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ROMAIN AU BURKINA # 1 : LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

Publié le | par

Un petit coup de pouce aujourd’hui, à Romain Tiquet, étudiant de 19 ans, il est parti en juillet 2006 un mois seul avec son caméscope au Burkina Faso. Ce «p’tit gars» plein de volonté en a ramené deux reportages, le premier sur la liberté de la presse au Burkina, et le deuxième sur une campagne, à travers le théâtre, de sensibilisation sur les risques liés à l’aggravation des conditions de grossesse dans les pays sous-développés.

Romain le reconnaît lui-même, ses films sont « un peu amateurs » : il a découvert l’audiovisuel, son langage et ses «règles» lors de ce voyage en Afrique. Mais il y a l’envie et la passion d’aller à la rencontre des autres. Voila pourquoi LaTéléLibre l’accueille aujourd’hui. Respect à ceux qui se bougent pour raconter et montrer … et puis faut dire aussi, qu’à la rédac’, quand on peut montrer ce qui se passe en Afrique … ben on ne se gêne pas !

Entretien avec ce jeune apprenti-réalisateur :

LaTéléLibre : Comment as-tu réussi à financer ton voyage au Burkina ?
Romain Tiquet : J’ai tourné ce docu en Juillet 2006 à l’âge de 18 ans (j’ai fêté ma majorité là-bas ). La concrétisation de ce voyage a été permise grâce aux financements du conseil régional d’île de France et des bourses de voyage Zellidja.. Dans ce genre de projet, c’est souvent pas la motivation qui manque mais plutôt l’aspect financier…

LaTéléLibre : Pourquoi avoir voulu tourner en Afrique ?
Romain Tiquet : Quand j’ai commencé à monter ce projet, j’avais 17 ans et j’étais passionné par le journalisme. Je faisais de la radio, je participais à une association qui produisait une sorte de revue pour étudiants mais il me manquait quelque chose. Je pense que c’était du à mon âge avec une période charnière proche de la majorité où on a envie de se confronter à une autre réalité, d’être indépendant. Je voulais aller « sur le terrain », ne pas rester derrière mon ordinateur à potasser des articles sans pouvoir me confronter à la réalité de ce que j’écrivais. J’ai choisi l’Afrique car je voulais m’intéresser à hauteur de mes moyens à la question de la liberté de la presse et du rôle de l’information dans des pays sous développés. Je voulais confronter l’omniprésence médiatique et la liberté réelle d’information de communication de nos sociétés occidentales face à des sociétés où la liberté d’information est souvent peu présente. J’ai donc pris mon ordinateur et j’ai envoyé a peu près 80 mails avec lettres de motivations et CV à des radios francophones africaines pour demander un stage. J’ai reçu une réponse, celle de Radio Pulsar à Ouagadougou au Burkina Faso. C’est ce premier contact et la motivation de Mr Yesso directeur de la radio qui m’a permis de mener à bien ce projet et de pouvoir partir en juillet.

Jean-Sébastien Desbordes

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Les commentaires (18)

  1. attention : scoop
    allez voir sur rue89 “laffaire concorde” , pomponette est en train de sortir les dessous de l’affaire !! sur les casinos la maffia et le lien avec l’etat et le clan sarkosien !!
    ce serait bien si ça remontait plus haut !!
    p’tete que ce serait le début d’la révolte !!
    BONNE ANNEE à tous

  2. eh ! c’est quoi toutes ces fautes d’orthographes !
    « as-tu réussit a financer » = as-tu réussi à financer
    « mes » = mais
    « m’a permit » = m’a permis »
    Attention ! Ca devient très vite pesant de lire un texte bourré de fautes comme celles-ci.
    Bonne année 2008.
    Cordialement

  3. Merci à la Télélibre de me donner ce « coup de pouce ». C’est en effet un tout premier documentaire plus qu’amateur. Le but étant de s’améliorer au fil des expériences…

  4. un grand merci Romain
    c’est tout simplement SUPER,je me dépeche,je court.regarder le théatre de la solidarite.
    ça promet.

  5. Très beau reportage, plein d’énergie, d’ humanité et d’authenticité . On sent la passion et la profondeur des motivations derrière .
    Des petits jeunes qui ont de l’avenir ! Car l’avenir appartient à ceux qui se lèvent avec de l’honnêteté intellectuelle et morale dans la tête .

