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1M15 (petite salade)

Publié le | par

Grandjacques is back!

Un peu en retard, nous étions dans les rues de Paris pour cause de premier tour. On monte demain!

Suite de la série signée François Grandjacques que nous diffusons (dans le désordre) tous les dimanches soir à minuit une, ou plus exactement tous les lundis matin, à 00H01 minute sur LaTéléLibre.
Ce film fait partie d’un projet débuté il y a bientôt deux ans: réaliser chaque semaine un nouveau film de 1 minute (appelés 1M) et le diffuser sur internet.

Au fur et à mesure de leur réalisation, les “1M” (il y en a à ce jour 60, celui-ci est le dernier…) ont de plus en plus traité de la limite entre les médiums qui nous entourent (internet, télé, cinéma,…) et la “réalité”. Avec des illusions d’optique vidéo, des films narratifs, des mini docus…
François Grandjacques

http://www.taistoidonc.com/blog

VOIR LES AUTRES “1M” DIFFUSÉS SUR LATÉLÉLIBRE:

1m22 (Saddam-Hussein)
1M10 (Olivier-Ciel)
1M23 (Apparences)
1M39 (spectacle)
1M12 (net chaos)
1M60 (Mélancolie)
1M32 (Zapping)
1M42(…)

1M06 (Google Earth)
1M46 (Vivre Tue)
1M29 (Propagande)
1M52 (Vidéo d’identité)
1M30 (Web)
1M48 (Imagegami)

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Les commentaires (48)

  1. Salut ma p’ tite Lucie ! heureux de te retrouver autour d’ un petit peu de verdure -c’ est d’ la bonne, crois m’ en- ; j’ attend l’ arrivé de Mobensim qui, comme ds mes rêves, fournira le cidre pour qu’ enfin je retrouve mes repères ; et la p’ tite bande de la TéléLibre qui va avec.
    __

    Cette fois Grandjacques utilise le matériau fondamental de l’ art : les délires de l’ enfance. Qui chercherait coûte que coûte à comprendre le « message » éventuel ds ce court n’ aura qu’ à se ruer sur ses Playmobils -à défaut, piquer ceux de sa fille -moi c’ est l’ histoire en elle même de l’ enfant que je n’ ai pas comprise ; vite, de la mie de pain et des allumettes pour me confectionner des bonhommes et des bestiaux afin de rejouer son scénari et bien m’ imprégner de la structure de son récit pour en décoder les aspects signifiants et ceux signifiés -au fait, M. Grandjacques délègue la recherche d’ idée pour ses court à sa fille, maintenant ? mais c’ est du népotisme !

    Vive la fonction imaginative du néo-cortex ! et vive la poésie !

  2. Heureuse de te retrouver aussi, Bourreau !
    Ben dis-donc, en effet, ça doit être de la bonne !
    Pour en revenir aux délires (pas si délirants) de l’enfance, je ne vois que cette simplicité fondamentale : il y a les gentils et les méchants .
    Et comme l’enfant a un talent inné pour le bonheur, toute personne qui vient troubler cet état idéal est un méchant .
    Exception faite pour les gens qu’il aime, dans ce cas il voit leur souffrance à travers leurs cris .
    Souvent, pour l’enfant, le jeu est un exorcisme .

  3. Et revoilou le Bourreau de mes espérances de retour sur le dos de Grand jacques : les chevaliers du fiel n’ont qu’à bien se tenir.

    J’ai le cidre doux et j’aime à respirer les effluves de la petit’bande qui commençait vraiment à manquer…

    le jeu du méchant qui « fermit « la ferme et « partat  » ne semble pas si anodin : voilà la version Playmobils -mie de pain des expulseurs d’étrangers …. des empêcheurs de vivre paisibles…

    inconscient collectif de cette société entre les doigts de la petite fille sur tapis marocain…

    ça me parle !!!!

