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Nuit Blanche: l’Art de Participer

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Pour la onzième Nuit Blanche de Paris, les inconditionnels d’art contemporain, les curieux et les fêtards s’étaient donnés rendez-vous sur les berges de la Seine. Pendant quelque douze heures, ils ont sillonné la Ville Lumière, l’arpentant d’est en ouest pour visiter l’une ou l’autre des 150 installations artistiques proposées. Notre québécoise Laurence Hallé a passé la nuit avec Clément Montfort…

Nuit Blanche de Paris: L’art de Participer

Pour la onzième Nuit Blanche de Paris, les inconditionnels d’art contemporain, les curieux et les fêtards s’étaient donnés rendez-vous sur les berges de la Seine. Pendant quelque douze heures, ils ont sillonné la Ville Lumière, l’arpentant d’est en ouest pour visiter l’une ou l’autre des 150 installations artistiques proposées.

 

LaTéléLibre s’est armée de parapluies et a bravé la fine pluie automnale pour aller à la rencontre d’artistes et de spectateurs, question de voir si chimie il y avait entre « producteurs » et « consommateurs ». L’édition 2012 de la Nuit Blanche a misé d’abord et avant tout sur la découverte d’artistes locaux; encore fallait-il mesurer l’appréciation des Parisiens pour ces oeuvres. Et l’enthousiasme y était, à en juger par les files d’attente, omniprésentes passé le coup de minuit.

L’imposante machine à mousse de Michel Blazy a suscité une même curiosité et envie irrépressible d’y plonger les mains chez ceux qui s’étaient arrêtés à la mairie du IVe arrondissement. Le Taïwanais Yen-Hung Liu a attiré un cortège de marcheurs en déambulant pieds nus dans les rues du centre-ville, le corps entièrement recouvert d’une substance blanche non-identifiée.

Une poignée de privilégiés sont entrés dans la danse de la chorégraphe Léna Massiani en acceptant l’invitation de ses danseuses à un solo privé dans les salles de  la bibliothèque polonaise de Paris. D’autres encore ont pénétré la maison de lumière de Jeanne Susplugas, une structure installée à l’Arsenal et représentant « les aliénations mentales des personnes aux prises avec des addictions »…

Paris à elle seule suffit à séduire, et à plus forte raison quand il y fait nuit, avec son éclairage tamisé et son ambiance feutrée. Malgré les averses, les chaussures trempées et les douleurs aux mollets après six heures de balade, l’effervescence et la bonhommie régnant à la Nuit Blanche suffisent largement à convaincre que Paris est, indéniablement, une capitale culturelle.

Laurence Hallé 

Image: Clément Montfort

Montage: Clément Montfort

 

 

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Les commentaires (2)

  1. Très beau reportage, lumières, cadrage, montage, interview… Continuez ! et merci à la télélibre.