Fracture Copé-Fillon : la Fin de l’UMP?
Publié le | par Thibault Pomares
Mardi 20 novembre, LaTéléLibre était à l’Assemblée Nationale pour faire un point post-election à l’UMP. La « fracture » entre le nouveau président Jean-François Copé et l’ancien premier ministre François Fillon peut-elle faire éclater le plus grand parti de la droite républicaine française ? Quel virage politique va prendre l’UMP ? La gauche (et le MoDem!) peuvent-ils se réjouir de ce fiasco électoral ?
MAJ DERNIÈRE MINUTE : LE CAMP FILLON CONTESTE LES RÉSULTATS !
Mercredi 21/11/12 – Alerte Info ! D’après nos confrères du quotidien National le Monde :
Le camp de François Fillon a contesté mercredi 21 novembre les résultats du scrutin pour la présidence de l’UMP, assurant que 1 304 voix de trois fédérations d’Outre-mer ont été oubliées dans le décompte et que leur réintégration donne leur champion vainqueur. L’ancien premier ministre a demandé à Alain Juppé d’assurer de façon transitoire la direction de l’UMP à la place de Jean-François Copé, mais a déclaré qu’il ne déposerait pas de recours contre le résultat de l’élection. Il réclame « la vérité ». […]
La réclamation a été déposée par Eric Ciotti, […] [D’après le camp Fillon] ]les votes de Nouvelle Calédonie, Mayotte et Wallis et Futuna ont été omis du total proclamé et leur prise en compte fait gagner l’ancien premier ministre. (Le monde)
Faisons un tour à l’Assemblée :
Dans une salle des quatre colonnes bondée de journalistes, l’élection de Jean François Copé est – avec la perte du triple A – le sujet de chaque question. Si la fracture est réelle au sein de l’UMP, les députés mettent en avant le « besoin » ou encore la « nécessité » de se rassembler. Un vœux formulé par les députés 24h après l’élection du maire de Maux à la tête de l’UMP. Quand à savoir si c’est une réalité, il faudra attendre et « laisser le temps à F. Fillon de s’en remettre » dixit Patrick Balkany. De son côté, Jacques Myard prévient d’une éventuelle scission du parti : celui qui part de l’UMP est « politiquement mort » !
À gauche, on ne se réjouit pas du malheur des autres. Chez Henri Emmanuelli, la crainte d’une droitisation de l’UMP est bien là. « La démocratie marche à deux pistons : majorité forte – opposition forte » sinon on va droit dans les extrêmes. Ce que craint également le député d’EELV Noël Mamère. Enfin, le MoDem – et plus largement le Centre – seront-ils les grands bénéficiaires de la Fracture à droite ? Jean Lassalle, fidèle à lui même, veut que son parti « reste le même »… Une « tactique » politique que va surement savourer le FN.
Députés UMP :
Patrick Ollier
Patrick Balkany
Jacques Myard
Marc-Philippe Daubresse
Eric Woerth
Luc Chatel
Lionnel Luca
Député MoDem :
Jean Lassalle
Député EELV :
Noël Mamère
Députés PS :
Henri Emmanuelli
Et sinon… ce jour là…. OÙ SONT LES FEMMES !? … NKM, qui n’avait pas pris position lors de cette campagne ne s’est pas arrêté quand on l’a interpellé.
Journaliste : Thibault Pomares
Camera : Flore Viénot.
Musiques : WSON.
E.Ciotti (Filloniste) conteste les résultats officiels ce mercredi (BFM) :
Présidence UMP : le camp Fillon demande... par BFMTV
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