  4. DONATE NOW à Désirs d’avenir POUR UNE AUTRE POLITIQUE

    http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=participer_adherer

    DONATE NOW : l’indispensable soutien financier.

    Il faut oser le dire, le demander et constituer un trésor de guerre.

    Je pense sentir qu’il y a une certaine frilosité en France de lever des fonds, mais le pragmatisme n’est pas le monopole des américains et la réalité est la même pour tous.

    Il ne s’agit pas de prendre pour soi seul ce message, mais de faire participer un maximum de personnes qui parfois n’attende que la demande pour se rendrent utiles et se sentir intégrées.

    Le soutien financier est indispensable à la victoire : DONATE NOW.

    N.B. : ce post peut être copié à volonté tel quel ou modifié.

  5. @GAEBUS

    ça devient lassant et vraiment parasitaire !

    stop ! ça fait effet REPULSE ton DONATE NOW

  6. J’ai bien réfléchit (merci gaebus) à mon niveau de participation à la futur campagne pour l’alternance, et je peux maintenant me déclarer:

    Quel que soit le candidat socialiste je suis prêt à le fesser avec l’instrument de son choix. Qui avec une poëlle à crêpe, qui avec une planche à découper, qui avec une pelle.

    Messieurs-dâmes n’hésitez pas, point de pudeur mal placée, je suis l’homme de la situation pour drainer efficacement par cette méthode rustique (et amusante) vos énergies positives.

  7. Bourreau …fais tourner la salade…
    et revisionne « le temps d’un regard »…

  8. Bourreau, il serait temps que tu t’aérasses les neurones .
    Y a du brouillage sur la corde à linge !

  9. Homme canon cannabique, trop gourmand en matière d’ explosifs, j’ ai voulu me propulser sur la Lune pour avoir un accès direct et privilégié à la substantifique moëlle de vos paroles, Lucie et Mobensim.
    Seulement voilà, ma trajectoire a dépassé not’ bon vieux satellite, lui a sifflé aux oreilles, et a finit par échouer ds les bras chauds et accueillants de la mythique nébuleuse de la Baronne ; et depuis ce poste d’ observation intersidéral le rayonnement de vos écrits ne parviennent plus à mes neurones en apesanteur, qui ne pigent plus rien.

    Alors quand on est plus que particules flottantes ds l’ infini, avec une micro-atmosphère nobiliaire pour le souffle de vie, et qu’ on ne comprend plus les histoires racontées par les enfants -mais il n’ y a pas que les histoires d’ enfant qui échappent à ma compréhension, c’ est en général que vois plus que je n’ entend : c’ est  » tout ds les yeux (l’ espace -je profite de cette parenthèse pour rappeler que je suis actuellement ds l’ espace- est le royaume des ondes lumineuses) et rien ds les oreilles (l’ espace n’ a que faire des ondes sonores) », en effet, mes sens privilégient l’ observation de la forme au détriment du fond, comme si c’ en était un faux -de fond- et qu’ il fallait s’ intéresser à ses racines -au fond- on se dit que notre retour au royaume de Ste Anarchie ne pourra se réaliser qu’ à l’ aide d’ une planche de surf en argent. Et l’ argent ça se trouve pas sous le sabot d’ un centaure, fut-il constellé ; une solution : DONATE NOW !

    Cette planche argenté servira à Aslan pour sa contribution fessière au renouveau du PS
    -la pelle c’ est pour Séguin et le moule à gaufres pour Bayrou ; je parachèverai ensuite son oeuvre sanguinairement circulatoire en y plantant quelques roses au parfum délicat ; le tout fera subtil camaïeu rouge et rose ; avec une touche de vert.
    __

    Electric spanking of war babies : parait qu’ après un « que » on doit pas subjonctiver à l’ imparfait les 1ere et sde personne d’ un verbe, mais les indicativer au présent. Donc il eût fallu que tu eusses tapé « Bourreau, il serait temps que tu t’ aères les neurones », Lucie. (moi c’ est pas pareil c’ est par licence poétique.)

