.Mais on connait bien la surface d’une tartine.Elle doit etre egale proportionnellement a l’impacte que peut avoir Calle sur l’art contemporain .Je sais ,ceux qui ne comprennent pas ne sont que des imbeciles.

  30. Je vous trouve bien dure avec elle… @ Nectar, ce genre de commentaires n’est pas des plus délicats!

  31. J’ADORE CETTE INTERVIEW ! outre le fait que je me passionne pour le travail de Sophie C. depuis plus de vingt ans… Le jeune homme qui l’interroge est à la fois candide et particulièrement subtil dans ses questions. On le sent admiratif et pourtant il ne s’en laisse pas compter et n’est pas déstabilisé par les refus de réponse, il n’a pas peur des silences et des sourires ironiques et il exerce son droit de suite ( l’auteur du mail de rupture a-t-il vu l’expo, lui avez vous répondu, pourquoi pas des hommes pour lui répondre, etc…). On reconnait là un talent familial : pas de connivence, même si on a eu la chance d’être sur le pont du Gargliano un jour de pluie et de bourrasques à l’heure où le téléphone sonne.

    Je ne sais pas qui a filmé et monté, mais c’est vraiment très très bien, les inserts de l’expo ou des visiteurs de l’expo. ENCORE BRAVO !

    Quant à l’expo elle-même : c’est un moment de beauté, mais aussi de drôlerie et de réflexion sur notre relation à l’autre et toutes les voix des femmes qui lisent ce mail de rupture lâche, prétentieux et indigent en font une oeuvre chorale magnifique.
    La scénographie de l’expo est remarquable (Daniel Buren) et la salle de la bibliothèque nationale rue de Richelieu est un écrin hors du temps, de toute beauté, l’antre du savoir est un lieu un peu décalé mais qui va bien à cette expo, à lire, à voir et à entendre.

    Sophie Calle n’est pas particulièrement sympathique, je veux dire : elle ne fait pas sa gentille sous prétexte qu’un journaliste l’interroge et que ça va être médiatisé. Elle est telle qu’en elle-même : étonnante, drôle, décalée, insolente… Assez hautaine, mais quelle importance, puisque ce qui compte, c’est l’oeuvre ? Où comment, à partir de l’intime, elle construit quelque chose (photos + textes) qui est universel et parle à chacun d’entre nous. Il faut être obtus pour ne pas le comprendre. Il faut s’arrêter à la surface des choses pour la qualifier d’artiste institutionnelle.
    il faut être aveugle pour ne pas voir la beauté des ses photos et celle de ses interlocutrices sur cette expo.

    En tant qu’amie de la Télélibre, je suis consternée par la mesquinerie et la beaufitude qui s’expriment dans les commentaires, je sais que je vais en prendre pour mon grade en écrivant cela, mais vraiment, ne pas voir le talent du jeune journaliste et refuser de s’intéresser – ne serait-ce qu’un instant- au travail de Sophie C. est affligeant. je suppose que vous n’aimez pas non plus Jeanne Moreau, Misia, Camille, la danse indienne, Amira Casar, Nathalie Dessay, Laeticia masson, Aurore Clément, Elsa Zylberstein, les clowns, les marionnettes, la psychanalyse, la poésie et encore tant d’autres choses vers lesquelles nous mène cette expo (7 euros l’entrée jusqu’au 8 juin, Bibliothèque Nationale, 58 rue de Richelieu, Métro Bourse). Soyez curieux, allez-y avant de juger à l’emporte-pièce)
    Bonne journée à tous, et en particulier à Elliot.
    Ariane Bouissou

  32. Merci, Ariane.
    C’est moi la caméra et le montage.

    Bref, je suis en tout cas ravi de voir qu’on peut encore s’exprimer librement en France, et que vous ayez tous pu donner votre avis sur le travail de Madame Calle!

  33. Je n’ai pas à rentrer dans votre débat, il vous appartient. Je soulevais seulement la liberté de ton des commentaires.

  34. J’ai vu l’expo ce week end, je ne connaissais pas vraiment la dame ni son travail. J’ai trouvé particulièrement intéressant les réponses des analystes (juriste, diplomate, psychanaliste, sexologue, latiniste…) un peu moins convaincu par certaines lectures d’actrices.

    C’est un moment intéressant à passer et surtout, on ne sent pas du tous le pathos quand on s’y trouve et en cela, l’installation à une vraie portée universelle à qui veut bien ouvrir un peu la matière spongieuse qui végètent entre ses cartilages auditifs à de nouvelles expériences et/ou approche de l’art.

    Maintenant, je cautionne beaucoup moins l’immondice sans intention du pont du Garigliano, j’ai connu des carnavals d’écoles primaires plus novateur.

    Le seul reproche que je ferais à l’installation de la rue Richelieu, c’est la gestion de l’espace sonore. La multitude de source dans un aussi petit périmètre n’a pas été bien gérée et on a parfois du mal à écouter une lecture ou une musique correctement. C’est dommage.

  35. surpris par la découverte de sophie calle en chair et en os, je lis sa prose depuis plusieurs années et me délecte de ses idées décalées.

    J’ai eu envie d’aller sur le pont attendre un appel d’elle… c’est donc que j’avais quelque chose à lui dire : simplement que je comprends ses idées décalées, elles me parlent de cette société si complexe ou je vis.

