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Reporters Parisiens : Mode d’Emploi

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Chaque année, les locaux de LaTéléLibre sont investis par une dizaine de stagiaires parisiens. Ils ont une semaine pour réaliser reportages et mini documentaires, du choix du sujet jusqu’au clic final sur le banc de montage. Une semaine d’initiation intense, où, de jour comme de nuit, ça fourmille…

Pendant une semaine, 10 jeunes parisiens ont suivi une formation d’éducation aux médias et d’initiation à la vidéo. Flore Viénot de LaTéléLibre est passée derrière la caméra pour nous raconter cette belle aventure.

Il fallait avoir entre 18 et 30 ans et être passionné par le journalisme et la vidéo. Comme la formation était financée par la Ville de Paris, il fallait aussi habiter Paris. Nous avons reçu des dizaines de candidatures. Pendant deux jours, John Paul Lepers et Thibault Pomares ont procédé à la sélection des stagiaires, ce qui ne fut pas facile. Au final, 10 stagiaires se sont retrouvés à LaTéléLibre, durant toute une semaine de janvier.

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Trois équipes ont été constituées autour des trois formateurs. Romain Potocki, réalisateur de documentaires, écrivain et photographe n’a pas eu peur d’embarquer son équipe dans la réalisation d’un petit documentaire. Thibault Pomares a de son côté proposé à son groupe de fabriquer une émission avec reportages, plateaux et micro-trottoirs. Quant à Vincent Massot, cameraman chouchou de LaTéléLibre, il a plongé son équipe dans la réalisation de reportages avec une formation poussée sur les aspects techniques et l’usage de la caméra.

Quelques mois après leur passage en janvier 2014 à LaTéléLibre, certains stagiaires sont revenus grossir les rangs des bénévoles de LaTéléLibre quand d’autres se sont lancés dans les concours d’écoles de journalisme. Certains d’entre eux ont bien voulu faire le bilan !

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Mélissa

J’ai toujours voulu être dictateur ou sauver le monde. Couper des têtes est trop salissant et je n’ai pas de supers pouvoirs. Le montage vidéo s’est donc présenté à moi comme une alternative envisageable. Mais face à ces outils incompréhensibles et à ces claviers aux mille touches colorées, je me suis vite trouvée désemparée ! Seule face à mes envies et à mes rêves, j’ai décidé de pousser le porte de la Télélibre. Au premier abord, cela m’a fait l’effet de traverser une porte spatio-temporelle afin d’accéder à un univers inédit.

C’est là que j’ai rencontré mon avenir. Le premier jour, une intervention de Romain P. nous prend aux tripes : le journalisme, c’est raconter des histoires avec son sac à dos social que l’on porte de nos premiers à nos derniers jours. C’était donc ça qui me démangeait depuis tant de temps… Je touche une caméra après avoir reçu mes premiers conseils en la matière. L’objet devient la prolongation de mes yeux, de mes sens. Je visionne ce que je viens de filmer : la machine a capté des choses, des détails que je n’avais pas vus. Maintenant je le sais, c’est la plus belle façon de sauver le monde.

Une semaine de formation c’est court. Mais une semaine c’est aussi l’occasion d’engranger un maximum d’information. Quelle heure est-il ? Quel jour sommes nous ? Pas la moindre idée. Tout au long de cette semaine, j’ai appris à vivre un sujet. J’ai su m’imprégner d’un thème, j’ai appris à me plonger dans une problématique jusqu’à en rêver la nuit. Tel des caméléons, tous les membres de l’équipe se sont transformés en directeurs de campagnes pour pouvoir comprendre les tenants et les aboutissants de notre sujet commun : les web-campagnes des municipales. C’est peut-être ça aussi le journalisme, savoir changer quotidiennement de métier, de passion, afin de se poser les bonnes questions.

Camille

J’ai postulé au stage de la Télélibre car le concept de web télé indépendante me plait et que j’apprécie les sujets qui y sont proposés. J’avais envie d’apprendre à réaliser un reportage pour découvrir les rouages d’un tournage, milieu m’étant alors totalement inconnu. Je n’ai pas été déçue ! Cela demande beaucoup de travail et une semaine c’est très court, mais l’expérience s’est avérée particulièrement enrichissante.

Quant à ma rencontre, se serait plutôt celle d’un groupe, du « travailler ensemble » et de l’esprit d’équipe. Et puis il faut le dire, on s’est vraiment bien marré !

Ce qui m’a le plus marqué et impressionné dans la fabrication de notre reportage c’est l’étape du montage. Je n’avais pas idée avant ce stage de tout ce que l’on peut faire en montant, autant sur l’aspect technique que sur le sens qu’on donne aux images.

Soley

J’ai voulu faire ce stage pour avoir une idée plus précise et professionnelle de comment réaliser un documentaire dans son ensemble… Etant actuellement entrain de monter mon premier reportage et ayant été confronté à mes lacunes à la fois lors du tournage et lors du montage, j’avais vraiment besoin des connaissances de base à la fois pour ne pas reproduire les mêmes erreurs et pour mieux terminer le travail entrepris…

J’ai rencontré une passion qui débordait de tous les bénévoles ou employés de la TéléLibre… Pour avoir bossé dans pas mal d’endroits, je ne crois pas avoir déjà rencontré cela. Croiser autant d’enthousiasme au travail est très rare et très réjouissant, surtout dans un travail aussi éprouvant. A croire que le mythe de la profession-passion n’est pas qu’un mythe…

Paradoxalement, je crois que la chose la plus importante que j’ai apprise n’est pas technique mais « humaine ». J’ai appris qu’il faut absolument faire preuve d’audace et aller de l’avant. Il faut avant tout apprendre à convaincre. Convaincre le public avec la production finale, certes, mais avant cela, apprendre à convaincre une somme d’acteurs de la pertinence et de l’importance de notre projet, de l’importance d’y participer, de bien vouloir être à l’image, de notre bienveillance… Le reste c’est un ensemble de techniques qu’on ne peut mettre en oeuvre sans cette première étape!

Rémy

Je suis venu faire ce stage pour avoir une formation journalistique à la vidéo. Je n’avais pas eu l’occasion de manipuler une caméra auparavant. Des rencontres ? John Paul Lepers pour son charisme, son écoute et son expérience du métier et Romain Potocki pour sa générosité, ses conseils et sa bonne humeur. Sinon j’ai été marqué par la détermination des mal logés.Ce stage a confirmé mon envie d’exercer le métier de journaliste. J’ai pris beaucoup de plaisir à interviewer et à filmer des personnes et des situations différentes.

Clément

J’ai voulu faire ce stage pour apprendre à manier le matériel vidéo dans des vraies conditions de reportage. Pour être plongé directement dans l’exercice du métier de caméraman ou reporter.Entre deux cuts ou deux réglages d’ouverture, il y avait Vincent Massot, le formateur. Il m’appelait l’ours, il ne l’était pas moins. Direct, sans salamalecs, le verbe franc, il m’a beaucoup appris par de petits conseils qui ont noirci mon carnet de notes. Sur le terrain ou derrière les claviers aux touches colorées, il nous a fait partager sa vision et son expérience.La chose essentielle que j’ai apprise concerne la composition des images, des repères qui me servent encore aujourd’hui.

Images : Flore Viénot
Montage : Mars Lefébure

Des liens

 

La vidéo du stage de la première formation Reporter Parisiens

Revoir les reportages des Reporters Parisiens sur LaTéléLibre :

 

 

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