  10. Il y a des mots pour rire,
    Et des mots pour le dire …
    Il y a des mots sensés,
    Des mots beaux et des laids .
    Y en a des terre à terre,
    Des interplanétaires,
    Des un peu évasifs,
    Des très indicatifs,
    Des parfois subjonctifs
    Et même des sans motif .
    Y en a des mystérieux,
    Des simples ou des pompeux,
    Il y en a des charmants,
    Et aussi des violents .
    Mais il y a surtout
    Un coeur qui bat en dessous .

  11. Vive la révolution !

    Du fond d’veau pour les pauvres et du mou pour les chats,
    Attelons nous à la tâche, vivons nus dans les bois !

    Quand j’aurais 9000 ans je serais super-con,
    je chierais dans mes bottes, me moucherais dans mes doigts,

    Ce s’ra l’heure de partir et j’irais, enculé,
    Une derniére fois te dire le monde et ses secrets.

    ___________

    poetic brigade contest – 2008 :D

  12. T’es super rapide !

    Prose halluciné, hexasyllabes humains, alexandrins postillonnants, à quoi et à qui le tour?

  13. Maintenant, et logiquement, C à Dame Mobensim de s’ y coller ; quand elle sera revenue d’ un de ses bouges peuplés d’ éphèbes moites ; vers deux ou trois heure du mat’ (ah, c’ est du joli les fonctionnaires à la retraite !)

  14. Les brushés, les pradés,
    Rollexés, gominés,
    Les sarkozés, les rachidés,
    Décomplexés de l’Elysée,
    Les cerbérisés décérébrés,
    Moutonnisés septièmisés
    De la fierté embourgeoisée,
    Les enivrés millionnisés,
    Illusionnés blingblinisés
    Ne connaîtront jamais
    Le monde et ses secrets .

  15. N’oublie pas qu’elle est en campagne, ce qui n’exclut pas le lucre mais double la fatigue. Le menestrel Gwendal se risquera-t-il? Cazo? Robert?

  16. Le ménestrel Gwendal, qui apprécie le chant du coq, s’en est allé, je crois, s’abandonner à ses rêves moëlleux …

    Quant à Robert le mécréant, de grâce, n’appelons pas de nos voeux si affreux personnage !

    Dame Mobensim, qui s’en fut battre la campagne, nous rejoindra sans doute pleine de croustillantes épopées à nous conter .

  17. Bonnet de laine écarlate,
    Sourire soleil, étoiles éparpillées
    Etrange reflet blanc.

    ____________

    A moi Lagarde, un Haïku !

  18. :D ouais ça donne à peu prés ça, effectivement…

    Ou plus encore:

    Pain frais,
    Jambon et beurre,
    J’ai faim.

    Je viens de m’apercevoir que j’ai une syllabe de trop au premier vers du 23, shit !

  19. Shit, c’est deux syllabes. Allez je vais tenter un petit « manî » le temps d’une clope. Quatrain, sept syllabes rîme unique. Théme: la fatalité, la nostalgie. On va essayer d’egayer tout ça…

  20. Aussi bas que je m’abaisse,
    Dans un monde de cul, de fesses,
    Je ne vois que des promesses,
    De belles âmes de pêcheresses.

    _______

    Laborieusement vôtre ! Au lit.

  21. Bien… ! Alors là, vous me prenez au saut du lit, période si ordinairement créative pour moi, mais franchement, la poésie et moi ça fait plutôt deux… J’avais bien un ancêtre, troubadour de son état, qui savaient manier la rime, mais le gêne est récessif…
    En tous cas, je préfère laisser ça aux autres, et je fais bien. Non, demandez moi de vous décrire une forêt, d’analyser une biocénose, ça je sais faire… Mais j’ai, à ma grande honte, un petit souci avec l’art.
    Quoique, n’y à t’il rien de plus beau qu’un petit matin brumeux qui se lèvent au cœur de la futaie ? La vie semble s’éveillée au rythme du jour naissant, comme si elle puisait dans la lumière l’indispensable énergie nécessaire à son éclosion…

  22. Gwendal, la poésie ne se limite pas aux rimes . Tu as de la poésie dans la tête et tu la transmets joliment dans ta prose scientifique !