  6. Est-ce qu’à chaque fois qu’on verra un sujet qui se déroule en Afrique, on aura droit à une introduction musicale avec percussions et choeur de femmes. Si ça c’était passé en Norvège, on aurait eu aussi de la musique au début? Arrêtez avec ce stéréotype!!!
    A part ça, le sujet est intéressant. Merci Romain, et bonne continuation.

  7. @ alexandre…

    La musique que j’ai mise ( si tu vois le second sujet tu vas être servi à la fin…) essaye juste de renforcer le sujet. Les deux intros musicales que j’ai insérée sur ce sujet correspondent à la musique que j’ai pu entendre à la radio pendant le mois. J’ai baigné dans cette univers et je voulais le faire partager.

    La vocation première de ce reportage c’est de pv revivre et transmettre les émotions que j’ai pu partager pendant un mois à hauteur de ma petite expérience. La musique en a fait partie et j’ai voulu en témoigner de cette façon.

    Bonne soirée

    romain

  8. MERCI Romain…nous , pour la musique, on avait compris !! Joli travail…prometteur…

    bravo pour l’initiative Pulsar …. rester vous mêmes, c’est ce qu’on peut vous souhaiter de mieux…

  9. pour l’icelui qui rale pour la musique soi disant stéréotypée que Romain a placé sur son reportage : vous être au Burkina, vous faites un reportage sur une radio, vous illustrez avec quoi vous ? Une valse viennoise, des chant de grillons, les Choristes, We are the Champion de Queen, Andrè Verchuren et son accordéon ?

  10. Alexandre, je parie que la première chose que tu fais le matin en te levant, c’est d’allumer ton posre de radio …

  11. Je trouve que l’idée de faire un reportage sur la liberté de la presse au Burkina Faso est audacieu et intéressant! Malheuresement je ne pense pas que ce soit réellement le sujet du reportage… selon moi, c’est plus un reportage sur une radio locale à Ougadougou L’aspect « liberté de la presse » n’est pas dévellopé : aucune référence à l’assassinat du journaliste Norbert Zongo dans lequel le président actuel du Burkina semble impliqué…

    Toutefois, il ne faut pas non plus attendre une véritable enquête sur un sujet autant épineu… surtout pour un premier reportage et un séjour de un mois! Je trouve juste que le titre est peut-être trop ambitieu…

    Bonne continuation.

  12. @ Jo. En effet, c’est ce qui pêche le plus dans ce premier reportage. Je suis actuellement en train de montrer la 3 ème et dernière partie qui traitera du thème très général et très large de la liberté de la presse avec différents interlocuteurs extérieurs à la Radio ( Je pense à Chérif Sy, directeur de l’association regroupant les titres de presse privé au Burkina. )

    Concernant ce premier reportage qui est en effet plus qu’amateur, je voulais mettre en exergue le rôle de l’information dans un pays comme le faso et comment elle était traitée avec toutes les difficultés que cela entraînent pour les journalistes.

    Bonne soirée

  13. super reportage. j’ai beaucoup aimé, amateur ou pas! et cette musique nom de Dieu,
    ma-gni-fique! bravo Romain et continue de nous envoyer des reportages d’Afrique, y en a pas tant que ça malheureusement.

  14. le prochain que je vais tenter d’envoyer à la télé libre portera sur mon voyage de cet été. Documentaire sur les conditions de vie des réfugiés tibétains en Inde du Nord.
    Un autre décor, d’autre émotion mais tjs la même passion…

  15. Reportage sympa et objectif qui laisse les acteurs evoluer d’eux memes sans tomber dans les cliches habituels sur l’Afrique. Bon courage pour le futur.

  16. oui ça change des clichés tout à fait d’accord avec PG. Merci Romain de nous faire découvrir l’Afrique. j’espère que nous pourrons voir tes nouveaux reportages bientôt.

  17. AHH ! ça c’est du temoignage authentique. Rien de superflux, pas d’artifices, pas de grandes questions avec des gros mots. J’aime beaucoup ce genre d’images d’ expérience de vie, de rencontres.
    Merci Romain, je te souhaite bien d’autres rencontres aussi riches. J’espère que tu partageras encore tes expériences avec ceux qui ne voyagent que devant leur écran et dans la tête.