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Explorateur Urbain (en patrimoine souterrain)

Publié le | par

Johanna nous propose le frisson de l’aventure souterraine. A 30 mètres sous les pavés parisiens, elle est guidée par un explorateur amoureux de ces 300 kms de galerie et passionné de son histoire.

Depuis le Ier siècle après J-C, les carrières de calcaires parisiennes ont été exploitées en carrière à ciel ouvert ou en exploitation souterraine.

Ces pierres extraites ont servi principalement à la construction de bâtisses, ponts et monuments dans Paris, mais aussi de châteaux.

Rupture sensorielle

Dans ces carrières parisiennes totalement isolées des autres réseaux souterrains (métro, égouts), le noir est total et le silence absolu.

L’ouïe, l’odorat et la vue se décuplent dès les premiers pas en ces vides de carrières.

La rupture avec la surface est stupéfiante. La fourmilière parisienne, 30 mètres au dessus, semble désormais à des kilomètres. La température constante, et tout repère temporel à disparu. Un monde à part.

 300 kms de galeries

La première et infinie galerie que l’on empreinte, laisse deviner l’immensité de ce réseau parisien de près de trois cent kilomètres.

Sans source de lumière, ni d’alimentation, coincé entre la pierre de calcaire et les nappes phréatiques, rares sont les espèces animales qui pourraient vivre en ce milieu hostile. Nous sommes seuls.

Il faut être équipé de la tête aux pieds pour emprunter ces dédales. La lumière y est précieuse et la survie de ses explorateurs en dépend, à l’image de Philibert Aspairt “premier cataphile” (nom donné aux explorateurs de ces carrières) dont la légende raconte qu’il serait décédé dans le labyrinthe de galerie. Une stèle a été sculptée dans la roche.

Jetés jadis dans des puits donnant accès à des salles aménagées en ossuaires, près de six millions de squelettes auraient ainsi été déversés dans ces vides de calcaires.

Cette ambiance souterraine déroutante est inhabituelle à la vie citadine qui se déroule quelques dizaines de mètres au dessus de nous. Lorsque l’exploration touche à sa fin, on ne sait s’il fera nuit ou bien jour de retour à la surface parisienne, Paris sera-t-il endormi et nous laissera-t-il le repi de nous réadapter à son rythme.

Johanna CLAIRET
image et montage : Charles PINOTEAU
Uriel BILAY

 

 

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