  23. Maintenant, Bourreau, Aslan, je suis sûre que je ne mourrai pas idiote : j’aurai connu le haïku !
    Si un jour je m’y essaie, j’éviterai toutefois de faire rimer ce mot .

  24. Haïku forestier.

    La feuille de l’arbre
    Dans la forêt est tombée
    Magie de l’automne

    C’est bon ? Ca le fait ? Il y a bien 5,7 et 5 pieds ?

  25. Ah ! Alors : pain, jambon, pain, ça ne va pas !

    Pâté de campagne
    Tranche de pain et Chambertain
    Magie du terroir

  26. Bah, l’important c’est la rythmique. Gwendal tu fais un premier essai très honorable. Ca marche mieux avec « Feuille de l’arbre » sinon tu as une syllabe en trop je pense, car le e muet ne permet pas à mon avis, sauf rythme spécifique, de constituer une syllabe avec des consonnes.

    Je viens de prendre un petit déj’ aux makis, ça va peut-être m’aider à pénétrer l’esprit du haïku (prononcer haïkou, surtout dans le 7éme, Lucie !).

  27. Zut, alors comme Gwendal, il me manque un pied (enfin, façon de parler !) .
    Oui, mon pâté de campagne n’est qu’un vulgaire pâté d’campagne .
    Pas de chance ! : jambon de montagne, ça va pas mieux …
    Bon, je me rabats sur Haïku (kou), ça peut toujours rimer avec : boire un coup avec Bayrou en slip kangourou .

  28. Mmmh, à la réflexion « de » ça me parait faire une syllabe, je pensais à « ar/bre » qui ne fonctionnait pas , « Jambon de montagne » ça roule…

  29. D’ailleurs dans « de » il y’a « eu », le ‘e’ du mot n’est donc pas muet, contrairement à « arbre » sauf dans « au pied de mon ar-breu, je vivais heureux… ». On va s’en sortir !

  30. Merci pour ces éclaircissements très utiles, noble gente masculine !
    Mais encore une interrogation . Monsieur Bayrou aurait-il droit à un régime de faveur en ce qui concerne le nombre de pieds illicites ? :
    « Mais eu, enfin eu, le MoDemeu ! » .

  31. A propos de Bayrou : si haïku rime mieux avec « cou » qu’ avec « cul », et si un « O » précédant un « U » produit le phonème « OU », rien n’ empêchera haïku de rimer avec « cocu », non ?
    __

    Ecrit ds le train du retour les yeux bloqués sur les jambes croisées de la Baronne, assise en face de moi :

    « Une petite libellule bien mignonne
    siffla une fiole de testostérone

    Le petit zygoptère
    ainsi put soulever de lourdes altères

    Un gros scarabé noir bien viril
    aimait à se peindre de khôl les cils … »

    C alors que je me réveille, le nez entre les 2 (deux) genoux de mon aristo :

    -« debout Bourreau, on atterrit ! »
    -« dommage, j’ aurais bien aimé connaître la fin de cette histoire ! »

  32. T’as de la chance, je crois que je la connais mais c’est pas trés pouëtik: les testicules du zigoptére explosent en vol, il se crash sous les huées de ses anciens addmirateurs qui le lynchent au sol. Le scarabé est placardisé au conseil constitutionnel.

  33. Alors comme ça le petit zygoptère burné et le gros scarabé efféminé ne s’ aimèrent pas d’ amour tendre et n’ eurent pas plein de petits escargots hermaphrodites ?
    J’ ai bien fait de me réfugier ds l’ éveil …

  34. Le petit zygoptère non burné mais éveillé et le gros scarabée non efféminé mais éveillé eurent plein de petits escargots surdoués .