Mélenchon, la première fois, c’est toujours délicat

[OFF] Pour ma première interview de JLM, je me suis dit, « vas-y tout doux coco, fais ton sonore et dit merci ». Et oui, on connait tous l’amour vache que le camarade Mélenchon entretient avec les journalistes… Alors autant vous dire qu’avec ce froid de décembre et mes moufles qui se durcissaient, j’avais pas envie de me faire rembarrer plus que ça. Mais c’est comme s’il avait changé, le Méluch’. Peut-être parce que ce jour-là à cette heure, c’était un grand soulagement pour le leader du Front de Gauche. On le sentait apaisé, plus souriant qu’à l’habitude dès lors qu’à 18h c’était acté, sa marche avait marché. Jusqu’au bout, il aura douté. En témoigne d’ailleurs cette citation glanée peu avant le passage du cortège devant Bercy.

J’ai eu de l’anxiété, mais c’est bon… Parce que vous savez très bien, si jamais je me rate une seule fois, je suis mort ! À chaque fois qu’on lance un appel, ils sont tous là [les opposants du Front de Gauche, ndlr] à dire  » Allez, cette fois-ci c’est la bonne, il ne va pas y arriver ».

Thibault Pomares
Images : Vincent Massot

Des liens :

L’interview backstage de JLM par John Paul Lepers
Le site de la Marche « pour une révolution fiscale »
Le blog de Jean Luc Mélenchon