MCCG : La Dissidente du 14ème
Publié le | par Vivien Chareyre
Qui est cette femme qui entre en résistance face à Nathalie Kosciusko-Morizet ? Rencontre au marché avec Marie-Claire Carrère-Gée, dissidente UMP dans le 14ème arrondissement de Paris.
Petite matinée de tractage
Nous avions voulu la rencontrer fin août, quand NKM faisait sa rentrée, mais la chef de file de l’opposition UMP à la mairie du XIVe arrondissement était encore en vacances. Marie-Claire Carrère-Gée prend son temps, mais reste déterminée. C’est finalement un mois plus tard, un dimanche de septembre, que nous la rencontrons sur le marché de la rue d’Alésia, accompagnée de quatre militants. La cinquantaine tout juste entamée, Marie-Claire Carrère Gée, aînée de 10 ans de sa rivale Nathalie Kosciusko-Morizet, se retrouve en position de dissidence depuis la désignation aux primaires de l’ancienne ministre de l’Écologie pour reconquérir l’Hôtel de Ville de Paris. Celle qui était jusqu’à présent inconnue du grand public, l’est un peu moins aujourd’hui. MCCG affronte la candidate UMP à la mairie de Paris, NKM. Une histoire d’acronymes qui pourrait mal se terminer pour la droite.
Plus âgée, mais plus d’expérience locale
Même si elle refuse de l’admettre, c’est bien avec cet argument que Marie-Claire Carrère-Gée espère convaincre les habitants du 14ème. « Non au parachutage », lit-on sur ses tracts. Il y a six ans déjà, l’ancienne secrétaire adjointe de l’Élysée sous Jacques Chirac décidait de se lancer dans la course pour l’arrondissement. Les résultats étaient pour le moins décevants : 3 conseillers d’arrondissement pour l’UMP, contre 16 pour le PS.
Cette fois-ci, elle assure,
« si la question est : serez-vous candidat au printemps prochain ?… La réponse est oui ».
Jusqu’à quitter l’UMP ? Le pas n’est pas encore tranché… Même s’il faudra bien trouver une solution. Aujourd’hui, la reconquête du XIVème arrondissement est essentielle à la droite pour accéder à la Mairie de Paris. Et avec la candidature au centre de Marielle de Sarnez, l’UMP ne peut pas se payer le luxe d’une liste dissidente. Rappelons qu’en 2008, c’est une triangulaire au second tour qui avait conduit à la défaite de la droite.