  36. je suis allée voir l’expo
    99,9% de dames quinca plutôt bien mises ( dont moi )
    j’ai beaucoup bâillé
    ri un peu ( Arielle Dombasle, Jeanne Moreau, Macha )
    écouté avec intérêt sa psychothérapie chez la médiatrice
    comme lorsqu’on regarde un accident de la route en passant

    selon moi les 2 atouts de sophie Calle:
    1) elle n’a pas peur de piquer les idées des autres
    2) elle ne craint pas le ridicule
    vous rajoutez un peu de relationnel bien placé, et ça roule ma poule
    Bravo à Eliott, sachant qu’elle déteste les djeunz ( c’est elle-même qui le dit )

  37. pour ma part je n’ai plus à avencer que je suis complètement entichée depuis 20 ans de cette petite bonne femme qui sait transcender les petits riens, et ce que je note là, c’est que des gens ont enfin mis un pied ravi dans « l’art contemp », alors que jusque là ils y étaient réfractaires.

  38. pour l’expo, j’arrive sans doute trop tard, j’ai découvert Sophie il y a seulement un mois, en fait, je suis surtout interessé par l’architecture contemporaine et en me renseignant sur les créations de Frank O. Gehry, j’ai découvert celle du pont Garigliano, je trouve ça amusant et poétique, tout comme je trouve interessant cette démarche de faire une réponse à une lettre de rupture par des femmes artistes ou intellectuelles. J’aime beaucoup ces idées, elles sont très personnelles donc totalement uniques, ce qui les rend fortes. Si je vous avait au tel. je vous dirais d’aller voir mes travaux en esperant que ça vous plaise, c’est mon mess. pour Sophie.

  39. En fait je crois surtout qu’elle fait de l’Art Content Poreux, c’est à dire qui laisse pénétrer, par opposition à ce qui est hermétique ou étanche…
    plus que dada, plus que les nouveaux réalistes, le réel dans l’art aujourd’hui n’est plus un objet, ou un cadavre d’animal, ni un consommable périssable mais …l’humain. Mettre l’humain au coeur de l’oeuvre, c’est ça le but à mon avis.

    Faire de l’art avec la mise à contribution des individus, rappelons nous : l’oeuvre n’existe que par celui qui la regarde, aujourd’hui on peut ajouter par ceux qui la compose, d’ailleurs elle n’est pas la seule, et son travail n’est pas aussi unique que cela, les pof ou les jeux de pistes de Fabrice Hyber entre autres exemples. A quand la génétique dans l’art ? La relation sexuelle en public, ou que sais-je ?

    A force d’être décriés comme appartenant à une sphère élitiste, les Artistes Contents Poreux s’ouvrent au monde qui les entoure. alors on amuse la galerie, on jouent avec les sentiments, on cherche l’émotion, en évitant l’impasse de parler de lui- même, éviter à tout prix le pathos de l’épanchement, c’est le spectateur qui devient protagoniste, qui entre dans l’oeuvre par sa participation active ,c’est génial !

    Mais ne nous trompons pas, les artistes se fichent totalement du fond, seule la forme les interesse, ils leur faut toujours innover pour exister, pour ne pas passer à la trappe et rejoindre les oubliettes de ceux qui peignent !

    Les états d’âmes de ceux qui les regardent ou de ceux qui composent leur oeuvre n’est pas en soi un but, cette lettre de rupture n’est finalement que le prétexte à l’oeuvre, il aurait pu s’agir de n’importe quoi d’autre.
    Et ce qui est à voir n’est pas la réponse possible à y donner mais la mise en scène humaine, la démonstration faite de l’humain vivant et consentant au coeur d’une oeuvre d’art.
    Même si la présence de ces femmes est dans ce cas faite à leur insu. Là où elles pensent réellement contribuer à la réponse au mail elles sont en réalité quasiment piégées comme medium de Sophie Calle, et le spectateur également.

    Mais peu importe puisqu’il s’agit d’art et que c’est bien connu en art tout est permis, seule leur existence propre et leur justification auprès de l’institution compte.

    Après le POP ART, nous assistons aujourd’hui au POP UP ART, quelques palmiers qui surgissent sur le parcours du tram, un téléphone qui sonne, un banc qui murmure quand on s’assied dessus, ils éclatent comme des pop up surtout quand on leur a rien demandé, les artistes sont dans l’air du temps que voulez vous ! Bouscoulons le badaud, crions au monde ce qu’est un Artiste !
    Cependant n’est pas artiste qui veut, Rindy Sam à fait couler beaucoup d’encre suite au baiser sur la toile de Cy twombly, son acte a été apparenté à un VIOL (comparaison qui démontre bien la rupture avec la réalité) et a donné lieu à une réponse d’artistes « j’embrasse pas », pour ma part : « J’AVALE PAS », ni les couleuvres de sophie calle ni les vessies qu’on veut nous faire prendre pour des lanternes.

    J’aimerai croire que des artistes contestataires puissent surgir eux-aussi, sans vandalisme bien sûr, mais les individualités ne font pas le poids, seule la masse pourait proposer une alternative. En effet les personnalités du monde l’art sont elles aussi un bloc unique sans doute lié par un seul intérêt.
    Heureusement ils nous reste innternet !
    Merci de m’avoir lue. Catherine