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“Morts Aux Esclaves” chez Arcelor-Mittal

Publié le | par

Suite à un mouvement de grève, 11 ouvriers sont menacés de licenciement par un sous-traitant de l’usine Arcelor-Mittal de Dunkerque, dans le Nord. Un reportage passionnant et exclusif de Philippe Jonneskindt, notre correspondant sur place.

Les grandes entreprises externalisent de plus en plus les services externes à leur propre activité. L’usine sidérurgique de Dunkerque, propriété d’Arcelor-Mittal, n’échappe pas à cette règle.

C’est la société Main Sécurité, filiale d’Onet, qui a obtenu le contrat de surveillance des postes d’accès à l’usine. Pour assurer sa mission, Main Sécurité a embauché une trentaine de salariés. Payés 1100 € net, ceux-ci enchainent, parfois durant 6 nuits d’affilée, le contrôle des accès à ce complexe sidérurgique, classé Seveso 2.

Pas d’augmentation!

Chaque année une négociation obligatoire sur les salaires a lieu. Quatre échecs successifs de cette négociation, portants sur une augmentation de 80 €, ont amené les salariés à entamer un mouvement de grève. Suite au blocage des accès au site par les salariés durant 2 heures, la direction, sous la pression du donneur d’ordre Arcelor-Mittal, a décidé de mettre à pied 11 salariés, avec menace de licenciement.

Le 5 mars une tempête d’une rare violence s’abat sur le littoral dunkerquois, c’est ce jour qu’à la demande de Main Sécurité un huissier de justice vient contrôler, que les agents sont à l’intérieur de leur cabine de gardiennage et non pas à l’extérieur, considéré comme une « faute grave », ce constat est suivi immédiatement d’une mise à pied à titre conservatoire qui concerne 11 salariés, tous syndiqués, avec menace de licenciement. Auparavant le Directeur Général venu spécialement de Marseille, avait refusé l’augmentation de salaire demandée.

Le bureau de la direction envahit

Le 16 mars les 11 salariés, tous syndicalistes, étaient convoqués, un par un, par la Direction locale, pour être licenciés. Une « mise à mort » qui n’a pour l’instant pas pu être appliquée, suite  à l’invasion du bureau directorial par des membres du personnel par des syndicalistes et des sympathisants. Nous étions sur place avec les salariés.

Il s’agit, sous des prétextes fallacieux, d’attenter aux droits fondamentaux du travailleur, celui de pouvoir faire grève et de se syndiquer. C’est un déni de Loi et d’humanité pour ces hommes qui se lèvent tôt pour un travail d’esclave et un salaire de misère.

Philippe Jonneskindt

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Les commentaires (12)

  1. « parce qu’on est tout petits …  »
    Mais oui ! c’est précisément pour cela que les « forts » vous écrasent .
    Vous leur parlez avec votre coeur, mais ces gens là n’ont pas de coeur .! Dans leurs « grandes écoles « on ne révère que loi du plus fort et fric .
    Quand la justice sera juste … dit la chanson .

  2. Faire connaître ce film, c’est le devoir impérieux de chacun.

    FAITES CHAUFFER LES CARNETS D’ADRESSES !

    Le Pot de terre et le Pot de fer

    Le Pot de fer proposa
    Au Pot de terre un voyage.
    Celui-ci s’en excusa,
    Disant qu’il ferait que sage
    De garder le coin du feu :
    Car il lui fallait si peu,
    Si peu, que la moindre chose
    De son débris serait cause.
    Il n’en reviendrait morceau.
    Pour vous, dit-il, dont la peau
    Est plus dure que la mienne,
    Je ne vois rien qui vous tienne.
    – Nous vous mettrons à couvert,
    Repartit le Pot de fer.
    Si quelque matière dure
    Vous menace d’aventure,
    Entre deux je passerai,
    Et du coup vous sauverai.
    Cette offre le persuade.
    Pot de fer son camarade
    Se met droit à ses côtés.
    Mes gens s’en vont à trois pieds,
    Clopin-clopant comme ils peuvent,
    L’un contre l’autre jetés
    Au moindre hoquet qu’ils treuvent.
    Le Pot de terre en souffre ; il n’eut pas fait cent pas
    Que par son compagnon il fut mis en éclats,
    Sans qu’il eût lieu de se plaindre.
    Ne nous associons qu’avecque nos égaux.
    Ou bien il nous faudra craindre
    Le destin d’un de ces Pots.

    Jean de LA FONTAINE (1621-1695)

  3. Un reportage qu’il faudrait faire tourner pour qu’enfin certaines consciences se réveillent! merci!

  4. Très touchant, ce sont des images qu’il faut continuer à montrer pour que l’on n’oublient pas que derrière les chiffres il y as des hommes.

  5. LA FORTUNE DES RICHES « INUTILE À L’ÉCONOMIE » (LORDON)

    « L’argent des riches ne sert à rien – qu’à s’augmenter lui-même » : partant de ce constat, Frédéric Lordon invite les grosses fortunes à s’exiler, et pour de bon. Cette sommation est l’objet du dernier billet paru sur le blog de l’économiste, la pompe à phynance, en réaction à l’annonce de Hollande visant à taxer les riches à 75%. »

    http://blog.mondediplo.net/2012-03-16-A-75-les-riches-partiront

  6. Dans le monde diplomatique de ce mois :

    Conflits d’intérêts et connivences médiatiques Les économistes à gages sur la sellette

    Editoriaux, matinales radiophoniques, plateaux de télévision : en pleine campagne présidentielle, une poignée d’économistes quadrillent l’espace médiatique et bornent celui des possibles.

    Présentés comme universitaires, ils incarneraient la rigueur technique au cœur de la mêlée idéologique. Mais leurs diagnostics seraient-ils aussi crédibles si ces « experts » rendaient publiques leurs autres activités ?

    Nombre d’universitaires invités par les médias pour éclairer le débat public, mais aussi de chercheurs appointés comme conseillers par les gouvernements, sont en effet rétribués par des banques ou de grandes entreprises.

    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/03/LAMBERT/47476

  7. Superbe vidéo qui représente bien , les patrons qui n’ont pas de cœurs , pour eux c’est les profits , c’est gens la ne mérite que tu mépris.
    Faite tourner c’est vidéo, afin que tout le monde voit ce cauchemar pour 11 salariés, mais vous êtes pas seul
    grosse pensée à vous et vos familles.
    courage

  8. 13′ 38 » ….énorme!!!
     » ….le seul droit d’être c’est le droit de travailler… »

  9. C dommage de voir que le côté du syndicat et pas le côté du patron, il doit y avoir une autre raison pour que les haut dirigent fassent sa, pas que je soutien arcelormittal pour sa mais ce que je veut dire c’est que le patron savait que renvoyer 11 salariées coserait des refus syndicale et ne se serait pas risquer sans raison. Mais je dit sa et sa doit être confirmer en écoutant les raison du patron.